Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité

Le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH ; en anglais : attention-deficit disorder, ADD) est un trouble neurodéveloppemental[1],[2] caractérisé par des difficultés d'attention (ou plus communément de concentration) qui peuvent s'accompagner ou non d'hyperactivité ou d'impulsivité. Il existe des manifestations mixtes, certaines avec une impulsivité et une instabilité dominantes, d'autres avec une inattention au premier plan.

Pour les articles homonymes, voir TDA et ADD.
Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)
Un enfant au comportement perturbateur pourrait souffrir de trouble du déficit de l'attention/hyperactivité.
Spécialité Pédopsychiatrie, psychiatrie, psychologie clinique et psychothérapie
CISP-2 P81
CIM-10 F90
CIM-9 314.00, 314.01
OMIM 143465
DiseasesDB 6158
MedlinePlus 001551
eMedicine 289350 et 912633
eMedicine med/3103  ped/177
MeSH D001289

Mise en garde médicale

D'après le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux 5e édition révisée (DSM-5), le TDAH est classé dans la catégorie des troubles du neurodéveloppement[3]. Le TDAH est souvent associé à d'autres troubles, notamment des troubles spécifiques des apprentissages, des troubles du sommeil, des troubles anxieux, de l'humeur et également le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) ou le trouble des conduites.

L'enfant qui a un TDAH a des comportements qui nécessitent une plus grande cohérence et une plus grande constance de la part des adultes autour de lui. L'enfant est protégé de l'apparition d'un trouble de comportement par le dépistage précoce, la prise de conscience par ses parents de ses besoins éducatifs propres, des aménagements scolaires appropriés et une prise en charge psychothérapeutique coordonnée. Un traitement médicamenteux par psychostimulants peut être utile.

Ce trouble débute durant l'enfance et persiste dans 65% des cas à l'âge adulte[4].

Diagnostic

Historique et classifications

En préambule il faut préciser que le diagnostic de TDAH repose sur des consensus cliniques comme bon nombre de troubles en psychopathologie.

L'une des premières descriptions médicales du syndrome daterait de 1902[5].

Mais dès 1945, la littérature populaire s'empare de ces particularités de l'enfant avec l'histoire allemande de « Philippe qui gigote », « Crasse Tignasse », en s'éloignant bien d'une simple vision d'un dysfonctionnement éducatif intrafamilial[6].

Le trouble est reconnu durant les années 1960, où il apparaît dans les classifications [7],[8].

La classification internationale des maladies (CIM-10) définit les troubles hyperkinétiques (code F90) comme des « troubles caractérisés par un début précoce (habituellement au cours des cinq premières années de la vie), un manque de persévérance dans les activités qui exigent une participation cognitive et une tendance à passer d'une activité à l'autre sans en finir aucune, associés à une activité globale désorganisée, incoordonnée et excessive. »

Selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), le Trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) se caractérise par deux séries de manifestations : le déficit de l’attention d’un côté et l’hyperactivité-impulsivité de l’autre.

Selon la classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent (CFTMEA), le trouble de l'attention sans hyperkinésie (code 6.13), classé parmi les troubles cognitifs et des acquisitions scolaires, dans le chapitre trouble du développement et des fonctions instrumentales, et l’hyperkinésie avec troubles de l'attention (code 7.00), classée parmi les troubles des conduites et des comportements, est caractérisée « sur le versant psychique ; des difficultés à fixer l'attention, un manque de constance dans les activités qui exigent une participation cognitive, une tendance à une activité désorganisée, non coordonnée et excessive, et un certain degré d'impulsivité ; sur le plan moteur : une hyperactivité ou une agitation motrice incessante. »[9]

Symptômes

Une triade de symptômes : L'inattention, l'hyperactivité et l'impulsivité .

Les symptômes observés doivent être persistants depuis au moins six mois et survenir dans différents contextes ou situations de vie. Ils doivent présenter un certain degré de sévérité par rapport à d'autres enfants du même âge et entrainer une situation de handicap pour l'enfant ou l'adulte concerné.

Ces symptômes peuvent varier selon le contexte. Ils auront tendance à se majorer dans les situations qui exigent un effort intellectuel et/ou attention, dans les situations monotones ou non structurées ou encore en cas de fatigue. À l'inverse, ils diminueront en situation duelle, en situation nouvelle ou si une récompense est prévue ou en cas de renforcement fréquent des comportements appropriés[10].

Déficit d'attention

L'enfant inattentif peut sembler ne pas écouter quand on lui parle. Il a tendance à ne pas obéir aux consignes ou à être facilement distrait. Il a des difficultés à organiser ses travaux et ses activités. Il évite ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu. Il perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités.

Hyperactivité-impulsivité

L'enfant hyperactif-impulsif aime souvent courir ou sauter dans des situations où cela n’est pas approprié. Il a des difficultés à attendre son tour. Il se précipite pour répondre aux questions sans attendre qu’on ait terminé de les poser.

Diagnostic et évaluation

Le diagnostic du TDAH est généralement porté par un médecin spécialiste, à l'issue de différents entretiens cliniques et d'évaluations par différents intervenants[11]

Les symptômes peuvent être évalués à l'aide de différents questionnaires[12] qui permettent de recueillir et quantifier les symptômes. Les plus couramment utilisés sont le Conners, l'ADHD -Rating Scale et le SNAP-IV [12].

La littérature sur le TDAH ne recommande pas d'outil en particulier car ils sont souvent similaires, mais les articles soulignent la nécessité de passer en revue tous les symptômes, leur sévérité, l’envahissement, et le handicap ressenti, et d’obtenir un aperçu complet pour identifier les éventuelles comorbidités.

Un certain nombre d'intervenants vont permettre de bien évaluer les difficultés, ainsi peuvent être pratiqués :

  • Le bilan orthophonique, s’il existe des troubles des apprentissages
  • Le bilan psychomoteur, pour évaluer la motricité surtout chez les plus jeunes
  • Le bilan psychologique qui comprend les tests psychométriques d'intelligence, à interpréter avec précaution dans ce cadre.
  • L’examen neuropsychologique qui permet de pratiquer des tests d'attention et d'évaluer la mémoire et les fonctions exécutives.
  • Le bilan sensoriel : pour éliminer un éventuel déficit auditif pouvant entrainer un TDAH secondaire
  • Un bilan visuel est aussi souvent demandé en parallèle

Diagnostic différentiel et comorbidités

Les patients présentant un TDAH ont très souvent un trouble associé, leur présence est évaluée en 65 et 89% (Sobanski, 2006)[13]. Non traité, le TDAH peut amener de nombreuses complications psychologiques. Il faut éliminer tout autre problème susceptible de causer un trouble de l'attention [14] :

Les troubles associés les plus fréquents sont[16] :

  • Les troubles des apprentissages dans 25 à 40% des cas [17]
  • des difficultés d’apprentissage dans 70% des cas[18] ;
  • des troubles de motricité sont très fréquents ;
  • un trouble oppositionnel avec provocation dans 37 % des cas[19] ;
  • un trouble des conduites dans 26 % des cas[19] ;
  • des troubles du sommeil dans 25 à 50% des cas[20],[21],[22] ; Les troubles du sommeil souvent identifiés sont : la somnolence diurne, le syndrome de retard de phase de sommeil, le sommeil fractionné, le syndrome des jambes sans repos, et les troubles respiratoires du sommeil.
  • des troubles de l'humeur dans 20 à 37% des cas[19] ; (trouble dépressif majeure 20%, dysthymie 28%, trouble bipolaire 37%)
  • des troubles anxieux dans 15 à 31 % des cas[19];
  • L'abus de substance varie de 15 à 31% en fonction de l'âge et des substances[19], les plus fréquents étant le tabac, l'alcool et le cannabis.

Évolution

Il est difficile de faire le diagnostic de TDAH avant l'âge scolaire.

Les signes d'alerte sont fonction de l'âge de l'enfant :

  • à 6 / 8 ans : incapacité à rester en place, à se tenir à une activité, difficultés à attendre son tour, très bavard, « touche à tout » ou en échec scolaire.
  • à 10 /12 ans : persistance de difficultés attentionnelles dans différents contextes, impulsivité invalidante sur le plan social.

Âge adulte

Les symptômes persistent chez 65% des patients à l'âge adulte[4], certains considèrent que pour un tiers les symptômes disparaissent à l'âge adulte, qu'un tiers continue à avoir des symptômes mais parvient à les gérer, et que le dernier tiers n'y parvient pas[23]. Cependant, le TDAH de l'adulte est un trouble très mal connu en France, alors qu'il est plus facilement accepté, au Canada, aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Des campagnes d'information à l'initiative d'associations ont cependant lieu ponctuellement afin de sensibiliser la conscience du public et des professionnels, la plus significative étant la Semaine européenne sur les troubles de l'attention[24] de la fin septembre 2009 qui permit de lancer la première étude épidémiologique en France sur le secteur pilote de Nice[25],[26].

Le TDAH de l'enfant persiste souvent à l'âge adulte. Il donne ponctuellement à des conférences afin de sensibiliser la conscience du public et des professionnels, la plus significative étant la Semaine européenne sur les troubles de l'attention[24] de la fin septembre 2009 organisée par l'association HyperSupers TDAH France qui permit de lancer une étude épidémiologique en France sur le secteur pilote de Nice[25],[26].

Les symptômes demeurent également le plus souvent et ne disparaissent que dans 30 % des cas. Un chevauchement important avec les troubles addictifs est observé, comme la dépendance au jeu vidéo ou à Internet, un surentraînement physique et une dépendance à la musique, abus et dépendances de substances légales (alcool, tabac, somnifères-benzodiazépines) ou illégales (cocaïne, cannabis, héroïne et opiacés). Certaines études montrent que le risque d'abus ou de dépendance à des substances est deux fois plus élevé[27]. Ce même risque concernant la combinaison de drogues et d'alcool est 4 fois plus élevé. À l'adolescence, des comportements dits à risques (mise en danger de soi-même, vitesse, relations sexuelles précoces) sont de plus en plus constatés.

Épidémiologie

Les symptômes nuisent à l'adaptation et atteindrait alors 3 % à 5 % des enfants dans les pays occidentaux[28]. Le nombre de diagnostics de TDAH est plus élevé[29] en Amérique du Nord et en Australie qu'en Europe et dans le nord de l'Europe que dans le sud, sans qu'il soit établi clairement si cette différence est plutôt liée aux populations elles-mêmes ou à la façon de diagnostiquer (différences culturelles. En ce qui concerne la normalité: par exemple, un garçon turbulent sera plus considéré comme normal dans les pays du sud que dans ceux du nord de l'Europe. Par ailleurs, l'Europe est en général plus réticente à la médicalisation que les États-Unis)[30].

Il existe une très grande variation des chiffres de prévalence de ce syndrome selon les pays ou l'époque étudiée, variant entre moins de 1 % (Hong-Kong) jusqu'à 25 % (États-Unis)[7]. L'explication de ces disparités n'est pas claire : critères d'évaluation différents ou facteurs culturels. Cette prévalence semble parfois être corrélée à la politique marketing du principal traitement (le méthylphénidate)[7].

La prévalence semble plus faible chez les filles que chez les garçons et dans la tranche d’âge 12-18 ans[31]. La forme « Inattentive prédominante » est la plus fréquente et la forme « Combinée » la moins fréquente[32]. En fait, les filles ont plus de troubles de type inattention dominante dont le diagnostic est plus difficile, ce qui relativise ce ratio fille/garçon.

Mécanismes

Les causes exactes du trouble du déficit de l'attention (avec ou sans hyperactivité) ne sont pas déterminées, mais des recherches ont porté sur les facteurs neurobiologiques[33] où les causes génétiques liées à ce trouble sont considérées comme importantes pour expliquer son apparition[33].

Cet état psychique se manifesterait, sur le plan neurobiologique, par un déficit de dopamine, un neurotransmetteur.

L'origine neurobiologique du TDAH est cependant controversée : quelques recherches visent à mettre en relief l'incohérence de certaines études liant cette problématique à un trouble neurobiologique[34],[35].

La recherche en épigénétique se porte actuellement sur l'identification des mécanismes qui permettraient d'expliciter les interactions entre les facteurs génétiques et environnementaux[36].

Causes et facteurs de risque

Grossesse et alcool

La consommation de boissons alcoolisées lors de la grossesse peut affecter la construction du cerveau et être à l'origine de troubles du comportement. De nombreux diagnostics TDAH sont posés sans que l'on établisse si la personne a été exposée à l'alcool in utéro. Une étude de 2016 estime que plus de 90% des TDAH en Angleterre sont en réalité des TSAF - Troubles du Spectre de l'Alcoolisation Fœtale non diagnostiqués[37].

Aspects neurobiologiques

Le magnésium, qui est notamment impliqué dans l'excitabilité nerveuse et la réaction au stress, serait en déficit dans la quasi-totalité (95 %) des cas de TDAH, selon les données disponibles[38],cité dans [39].

Facteurs génétiques

La prévalence du TDAH chez les apparentés d’un individu TDAH est plus forte que dans la population générale[40]. Cette agrégation familiale va dans le sens d’une origine génétique du TDAH[41].

Le TDAH a un aspect héréditaire, impliquant notamment le rôle des transporteurs de dopamine. Les gènes affectés comprennent les récepteurs dopaminergiques D4, la dopamine bêta-hydroxylase, la monoamine oxydase A, la catécholamine-méthyl transférase, le transporteur de sérotonine (SLC6A4), le récepteur 5-hydroxytryptamine 2A (5-HT2A), le récepteur 5-hydroxytryptamine 1B (5-HT1B)[42], l'allèle 10-répétition du gène DAT1[43], l'allèle 7-répétition du gène DRD4[43], et le gène dopamine beta hydroxylase (DBH TaqI)[44].

Toutefois, cette dimension héréditaire n'est en aucun cas un dysfonhttp://doi.org/10.1038/s41598-017-19096-x

Facteurs environnementaux

  • Via l'allaitement ou le biberonnage, les aliments, les poussières inhalées, etc. peuvent contribuer à une hyperactivité et à des difficultés de concentration chez l'enfant.
  • Le plomb[45] (cf. article plus détaillé sur le saturnisme) induit des effets de type TDAH avec des effets observables dès 1,6 µg/dl de sang, soit très en dessous du seuil de 10 µg/dl retenu pour l’exposition in utero, ce qui « confirme le besoin de revoir à la baisse le niveau tolérable pour les enfants et de lancer des interventions afin de réduire le saturnisme et l’exposition au plomb[46]. »
  • Le mercure ou surtout le méthylmercure (sa forme la plus bioassimilable) sont aussi parfois en cause. Ainsi, les enfants inuits se sont montrés plus enclins aux TDAH que la moyenne. Une analyse du sang de cordon de 279 enfants inuits du Nunavik a montré que les embryons et fœtus dans cette région sont exposés in utero ou via le lait maternel à un taux excessif de mercure. Un suivi épidémiologique de ces enfants a montré chez eux un triplement du risque de troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). L’hypothèse explicative la plus plausible, serait une perturbation du système dopaminergique induite par le mercure. Dans ces cas, la quantité de mercure dans le sang de cordon dépassait souvent le seuil critique de 11,4 microgrammes (µg), alors que ce seuil est rarement dépassé chez les humains du Canada ou des États-Unis ;
  • Des additifs alimentaires (colorants et conservateurs dont le benzoate de sodium), absorbés via l'alimentation sont suspectés de pouvoir causer ou aggraver ces troubles ;
    Les colorants sont très utilisés dans l'alimentation des enfants. Consommés avec du benzoate de sodium, certains exacerbent les comportements hyperactifs d'enfants (diagnostiqués ou non pour un TDA/H)[47],[48]. Un dissensus existe aux États-Unis entre l'EPA et des experts indépendants sur la nécessité ou non de préciser ce risque sur l'étiquetage[49] ;
  • des pesticides organophosphorés semblent également responsables de nombreux cas. Une étude américaine s'est fondée sur 1 139 enfants des États-Unis, âgés de 8 à 15 ans, suivis dans le cadre d'une étude épidémiologique nationale (National Health and Nutrition Examination Survey) et dont 119 répondaient aux critères de définition du syndrome[50]. Elle a conclu que les enfants exposés à des concentrations importantes de pesticides organophosphorés via les fruits et légumes souffrent plus souvent de troubles de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH). Une relation dose-effet semble exister, les enfants ayant les taux urinaires les plus élevés des principaux métabolites organophosphatés (phosphates dialkylés et spécialement l'alkylphosphate de diméthyle dit DMAP). Pour le métabolite le plus souvent trouvé (thiophosphate de diméthyle), les enfants dont l'urine en contenait plus que la médiane des concentrations détectables présentaient deux fois plus de risque de souffrir de TDAH que ceux qui en présentaient des doses indétectables. Les auteurs rappellent qu'environ 40 molécules différentes d'organophosphates sont homologuées par l'EPA[51] et qu'environ 33 000 tonnes de pesticides ont été répandues en 2001 dans ce pays ;
  • La fluoration de l'eau du robinet est aussi pour partie en cause selon une étude[52] publiée par la revue Environmental Health en 2015. Cette étude est à la fois basé sur des données épidémiologiques et sur des tests faits sur le rat de laboratoire ; elle a conclu que pour l'exposition prénatale et post-natale, et même après ajustement pour le statut socioéconomique de l'enfant, « chaque augmentation de 1 % de la prévalence de la fluoration artificielle en 1992 (sans distinction du type de fluoration) a été associée à environ 67 000 à 131 000 diagnostics de TDAH supplémentaires de 2003 à 2011 »[52]. Les auteurs invitent à une étude plus approfondie de la relation entre l'exposition au fluorure et le TDAH[52] notamment dans les pays concernés par ce traitement (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Chili, Irlande et Royaume-Uni où plus de la moitié de la population y est directement exposée)[52], d'autant qu'une baisse de QI a aussi été associée à la fluorose chronique[53]. Des symptômes très proches sont observés chez le rat, même s'il a été "exposé" in utero[52].
  • le lait maternel aurait au contraire un effet protecteur contre le TDAH[54], lié à la composition du lait (selon une étude de 1992, des prématurés nourris plusieurs semaines avec du lait maternel fourni par intubation intranasale (c'est-à-dire sans contact direct avec la mère), présentait à l’âge de 8 ans un quotient intellectuel de 8 points plus élevé qu'un autre groupe nourri, lui, avec du lait maternisé, mais également par voie intranasale[55].
    Une étude, en 2013, a abouti aux mêmes conclusions après avoir éliminé les autres facteurs connus de risque de TDAH[54].

Ces différents facteurs pourraient en outre combiner leurs effets, au travers de synergies encore mal comprises de la neurobiologie. Les corrélations statistiques issues d'observations épidémiologiques ne permettent pas d'affirmer avec certitude l'existence d'un lien de causalité, d'autres facteurs non identifiés pouvant souvent intervenir pour expliquer les liens observés.

Des polluants organiques persistants[56],[57] peuvent perturber la grossesse et/ou l'accouchement et le développement, de même que le contexte familial et le statut socio-économique[58],[59].

Plusieurs études[60] ont aussi associé un haut risque de trouble de l'attention au temps passé devant la télévision ou à des jeux vidéo, chez l'enfant, mais aussi chez l'adolescent, voire chez le jeune adulte. Cependant, il serait possible que le déficit en dopamine soit la raison pour laquelle les individus ayant un TDAH soient plus portés vers les jeux vidéo stimulants que la moyenne. Le TDAH serait la cause, plutôt que l'effet[61].

Les individus à risque peuvent inclure les enfants ayant fait l'expérience d'un violent traumatisme à la tête, les personnes ayant eu une méningite d’origine bactérienne. Lors de la naissance, les enfants nés prématurément[62] et ceux qui ont manqué d’oxygène au moment de la naissance peuvent également présenter un facteur de risque important.

Prise en charge

Les médicaments représentent un aspect de la prise en charge du TDAH mais n’en constituent pas la totalité[63]. Les spécialistes et les associations de patients promeuvent des prises en charge multimodales[64] qui peuvent associer une prise en charge psychologique, éducative, pédagogique et, selon les cas, ré-éducative avec un traitement médicamenteux.

Psychothérapie, aide éducative et autres méthodes non médicamenteuses

  • La guidance parentale :

Elle est adaptée à l’enfant mais aussi à son environnement, à la nature de son trouble et à la présence éventuelle de comorbidités. Elle a pour objectif de réduire les symptômes cliniques, de prendre en charge ou de prévenir le retentissement scolaire, familial et relationnel. Elle passe par des techniques d’éducation éprouvées: l'enfant hyperactif ayant des problèmes d'attention, il lui faut des structures claires pour favoriser ses apprentissages: lui confier une seule tâche à la fois. Si la tâche - ou le jeu - est complexe, la décomposer en étapes[65].

  • L’aide éducative :

Elle permet un travail de guidance familiale en informant sur le trouble et son impact fonctionnel et débouche sur des propositions de stratégies thérapeutiques. L'aménagement de l’environnement d’un enfant hyperactif dans sa classe est aussi un défi pour l’enseignant. Cela nécessite certaines adaptations de l’enseignement et de la structure scolaire.[réf. nécessaire]

  • Les groupes de parents

Ils permettent de partager les expériences et d'entraîner une ou plusieurs familles à se confronter aux situations difficiles.[réf. nécessaire]

  • Relaxation et méditation

Il existe des possibilités complémentaires d'améliorer sa propre capacité d'attention, entre autres, par des approches cognitives et comportementales comme la sophrologie pédagogique qui utilise la relaxation dans cette optique[66][réf. insuffisante]. Plusieurs chercheurs ont effectué des recherches en utilisant la méditation : les résultats semblent prometteurs dans le traitement du stress parfois associé au TDAH mais pas sur les symptômes principaux du trouble[67].

  • Psychothérapie cognitivo-comportementale

La psychothérapie cognitivo-comportementale cherchera à atténuer les symptômes afin d’améliorer la qualité de vie de l’enfant et de son entourage[68].

  • Remédiation cognitive

Depuis quelques années, on propose à certains patients une prise en charge en remédiation cognitive, notamment celles ciblant la mémoire de travail[69]. Cette rééducation se fait le plus souvent à l'aide d'un logiciel: COGMED qui a fait la preuve de son efficacité[70].

  • La thérapie et la rééducation psychomotrice auprès d'un psychomotricien D.E [71]
  • Le coaching qui aide l'enfant à acquérir des méthodes pour mieux s'organiser, et gérer son temps et ses émotions.

Traitement médicamenteux

Il repose généralement sur des psychostimulants ou autres qui stimulent le système nerveux central et améliorent la capacité d'attention, permettant ainsi la diminution significative des autres symptômes, notamment hyperkinétiques.

Le chlorhydrate de méthylphénidate

Le chlorhydrate de méthylphénidate est l'une des molécules les plus employées dans cette indication. C'est un inhibiteur de la recapture de la dopamine et de la noradrénaline. Ces deux neurotransmetteurs interviennent dans les mécanismes attentionnels et cognitifs[72],[73]. Sa métabolisation par l'organisme s'effectue rapidement. Le traitement n'est réellement actif que pendant quelques heures après la prise, quelle que soit la dose[74]. Il est délivré sous forme à libération immédiate ou prolongée. Il est classé comme drogue au tableau II par la FDA[75]. En tant que dérivé des pipéridines, il figure, en France, dans la liste des médicaments classés stupéfiants mais ne semble pas induire de dépendance chez le sujet traité[76] et semble diminuer les risques futurs d'addiction chez les enfants traités pour le TDAH[77]. Des cas de retard de croissance ont été évoqués, mais des enquêtes effectuées en 1996 ont mis en évidence leur caractère idiopathique chez certains enfants hyperactifs, sans relation avec le traitement[78].

L'atomoxétine

L'atomoxétine est un inhibiteur spécifique de la recapture de la noradrénaline (non psychostimulant)[réf. nécessaire]. Il a obtenu l'autorisation de mise sur le marché (AMM) en France mais n'y est pas commercialisé, car il n'a pas obtenu de remboursement par la sécurité sociale.

Conditions de prescription

En Europe, et plus particulièrement en France, la prescription se fait par un pédopsychiatre ou un neuropédiatre en milieu hospitalier, qui est seul habilité à poser le diagnostic et à délivrer l'ordonnance initiale de méthylphénidate. La Haute Autorité de santé demande que la prescription initiale du chlorhydrate de méthylphénidate ne soit effectuée qu'en seconde intention, c'est-à-dire après avoir fait appel à des « mesures psychologiques, éducatives et sociales[79]. Cette prescription hospitalière a une durée de validité de 1 an mais est soumise à renouvellement par un médecin traitant tous les 28 jours. L'examen médical est complété par des examens psychomoteur et neuropsychologique permettant de mettre en évidence les particularités des fonctions attentionnelles et exécutives notamment. En Suisse, le diagnostic et l'ordonnance peuvent être faits par un médecin libéral, à condition qu'il ait lui-même examiné le patient[80]. L'ordonnance a une durée de validité d'un mois, pour un traitement pouvant durer 1 mois ou, dans certaines circonstances, 3 mois[81]. En Amérique du Nord, des psychologues et/ou des psychoéducateurs peuvent effectuer un travail d'évaluation, mais non de diagnostic. Cette dernière partie étant réservée à un médecin.

Associations de patients

Plusieurs associations ont été fondées pour aider les individus atteints de TDAH. En Europe, elles incluent ADHD Europe[82], TDAH France[83] (association française pour aider les familles, adultes et enfants concernés par le TDAH), et TDAH Belgique[84] (association belge qui aide, informe et soutient toutes les personnes concernées par le TDAH).

En Amérique du Nord, notamment au Québec, elles incluent Ressources TDAH au Québec et à l'international[85], Ressources TDAH au Québec[86], AttentionDeficit-Info[87], AQETA (Association québécoise des troubles d'apprentissage)[88], PANDA (Parents aptes à négocier avec le déficit de l'attention)[89], CADDRA (Canadian ADHD Resource Alliance)[90] et TDAH association québécoise[91].

Par pays

France

La Haute Autorité de santé a, en mars 2015, défini des recommandations pour le dépistage précoce et l'intervention du médecin de premier recours en faveur de la reconnaissance du trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), trouble qui touche à un degré variable de 3,5 % à 5,6 % des enfants en France[92]. Les causes du trouble sont essentiellement neurobiologiques, mais des facteurs de protection ou de vulnérabilité liés aux traumatismes et à l'éducation sont à prendre en compte. Le traitement médicamenteux est très efficace mais, chez l'enfant plus jeune, c'est la stratégie éducative qui doit être privilégiée, l'information des parents, la collaboration avec les enseignants, l'information de l'enfant lui-même sur son trouble et la manière dont il peut le gérer lui-même.

Controverses

Le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité est controversé à plusieurs niveaux : d'une part l'existence du trouble lui-même dont la nature comportementale est remise en cause, et d'autre part,le méthylphénidate, une piperidine dont les effets pharmacologiques sont proches de ceux des amphétamines[93],[94],[95],[96],[97],[98] — soit administré à des enfants ; il suscite ainsi régulièrement la polémique[99],[100].

Sur la molécule de méthylphénidate (Ritaline)

Une étude portant sur seulement douze enfants et publiée en 2005 a ravivé ces inquiétudes en laissant penser à la possibilité d'effets cancérogènes[101]. Cette étude n'a pas pu être répliquée et aucune étude postérieure n'a pu confirmer ces inquiétudes[102],[103],[104],[105],[106].

Plusieurs études ont mis en évidence certaines limites des traitements psychostimulants, en faisant apparaître que, selon les études à court terme, ces traitements réduisent les symptômes du TDAH[107],[108],[109] alors qu'à moyen et long terme, ces traitements ne garantiraient pas l'apparition de comportements anti-sociaux, toxicomaniaques et un échec scolaire significatif[110],[111],[112],[109]. A contrario, selon une méta-analyse, le traitement ne favorise pas les comportements toxicomaniaques futurs[113][réf. insuffisante] et qu'au contraire il les prévient d'autant plus chez les sujets souffrant de TDAH que la prise en charge est précoce[réf. insuffisante].

Surdiagnostic

De nombreux psychiatres et chercheurs en sciences humaines [Qui ?] considèrent que le TDAH est au minimum surdiagnostiqué ; voire totalement inventé sous la pression de l'industrie pharmaceutique qui a dépensé des sommes considérables pour promouvoir ce diagnostic et surtout pour vendre leurs produits[114],[115]. Pour J.-Cl. St-Onge, écrivain et sociologue canadien, "plus de la moitié des diagnostics sont attribués sans que les enfants présentent des symptômes qui nuisent significativement à leur fonctionnement. (...) Plusieurs enfants présentent des symptômes (TDAH) parce qu'ils manquent de sommeil, ont des problèmes développementaux tels que la dyslexie (...) ou parce qu'ils vivent des situations familiales difficiles"[116].

Hyperactivité mentale et douance

Analogue au TDAH, l’hyperactivité mentale provoque une instabilité de la concentration. Ce qui différencie l'hyperactif mental du surdoué est avant tout le quotient intellectuel (il est aussi constaté qu'un QI supérieur est due à une vitesse de pensée supérieure[117]). L’hyperactivité mentale est souvent accompagnée d’une légère hypersensibilité amenant à une empathie accrue, et d'une discrète synesthésie[118].

Cette question des liens entre hyperactivité et douance, autre diagnostic très discuté, est source de multiples débats.

Dans les populations d'intelligence extrême, il existe une plus grande proportion d'hyperactifs, ce qui est confirmé par les observations, mais ceci ne veut pas dire que l'intelligence moyenne des hyperactifs est supérieure[119].

Ceci pose en outre la question de l'adaptation pédagogique générale ou de la prévention éducative à travers cette difficulté d'évaluation des facteurs et des manifestations[120]. En effet, dans les deux cas l'enfant présente les symptômes[121],[122],[123],[124] qui peuvent inclure : changements d'humeur (tendances dépressives, lunatiques, frustration), intolérance et négligence dans ses travaux scolaires (procrastination) ou concernant les sujets importants ou sérieux, phobies (peur de l'échec notamment), troubles du sommeil (insomnie), hyperactivité physique et psychologique, troubles de la personnalité (manque d'estime de soi, autocritique excessive, dérives antisociales, fort caractère) et troubles addictifs.

Personnalités

L'actrice Emma Watson, connue principalement pour le rôle d'Hermione Granger dans la saga Harry Potter, est atteinte d'un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité. Elle prend ouvertement un médicament depuis l'enfance.

Il existe plusieurs personnalités publiques atteintes d'un TDAH. La liste suivante est non-exhaustive.

  • Kurt Cobain, musicien et chanteur américain.
  • Amy Adams, actrice américaine [125].
  • Jessica Alba, actrice américaine[126].
  • Richard Branson, entrepreneur américain[127].
  • Emilia Clarke, actrice britannique[128].
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  • Adrien Devyver, journaliste belge[132].
  • Hilary Duff, actrice américaine[133].
  • Louane Emera, chanteuse et actrice française[134].
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  • Forrest Griffin, pratiquant professionnel de MMA américain[136].
  • Rachel Hurd-Wood, actrice britannique.
  • Diane Kruger, actrice allemande[137].
  • Mila Kunis, actrice américaine d'origine ukrainienne[138].
  • Philippe Laprise, humoriste québécois[139]
  • Eva Longoria, actrice américaine [140]
  • Adam Levine, chanteur américain[141].
  • Ariana Grande, actrice et auteur-compositrice-interprète américaine.
  • Zayn Malik, chanteur britannique[142].
  • Howie Mandel, animateur américain[143].
  • Ellen Page, actrice canadienne[144].
  • Michael Phelps, nageur olympique américain[145].
  • Shakira, chanteuse colombienne[146].
  • Brittany Snow, actrice américaine[147].
  • Channing Tatum, acteur américain[148].
  • Justin Timberlake, chanteur américain[149].
  • Brendon Urie, chanteur américain[150].
  • Vince Vaughn, acteur américain[151].
  • Emma Watson, actrice britannique[152].
  • Will.I.Am, chanteur américain[153].

Effet du cannabis sur les troubles cognitifs

Une autre controverse concerne l'usage thérapeutique du cannabis pour le traitement du TDAH. Des études portant sur des cohortes significatives et en double aveugle démontrent que le cannabis affecte durablement les capacités cognitives, la mémoire, l'attention et la concentration : autant d'effets secondaires avérés qui justifient la plus grande prudence et n'incitent certainement pas à un éventuel usage thérapeutique dans le cas du TDAH[154],[155],[156],[157],[158],[159].

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Annexes

Bibliographie

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  • Gérard Neyrand (dir.), Faut-il avoir peur de nos enfants ? : politiques sécuritaires et enfance, Paris, la Découverte, coll. « Sur le vif », (ISBN 9782707150097)
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  • Thomas E. Brown, Attention Deficit Disorder. The unfocused Mind in children and adult, Yale University Press, New York, 2005.
  • Francine Lussier, 100 idées pour mieux gérer les troubles de l'attention, Paris, Tom Pousse, (ISBN 9782353450428)
  • Rita Sferrazza, TDAH Trouble Déficitaire de l'Attention, avec ou sans Hyperactivité, coll. Temps d'Arrêt, 2015, yapaka.be

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