Syndrome d'immunodéficience acquise

Le syndrome d'immunodéficience acquise, plus connu sous son acronyme SIDA, est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de cellules du système immunitaire par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)[1],[2]. Le sida est le dernier stade de l'infection au VIH, lorsque l'immunodépression est sévère. Il conduit à la mort des suites de maladies opportunistes. Une personne malade du sida est désignée par le terme « sidéen » ou plus rarement « sidatique »[3],[4].

« Sida » redirige ici. Pour les autres significations, voir Sida (homonymie).
Cet article concerne le sida chez l'humain. Pour le sida chez d'autres mammifères, voir Lentivirus.
Syndrome d'immunodéficience acquise
Le ruban rouge, symbole de la lutte contre le sida.
Spécialité Infectiologie (en)
Symptôme Fièvre, adénopathie, diarrhée, léthargie (en) et amaigrissement
CISP-2 B90
CIM-10 B24
CIM-9 042name=ANRS/>
OMIM 609423
DiseasesDB 5938
MedlinePlus 000594
eMedicine 783434
eMedicine emerg/253 
MeSH D000163

Mise en garde médicale

Trois modes de transmission du VIH ont été observés :

Une pandémie s'est développée à partir de la fin des années 1970, faisant de cette maladie un problème sanitaire mondial. La prévention, telle que l'usage du préservatif, constitue de loin la meilleure option, car il n'existe actuellement aucun vaccin permettant de se protéger du virus, et les traitements antiviraux disponibles actuellement ne permettent aucune guérison. Bien qu'ayant une certaine efficacité, ils ne peuvent que stopper la prolifération du VIH au sein de l'organisme et non l'éradiquer. De plus, ces thérapeutiques, coûteuses, ne sont facilement accessibles que dans les pays développés qui peuvent assurer la charge financière ; dans les pays en développement, plus de 95 % des patients ne bénéficient aujourd'hui d'aucun traitement efficace. Pour cette raison, l'ONU, à travers son programme ONUSIDA, a fait de la lutte contre le sida une de ses priorités.

Modes de transmission

Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs particularités : par voie sexuelle, par voie sanguine et durant la grossesse et l'allaitement.

La plupart des infections par le VIH ont été ou sont encore acquises à l'occasion de rapports sexuels non protégés. La transmission sexuelle se fait par contact entre les sécrétions sexuelles (ou du sang contaminé par le virus) et les muqueuses génitales, rectales ou buccales. La probabilité de transmission varie entre 0,005 % et 0,5 % par acte sexuel avec une personne infectée selon le type de rapport sexuel[5]. Le meilleur moyen de protection contre le VIH dans ce mode de transmission est le préservatif. À la suite de la synthèse de plusieurs études, il a été montré que l'usage du préservatif lors de chaque rapport et de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85 %[6].

Le mode de contamination par voie sanguine concerne tout particulièrement les usagers de drogues injectables, les hémophiles et les transfusés. Les professionnels de santé (soins infirmiers, laboratoires) sont aussi concernés, bien que plus rarement. Il ne faut pas négliger les risques de contamination lors des modifications corporelles telles que le piercing et le tatouage, si le protocole d'hygiène n'est pas respecté. La probabilité de transmission varie entre 0,67 % pour le partage de seringue avec un toxicomane séropositif au VIH et 90 % pour la transfusion sanguine avec du sang contaminé[5].

La transmission mère-enfant du virus peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, au moment de l'accouchement, et lors de l'allaitement[7]. À noter une tendance à la fausse séropositivité au VIH chez les multipares[8]. En l'absence de traitement, le taux de transmission, entre la mère et le fœtus, avoisine les 20 %. L'allaitement présente aussi un risque supplémentaire de contamination du bébé, de l'ordre de 5 %, ce qui explique qu'il soit déconseillé en cas d'infection de la mère. Cependant, trois études, l'une menée par PJ. Illif et al. au Zimbabwe[9], l'autre par H. Coovadia en Afrique du Sud[10], la dernière par M. Sinkala et al. en Zambie[11], montrent que l'allaitement exclusif précoce réduit le risque global de transmission postnatale à 4 % et accroît la survie des enfants. Actuellement, les traitements disponibles alliés à une césarienne programmée ont réduit ce taux à 1 %[12]. Les résultats sont plus mitigés dans les pays en voie de développement[13],[14], le risque de transmission postnatale diminuant grâce à l'utilisation de la Névirapine jusqu'à 13 % selon HIVNET012, 18 % selon Quaghebeur et al.

Infection

Le VIH désorganise le système immunitaire en infectant les lymphocytes T CD4+. Ces cellules sont en effet les « coordinatrices » de la réponse immunitaire : elles jouent un rôle tout à fait central. La mort des cellules infectées est consécutive au détournement de la machinerie des lymphocytes, qui ne peuvent plus fabriquer leurs propres molécules, ainsi qu'à la destruction de l'intégrité membranaire au moment de la sortie des virus néoformés. Par ailleurs, les cellules infectées exposent à leur surface membranaire des protéines virales (complexe Env). Ces protéines sont reconnues par des cellules immunitaires saines et s'accolent au lymphocyte infecté. S'ensuit un processus de « baiser de la mort » (kiss of death) par lequel la cellule saine est détruite par activation de la voie de l'apoptose[15]. Dans ce sens, Luc Montagnier rappelle lors d'un colloque (Bruxelles, décembre 2003) : « la mort massive des lymphocytes T4 n'est pas due à l'infection directe des cellules par la souche virale, qui est alors peu cytopathogène, mais à des mécanismes indirects touchant les cellules CD4+ non infectées. Un des médiateurs de cette apoptose est l'existence d'un fort stress oxydant caractérisé par une prévalence de molécules oxydantes (radicaux libres) sur les défenses antioxydantes de l'organisme[16]. »

En l'absence de traitement, la quasi-totalité des patients infectés par le VIH évolue vers le sida, phase ultime de la maladie. La durée d'évolution vers le sida a semblé être de deux ou trois ans au début de la pandémie, mais est plutôt de l'ordre de dix ans, ainsi que l'ont montré des études faites en Ouganda[17]. Les raisons de la latence de l'apparition de la maladie demeurent inexpliquées de façon satisfaisante.

Un certain nombre de patients ne développent pas le SIDA, même sans traitement : ce sont les asymptomatiques à long terme dont un sous-groupe est composé de contrôleurs du VIH (estimés à 1 % des séropositifs) ; leur dénombrement – rendu plus difficile depuis le développement des antirétroviraux – a pu faire l'objet de contestation[18].

Il existe deux classifications pour décrire la progression de l'infection VIH, fondées sur les manifestations cliniques et les anomalies biologiques avec CD4<200/mm3

Classification en stades cliniques proposée par l'OMS

Stade clinique 1

  • Patient asymptomatique.
  • Adénopathies persistantes généralisées accompagnées de fièvre

Stade clinique 2

  • Perte de poids inférieure à 10 % du poids corporel.
  • Manifestations cutanéomuqueuses mineures (dermite séborrhéique, ulcérations buccales récurrentes).
  • Zona au cours des cinq dernières années.
  • Infections récidivantes des voies respiratoires supérieures.

Stade clinique 3

  • Perte de poids supérieure à 10 % du poids corporel.
  • Diarrhée chronique inexpliquée pendant plus d'un mois.
  • Fièvre prolongée inexpliquée pendant plus d'un mois.
  • Candidose buccale (muguet).
  • Leucoplasie chevelue buccale.
  • Tuberculose pulmonaire dans l'année précédente.
  • Infections bactériennes sévères (pneumopathies par exemple).

Stade clinique 4

Classification CDC de l'ensemble des infections liées au VIH

Cette classification est hiérarchique et historique[19], c’est-à-dire qu’une fois le patient a atteint une classe, lorsque les signes cliniques ont disparu, il conserve cette classe. Par exemple un patient classé B, ne pourra plus passer dans la catégorie A, même si les signes cliniques de la classe B ont disparu.

Catégorie A

  • Séropositivité aux anticorps du VIH en l'absence de symptômes (avant 1993, la séropositivité au VIH asymptomatique n'entrait pas dans la classification « sida »).
  • Lymphadénopathie généralisée persistante.
  • Primo-infection symptomatique.

Catégorie B

  • Manifestations cliniques chez un patient infecté par le VIH, ne faisant pas partie de la catégorie C et qui répondent au moins à l'une des conditions suivantes :
    • Elles sont liées au VIH ou indicatives d'un déficit immunitaire.
    • Elles ont une évolution clinique ou une prise en charge thérapeutique compliquée par l'infection VIH. (Cette catégorie correspond aux stades cliniques 2 et 3 de l'OMS.)

Catégorie C (SIDA)

  • Cette catégorie correspond à la définition du sida chez l'adulte. Les critères cliniques sont les mêmes que le stade clinique 4 de l'OMS.

Prévention

Les divers modes de transmission du VIH sont désormais parfaitement connus. Il n'existe, à ce jour, aucune vaccination efficace contre le sida. Le préservatif reste actuellement la meilleure prévention[20].

Par voie sexuelle

Les rapports réceptifs sont plus à risque que les rapports insertifs, et les rapports anaux réceptifs sont ceux qui comportent le risque de transmission le plus élevé. Selon le ministère de la Santé français, la probabilité de transmission[réf. à confirmer][21] par acte varie de :

  • 0,5 % à 3 % dans le cas de rapport anal réceptif
  • 0,01 % à 0,185 % dans le cas de rapport anal insertif
  • 0,03 % à 0,07 % dans le cas de rapport vaginal réceptif
  • 0,02 % à 0,05 % dans le cas de rapport vaginal insertif

Ces quatre types de rapports sont classés à haut risque dans le document cité en référence, alors que les rapports oraux réceptifs ou insertifs avec ou sans éjaculation sont tous classés à faible risque, mais sans estimation chiffrée du risque réel.

Les infections sexuellement transmissibles (IST) favorisent la transmission du virus VIH, par les micro-ulcérations et l'inflammation qu'elles entraînent localement. Répondent à cette définition la syphilis, la gonococcie, la chlamydiose (CT), l’herpès virus (HSV), la papillomatose et la trichomonase. Être déjà séropositif pour le VIH ne protège pas d'une surinfection VIH par une nouvelle souche virale potentiellement plus virulente. Les rapports oro-génitaux ne sont pas dénués de risques. Plusieurs cas prouvés de transmission du VIH au cours de rapports oro-génitaux, essentiellement par fellation passive, mais aussi par rapport oro-anal, ont été rapportés[22].

Les personnes séropositives au VIH ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un traitement antirétroviral efficace, c'est-à-dire ayant une virémie indétectable depuis au moins six mois, ne risquent de transmettre le VIH par voie sexuelle que de façon négligeable, avec un risque inférieur à 1 sur 100 000[23].

Lors d'une relation sexuelle, seuls les préservatifs, qu'ils soient masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales infections sexuellement transmissibles. Ils doivent être utilisés lors de tout rapport sexuel avec pénétration (qu'elle soit vaginale, anale ou buccale), avec un partenaire séropositif ou dont le statut sérologique est inconnu.

Préservatif masculin.

La condition pour l'efficacité du préservatif masculin est qu'il soit utilisé correctement à chaque rapport. Les lubrifiants à base de corps gras, comme la vaseline, des pommades ou des crèmes, voire du beurre, doivent être proscrits car ils fragilisent les préservatifs en latex et augmentent les risques de rupture. Il faut leur préférer des lubrifiants à base d'eau. Il est préférable d'utiliser un préservatif non lubrifié pour la fellation. Il est par ailleurs indispensable de vérifier sur la pochette du préservatif l'inscription de la date de péremption et d'une norme reconnue (CE-EN 600 pour l'Union européenne).

Le préservatif féminin représente une alternative au préservatif masculin. Il est en polyuréthane — ce qui autorise les lubrifiants à base de corps gras ou aqueux — avec un anneau externe et interne. Il se place à l'intérieur du vagin grâce à un anneau souple interne. Il peut être mis en place dans le vagin ou dans l'anus quelques heures avant un rapport sexuel, et n'a pas besoin d'être retiré tout de suite après le rapport, à l'inverse du préservatif masculin. Le principal obstacle à sa diffusion reste son coût élevé.

L'usage du préservatif permet une diminution du risque d'infection[24],[25],[26].

Malgré la large diffusion d'informations sur la maladie et la prévention, certaines personnes ont néanmoins des comportements à risque (voir article prise de risque du SIDA), ce qui nécessite des actions de prévention.

Article détaillé : Circoncision et sida.

Selon certaines études, la circoncision permettrait de réduire la propagation du sida de 38 % à 66 % lors des rapports vaginaux pour le partenaire masculin[27]. L'hypothèse de cette réduction des risques d'infections fut avancée dès 1986[28],[29], puis confirmée au cours des années 2000 par trois essais contrôlés randomisés[30],[31],[32],[33]. Fortes de ces résultats, en , l’OMS et ONUSIDA ont indiqué que la circoncision médicale est une stratégie additionnelle dans la lutte contre l’épidémie de sida dans les zones qui connaissent une épidémie généralisée du virus (prévalence supérieure à 3 %) et où sa transmission est essentiellement hétérosexuelle[34].

Un agent rétroviral, le ténofovir (l'emtricitabine/ténofovir) est la seule molécule utilisable à titre préventif. Déjà prescrite aux personnes séropositives dans le cadre d'une thérapie médicamenteuse, elle est également proposée pour les personnes particulièrement exposées au virus, comme les homosexuels séronégatifs n'utilisant pas le préservatif et ayant des partenaires multiples, ou encore pour les couples dits "sérodiscordants" (une personne séronégative et une personne séropositive sous traitement). Cet agent est autorisé en France et aux États-Unis pour la prévention du risque, même s'il est indiqué de continuer l'utilisation du préservatif. Les études menées aux États-Unis, notamment, indiquent des taux d'efficacité variant entre 50 et 100% [35] selon les posologies.

Chez les toxicomanes

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L'usage de drogue peut permettre la contamination par le partage de seringues par exemple, avec au moins une personne infectée mais de plus certaines drogues peuvent avoir en elles-mêmes une action nocive sur le système immunitaire ; le risque pour la santé peut donc être double. Là encore, certains prônent l'abstinence tandis que d'autres, jugeant que cette position n'est pas réaliste, préfèrent mettre à disposition des toxicomanes un matériel stérile ou des traitements de substitution.

Les drogues comme la cocaïne, l'héroïne, le cannabis, etc., sont des corps toxiques étrangers. Elles provoquent donc une réponse immunitaire plus ou moins aiguë, dépendant de la nature de la substance, de sa concentration et de la fréquence à laquelle elle est consommée. Par exemple, le THC présenterait en particulier des effets immunosuppresseurs sur les macrophages, les cellules NK et les lymphocytes T[36]. L'ecstasy a également des effets néfastes sur les cellules CD4+ du système immunitaire[37].

Automate d'échange de seringues à Paris.

Le partage et la réutilisation de seringues usagées et souillées par du sang contaminé constituent un risque majeur de contamination par le VIH, mais aussi par les virus des hépatites B et C. En France, des mesures de réduction des risques sanitaires ont été mises en place : vente libre de seringues (depuis 1987), trousses de prévention contenant le matériel nécessaire pour réaliser une injection à moindre risque, mise en place d'automates de distribution et de récupérateurs de seringues, offre de traitements de substitution par voie orale.

Le risque d'infection par le virus du sida peut être augmenté lorsque la personne à l'origine de la contamination est porteur du VIH et d'un virus de l'hépatite (A, B ou C)[réf. nécessaire]. Dans ce cas très particulier, la surinfection simultanée est même à envisager (voir test VIH).

Pour prévenir ces contaminations, il est essentiel de ne pas partager le matériel d'injection ou d'inhalation. Ceci comprend les seringues, les cotons, les cuillères et cupules, eau de dilution de la drogue, mais aussi les pailles et les pipes à crack, surtout si elles sont ébréchées. Le matériel d'injection doit être à usage unique.

L'efficacité de ces mesures reste toutefois controversée : une étude datant de 1997[38] indique qu'à Montréal, ceux qui participaient aux programmes « seringues stérilisées » auraient eu un taux de transmission plus élevé que ceux qui n'y participaient pas. Des associations de lutte contre la drogue reprochent à ces mesures de rendre la toxicomanie plus accessible et de ne pas assez insister sur les possibilités de désintoxication. Elles mettent en avant que résoudre le problème de la drogue résoudrait un des modes de transmission du sida.

Diagnostic

En 2009 en France, il était estimé qu'un tiers des séropositifs ne connaissaient pas leur statut sérologique[39]. Il n'y a pas de dépistage obligatoire, si ce n'est lors d'un don de sang, de sperme ou d'organe ainsi que lors d'une fécondation in vitro. Il est proposé lors des tests à passer avant la grossesse. Chacun est libre de se poser la question de son propre statut sérologique vis-à-vis du VIH, et d'aller faire un test de dépistage.

Souvent, la primo-infection est silencieuse et l'infection par le VIH passe inaperçue jusqu'à ce que la maladie SIDA apparaisse ou qu'un test de séropositivité soit effectué.

Tests de dépistage de l'infection

Article détaillé : Test VIH.

Le diagnostic de l'infection par le VIH fait appel à la détection dans le sang des patients des anticorps dirigés contre le VIH. C'est la recherche de séropositivité au VIH, qui est un signe de l'infection ; mais l’absence de séropositivité au VIH ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu une contamination (ce qui peut être le cas au tout début de l'infection).

La législation française actuelle exige l'utilisation de deux trousses sérologiques différentes lors du test de dépistage, car le test Elisa, s'il présente une sensibilité de 99,9 % (c'est-à-dire qu'il ne passera pas à côté d'une personne infectée), peut donner des résultats faussement positifs, en particulier lors de grossesses multipares[8], lors de maladie grippale, chez les porteurs de facteur rhumatoïde, etc. Deux tests différents sont donc réalisés issus de deux laboratoires différents. Ces tests sont des tests à limite, c'est-à-dire que la séropositivité au VIH est déclarée si le taux d'anticorps dépasse une certaine valeur fixée par le fabricant du test.

Afin d'éliminer le risque de résultat faussement positif, la séropositivité au VIH sera confirmée par un second prélèvement pour confirmation par un Western blot (immunoblot). Le malade est considéré séropositif au VIH si des anticorps dirigés contre les protéines constitutives du virus et contre les protéines internes du virus sont observés.

De nouveaux tests de dépistage permettent d'identifier des patients porteurs de l'antigène p. 24. En effet en cas de prélèvement trop précoce, l'organisme n'a pas fabriqué d'anticorps en quantité détectable, et la recherche de l'Ag p. 24 ou la mesure de l'ARN-VIH plasmatique permettent un diagnostic plus précoce mais qui doit toujours être confirmé par un second prélèvement.

Il est également à noter que les tests de séropositivité au VIH dans les pays en voie de développement se réduisent le plus souvent à un seul test Elisa effectué auprès des femmes enceintes, qui constituent les populations les plus faciles à dépister à l'hôpital.

Une étude[40] a montré que des souris alloimmunes peuvent produire les antigènes GP120 et p. 24 créés lors d'une infection par le VIH, bien qu'elles n'aient pas été exposées au VIH. Chez l'être humain, les antigènes GP120, p. 24 et p. 17 dans certains tissus placentaires spécifiques (chronic villitis) de femmes à termes non infectées ont été retrouvés[41].

Les tests de dépistage (Elisa) peuvent se révéler faussement positifs chez les personnes atteintes de lupus (ainsi que d'autres maladie auto-immunes tel qu'il a été confirmé au congrès de Yokohama en 1994) mais cela ne se retrouve généralement pas pour les tests de confirmation (Western blot)[42]. Pendant les mois qui suivent une vaccination anti-grippale (deux à cinq mois), le dépistage peut également se révéler faussement positif dans certains cas, y compris pour les tests de confirmation.

Il existe plusieurs lieux concernant le dépistage. En France, les cas peuvent être observé dans les centres de dépistage anonyme et gratuit CDAG[43], dans les hôpitaux (centres de planification, centres de la Femme, etc.), dans les centres de santé universitaires (pour les étudiants) et dans les laboratoires de ville. Le test est remboursé à 100 % sur prescription médicale.

Mesure de l'ARN viral plasmatique

La quantification par PCR (Réaction en chaîne par polymérase) de l'ARN viral plasmatique est le test permettant de suivre l'intensité de la réplication virale dans l'organisme infecté et est appelé charge virale. Ce test, couplé à la mesure du taux de lymphocytes T CD4+, est utilisé pour suivre l'évolution virologique d'un patient avant ou après la mise sous traitement. Il ne peut être utilisé comme seul moyen de diagnostic.

On considère qu'une variation de la charge virale n'est significative qu'au-delà de 0,5 log, soit des variations d'un facteur (multiplication) de 3,6 environ à la hausse ou à la baisse. La charge virale est exprimée en copies par ml.

Évolution de la charge virale et du système immunitaire

Les valeurs temporelles de la phase de latence clinique (ou phase asymptomatique) ne sont qu'une moyenne. Cette phase peut en effet aussi bien durer 1 an que 16, selon l'individu[44].

Signes cliniques

Symptômes principaux du SIDA.

Les signes cliniques de l'infection par le VIH varient selon le stade de la maladie. Dans son livre Des Virus et des Hommes, le professeur Luc Montagnier indique que cette maladie n'a aucun symptôme spécifique constant.

Les symptômes de la primo-infection sont peu spécifiques. Ils apparaissent entre une et six semaines après la contamination, sous forme d'un syndrome pseudogrippal, ou mononucléosique. La fièvre est quasi constante, accompagnée de céphalées, de myalgies, d'asthénie. Les signes cutanéomuqueux associés sont une angine érythémateuse ou pseudomembraneuse comme dans la mononucléose infectieuse, et une éruption cutanée maculopapuleuse touchant essentiellement le tronc et la face. Peuvent s'y associer des ulcérations cutanéomuqueuses superficielles, surtout génitales et buccales.

Dans plus de la moitié des cas, apparaissent au cours de la deuxième semaine des adénopathies multiples, cervicales, axillaires et inguinales. Des manifestations digestives à type de diarrhée avec douleurs abdominales sont présentes dans un tiers des cas. La durée d'évolution d'une primo-infection est en moyenne de deux semaines. En l'absence de dépistage précoce et donc de traitement, tant prophylactique que curatif, de nombreux patients découvrent leur séropositivité au VIH au stade sida, à l'occasion de l'apparition d'une maladie opportuniste. La liste en est longue : atteintes pulmonaires (pneumocystose, tuberculose, pneumopathie interstitielle lymphoïde, lymphome), digestives (diarrhée, cryptosporidiose), neurologiques (toxoplasmose cérébrale, démence à VIH, méningites), dermatologiques (sarcome de Kaposi, dermite séborrhéique), oculaires (rétinite à cytomégalovirus qui peut entraîner une cécité).

Traitements

Article détaillé : Antirétroviral.

Il n'existe à l'heure actuelle pas de traitement permettant de guérir du sida, malgré l'existence de traitements comme les trithérapies rétrovirales qui permettent de contenir l'action du virus avec plus ou moins d'efficacité ; de nombreux morts sont déplorés chaque jour en particulier dans les pays en développement où ces traitements sont difficilement accessibles en raison de leur coût. Des recherches continuent pour la mise au point d'un vaccin, mais les progrès dans ce domaine sont lents.

Les traitements ne sont pas généralement prescrits au début de la séropositivité au VIH, car ils présentent des effets indésirables, ainsi qu'une certaine toxicité[45]. La nécessité de suivre un traitement à l'aide des bilans sanguins, notamment le rapport Charge virale/Taux de CD4 est évaluée. Une fois le traitement débuté, il doit être poursuivi avec une très grande régularité (une mauvaise observance peut rendre le virus « résistant »). Les tentatives d'arrêt des traitements n'ont pour l'instant pas donné de résultats probants[46].

Les principaux effets indésirables à court terme des multithérapies s'atténuent généralement rapidement : fatigue, maux de tête, troubles digestifs (nausées, diarrhées), fièvre ou plaques rouges sur la peau. Après plusieurs mois de traitement, une lipodystrophie (graisse disparaissant du visage pour aller sur le ventre pour les hommes et les cuisses pour les femmes), des dyslipidémies (augmentation du cholestérol et des triglycérides) ; ainsi qu'une perturbation du métabolisme glucidique (mauvaise assimilation du sucre) peuvent survenir. Certains de ces effets indésirables peuvent être atténués par une activité physique adaptée[47] ou une adaptation des traitements médicamenteux.

L'espérance de vie actuelle sous traitement chez le sujet jeune infecté peut dépasser 35 ans[48].

Néanmoins, sur 80 000 personnes actuellement sous traitement en France, 27 000 sont en état d’échappement virologique (la réplication du virus n'est pas maîtrisée par le traitement), et 3 000 sont en échec thérapeutique, soit en danger de mort imminente[réf. nécessaire].

Au cours d'une grossesse, le risque de transmission de la mère à l'enfant est de 20 % à 40 %. Ce risque peut être considérablement réduit à l'aide d'un traitement préventif. Un traitement antirétroviral associé à la césarienne et à l'allaitement artificiel permet de réduire le risque de transmission à moins de 1 %. La durée courte du travail et le délai court de prise en charge après la rupture de la poche des eaux sont des facteurs de protection contre la transmission maternofœtale. Les dernières recommandations favorisant l'allaitement maternel complet jusqu'à l'âge de 9 mois au moins proviennent d'études très récentes qui montrent que celui-ci réduit le taux de transmission à 4 %[9],[10],[11].

Selon son président, M. Philippe Douste-Blazy, 8 enfants sur 10 malades du Sida sont pris en charge par l'institution internationale Unitaid dont le financement est fondé pour l'essentiel sur une taxe sur les billets d'avion[49].

En 2012, l'Américain Timothy Brown serait le premier cas connu de guérison du VIH. Il aurait été soigné indirectement à la suite d'une greffe de moelle osseuse alors qu'il était atteint d'une leucémie en 2007[50].

Entre partenaires sérodiscordant (un positif, un négatif), il est possible de limiter (mais pas de supprimer) les risques de contamination sans usage de préservatif sous certaines conditions : les partenaires s'engagent sur la fidélité, le séropositif doit avoir une charge virale indétectable depuis au moins 6 mois et ne jamais manquer de prise de médicament selon les conseils du médecin. Dans ces conditions, le risque de contamination reste présent, à hauteur de 4%[51]. Ces conditions sont définies par le Conseil Supérieur de la Santé de Belgique dans le cadre d'un Plan VIH 2014-2019[52]. Ce concept doit faire partie d'une prévention globale intégrée (prévention primaire, dépistage et prise en charge) qui fait intervenir le traitement comme outil de prévention. L'utilisation du préservatif et du lubrifiant, la distribution de seringues stériles et l'éducation à la sexualité et à la prévention des infections sexuellement transmissibles restent néanmoins les éléments clés de la prévention pour tous les groupes à risques (les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, les personnes migrantes, personnes vivant avec le VIH, adolescents, travailleurs du sexe, personnes qui s’injectent des drogues et détenus).

L'objectif premier d'un traitement anti-rétroviral est de maintenir le nombre de CD4 au-dessus de 500/mm³. Pour atteindre cet objectif, un traitement anti-rétroviral doit maintenir une charge virale plasmatique au-dessous de 50 copies/mL. Ceci a pour effet de réduire la morbidité du VIH, d'améliorer le profil de tolérance clinique et biologique ainsi que la qualité de vie[53].

Le problème de l’accès inégal aux traitements dans le monde

Comparons le cas du sida à celui du paludisme. Le traitement contre le paludisme est aujourd’hui efficace dans 99 % des cas. Ce traitement coûte 1 $. Il y a pourtant 600000 personnes, principalement des enfants, qui meurent de cette maladie chaque année en Afrique. Dans ce cas le problème se situe clairement au niveau de l’organisation, de l’éducation des parents et de la formation des personnels de santé. Concernant le sida, qui a touché des populations riches, l’investissement de la recherche est très important. Et les résultats ont été remarquablement rapides (première trithérapie en 1995). Contrairement aux idées reçues, et grâce notamment à l’action des associations de patients et de certaines institutions, ONG, lobbys, etc., des traitements qui étaient hors de prix sont devenus accessibles en Afrique, pour environ la moitié des malades, alors qu’en Europe et aux États-Unis, les prix des mêmes traitements sont restés exorbitants. Sur ce sujet plus général du marché pharmaceutique des pandémies, l’action des gouvernements peut, elle aussi, être primordiale. Mais les grands laboratoires pharmaceutiques pratiquent parfois des marges bénéficiaires irrationnellement abusives, tout à fait déconnectées du coût réel de développement et de fabrication de ces médicaments. Il en est de même pour les plus récents traitements de l’hépatite C par exemple, qui sont devenus très accessibles en Inde grâce à l’action gouvernementale et aux produits génériques, et qui restent extrêmement chers dans les pays développés (70000 $ / an pour le plus récent)[54].

Le 18 juillet 2018, l'instance ONUSIDA affiliée aux Nations Unies a publié un rapport décrivant que 21,7 millions sur 36,9 millions des séropositifs dans le monde ont accès aux traitements, soit presque 3 séropositifs sur 5. Il s'agit de la proportion la plus élevée jamais atteinte. Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a cependant rappelé l'insuffisance des financements qui pourrait conduire à des résultats moins bons dans le futur. Sidibé a signalé que de fortes disparités demeurent : certains pays inquiètent, comme le Nigeria, « qui représente à lui seul environ la moitié de toutes les nouvelles infections d'Afrique de l'Ouest » ou comme la Russie qui voit l'épidémie se généraliser au sein de sa population. Aussi, la lutte contre le virus chez les enfants est jugée insuffisante par le directeur exécutif malien de l'ONUSIDA, avec « plus de 50% des enfants qui n'ont pas accès aux traitements » et 110 000 décès constatés en 2017 parmi eux[55].

Épidémiologie

Cas de Sida et décès dans le monde.
Article détaillé : Épidémiologie du sida.

Depuis l'année 2002, le sida est considéré comme une pandémie mondiale. Les dernières estimations fournies par le rapport ONUSIDA 2007[56] portent à 33,2 millions, le nombre de personnes séropositives au VIH dans le monde ; 2,5 millions, le nombre de personnes nouvellement séropositives au VIH en 2007 ; et 2,1 millions, le nombre de personnes mortes du sida en 2007. Ce qui permet d'estimer à plus de 25 millions le nombre de morts depuis le début de la maladie en 1981. L'organisation note une stabilisation du taux d'infection (c'est-à-dire du nombre de personnes infectées par rapport à la population globale), ce qui amène à penser que le pic de l'épidémie a été atteint et que celle-ci se stabilise[57]. Cependant, le nombre de personnes infectées a augmenté, en raison de l'augmentation de la population et de l'accès aux trithérapies (qui retarde les décès).

Ces estimations sont obtenues grâce à l’Epimodel[58] utilisé par l'ONUSIDA. L'évolution de la prévalence de la séropositivité au VIH est alors obtenue par modélisation utilisant plusieurs paramètres démographiques et médicaux déterminés sur des échantillons de la population, en particulier les études antenatales[59].

Campagne de sensibilisation contre le Sida au Mozambique.

Cependant, les chiffres de cette pandémie ne sont que des chiffres officiels, car certains États sont trop pauvres pour pouvoir avancer avec certitude un chiffre exact à un niveau national, surtout en Afrique. Par exemple, la Somalie, État qui n'existe plus, en proie à une guerre civile depuis 1989 est dans l'impossibilité de pouvoir engager une enquête sanitaire à grande échelle, pour connaître le nombre exact de malades ; autre exemple, le Sud-Soudan, nouvellement indépendant, qui sort de 30 ans de guerre civile, n'a pas les moyens d'établir des statistiques à grande échelle, et tout au plus, donne des estimations basses. À ces chiffres, il faut ajouter des populations aux modes de vies traditionnels qui vivent dans une économie de subsistance, qui, la plupart du temps, ne se font pas soigner, ou optent pour une médecine « traditionnelle » inefficiente et où le poids des traditions, coutumes et croyances est lourd. Souvent le SIDA n'est pas diagnostiqué. Ainsi de nombreux malades meurent du SIDA sans le savoir.

La Chine offre un autre exemple : depuis des années, de nombreuses ONG dénoncent les chiffres discutables donnés par l'État chinois. Il semblerait que pour des raisons politiques sensibles, l'État chinois donnerait des chiffres loin de ceux de la réalité. Par exemple, un scandale a éclaté dans les années 2000, où il était question, que pour des campagnes de vaccinations, les seringues n'étaient pas changées, d'où un nombre important de contaminations au VIH. De nos jours encore, l'ampleur de ce désastre est méconnu, et l'État chinois n'avance aucun chiffre, et seules quelques ONG peuvent avancer des estimations basses. Pour d'autres pays, il y a aussi le poids de la religion : un État comme l'Arabie Saoudite, par exemple, communique peu, le SIDA étant considéré comme une honte en ce pays. Souvent, les causes des décès sont cachées, et on parle le plus souvent de tuberculose, alors que la raison de la mort est le SIDA. Régulièrement, l'OMS communique que la pandémie du SIDA se stabilise. Mais dans les faits, rien ne permet de dire si c'est vraiment le cas, car derrière la pandémie se cachent de nombreux tabous, tout comme des enjeux politiques importants, ce qui entraine la raison d'État, où la Chine est un parfait exemple. Parler de la stabilisation de la pandémie du SIDA est aléatoire, mais le SIDA reste une pandémie, ce qui explique que l'OMS reste vigilante. Ce qui est certain, est que les chiffres de la pandémie restent très importants, et qu'elle a toujours un impact majeur surtout en Afrique. Sans doute, les chiffres de l'ampleur de la pandémie sont sous-estimés, tout comme ils peuvent aussi correspondre peut-être à la réalité. Dans le monde, l'union Sud-Africaine semble être l'un des rares pays où le SIDA fait des ravages, à communiquer en toute transparence des chiffres et des données qui correspondent à la réalité. Dans ce pays, le système de santé est performant, et de plus, il y a de nombreux hôpitaux, contrairement à d'autres pays africains qui en sont dépourvus, par exemple l'Éthiopie, pays très pauvre, qui malgré sa bonne volonté a du mal à donner des chiffres exacts sur l'impact du SIDA, en ce pays de plus de 80 millions d'habitants.

L'épidémie s'étend en Asie rapidement (plus d'un million de personnes ont été nouvellement contaminées dans cette région) et poursuit son expansion en Europe orientale. En s'étendant aux pays les plus peuplés du monde, elle peut avoir des conséquences potentiellement catastrophiques. Alors que dans les premières années elle touchait principalement les consommateurs de drogues injectables, les hommes homosexuels et travailleurs sexuels ainsi que leurs partenaires, ce n'est plus le cas aujourd'hui où la majorité des contaminations sont hétérosexuelles[réf. nécessaire].

Dans les pays occidentaux, la prévalence de la séropositivité au VIH a quelque peu diminué, grâce aux campagnes de sensibilisation, ainsi que dans les pays d'Afrique centrale. Par exemple, en Ouganda[60], elle est passée de 30 % en 1995 à 5 % en 2003. Néanmoins, parmi certaines parties de la population telles que les jeunes homosexuels, le taux d'infection montre de légers signes d'un possible retour à la hausse. Cela constitue un problème majeur pour les professionnels de la santé publique. Le sida demeure également extrêmement problématique en ce qui concerne les prostitué(e)s et les toxicomanes. Le taux de décès a considérablement chuté, à la suite de l'utilisation des trithérapies qui se sont avérées très efficaces, sans toutefois jamais arriver à le guérir (selon le rapport 2004 d'ONUSIDA, il y a en 2003 environ 580 000 personnes séropositives au VIH en Europe de l'Ouest).

Selon l'UNICEF[61], 530 000 enfants de moins de 15 ans ont été infectés par le VIH en 2006, essentiellement par transmission mère-enfant, malgré les progrès faits en Afrique, notamment dans le Sud et l'Est dans la prévention de ce type de transmission. 50 % des bébés infectés mourront avant d'avoir deux ans s'ils ne sont pas traités. Le nombre de femmes infectées est plus élevé que celui des hommes. En Afrique, les antirétroviraux (ARV) manquent toujours : 9 % des femmes enceintes séropositives au VIH en ont reçu en 2005 dans les pays pauvres ou moyennement riches, pour empêcher la transmission du VIH au bébé, contre 3 % en 2003.

Toutefois, dans les pays en développement (surtout en Afrique sub-saharienne), les conditions économiques et le manque de campagnes de sensibilisation ont contribué à maintenir des taux d'infection élevés. Certains pays d'Afrique comptent actuellement jusqu'à 25 % de leur population active séropositive au VIH.

Si ces populations atteignaient effectivement le stade sida, elles deviendraient inaptes au travail et nécessiteraient des soins médicaux intensifs. De telles situations pourraient, à l'avenir, provoquer dans la région l'effondrement de certaines sociétés, la chute de gouvernements, augmentant d'autant plus la détresse de ces pays.

Pendant des années, nombre de ces gouvernements ont nié l'existence de ce problème, et commencent seulement à y rechercher des solutions. Le manque de soins médicaux adéquats, l'ignorance vis-à-vis de la maladie et de ses causes, ainsi que le manque de moyens financiers pour éduquer et soigner sont actuellement les principales causes de décès par le sida dans les pays en développement.

Pour l'essentiel, la rapidité de diffusion du VIH dans ces pays est due aux coinfections VIH et virus de l'Herpès (HSV). Ce dernier favorise, lors des rapports sexuels, la transmission du VIH, en particulier la transmission hétérosexuelle en rendant les muqueuses génitales davantage perméables aux virus.

En 2004 la mortalité globale en Afrique du Sud, par exemple, était de 567 000 personnes par an[62] dont 13 590 personnes décédées suite au HIV, soit 2,39 % des décès et la 21e cause de mortalité par effectifs, pour une population de 46,6 millions à la même date[63].

En France, les dernières statistiques datent de 2010. On dénombre 7 000 à 8 000 nouvelles contaminations par an. Dans 40 à 50 % des cas, le virus est contracté dans le cadre de relations sexuelles homme-homme (HSH), témoignant de ce que l'épidémie n'est pas encore contrôlée dans cette population (le nombre de nouveaux diagnostics chez les HSH a augmenté par paliers, puis s’est stabilisé depuis 2010 autour de 2 400 cas). Font suite par ordre d'incidence, les personnes d'origine d'Afrique subsaharienne et les usagers de drogues par voie intraveineuse. Le taux d’incidence est estimé à 39 pour 100 000 en Île-de-France et à 11 pour 100 000 pour le reste de la Métropole. La majorité des découvertes de séropositivité en 2011 (72 %) correspondent à des personnes de 25 à 49 ans[64].

Contestation du lien entre VIH et sida

Articles détaillés : Contestation de la responsabilité du VIH dans le sida et Sida en République populaire de Chine.

Certaines personnes ou groupes remettent en question le lien de causalité entre le VIH et le sida, voire nient l'existence du virus[65],[66]. Le virologiste Peter Duesberg, dont les travaux ont depuis été contredits[67], soutient que le sida est causé par la consommation à long terme de drogues ou d'antirétroviraux. Ce point de vue a été repris pendant un temps par le gouvernement d'Afrique du Sud et, plus particulièrement, son président de l'époque, Thabo Mbeki. C'est pourquoi il a convoqué une conférence contradictoire entre les tenants de la position officielle et ceux soutenant des hypothèses alternatives, en demandant une réévaluation[68]. Il a également remis en cause l'innocuité de certains antirétroviraux, tels l'A.Z.T., et présenté la pauvreté comme origine du sida[69]. Malgré cela, l'Afrique du Sud a été un moteur dans le développement légal des génériques, en contournement de la position dominante des grands laboratoires occidentaux[70]. Malgré la réticence du gouvernement à fournir des médicaments aux séropositifs au VIH et sous la pression intérieure et internationale, les fonds consacrés à la lutte contre le sida n'ont cessé d'augmenter, atteignant leur point d'orgue aux campagnes nationales de traitement gratuit annoncées en 2003, mais peu développées depuis[69]. Les délais dans l'accès aux soins et aux traitements mais aussi dans la prévention sont ainsi imputés à ces attitudes controversées, même si de nombreux autres facteurs peuvent légitimement être invoqués pour expliquer que l'Afrique du Sud soit un des pays les plus touchés par le sida.

En réaction à ces controverses, la Déclaration de Durban entend rappeler que les preuves que le sida est causé par le VIH sont claires, sans ambiguïté et conformes aux plus hauts standards de la science[71].

En Chine, la province du Henan a été contaminée massivement dans les années 1990 par des collectes de sang et de dérivés sanguins effectuées selon un protocole dangereux (réutilisation de matériel usagé, mise en commun du sang collecté, etc.), et a également nié la réalité du sida, pour protéger les responsables. Dans les années 2000, le mal est identifié, mais les traitements ne suivent pas[72].

Selon une autre hypothèse, leur sida était l'effet des collectes de sang rémunérées trop fréquentes parmi une population très pauvre (et donc déjà mal nourrie), qui aurait causé son effondrement immunitaire[73].

Histoire

Reconnaissance d'une épidémie

Les premiers signes de l'épidémie remontent à la fin des années 1970, lorsque des médecins de New York et de San Francisco s'aperçoivent que beaucoup de leurs patients homosexuels souffrent d'asthénie, de perte de poids et parfois même de forme rare et atypique de cancer (comme le sarcome de Kaposi qui s'attaque aux leucocytes). L'existence d'un problème sanitaire est avérée en juillet 1981 lorsque le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) d'Atlanta relève une fréquence anormalement élevée de sarcomes de Kaposi, en particulier chez des patients homosexuels[74]. La maladie est d'abord connue sous le nom de « gay pneumonia » ou « gay cancer », GRID (Gay-Related Immune Deficiency) ou encore gay compromise syndrome aux États-Unis. Ces diverses appellations s'avérèrent inappropriées dès que s'affirma l'universalité de la maladie : à l'été 1982, débuta aux États-Unis l'usage du sigle AIDS, qui signifia d'abord Acquired Immune Deficiency Syndrome puis Acquired Immunodeficiency Syndrome. Le terme AIDS avec la notion d’Acquired (acquis) sont réputés être donnés par le chercheur Bruce Voeller, mort lui-même d'une complication liée à cette maladie[75].

À la fin de 1981, le Bureau d'épidémiologie du Ministère de la santé nationale et du bien-être social du Canada demandait au Bureau de la traduction du gouvernement canadien l'équivalent français du terme « acquired immune deficiency syndrome » ou « AIDS ». Ces deux appellations apparaissaient dans un communiqué diffusé par le Center for Disease Control (CDC) d'Atlanta, aux États-Unis. Or, conformément à la Politique sur les langues officielles en vigueur au Canada, tout bulletin émis par un ministère fédéral devait être diffusé simultanément en anglais et en français. Le Bureau d'épidémiologie devait donc absolument trouver le terme correct pour décrire cette réalité en français. À l'époque, aucun ouvrage médical francophone ne traitait de ce syndrome, exception faite d’un rapport qui faisait mention des travaux du Professeur Luc Montagnier de l'Institut Pasteur, en France, où il était question d’ « immuno-dépression acquise » et de « déficience immunitaire acquise ».

 L’experte du Bureau de la traduction en matière de terminologie médicale, Sylvie DuPont établit avec son interlocuteur du Ministère de la santé qu'il s'agissait toutefois d'un syndrome, c'est-à-dire d'un ensemble de symptômes constituant une entité clinique. Le Ministère de la santé souhaitait également trouver un sigle, de préférence aussi convivial que le « AIDS » anglais. En manipulant les composantes du syntagme, elle proposa différents équivalents, dont « syndrome d'immunodéficience acquise » qui pouvait être abrégé en « SIDA ». Au fil des ans, ce terme est passé dans l'usage et a subi une dernière transformation : depuis la fin des années 1980 on utilise le sigle « sida » plutôt que « SIDA »[76],[77],[78].

Il convient de préciser que pour désigner la personne atteinte de sida, le terme « sidatique » avait été proposé, conformément aux règles de dérivation néologique et basé sur l'exemple du terme « trauma » qui donne traumatique, traumatisé, traumatisant, traumatologie, etc. Toutefois, ce terme ayant été malencontreusement utilisé dans un contexte discriminatoire par Jean-Marie Le Pen, en 1987, les usagers ont préféré se distancer de cet usage. La ministre française de la santé de l'époque, Madame Barzach, avait donc commencé à utiliser le terme « sidéen » lors des conférences de presse. Puisque la presse écrite française jouit d'une plus grande diffusion à l'échelle internationale, c'est ce terme qui est tranquillement entré dans l'usage.

L'origine virale ne fut pas d'emblée évoquée, et l'hypothèse d'une intoxication par des produits comme les poppers (stimulants sexuels contenant du nitrite d'amyle) a pu être émise au début, car les six premières personnes malades en avaient toutes été de gros consommateurs. De même, l'identification du virus responsable a été difficile, beaucoup de scientifiques parlant d’HTLV comme cause de l'épidémie. C'est à la même période que de nombreux transfusés sont contaminés par des lots de sang contenant le VIH. En quelques années, le virus va s'étendre pour finir par toucher toutes les couches de la population.

En janvier 1983, l'équipe du professeur Jean-Claude Chermann, qui travaille à l'Institut Pasteur sous la direction de Luc Montagnier, isole un virus étroitement associé au SIDA[79] ; à ce stade, cependant, le lien entre le LAV (Lymphadenopathy Associated Virus) et le sida n'est pas clairement établi par l'équipe de Luc Montagnier.

Trois minutes de silence en hommage aux personnes mortes du Sida lors de la marche des fiertés de Paris 2018

Le , une conférence de presse est organisée par le département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. À cette occasion, la secrétaire américaine à la Santé Margaret Heckler annonce d'abord que Robert Gallo et ses collaborateurs ont découvert l'agent causal du sida, un rétrovirus baptisé HTLV-III. Elle annonce ensuite que cette équipe est en mesure de produire le virus en masse. Enfin, elle annonce la prochaine distribution d'un test de diagnostic[80]. En , une commission de nomenclature virologique forge un sigle pour désigner le virus isolé : HIV (Human Immunodeficiency Virus), que les Français transcrivent en VIH[81]. En , sous le gouvernement Chirac, le sida devient une maladie à déclaration obligatoire. En , les cas de sida avérés obtenant le statut de maladie de longue durée ouvrent droit à une prise en charge à 100 %[82].

Origine

Les VIH font partie d'un groupe de virus entraînant des maladies semblables au sida chez les primates, les virus de l'immunodéficience simienne (VIS). Les différents virus humains (VIH) sont le résultat de la transmission à l'Homme de différents virus au XXe siècle, notamment des VIS des chimpanzés (pour les VIH-1) et des mangabeys (probablement, pour les VIH-2). Bien que les VIS n'infectent habituellement pas l'Homme, certaines mutations, dont quelques-unes ont été identifiées[83], ont permis ces transmissions. Le mode exact de transmission n'est pas connu, mais il aurait pu s'agir, par exemple, d'une contamination par voie sanguine lors du découpage d'animaux infectés[84],[85].

Les études scientifiques suggèrent qu'HIV-1 est apparu dans le bassin du Congo dans les années 1920[86]. À cette époque, le développement économique du Congo belge s'est accompagné d'un développement des liaisons ferroviaires et d'une forte croissance de la population de Kinshasa, ce qui pourrait avoir favorisé la propagation du virus[87]. Le premier échantillon recensé du VIH fut recueilli en 1959 à Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa), dans l'actuelle République démocratique du Congo. Parmi les premiers échantillons recueillis, le cas d'un Américain homosexuel en 1969 et d'un marin hétérosexuel norvégien en 1976[88].

Au début de l'épidémie, des recherches ont été entreprises pour déterminer le patient zéro qui aurait propagé le virus aux États-Unis. Pendant un temps les soupçons se sont portés sur Gaëtan Dugas, un steward canadien homosexuel qui est mort le [89],[90]. Une étude fait remonter l'entrée du VIH aux États-Unis vers 1969[91].

Pandémie

Dès le début du XXIe siècle, le SIDA se transforme en une pandémie. Il y a eu de 1981 à 2006 environ 25 millions de morts dus aux maladies en rapport avec le sida[92]. En 2007, l'épidémie semble marquer le pas, le nombre de séropositifs au VIH ayant sensiblement diminué de 38,6 millions en 2006 à 33,2 millions de personnes séropositives au VIH[93]. L'ONUSIDA indique cependant que cette diminution provient d'une meilleure utilisation des outils statistiques, et met en garde contre un optimisme exagéré.

Les principales victimes sont actuellement les habitants des pays en voie de développement. Les raisons sont multiples et varient d'un pays à l'autre : tourisme sexuel pour l'Asie du Sud-Est, absence d'information de la population sur les facteurs de risque de transmission (notamment en Afrique subsaharienne), convictions religieuses interdisant l'utilisation des moyens de protection tels que le préservatif, refus de l'abstinence ou relations hors mariage, manque de moyens ou de volonté pour faire de la prévention et informer les populations (principalement en Afrique et en Asie), voire refus d'admettre les faits.[réf. nécessaire]

Religion

L'Église catholique ne reconnaît pas l'utilisation du préservatif dans la lutte contre le sida. Elle prône en effet de combattre l'épidémie exclusivement par la fidélité dans le mariage et l'abstinence avant celui-ci, conformément à sa doctrine. Cette position est une source récurrente de controverses.

Les propos du pape Benoît XVI, concernant l'utilisation du préservatif dans le cas de prostituées[94], semblent cependant attester de l'adoption dans certains cas d'une doctrine du moindre mal[95].

Législation

Les séropositifs au VIH étrangers peuvent difficilement entrer dans plusieurs pays[96], comme la Russie[97]. Aux États-Unis, l'interdiction a été levée par l'administration Obama en janvier 2010[98].

Œuvres et bibliographie

Films

  • Clins d'œil sur un adieu de Bill Sherwood (1986)
  • Clair (Una Notte di Chiaro di Luna) Lina Wertmüller (1989)
  • Common Threads: Stories from the Quilt de Rob Epstein et Jeffrey Friedman (1989)
  • Un compagnon de longue date (Longtime companion) de Norman René (1990)
  • Les Nuits fauves de Cyril Collard (1992)
  • Peter's Friends de Kenneth Branagh (1992)
  • The Living End de Gregg Araki (1992)
  • Silverlake Life: The View from Here (1993)
  • Zero Patience de John Greyson (1993)
  • Philadelphia de Jonathan Demme (1993)
  • Les Soldats de l'espérance (And the Band Played On) de Roger Spottiswoode (1993)
  • N'oublie pas que tu vas mourir de Xavier Beauvois (1995)
  • Kids de Larry Clark (1995)
  • Trainspotting de Danny Boyle (1996)
  • Mes 17 ans de Philippe Faucon (1996)
  • Scénarios d'Afrique depuis 1997
  • Gia (1998)
  • VildSpor de Simon Staho (en) (1998)
  • Jeanne et le Garçon formidable (1998), Drôle de Félix (2000), Nés en 68 (2008) et Théo et Hugo dans le même bateau (2016) de Jacques Martineau et Olivier Ducastel.
  • Dr Lucille Teasdale-Corti de Francine Allaire avec Marina Orsini (2000).
  • Rent de Chris Columbus (adaptation de la comédie musicale écrite et composée par Jonathan Larson) (2005)
  • Zatertag is voor doden de Lies Niezen et Lee-Ann Cotton (2006)
  • Les Témoins de André Téchiné (2007) sur une idée originale de Michel Canesi et Jamil Rahmani
  • How to Survive a Plague de David France (2012)
  • Dallas Buyers Club de Jean-Marc Vallée (2013)
  • The Normal Heart de Ryan Murphy (2014)
  • Les Drôles de poissons-chats de Claudia Sainte-Luce (2014)
  • Pride de Matthew Warchus (2014)
  • 120 battements par minute de Robin Campillo (2017)
  • Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré (2018)

Séries télévisées

  • 21 Jump Street Saison 2 épisode 13 Dernier envol : épisode entièrement consacré au VIH.
  • Queer as folk : les personnages de Vic, Ben et Hunter sont séropositifs et divers épisodes tournent autour du VIH.
  • Angels in America série de Mike Nichols d'après Tony Kushner (2003)
  • Kamisama mō sukoshi dake série de Takeuchi Hideki et Iwamoto Hitoshi dont le thème central est le VIH et ses retombées sociales chez les personnes contaminées. La série aura beaucoup participé à l'évolution du regard sur la maladie au Japon. (1998)
  • Urgences : via le personnage de Jeannie Boulet.
  • When We Rise : les épisodes 3 et 4 parlent du début de la pandémie.

Bande dessinée

  • Nicotine Goudron de Yann et Denis Bodart (1989-90)
  • Jo de Derib (1991)[99]
  • Toxico, Sida and Co Rapi Zappeur Collectif - Isoëte (1994)
  • Le Prof de Tito (1996)
  • Pedro et moi de Judd Winick (2000)
  • Pilules bleues de Frederik Peeters (2001)

Livres

  • La gloire du Paria, de Dominique Fernandez (1987)
  • Histoire du sida : début et origine d'une pandémie actuelle, de Mirko Grmek (Paris, Payot, 1989, rééditions : 1990, 1995, 2005)
  • Les Nuits fauves, Cyril Collard, Flammarion (1989)
  • Plus grands que l'amour de Dominique Lapierre (1990)
  • Le Temps du sida, de Michel Bounan, Éditions Allia, Paris (1990, 2004)
  • À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (1990), le Protocole compassionnel (1991), l'Homme au chapeau rouge (1992), Cytomégalovirus, journal d'hospitalisation (1992) d’Hervé Guibert
  • Cargo Vie, de Pascal de Duve (1993)
  • Des Virus et des Hommes par le professeur Luc Montagnier, Éditions Odile Jacob, Paris (1994)
  • Un mal imaginaire, de Maxime Montel, Éditions de Minuit, coll. Les jours et les nuits (1994)
  • On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans de Barbara Samson (1994)
  • La nouvelle peste d'Élisabeth Bourgois (1995)
  • Tout contre Léo de Christophe Honoré (1996)
  • Dans ma chambre (1996), Plus fort que moi (1998) P.O.L, Nicolas Pages (1999), Génie divin (2001) de Guillaume Dustan Balland, coll. « Le Rayon », sur le barebacking
  • Je bande donc je suis, Serial Fucker. Journal d'un barebacker d'Erik Rémès Éditions blanche (1999), sur le barebacking
  • La vie à reculons, Gudule (1999)
  • Le basculement du monde, de Marie Borin, Éditions L'Âge d'Homme, 2007.
  • L'Insecte, de Jean-Michel Iribarren, Éditions du Seuil (2000)
  • Virus de vie, de Jean-Luc Romero, Éditions Florent Massot, Paris (2002)
  • Le Livre de Joe, de Jonathan Tropper (2004)
  • K'pote swing de Phil Marso, Édition Megacom-ik : la prévention du sida en langage SMS (2005)
  • Les 10 plus gros mensonges sur le sida, Étienne de Harven et Jean-Claude Roussez, Éditions Dangles (2005), livre consacré à la Contestation de la responsabilité du VIH dans le sida
  • Le Syndrome de Lazare, de Michel Canesi et Jamil Rahmani (2006)
  • Le chant sacré Une histoire du sang contaminé : Tome 1, de Laurence Lacour, Édition Stock (2008)
  • HP 1999, de Pierre Guéry (2009)
  • Sang Damné, de Alexandre Bergamini, Édition Seuil (2011)
  • Pour en finir avec le SIDA, de Jacques Leibowitch, Édition Plon (2011)
  • Un mal qui ne se dit pas, de Anne Bouferguène, Édition Robert Laffont (2011)
  • Je suis mort il y a vingt-cinq ans, de Jérôme Soligny, Éditions Naïve (2011)
  • Le Livre de Joe, de Jonathan Tropper, Édition 10/18 (2011)
  • Pour un monde sans sida, Un combat partagé, de Françoise Barré-Sinoussi, Édition Albin Michel (2012)
  • À moi seul bien des personnages  (titre original : In One Person) de John Irving, Éditions du Seuil (2013)

Théâtre

  • Y a-t-il des tigres au Congo ?, de Bengt Ahlfors et Yohan Bargum, 1986 ;
  • Rent, Jonathan Larson, 1996 ;
  • Le Bâillon, monologue d'Eric-Emmanuel Schmitt, 1999.

Émissions de radio

Notes et références

  1. Anne Decoster, « Classification des Retroviridae (Rétrovirus) - Lentivirus », (consulté le 2 juillet 2010), p. 2 du document PDF.
  2. Jean-Marie Huraux, Henri Agut, Anne-Marie Fillet, Vincent Calvez, Vincent Thibault, Agnès Gautheret-Dejean, Anne-Geneviève Marcelin et Claire Deback, « Virologie - Rétrovirus humains », sur Faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie, (consulté le 2 juillet 2010), p. 114 du document PDF.
  3. sidéen sur le site du CNTRL
  4. sidéen sur le site de l'Office québéquois de la langue française
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  6. (en) « Scientific Evidence on Condom Effectiveness for Sexually Transmitted Disease (STD) Prevention », National Institutes of Health, (consulté le 14 février 2008), p. 14.
  7. http://www.anrs.fr/VIH-SIDA/Pays-a-ressources-limitees/Actualites/Transmission-mere-enfant-du-VIH-un-traitement-preventif-reduit-le-risque-d-infection-pendant-l-allaitement
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  18. Dans Tout le monde doit connaître cette histoire paru en octobre 2009, le Pr Chermann assimile les VIH contrôleurs aux non-progresseurs. Par ailleurs il s'étonne de ne pas trouver de références pour les chiffres le plus souvent avancés concernant les non-progresseurs (1 % des séropositifs). Il dit que dans les échantillons dûment documentés à sa disposition, ces chiffres sont de… 25 % ! Il rapporte même des 50 % repérés dans des populations de certains pays d'Afrique !?
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Voir aussi

Articles connexes

Les négationnistes

Le sida dans le monde

Associations et organisations

  • L'agence ONUSIDA (Organisation des Nations unies)
  • Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
  • L'association AIDES
  • Les associations Act Up-Paris et Act Up New York
  • L'association Sidaction (France)
  • L'association Sida Info Service (France)
  • Le Kiosque infos sida toxicomanie (France)
  • Solidarité Sida (France)
  • L'association Ruban rouge
  • Le Centre régional d’information et de prévention du sida (CRIPS)
  • Les mouvements des malades
  • L'association Libérons Les Capotes
  • L'association Terrence Higgins Trust
  • Martin Shkreli et le scandale du Daraprim

Liens externes

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