Controverse sur la vaccination

Bien qu'il existe un consensus scientifique sur sa sécurité et ses bienfaits, basé notamment sur le fait qu'elle a permis, depuis le milieu du XXe siècle, de faire disparaître de grands fléaux infectieux et de réduire le taux de mortalité, de nombreuses controverses sur la vaccination mettent en cause son efficacité ou la sécurité de certains vaccins et leur rôle supposé dans le déclenchement de certaines maladies comme la sclérose en plaques ou certains troubles comme l'autisme.

Kit de vaccination contre la variole contenant le diluant, une fiole de vaccin contre la variole et une seringue.

La méfiance à l'égard de la vaccination a mené à plusieurs reprises à un déclin des taux de vaccinations ainsi qu'à une augmentation des cas des maladies y correspondant. Dans certains cas, ces peurs ont eu de graves conséquences sur la santé publique, comme au Royaume-Uni où la baisse de la couverture vaccinale, dans le cadre de la controverse sur le rôle de la vaccination dans l'autisme, a occasionnée de sérieux troubles de la santé ainsi que plusieurs décès[1],[2].

Il existe également un débat sur l'éventuelle dangerosité de certains composants tels que les sels d'aluminium utilisés comme adjuvants dans certains vaccins, ou encore sur la légitimité de l'obligation vaccinale, perçue par certains comme un affront aux libertés fondamentales.

Controverses historiques

La vaccination antivariolique

Contaminations au cours du XIXe siècle

En 1800, l'introduction du vaccin antivariolique en France provoqua une grande controverse quant aux conséquences individuelles (accidents vaccinaux) ou sur la population (dégénérescence). Un comité central de vaccine créé par Napoléon et Chaptal organisa de manière très stricte la circulation de l'information médicale, allant jusqu'à censurer les journaux, afin de créer l'image d'un vaccin parfaitement bénin préservant à jamais de la petite vérole. Il répondait ainsi aux caricaturistes anglais, qui représentaient des vaccinés, auxquels poussaient deux cornes et une queue[3].

Si la vaccination a joué un rôle considérable dans la diminution de la variole, il est vrai que la technique de vaccination promue par le comité de vaccine puis par l'Académie de médecine (de bras à bras à partir d'une lymphe humaine, et qui était celle communément employée dans toute l'Europe) comportait des risques importants de transmission de maladies. Ce risque a d'abord été reconnu en Italie dès 1814, et surtout après un accident dramatique survenu dans ce même pays en 1861. Il faudra attendre 1864 pour que le Congrès Médical de Lyon reconnaisse enfin le risque de contamination vaccinale et promeuve la vaccination animale par l'Académie de Médecine [4]. Toutefois la France est bien l'un des premiers pays, avec l'Italie, à abandonner la vaccination bras-à-bras avant la Belgique (1865), l'Allemagne (1884), suivis par les Pays-Bas et les USA, l'un des derniers pays étant la Grande-Bretagne (1898)[3].

Vaccination et éradication

En 1958 l'OMS (Organisation mondiale de la santé) lance une grande campagne de vaccination mondiale pour éradiquer la variole. Celle-ci est renforcée en 1967. Mais l'OMS remarque que, dans certains pays , comme l'Afrique sub-saharienne ou le sous-continent indien, les vaccinations de masse n'ont pas d’effets sur la propagation de la maladie, même lorsque plus de 80 % de la population est vaccinée.

« Toutefois, dans certains pays, même lorsque la couverture de vaccination atteignait 80 ou même 90 %, les sujets sensibles non vaccinés, regroupés en certains secteurs particuliers du pays ou dans les zones de faible niveau socio-économique des villes, constituaient une population suffisamment importante pour que la transmission de la variole se perpétue »[5].

En 1967 l'OMS décide donc de changer de stratégie en associant aux vaccinations la méthode dite de surveillance/endiguement. Cette méthode porte ses fruits puisque la transmission de la variole dans ces pays a été interrompue en trois ou quatre ans. Cette politique visait à ré-orienter la vaccination vers des cibles plus précises, selon les poussées épidémiques et vers ceux qui n'avaient jamais été vaccinés auparavant. On accordait ainsi un niveau de priorité plus élevé à la surveillance active et à l'endiguement[6].

Le « désastre de Lübeck »

Article détaillé : Vaccinations mortelles de Lübeck.

En décembre 1929, l'Hôpital de Lübeck (Allemagne) lance une campagne de vaccination des nouveau-nés contre la tuberculose, par le BCG (bacille de Calmette et Guérin) par voie orale dans le lait maternel. En quatre mois, 251 enfants sont vaccinés. Dans les mois qui suivent, on constate un nombre inhabituel de décès. Une enquête de surveillance est mise en place avec un suivi de trois ans des enfants vaccinés. En 1932, il est établi que 72 enfants (30 %) sont décédés de tuberculose, 127 (53 %) ont fait une tuberculose clinique ou radiologique avec guérison et 41 (17 %) n’ont eu aucun signe, sinon une conversion tuberculinique (virage de cuti, attendu après vaccination)[7].

La controverse a porté sur la responsabilité du BCG (M. Bovis souche 374, de l'Institut Pasteur de Paris). Le BCG est un vaccin vivant atténué, a-t-il été mal atténué ? Est-il redevenu plus virulent ? L'enquête a établi que la souche de BCG utilisée avait été contaminée par une souche virulente de M. tuberculosis (souche Kiel) cultivée dans le laboratoire de l'Hôpital de Lübeck, la dernière préparation du vaccin BCG se faisant dans le même local.

Malgré les résultats de l'enquête excluant la responsabilité du BCG, son introduction fut retardée en Allemagne à cause de cette erreur[8],[9]. Cette tragédie a aussi accéléré l'intervention des États dans le contrôle et la production de vaccins, ainsi que l'abandon de la voie orale pour le BCG remplacée par l'injection intra-dermique (datant de 1927), la multipuncture (1939) ou la scarification (1947)[10].

Le vaccin contre l’hépatite B

En 1992, l'OMS recommande aux États membres la vaccination universelle des enfants contre l'hépatite B. En juillet 1994, la France décide de proposer, dès la rentrée suivante, cette vaccination gratuite pour les enfants des classes de 6e. Ce programme scolaire est appuyé par une campagne intense de publicité (presse et télévision), non scientifiquement contrôlée et parfois dramatisante. En trois mois, près de 500 000 élèves sont vaccinés[11], mais les objectifs initiaux sont dépassés, des millions de jeunes adultes se font vacciner chez leur médecin. Ils sont estimés à six ou sept millions durant la seule année 1995[12]. Fin 1995, des cas de sclérose en plaques chez des personnes vaccinées sont notifiés et une controverse sur la responsabilité du vaccin dans l’apparition de la maladie éclate. Cent-six malades sont recensés en décembre 1996 et plus de mille en 2001[13], regroupés au sein de l'association REVAHB[14],[15]. La presse évoque alors un nouveau scandale sanitaire, du type de l’affaire du sang contaminé.

Le 1er octobre 1998, le ministre de la Santé Kouchner décide de suspendre la vaccination dans les collèges, tout en la maintenant pour les nourrissons, en laissant familles et médecins en décider par eux-mêmes. Un communiqué de l'OMS critique la position de la France, comme scientifiquement injustifiée et mettant en danger les programmes mondiaux de vaccination contre l'hépatite B[16]. De nombreuses études[17] se succèdent de 1999 à 2011, aucune ne détecte un sur-risque significatif, à l'exception de celle d'Hernan (2004)[18]. En 2012, le dernier bilan de l'AFSSAPS (Agence de sécurité sanitaire Française) indique qu'aucun élément nouveau n'est apparu pour mettre en cause cette vaccination, l'OMS et les agences sanitaires des principaux pays ayant la même position.

En France, la vaccination des nourrissons contre l'hépatite B stagne à 25 % jusqu'en 2004, puis remonte à 88 % en 2012[19], principalement, en raison des vaccins hexavalents (vaccinant contre six maladies dont l'hépatite B).

En juin 2009 le laboratoire fabricant a été condamné pour ne pas avoir mentionné sur la notice du vaccin les risques de sclérose en plaques, pourtant mentionnés dans le dictionnaire Vidal dès 1994. Le tribunal de Nanterre décide que "l'imputabilité de la pathologie (...) à l'injection du vaccin (...) est établie"[20]. Une centaine de victimes ont aussi été indemnisées par l’État, sélectivement et à l'amiable : il s'agissait des professionnels de santé ayant reçu la vaccination à titre obligatoire et ayant développé certaines maladies. Les tribunaux administratifs ont parfois augmenté ces indemnisations[21]. Mais en France, le droit du travail est différent du droit commun. Dans le droit du travail, il suffit d'une « présomption d'imputabilité », aucune preuve de causalité n'est nécessaire. En droit commun, la Justice a conclu par un non-lieu, le 9 mars 2016, après une enquête de 17 ans sur cette affaire de vaccination. Ces différences, de même que les décisions judiciaires successives sur chaque dossier, ont généré une forte incompréhension pour les personnes s'estimant victimes du vaccin[22] . À ce jour, sur son site, l'OMS indique que 184 pays vaccinent contre l'hépatite B, et que 82 % des enfants sont vaccinés[23].

Depuis, en France, pour tous les vaccins, il existe un système d'autorisation et de contrôle des publicités[24], ainsi que, pour les nouveaux vaccins, leur inscription systématique sur la liste des produits faisant l'objet d'un plan de gestion des risques coordonné par l'ANSM.

L’aluminium

Des sels d'aluminium sont utilisés comme adjuvants dans de nombreux vaccins[25]. La question de leur innocuité a été posée[26]. Dans certains cas, il a été rapporté des rougeurs, des irritations et des fièvres[25]. La recherche scientifique n’a pas trouvé de preuve que les vaccins contenant de l’aluminium constituaient une menace de santé et qu'il serait nécessaire de modifier leur usage[27]. D'autres spécialistes demandent cependant des études spécifiques sur l'élimination effective de l'aluminium par les jeunes enfants[28]. Une synthèse des études épidémiologiques est réalisée en 2003 par l’expertise collective des trois agences françaises l'InVS, l'Afssa et l'Afssaps[29].

Les vaccins contenant des sels d’aluminium pourraient être à l'origine de myofasciite à macrophages, des lésions microscopiques contenant des sels d'aluminium. Cependant, les cas étant rares et n'étant observés qu'en France, d'autres études sont nécessaires pour établir un lien de cause à effet, et l'OMS indique ne pas disposer d'éléments pour recommander la modification des pratiques vaccinatoires dans le cas de vaccins contenant de l’aluminium.[30]

Le 28 juin 2012, l'Académie de médecine s'oppose dans un communiqué à tout moratoire sur les vaccins contenant de l'aluminium et relève « qu'aucune preuve de toxicité neurologique imputable à l'aluminium de l'alimentation ou des vaccins n'a pu encore être fournie à ce jour » et que « la résurgence des maladies prévenues par ces vaccins entraînerait de façon certaine une morbidité très supérieure à celle, hypothétique, des maladies neurologiques ou auto-immunes imputées à la vaccination[31]. »

En septembre 2017, une note interne fuitée au Parisien[32] dévoile les résultats de nouveaux travaux de recherche financés par l'ANSM sur la toxicité de l'aluminium. Ces travaux apportent de nouveaux éléments tendant à expliquer le lien entre les adjuvants aluminiques et la myofasciite à macrophage. Grâce à des tests menées en laboratoires entre 2014 et 2016 sur des souris, il a pu être démontré que l'aluminium injecté via un vaccin peut remonter au cerveau, provoquant ainsi des troubles neuro-musculaires. Une prédisposition génétique expliquerait néanmoins la rareté des cas diagnostiqués parmi la population humaine[33]. L'ANSM fait usage d'un droit de réponse qui rectifie un nombre d'éléments factuels et « tient à rassurer les patients sur le fait qu’aucun signal lié à l’aluminium contenu dans les vaccins n’a conduit à ce jour à remettre en cause le rapport bénéfice / risque des vaccins contenant de l’aluminium. Les résultats des études de l’équipe du Pr Gherardi ainsi que l’ensemble des rapports et publications disponibles à ce jour, ne modifient pas le rapport bénéfice / risque positif des vaccins contenant de l’aluminium, pour lesquels il existe un recul d’utilisation avec des centaines de millions de vaccins administrés dans le monde depuis près d’un siècle. (...) »[32]

Selon le professeur Daniel Floret, pédiatre et vice-président de la commission technique de vaccination, la dose d'aluminium apportée par les vaccins est bien plus faible que celle apportée par notre environnement : nous sommes exposés à des doses bien plus importantes par le biais de l'alimentation, des cosmétiques, des médicaments, etc[34].

La question de l'autisme

La controverse sur le rôle de la vaccination dans l'autisme est à l'origine une controverse scientifique portant sur la vaccination, particulièrement forte dans les pays anglo-saxons. Trois théories existent concernant la façon dont les vaccins provoqueraient l'autisme : celle du vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (ROR) qui endommagerait les intestins (énoncée par Andrew Wakefield), celle du thiomersal toxique pour le système nerveux central, enfin celle selon laquelle l'injection combinée de plusieurs vaccins affaiblirait le système immunitaire.

Le consensus scientifique, appuyé notamment par une méta-analyse de 2014 sur un million et demi de dossiers médicaux[35], conclut à l'absence de preuve d'un rôle quelconque de la vaccination dans l'autisme, et ce dans tous les cas incriminés.

Bien que la peur de la vaccination causant l'autisme leur soit commune, les citoyens britanniques se sont davantage mobilisés contre le ROR, et les citoyens américains contre la présence du thiomersal. Ces deux courants de pensée se sont rejoints au début des années 2000 pour former un mouvement antivaccins international.

La controverse a pris une dimension judiciaire, avec de nombreuses plaintes de familles américaines via le recours collectif Omnibus Autism Proceeding, qui ont été déboutées en 2009. Quelques actions de même type ont lieu en Europe. Un problème de santé publique se pose en raison de la baisse de la couverture vaccinale, et du retour d'épidémies de rougeole dans des pays occidentaux. La croyance en ce lien vaccins-autisme reste partagée par un quart des parents américains en 2016.

Gardasil

Le Gardasil est un vaccin contre le papillomavirus humain (HPV, responsable du cancer du col de l'utérus). Accueilli en 2006 comme une bonne nouvelle dans plusieurs pays, ce vaccin très utilisé aujourd'hui est une source de controverses. En effet des jeunes filles ont souffert, postérieurement à leur vaccination, de développement d'une maladie auto-immune comme la Sclérose en plaques (SEP) , mais aussi le Lupus par exemple.

Des associations luttent pour obtenir un moratoire sur le Gardasil, il s'agit notamment de Revahb qui regroupe les victimes du vaccin contre l'hépatite B, E3M qui rassemble les personnes atteintes de myofasciite à macrophages et Amalyste, une association de patients souffrant des syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson[36], ainsi que « les filles et la gardasil », une association dédiée[37].

Du côté des scientifiques, la relation entre ces maladies et la vaccination ne peut être envisagée que si l'apparition des maladies est plus fréquente sur les populations vaccinées que sur les autres.

En France, pour vérifier cela, l'ANSM a mené[38] une étude préliminaire de surveillance de l’incidence des maladies auto-immunes sur les données du système d’Information Inter-Régimes de l’Assurance maladie, portant sur une cohorte de jeunes filles nées entre 1992 et 1996 ne montre pas d’augmentation de l’incidence des maladies auto-immunes ni plus particulièrement de SEP après une vaccination par Gardasil[39].

L'Académie nationale de médecine cite d'autres cohortes étudiées au Danemark [40],[41] et aux États-Unis [42], qui ne montrent pas de différence entre les maladies auto-immunes spontanées et celles qui surviennent dans les populations de vaccinées.

Polémique sur les vaccins contre la grippe A(H1N1)

En 2009, le vaccin en préparation pour le virus A(H1N1) a provoqué une controverse avant même sa distribution[43],[44],[45].

Du fait, le suivi des personnes vaccinées et la détection des effets secondaires ont été des plus exhaustifs[46],[47].

En août 2010, après la fin officielle de la pandémie, 4 428 effets indésirables, principalement bénins, avaient été enregistrés[48]. Dans un bulletin de pharmacovigilance l'Afssaps conclut :« Au 28 mars 2010, les données de sécurité issues de la notification spontanée et des résultats préliminaires des études pharmaco-épidémiologiques en cours, tant sur le plan national qu’européen ne montrent pas de signal d’alerte particulier pouvant remettre en cause le profil de tolérance de ces vaccins. »[49].

Le Figaro fit un article sur 22 cas de narcolepsie cataplexie relevés parmi 5,7 millions de personnes vaccinées[50]. La prévalence de cette maladie est estimée être entre 1/3300 à 1/5000[51], ce qui indique qu'au moins un millier de personnes étaient porteuses de cette maladie parmi les personnes vaccinées.

Accidents durant la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1)

Le 29 mars 2011, l’agence suédoise du médicament a indiqué que le risque de narcolepsie a été quatre fois plus élevé chez les moins de 20 ans ayant reçu le vaccin contre la grippe H1N1 Pandemrix[52],[53].

Le 21 juillet 2011, l'EMA, l'agence européenne du médicament restreint sévèrement l’utilisation du vaccin contre la grippe H1N1 chez les jeunes de moins de 20 ans, justement les plus touchés par le risque de narcolepsie[54].

En 2013, l'origine des cas de narcolepsie a été médicalement élucidée, par un mécanisme d'auto-immunité[55].

En septembre 2013, l'agence française ANSM confirme au sujet du vaccin Pandemrix que "plusieurs études (...) montrent qu’il existe une augmentation du risque de narcolepsie chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune."[56].
Parallèlement, le Royaume-Uni indemnise les victimes[57].

En 2015, en France trois adolescents reçoivent plus de 600 000 euros d'indemnisation de l'ONIAM pour leur narcolepsie survenue après la campagne de vaccination de 2009. l'ANSM a recensé 61 cas de narcolepsie post-vaccinale[58].

En mai 2016, le parlement suédois vote un budget pour l'indemnisation de plus de 300 victimes de narcolepsie, principalement des enfants[59].

Lisa Brouwers, de l'institut suédois de contrôle des maladies infectieuses, citée en mars 2012 par Courrier International, estimait que le vaccin, administré à 5 millions de Suédois, avait du épargner six décès[60].

Les États-Unis ont utilisé un vaccin différent, sans adjuvant. Aucune corrélation n'a été relevée avec la narcolepsie[61].

L'hormone chorionique gonadotrope humaine

Fin 2014 au Kenya, l'association des médecins catholiques du Kenya a affirmé avoir trouvé un antigène, l'hormone chorionique gonadotrope humaine, qui provoque des fausses couches, dans un vaccin antitétanique injecté durant la campagne de vaccination soutenue par le gouvernement kényan[62]. L'association a rappelé que l'Église catholique gère 54 hôpitaux, 83 centres de santé, 17 écoles de médecins et d'infirmier au sein d'un réseau de soins et que ce réseau procure également des vaccinations[62].

Fêtes du virus

Article détaillé : Fête du virus.

Les fêtes du virus provoquent de manière récurrente des controverses et sont découragées par les responsables de la santé publique, en faveur de la vaccination[63].

Arguments des opposants à la vaccination

De nombreux arguments sont invoqués[64] :

Le rapport bénéfice/risque des vaccins serait trop faible

Les vaccins, comme de très nombreux autres produits de santé, peuvent avoir des effets indésirables. Le vaccin étant administré à des personnes saines, la population est moins encline à tolérer les effets indésirables. L’attention du public est moins portée sur les maladies, qui tendent à disparaître, que sur les effets indésirables éventuels[65]. C’est devenu un défi pour les autorités de conserver le soutien des populations pour les campagnes de vaccination[66].

Le nombre de vaccins administrés simultanément aurait pour effet d’affaiblir le système immunitaire. L’autisme, bien que de cause pour l'heure inconnue, a été présenté comme une conséquence possible de cet affaiblissement et a conduit un certain nombre de parents à éviter ou reporter la vaccination de leurs enfants[67].

Les opposants à la vaccination estiment qu'il y a plus de risque que de bénéfice à se faire vacciner. Plusieurs études contredisent cette thèse[68],[69].

La régression des maladies infectieuses aurait d'autres causes que la vaccination

Cela est reconnu par la communauté scientifique et l'OMS, par exemple l'hygiène de l'eau[70]. Le vrai problème est que les anti-vaccinalistes refusent d'admettre que la régression d'une maladie vaccinable puisse être liée aussi à sa vaccination. Ce qui est pourtant étayé par les études scientifiques réunies par l'OMS[71].

Anny Poursinoff avance que pour la rougeole, « en 1987, avec une couverture vaccinale d'à peine 10%, il y eut dix décès » et appelle à procéder à un bilan des politiques vaccinales mises en place depuis des décennies[72]. En France, en 1987, la couverture vaccinale contre la rougeole était de près de 60 %[73]. Le bilan de la politique vaccinale a été fait puisqu'au cours des années 1960-1970, il y avait plus de 600 000 cas annuels de rougeole[73] (avec 10 à 30 décès chaque année), contre 331 000 cas en 1986 et 4 448 cas en 2004[74].

L'obligation vaccinale serait imposée pour les profits qu'elle génère

Certaines critiques pensent que le seul profit financier explique l’obligation vaccinale, conduisant même les laboratoires pharmaceutiques à omettre ou supprimer des informations importantes sur les dangers éventuels et l’efficacité des vaccins[75]. Les laboratoires affirment pourtant que la marge de profit sur les vaccins est faible[76], d'autant que la plupart n'étant valables qu'un an (par exemple celui contre la grippe), les coûts de recherche et de développement n'en font pas des produits à grande rentabilité. Cependant, au début du XXIe siècle, le marché du vaccin s’est élargi avec de nouvelles spécialités, vaccins monovalents ou combinés, comme le Prevnar (en) (en France Prévenar), le Gardasil, le Pediarix, etc., qui rapportèrent chacun plus d’un milliard de dollars en 2008[76].

L'obligation vaccinale serait une atteinte aux libertés individuelles

Pour les associations qui luttent contre la vaccination obligatoire, l’obligation vaccinale est considérée comme une atteinte à la liberté individuelle[77],[78] même quand la vaccination est jugée légitime au nom du bien commun[79].

Les défenseurs de l'obligation rétorquent que « la coercition légale, dans la limite où elle est démontrée nécessaire à la protection de la santé publique du plus grand nombre, non seulement est nécessaire mais s’impose aux sociétés »[80].

Des mouvements citoyens se sont toutefois mobilisés pour demander la fin de la vaccination obligatoire et l'arrêt des mesures de rétorsion envers ceux qui ne la respectent pas, notamment aux États-Unis et en Pologne[81],[82],[83]. À la suite d'un décret publié le 8 juin 2017 rendant obligatoire en Italie la vaccination des écoliers pour l'inscription à l'école, sous peine d'une amende et de l'exclusion des élèves en question, des manifestations sont organisées dans plusieurs villes du pays[84].

Aux États-Unis, la Cour suprême a délégué le choix des obligations vaccinales depuis (au moins) Jacobson v. Massachusetts (en) (1905) au niveau des États, au nom du pouvoir de police attribué aux États fédérés lorsqu'il en va de la santé et du bien-être général de la population.

Sous l'action de médecins et d'élus opposés à la vaccination imposée, l'obligation vaccinale, en France, fut abolie avant la deuxième guerre mondiale avant d'être rétablie durablement dès 1940 sous le régime de Vichy[réf. nécessaire].

La vaccination est rejetée par certains courants religieux

L’opposition pour des raisons religieuses au principe d'une immunisation artificielle précède la vaccination à proprement parler. Sous l'action de médecins et d'élus opposés à la vaccination imposée, l'obligation vaccinale, en France, fut abolie avant la deuxième guerre mondiale avant d'être rétablie durablement dès 1940 sous le régime de Vichy.

Le bouddhisme, le jaïnisme et l'hindouisme ne s'opposent pas à la vaccination[85].

Christianisme

Un sermon de 1772 intitulé « la pratique dangereuse et pécheresse de l’inoculation » par le théologien Edward Massey laissait entendre que la variolisation était une « opération diabolique » quand les maladies de Dieu étaient là pour punir leurs victimes du péché[86]. Les autorités pontificales n'ont toutefois jamais émis d'avis négatif concernant cette pratique.

Cependant, selon Pierre Burney[87] «Il n’est pas douteux qu’il y ait eu des croyants pour considérer la vaccination comme une innovation suspecte et impie mais cette opposition semble avoir été grossie (…) pour les besoins de lutte anticléricale ».

Il existe de nos jours un groupe religieux fondamentaliste influent aux États-Unis, le Family Research Council, qui déconseille le vaccin contre le papillomavirus humain aux jeunes filles parce qu’il risquerait de favoriser la « promiscuité sexuelle » en laissant penser qu’avec ce traitement « le sexe serait sans risque ». Le risque étant perçu comme une manière de maintenir les jeunes femmes dans la voie de la chasteté jusqu'au mariage[88].

Le Vatican a exprimé en 2005 des inquiétudes au sujet de la composition du vaccin contre la rubéole cultivés sur cellules diploïdes humaines issues de lignées de cellules de fœtus avortés, concluant cependant que tant qu’il n’existait pas de choix alternatif, il était acceptable que les catholiques utilisent le vaccin existant[89] mais en précisant que c'était « un choix injuste qui devait être éliminé rapidement » lorsqu'une alternative serait possible.

Parmi les courants chrétiens ou néo-chrétiens opposés à la vaccination, on trouve principalement des congrégations américaines puritaines très radicales comme la Church of Christ, Scientist (en) ou les Congrégations réformées hollandaises (en)[85].

Les Témoins de Jéhovah furent longtemps de farouches opposants à la vaccination (et le demeurent pour la transfusion sanguine), mais ont abandonné ce dogme dans les années 1950[85].

Islam

L'Islam est dépourvu de pouvoir central pouvant émettre des avis généraux, ce qui empêche une vision homogène des problèmes de société. Cependant, l'Organization of Islamic Conference et la 15e conférence annuelle du Conseil International Fiqh ont toutes deux conclu que la vaccination n'était pas opposée aux principes de la foi musulmane[85]. Certains muftis considèrent même la vaccination comme une obligation morale quand elle permet de préserver les populations de maladies dangereuses[85].

Les Talibans, quand ils avaient le pouvoir en Afghanistan, ont émis des fatwas contre la vaccination qu'ils percevaient comme une tentative de s'opposer à la volonté d'Allah et un moyen pour les Américains de stériliser les femmes musulmanes. Ils ont même assassiné le directeur de la campagne de vaccination de la Bajaur Agency au Pakistan[90].

Autres

La vaccination est fermement rejetée par de nombreux mouvements religieux alternatifs et sectes[85].

En particulier, l'influent mouvement anthroposophique, tradition mystique fondée par l'occultiste allemand Rudolf Steiner, voit dans les vaccins un « handicap karmique », les maladies étant perçues comme de justes punitions divines, qui ne tolèrent que la médecine anthroposophique - elle-même inventée par Steiner[91]. En conséquence, les écoles pratiquant la Pédagogie Steiner s'opposent catégoriquement à la vaccination des enfants, ainsi qu'à plusieurs autres traitements non issus de leur médecine anthroposophique. Ce refus en bloc de la vaccination constitue l'une des principales menaces légales pesant sur ces écoles[92], par ailleurs très décriées pour leur risque de dérive sectaire[93].

D'autres sectes contemporaines comme l'Église de Scientologie ne semblent pas opposées à la vaccination[85].

L'immunité assurée par les vaccins serait moins durable que celle produite par la maladie

Certains courants médicaux (les homéopathes notamment) avancent le rôle du développement immunitaire des maladies infantiles par le rôle de stimulation du système immunitaire chez l'enfant. La vaccination généralisée aurait pour effet de rendre le corps du sujet dépendant d'une vaccination à jour et d'une faiblesse de l'immunité naturelle[94]. Cette opinion n'est pas étayée scientifiquement.

Autres arguments

De nombreux autres arguments sont régulièrement évoqués : la population peut avoir l'impression d'une densité excessive du calendrier vaccinal ; elle a une méconnaissance des éléments de base de la santé publique et il y a une perte de mémoire générationnelle de la gravité des grandes endémies ; elle pâtit d'une mauvaise communication des pouvoirs publics et du corps médical[95].

Diffusion des théories anti-vaccinales

Les acteurs

Plusieurs courants de médecines non conventionnelles s’opposent à la vaccination, comme certains homéopathes, certains chiropracteurs ainsi que la médecine anthroposophique pour les maladies infantiles[96],[97],[98].

Daniel David Palmer, le fondateur de la chiropraxie, écrivait « c’est le sommet de l’absurdité que de tenter de protéger une personne de la variole en lui administrant un poison animal dégoûtant »[99].

En France, outre la propagande sur internet, les réseaux d'écoles religieuses semblent très actifs dans l'opposition à la vaccination : cela concerne notamment la pédagogie Steiner-Waldorf[100] (fondée par un occultiste autrichien pendant l'entre-deux-guerres), mais aussi les écoles catholiques affiliées à la mouvance sectaire de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (un mouvement catholique intégriste fondé en Suisse en 1970 à l’initiative de Monseigneur Lefebvre et excommunié en 1988)[101].

Les méthodes

Les milieux antivaccinalistes utilisent le réseau internet pour diffuser leurs théories[102]. Ce réseau permet un accès direct à de nombreuses informations de santé, jusqu'alors peu disponibles pour le grand public (livres et revues médicales).

Les réseaux sociaux sont aussi largement utilisés (créations de groupes prônant la « liberté vaccinale »). Ils permettent un accès large et un recrutement facile de profils[102]. Les sites de partages en ligne sont également largement inondés de vidéo antivaccinalistes (25,3 % des vidéos en lien avec la vaccination sur YouTube la décrit négativement)[102]. Cette technique permet de submerger les décideurs en termes de vaccination (parents) d'informations négatives sur la vaccination, faisant passer les informations médicales validées au second rang[réf. nécessaire]. Selon les auteurs d'une enquête sur les publications dans les réseaux sociaux concernant la vaccination, lancée par une agence de communication spécialisée dans l'analyse de l'opinion en ligne, et un cabinet de conseils en politique de santé, « les « antivax » sont de loin les plus actifs sur les réseaux sociaux lorsqu’il s’agit de dénoncer le bien-fondé et la sécurité de la vaccination: ils publient et relaient des messages bien plus régulièrement que les « provax »[103],[104] ».

Les techniques des militants anti-vaccinalistes sont de plusieurs types[102] :

  • dénigrer la science, la médecine (suspicions de conflit d'intérêt, de dissimulation et de fraude) ;
  • dresser la liste des ingrédients potentiellement toxiques (en dénigrant/niant les études de sécurité réalisées) ;
  • prôner la liberté vaccinale (refus des obligations vaccinales) ;
  • mettre l'accent sur l'impossibilité d'assurer la fiabilité à 100 % des vaccins en termes d'efficacité ou d'effets secondaires (les vaccins étant des médicaments, ils ont des effets secondaires ou leurs efficacité ne peut pas être 100 % dans la population) ;
  • mettre en avant l'aspect contre nature de la vaccination, qui n'hésite pas à mettre en danger les enfants en leur injectant des germes: notion de « soupe purulente » ;
  • nier la contribution des vaccins aux progrès en matière de santé des dernières décennies et les attribuer à d'autres facteurs (en général progrès en matière d'hygiène et meilleure nutrition) ;
  • pratiquer l'amalgame en citant des cas antérieurs d'erreur scientifique (scandale du sang contaminé, des hormones de croissance) sans rapport avec la vaccination ;
  • invoquer Bigpharma (industrie pharmaceutique décrite comme toute puissante en matière de santé grâce à l'argent, en référence à Bigbrother) ;
  • détourner les résultats d'études scientifiques sur la vaccination ;
  • rejeter la possibilité que des maladies se produisent après la vaccination par coïncidence fortuite, et ne soient donc pas des effets secondaires des vaccins ;
  • se présenter comme les meilleurs des experts du fait de l'expérience acquise sur ses propres enfants; expérience acquise qui permet de conseiller les autres en matière de vaccination ;
  • présenter les maladies infantiles comme bénignes et affirmer qu'il est plus sûr et plus naturel de les contracter que de se faire vacciner (nier les complications des maladies infantiles) ;
  • nier l'utilité des vaccins en matière de politique de santé publique (passer sous silence le phénomène d'immunité grégaire ou présenter le fait d'imposer un risque de complication à des individus pour améliorer la santé globale d'un groupe comme une injustice) ;
  • faire témoigner les patients ou parents d'enfants touchés par une maladie grave après une vaccination (en invoquant le sophisme post hoc propter hoc) ;
  • abuser d'images humoristiques/caricatures en lien avec la vaccination.

L'influence de ces méthodes explique les résultats du baromètre Santé de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé : à la question posée aux Français âgés de 15 à 75 ans « Êtes-vous très, plutôt, plutôt pas ou pas du tout favorable à la vaccination ? », 8 % se déclarent plutôt pas ou pas du tout favorable en 2000, 38 % en 2015[105].

Résurgence des maladies infectieuses associée à une baisse de la vaccination

Selon certaines études, la réduction (volontaire ou non) de l’utilisation de vaccins dans certains pays a provoqué une recrudescence des maladies et une augmentation de la mortalité[106],[107]. En 1873, une campagne religieuse contre la vaccination a fait chuter la vaccination de 40 % à Stockholm au XIXe siècle provoquant une réapparition de la variole qui fut à nouveau éradiquée par le vaccin ensuite[108].

En 1974, l’utilisation du vaccin contre la coqueluche chuta de 77 à 30 % en Grande-Bretagne. Dans les années qui suivirent, le nombre de cas rapportés augmenta et plusieurs épidémies importantes se déclarèrent[109].

De 1979 à 1996, la Suède interrompit la diffusion du vaccin contre la coqueluche à la suite de quoi 60 % des enfants furent contaminés, la mortalité ne dépassant cependant pas un individu par année[107]. L’OMS a estimé à 294 000 le nombre de décès en 2002 dus à la coqueluche dans les pays ne pratiquant pas la vaccination[110].

En 1999-2000, il y a eu un épisode épidémique de rougeole dans une communauté religieuse aux Pays-Bas qui a démontré les conséquences de la non-vaccination[111]. Il y a eu 2961 cas recensés, environ 95 % des personnes atteintes n'étaient pas vaccinées. Trois personnes sont mortes et 68 ont dû être hospitalisées pour des complications sévères. Une résurgence de la rougeole en 2005 dans l’État d’Indiana aux États-Unis fut attribuée à des parents qui avaient refusé la vaccination pour leurs enfants[112]. En 2014, il y a eu également plusieurs épisodes de rougeole aux USA, en particulier 383 cas dans une communauté Amish de l'Ohio qui refusait la vaccination (par comparaison, en 2012, le nombre total de cas de rougeole pour l'ensemble des USA était de 55 seulement, la plupart importés de l'étranger)[113].

Au début des années 2000, un groupe de religieux conservateurs au Nigeria, rejetant la médecine occidentale, conseilla à ses adeptes de ne pas vacciner leurs enfants avec le vaccin oral contre la poliomyélite. Le boycott fut adopté par le gouverneur de la province de Kano et aucun vaccin ne fut administré pendant plusieurs mois. La polio réapparut dans une douzaine de provinces qui ne présentaient pas de cas de la maladie auparavant[114] En 2006, le Nigeria avait la moitié des cas de polio du monde[115].

La majorité des cas de tétanos chez des enfants surviennent dans les familles où les parents ont refusé de faire vacciner leurs enfants[116].

En France, le célèbre médecin et vulgarisateur scientifique Michel Cymes s'est engagé contre les discours anti-vaccination, notamment pour avoir vu un enfant mourir de la rougeole[117].

En France, au 20 février 2018, une épidémie de rougeole est signalée. On dénombre 2500 cas entre novembre 2017 et juin 2018 dont 2 décès[118]. Les données mettent en évidence des cas groupés dans « des communautés incomplètement ou non vaccinées, telles les gens du voyage, les Roms ou des populations précaires fréquentant les centres d’hébergement, populations peu ou non vaccinées qui devraient pouvoir bénéficier de mesures de prévention ciblé »[119]. La non vaccination de certaines populations a été mise en évidence dans cette épidémie, notamment les personnes entre 20 et 40 ans[120]. Selon The Lancet, au cours du premier semestre 2018, en Europe, 41 000 cas de rougeole ont été signalés, faisant 37 morts, dont 14 en Serbie[121].

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Voir aussi

Bibliographie

Publications scientifiques pro-vaccination

En français
En anglais
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  • (en) R Spier, « Ethical aspects of vaccines and vaccination », Vaccine, vol. 16, no 19, , p. 1788–94 (PMID 9795382, DOI 10.1016/S0264-410X(98)00169-8)
  • (en) E Vermeersch, « Individual rights versus societal duties », Vaccine, vol. 17 (Suppl 3), , S14–7 (PMID 10627239)
  • (en) RM Wolfe, LK Sharp et MS Lipsky, « Content and design attributes of antivaccination web sites », JAMA, vol. 287, no 24, , p. 3245–8 (PMID 12076221, DOI 10.1001/jama.287.24.3245, lire en ligne)
  • (en) « Six common misconceptions about immunization », World Health Organization, (consulté le 2 novembre 2006)

Publications anti-vaccination

En français
  • Les 10 plus gros mensonges sur les vaccins, Sylvie Simon, Dangles, 2005
  • Vaccination, je ne serai plus complice ! Dr Jean Méric, Marco Pietteur, 2004
  • Vaccination, les vérités indésirables, Michel Georget, Dangles, 2007
  • Vaccinations : le droit de choisir, Dr François Choffat, Éditions Jouvence, 2009
  • Vaccins, l'avis d'un avocat : on nous aurait menti ? Jean-Pierre Joseph, testez, 2008
  • Vaccination: Erreur médicale du siècle, Louis De Brouwer, Louise Courteau
  • La (Bonne) Santé des enfants non vaccinés, Dr Françoise Berthoud, Éditions Jouvence, 2015
  • Qui aime bien, vaccine peu, Groupe médical de réflexion sur les vaccins, Éditions Jouvence, 2009
En anglais
  • 1898 Vaccination A Delusion de Alfred Russel Wallace
  • 1936 The Case Against Vaccination de M. Beddow Bayly M.R.C.S., L.R.C.P.
  • 1951 The Truth About Vaccination and Immunization de Lily Loat
  • 1957 The Poisoned Needle de Eleanor McBean
  • 1990 Universal Immunization: Miracle or Masterful Mirage du Dr Raymond Obomsawin
  • 1993 Vaccination: 100 years of orthodox research shows that vaccines represent an assault on the immune system de Viera Scheibner.

Articles connexes

Documentaire

  • Silence on vaccine, de Lina B. Moreco. Documentaire produit par l'Office national du film du Canada et diffusé sur France 5 le 9 décembre 2008
  • Vaxxed 2016

Liens externes

Sites officiels

Sites sur la controverse

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