Crème solaire

Une crème solaire est une crème ou une lotion utilisée dans le but de réduire l'exposition de la peau au rayonnement ultraviolet du soleil. Elle constitue à ce titre un moyen de photoprotection externe passive, fonctionnant comme un filtre ultraviolet. Ce type de produit est à utiliser en complément des autres méthodes existantes.

Pour les articles homonymes, voir Crème.
Publicité anglaise pour une crème solaire dans les années 1930.

Historique

La mention de produits destinés à protéger des rayons du soleil est retrouvée dans des papyrus datant de l'Égypte antique[1].

Au XXe siècle, le premier usage rapporté de crème solaire commercialisée date de 1923 au Japon Uviolin de Shiseido[réf. nécessaire], puis en 1928 aux Etats Unis, il s'agissait d'une émulsion contenant du silicate de benzyle et du cinnamate de benzyle. Un produit à base de phényl salicylate est mis sur le marché au début des années 1930 en Australie[1].

En France, Eugène Schueller, fondateur de L'Oréal, commercialise la première protection solaire, Ambre solaire, en 1936, année des premiers congés payés[2],[3],[4],[5] (commercialisée cette année-là, cette crème avait cependant été testée l'année précédente, Eugène Schueller ayant demandé à ses chimistes de trouver une protection adéquate lorsqu'il sortait sur son voilier le long des côtes bretonnes[6]). En 1927, le couturier Jean Patou avait déjà lancé un produit solaire, l’Huile de Chaldée, mais qui agissait plus comme parfum que comme protecteur[7]. Quelques années plus tard, en 1957[8], ce sont les laboratoires RoC qui créent le premier écran solaire à très haute protection (IP 50+).

Composition

Généralités

Une protection efficace doit bloquer aussi bien les rayons UVA que des rayons UVB : les UVB (et dans une moindre mesure les UVA) peuvent causer le coup de soleil, les UVA provoquent un vieillissement prématuré de la peau, les UVA et surtout les UVB causent des cancers de la peau.

Les effets de la lumière visible et des rayons infrarouges sont habituellement sous-estimés, pourtant de récentes études[9],[10],[11] semblent indiquer qu'ils ont également des effets significatifs qui nécessitent d'être mieux connus. Une protection solaire complète devrait donc potentiellement prendre en compte ces types de rayonnements.

Un produit solaire est composé de filtres ultraviolets dans une base qui peut être une huile ou plus fréquemment une émulsion (crème ou lotion). Une émulsion aqueuse permet d'appliquer une plus grande épaisseur de produit sur la peau et n'est pas grasse au toucher.

La crème solaire contient généralement d'autres ingrédients : conservateurs, agents pour stabiliser l'émulsion, anti-radicaux libres (vitamine E ou vitamine C par exemple), épaississants, agents hydratants… La formulation tient compte du fait que le produit doit adhérer à la peau, et résister à l'eau.

Les deux familles de filtres ultraviolets

Article détaillé : Filtre ultraviolet.

Il existe deux types de filtres ultraviolets[12] :

  • les filtres minéraux, des matériels opaques (comme le talc, l'oxyde de zinc, le dioxyde de titane, le kaolin) qui se présentent sous la forme de poudres microscopiques qui agissent en réfléchissant les UV
  • les filtres chimiques, composés chimiques organiques formant un mélange de plusieurs chromophores qui absorbent la lumière ultraviolette (comme l'oxybenzone, le butyl méthoxydibenzoylméthane, l’octyl-méthoxycinnamate, le salicylate d'octyle). Chacun des chromophore possède une bande d'absorption d'UV spécifique (d'où les filtres à bande étroite ou à large bande)[13].

La plupart des produits solaires contiennent des filtres chimiques ou des filtres minéraux ou les deux.

  • Les filtres minéraux (des crèmes dites « bio ») sont hypoallergéniques et photostables (ce qui en fait le produit solaire recommandé pour les sujets allergiques et les enfants)[13]. Ils sont de plus efficaces dès leur application. Ils étaient au début moins appréciés des vacanciers car plus difficiles à étaler et conféraient aux utilisateurs une teinte blanchâtre peu esthétique[14]. Pour améliorer l'aspect cosmétique, les laboratoires ont formulé des crèmes avec des nanoparticules, dont les effets sur l'environnement et la santé (ces particules entrant dans la peau) restent à évaluer[15].
  • Les filtres chimiques sont plus faciles d'usage mais ils polluent l'eau, sont difficiles à éliminer, même par les stations d'épuration, peuvent être allergéniques et s'avérer dangereux s'ils sont ingérés par l'homme[14]. Les effets négatifs des filtres chimiques sur l'environnement sont attestés par plusieurs études scientifiques :
  • Une étude menée en Suisse par le laboratoire Empa montre leur impact négatif sur les truites de rivière[14],[16],[17].
  • Selon Le Figaro en 2008, « une équipe de chercheurs italiens a démontré que, dans des zones touristiques fréquentées (Égypte, Thaïlande, Indonésie), la présence d'écran solaire dans l'eau menace les récifs coralliens. En cause : les substances chimiques qui filtrent les ultraviolets détruisent aussi les microalgues indispensables à la vie des coraux. Mieux vaut utiliser une protection de type minéral plutôt que chimique[15]. »[18],[19].
  • Des scientifiques affirment que ces filtres agiraient comme des perturbateurs endocriniens[20],[21].

Les particules d'oxyde de titane sont moins efficaces que celle de zinc au niveau des longs ultraviolets-A. Certaine de ces nanoparticules de titane (anatase) ont aussi l'inconvénient de réagir à la lumière (photodégradation) en créant des radicaux libres. (Les particules "rutile" de dioxyde de titane sont stables, mais il est difficile de faire la différence de structure des deux cristaux sans une mesure aux rayons X)[22]. Une étude montre que l'ajout de nanoparticule de zinc (ZnO) réduit considérablement la photo-degradation[23]. Ces inconvénients de l'oxyde de titane font que l'oxyde de zinc de qualité cosmétique est donc le plus souvent utilisé[24].

Malgré ce que peuvent bien spécifier les vendeurs "sans nano particule", on trouvera le zinc ou le titane sous cette forme, car les oxydes de zinc font de 30 à 200 nm, et 10 à 100 pour le titane. Plus les particules sont petites, plus la crème est transparente, plus elles seront grandes plus elle est blanche et opaque[25].

De nombreuses études ont été réalisées sur la possible toxicité des nanoparticules, aucune n'a pour l'instant réussi à prouver la toxicité de ces deux particules sur la peau (hormis les problèmes liés à la photodégradation). On estime donc que le risque causé par les rayons (et qui est bien connu) est supérieur au risque qui pourrait être causé par la petite taille des particules[26].

Utilisation

L'application d'un produit d'indice de protection suffisant est recommandé en cas d'exposition solaire, lorsqu'elle est inévitable. L'application est à faire 20 minutes[réf. souhaitée] avant l'exposition et à renouveler régulièrement si l'exposition persiste. Pour obtenir la protection correspondant à l'indice de protection du produit solaire, il faut appliquer mg de crème solaire par cm² de peau. L'effet de la crème diminue avec l'intensité du rayonnement et d'autres facteurs comme les frottements ou l'humidité (eau, sueur). Il ne faut pas exagérer avec la quantité utilisée. Il faut utiliser un écran comprenant une quantité de FPS (facteur de protection solaire) entre 30 et 50. L'exagération de cette quantité est nuisible pour la peau.

Les fabricants commercialisent des crèmes de jour et des fonds de teint contenant des filtres UV. On trouve également des sticks à lèvres et des produits capillaires.

Efficacité

Indice de protection

L'indice de protection (IP) d'une crème solaire est une mesure de son efficacité. L'indice de protection juge le pouvoir protecteur d'un produit contre les coups de soleil. Il concerne donc principalement la protection anti-UVB. L'IP est parfois noté « FPS » (facteur de protection solaire) ou encore « SPF » (sun protection factor).

L'indice de protection a la même signification dans tous les pays. Il est déterminé par des tests standardisés. Le texte publié par la Commission européenne[27] stipule : « Afin de garantir la reproductibilité et la comparabilité de la protection minimale recommandée contre les rayons UVB, il convient d’utiliser la Méthode internationale d’essai du facteur de protection solaire actualisée en 2006 par les industries européenne, japonaise, américaine et sud-africaine. » Cette recommandation s'appuie sur le texte accessible auprès du Colipa[28]. Lors de ces tests, on applique une quantité de produit solaire de 2 mg par cm² sur une partie du dos de volontaires qui sont ensuite soumis à différentes doses d'UV. 24 heures après, on compare la réaction de la peau avec et sans protection solaire. On en déduit la Dose Érythémale Minimale (DEM), qui est la plus faible dose d'ultraviolet provoquant une rougeur de la peau. L'indice de protection est le rapport entre la DEM sur une zone de peau recouverte de crème solaire et la DEM sur une zone non protégée.

L'indice de protection est aussi le rapport entre la dose d'UV nécessaire pour obtenir un coup de soleil avec et sans la crème solaire. Ainsi, au laboratoire sous une source qui émet un rayonnement constant dans le temps et pour une crème qui inclut des produits photostables, si une personne a un coup de soleil au bout de 10 minutes sans protection, un IP 15 signifie qu'il faudra 150 minutes (soit 15 fois 10 minutes ou 2h30) pour obtenir le même coup de soleil avec ce produit solaire. Donc plus l'indice est élevé, meilleure est la protection, contre le coup de soleil. Mais il ne faut pas perdre de vue que toutes les personnes ne sont pas égales au regard des risques, il existe six phototypes. Les peaux claires ont besoin d'une protection plus élevée contre les UV que les peaux mates.

La protection contre les UV érythémaux (c'est-à-dire la proportion de rayons non filtrés) n'est pas directement proportionnelle à la valeur de l'IP, c'est-à-dire que de doubler le IP ne double pas la protection :

  • Un IP 2 laisse passer 50 % des UV érythémateux
  • Un IP 15 arrête 93 % des UV érythémateux (il laisse passer 1/15 soit 7 % des UV érythémaux)
  • Un IP 20 arrête 95 % des UV érythémateux, c'est-à-dire qu'il en laisse passer 5 %, soit effectivement 10 fois moins qu'un IP 2
  • Un IP 30 arrête 97 % des UV érythémateux
  • Un IP 50 arrête 98 % des UV érythémateux

L'indice de protection IP ne fournit qu'une information partielle sur la protection contre les UVA. Toutefois, des crèmes solaires à SPF très élevé ne peuvent être obtenues qu'en atténuant aussi le rayonnement UVA. En effet, ces derniers ne causent des coups de soleil que pour des doses très fortes. Cependant, ils entraîneraient davantage de dégâts à long terme que les UVB. Il n'existe pas d'indice de protection contre les UVA qui soit officiellement reconnu. L'Union européenne[27] recommande d'utiliser la méthode de la pigmentation persistante appliquée par l’industrie japonaise et modifiée par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé — Afssaps[29] ainsi que la méthode de la longueur d’onde critique. Certaines crèmes donnent quand même un indice UVA, mais les méthodes utilisées étant différentes, ne permettent pas nécessairement d'effectuer de comparaisons entre des marques différentes.

L'indice de protection permet au consommateur de choisir un produit solaire adapté, en fonction de son type de peau, de son exposition et des conditions météorologiques (plage, montagne, soin quotidien...). Certains produits n'ont pas d'IP affiché sur le flacon (= un IP de 1), ils ne revendiquent donc pas de protection solaire. C'est le cas de la plupart des autobronzants, du monoï classique et des huiles « bronzantes ».

Efficacité contre les cancers de la peau

L'application de produits solaires réduit le risque de carcinome spinocellulaire, mais pas celui de mélanome ou de carcinome basocellulaire (le cancer de la peau le plus fréquent). [30]

Limites

Les crèmes solaires protègent contre les UVB et commencent à filtrer également des UVA. Mais elles ont un effet pervers : les personnes qui utilisent des crèmes solaires se croient protégées du soleil et ont tendance à s'exposer plus longtemps au soleil[31]. De même, les crèmes solaires ne sont pas destinées aux bébés, qui ne doivent pas être exposés au soleil.[réf. nécessaire]

Les produits solaires sont utiles mais doivent être associés à des mesures de prudence : le port de vêtements, de lunettes de soleil et d'un chapeau, la non-exposition au soleil entre 12 h et 16 h en France l'été (car le rayonnement UVB est à son maximum d'intensité) et la limitation de la durée de l'exposition.

Les crèmes solaires bloquent également la synthèse de la vitamine D, vitamine essentielle pour la santé et dont la plupart des personnes vivant au dessus de la latitude de 35° Nord manquent.[32]

Réglementation

En Europe et au Japon, les produits solaires sont considérés comme des cosmétiques, alors qu'en Australie, au Canada et aux États-Unis ils sont classés comme des médicaments.

Le terme « écran total » est interdit en Europe depuis 2006 pour les crèmes solaires, car aucune d'entre elles, même à haut indice de protection, ne peut bloquer 100 % des UV.

Il existe aussi une controverse sur les risques potentiels des crèmes solaires sur la santé.

Enjeu écologique et de santé publique

Piscine à vagues par une chaude journée d'été ; contexte propice à la dispersion dans l'eau d'une grande quantité de résidus de crème solaire (dont filtres UV)
À la piscine, les enfants avalent au moins deux fois plus d'eau que les adultes[33],[34],[35],[36]
Divers animaux dont chiens et chats lapent spontanément l'eau chlorée des piscines

Provenant des parties de corps humain recouverts de crème solaire[37] un film de résidus de crème solaire est retrouvé sur les eaux littorales en mer, mais il est aussi largement répandu[38] sur les lacs de montagne (en Suisse par exemple[39],[40],[41]) et dans les cours d'eau. Les filtres chimiques et les conservateurs polluent l'eau, avec de nombreux effets écotoxicologiques et toxiques[42],[43], et ils sont difficiles à éliminer dans les stations d'épuration [44], tandis que les filtres minéraux sont non-biodégradables, à faible effets pour certains et à effets encore mal cernés lorsque présents sous forme de nanoparticules.

L'utilisation de la crème solaire semble être l'une des causes du blanchiment des coraux et de la mort d'un nombre croissant de récifs coraux[45],[46] ;

  • La photoexcitation de composants de filtres UV inorganiques (de type nanoparticules de TiO2 et de ZnO) par le rayonnement solaire produit des quantités importantes de peroxyde d'hydrogène (H2O2), un puissant agent oxydant qui génère un stress élevé sur le phytoplancton marin. Or le corail vit en symbiose avec des microalgues marines[47].
    Les expériences conduites par D Sánchez-Quiles et A Tovar-Sánchez en 2014 montrent qu'« un gramme de ce type d'écran solaire du commerce produit jusqu'à 463 nM/h de H2O2, affectant directement la croissance du phytoplancton », soit pour plage méditerranéenne en été un excès de H2O2 à hauteur de 270 nM/jour (à partir d'environ 4 kg de nanoparticules de TiO2 libérés par les crèmes solaires des baigneurs, estimation minimale). Selon les auteurs, « Les nanoparticules de TiO2 sont devenues le principal agent oxydant entrant dans les eaux côtières, avec des conséquences écologiques directes sur l'écosystème »[47].
  • L'Oxybenzone (1 à 10 % des crèmes solaires) entraine des malformations des larves du corail Pistilla Stylophora et endommage leur ADN[48].
  • Les nanoparticules de dioxyde de titane (nouvel ingrédient de certains écrans solaires) se dispersent dans l'eau et se retrouvent dans les organismes filtreurs (huîtres et moules notamment[49]) ou les cellules d'autres animaux marins[47].
  • selon Birkhäuser (2016), « la plupart des filtres chimiques se montrent aussi être des perturbateur endocrinien » pour les poissons[50]. Ils miment principalement les oestrogènes[51],[52] et à ce titre sont susceptibles de causer chez les animaux aquatiques « des dommages aux organes reproducteurs, des anomalies du développement sexuel et une altération de la fécondité »[53]. ,[54].

De nouvelles crèmes solaires présentée comme neutres pour le corail permettent de se protéger tout en préservant le milieu marin. La solution de protection la plus respectueuse du milieu marin reste le port du tee-shirt[55].

Économie

En 2005 en France, 12,6 millions de tubes de crème solaire ont été vendus pour un chiffre d'affaires de 190 millions d'euros[56].

Notes et références

  1. (en) Nadim A. Shaath (éd.), Sunscreens: regulations and commercial development [« Crèmes solaires : réglementations et développement commercial »], Boca Raton, Taylor & Francis, coll. « Cosmetic science and technology series » (no 28), [3e éd.], XVII-954 p., 24 cm (ISBN 0824757947 et 9780824757946, OCLC 58722675), chapitre 1 : « Sunscreen evolution »
  2. Jean Watin-Augouard, « Ambre solaire : l'âge du hâle », Historia, no 680, , p. 86 (résumé)
    Voir l'encadré « Repères » [html] (consulté le 31 juillet 2015).
  3. Bernard Andrieu et al. (dir.), La peau : enjeu de société, Paris, CNRS, (1re éd.), 384 p., 12 × 19 cm (ISBN 978-2-271-06756-2, OCLC 470980984, notice BnF no FRBNF41360438, présentation en ligne), p. 91
  4. Jean Claude Boulogne, Histoire de la coquetterie masculine, Paris, Perrin, coll. « Pour l'histoire », (1re éd.), 456 p., 24 cm (ISBN 978-2-262-03088-9, OCLC 758853824, notice BnF no FRBNF42412637, présentation en ligne), p. 353 (lire en ligne [PDF], consulté le 31 juillet 2015)
  5. Béatrice Collin et Jean-François Delplancke, L'Oréal : la beauté de la stratégie, Paris, Dunod, coll. « Stratégies et management », (1re éd.), 192 p., 155 × 240 mm (ISBN 978-2-10-072670-7, OCLC 910849736, notice BnF no FRBNF44364935, présentation en ligne), p. 30 (lire en ligne [PDF], consulté le 31 juillet 2015)
  6. Jean-Marc Gonin, « Quand Cannes marche à l'ambre », Le Figaro Magazine, semaine du 24 juillet 2015, page 87.
  7. Guillaume Crouzet, « La crème qui mérite sa place au soleil », in Le Figaro Magazine, semaine du 2 août 2013, pages 76-77.
  8. http://www.femmezine.fr/beaute/marques-beaute/roc.html
  9. « Photoprotection of human skin beyond ultraviolet radiation - Grether-Beck - 2014 - Photodermatology, Photoimmunology & Photomedicine - Wiley Online Library », sur onlinelibrary.wiley.com (consulté le 10 juin 2015)
  10. « Effects of Visible Light on the Skin - Mahmoud - 2008 - Photochemistry and Photobiology - Wiley Online Library », sur onlinelibrary.wiley.com (consulté le 10 juin 2015)
  11. « Beyond UV radiation: A skin under challenge - Dupont - 2013 - International Journal of Cosmetic Science - Wiley Online Library », sur onlinelibrary.wiley.com (consulté le 10 juin 2015)
  12. (en) NJ. Lowe et J. Friedland, « Sunscreem : Rationale for use to reduce photodamage and phototoxicity », Science and Technology Series, vol. 15, , p. 35-58
  13. Françoise Rodhain, La peau, la beauté et le temps, Cherche Midi, , p. 87.
  14. « Crème solaire, une pâte à tartiner » Libération, 18 juin 2008, page 17
  15. Partir à la plage sans polluer, in Le Figaro, 30 juillet 2008, page 28
  16. Etude Empa sur l'impact sur les truites de rivières (2006)
  17. Etude Empa relatée par la Tribune de Genève, 18 mars 2006
  18. Étude originale dans la revue Nature du 29 janvier 2008
  19. Étude relatée par ABC News in science, 26 mai 2008
  20. (en) Schlumpf M, Schmid P, Durrer S, Conscience M, Maerkel K, Henseler M, Gruetter M, Herzog I, Reolon S, Ceccatelli R, Faass O, Stutz E, Jarry H, Wuttke W, Lichtensteiger W., « Endocrine activity and developmental toxicity of cosmetic UV filters--an update », Toxicology., vol. 205, nos 1-2, , p. 113-22. (PMID 15458796)
  21. « La crème solaire : une amie qui vous veut du bien ? », sur www.asef-asso.fr, (consulté le 27 août 2013)
  22. (en) « The Sunscreen Ingredient To Watch Out For »
  23. (en) Hongxia Zhao, Robert K.Y. Li, « A study on the photo-degradation of zinc oxide (ZnO) filled polypropylene nanocomposites », elsevier, (lire en ligne)
  24. (en) « Nanoparticles in Sunscreens », sur ewg.org, (consulté le 10 septembre 2018)
  25. (en) Rache Nall, « Titanium Dioxide Vs. Zinc Oxide in Sunscreen », sur livestrong.com, (consulté le 10 septembre 2018)
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  27. Journal officiel européen, 26 septembre 2006, paragraphe (16), page 2
  28. International Sun Protection Factor (SPF) Test Method, 2006
  29. Méthode préconisée par l'Afssaps
  30. Thierry Souccar, « Ne comptez pas sur les crèmes solaires pour éviter un mélanome, sur lanutrition.fr », sur lanutrition.fr, (consulté le 6 juin 2017)
  31. http://www.academie-sciences.fr/activite/rapport/rapport130907.pdf p29
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  55. http://www.webplongee.com/actualite/divers/creme-solaire-coraux.html
  56. Article de Terra Economica in Libération, 18 juin 2008, p. 17

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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