Antiseptique

Un antiseptique est un désinfectant à usage corporel ; c'est une substance qui tue ou prévient la croissance des bactéries, champignons et des virus (micro-organismes) sur les surfaces externes du corps. Les antiseptiques sont à distinguer des antibiotiques qui agissent seulement contre les bactéries et sont administrés par injection ou par voie orale[1] même si dans le passé on utilisait l'argent colloïdal qui tuent toutes les bactéries, virus et une grande parties des parasites pathogènes pour l'homme[réf. souhaitée].

Flacon d'éthanol, un antiseptique

L'antisepsie fut étudiée expérimentalement au XVIIIe siècle par John Pringle. Joseph Lister, inspiré par les travaux de Pasteur sur les fermentations, fut un des pionniers et le plus efficace vulgarisateur de l'application de l'antisepsie à la chirurgie.

Produits antiseptiques

Exemples d'antiseptiques cutanés:

  • colorants : éosine, solution de Milian, fluorescéine[2] :
  • éthanol[2], normalement en solution (70 % éthanol ou 50 % éthanol et 10 % d'acétone)[1] ;
  • composés organo-iodés : povidone iodée[2] ;
  • biguanides : chlorhexidine[2], qui possède un large spectre d'action notamment à très faible concentration, est rémanente et cumulative[réf. souhaitée] ;
  • composés chlorés : hypochlorite de sodium[2], qui doit être conservé à l'abri de la lumière pour ralentir sa décomposition, qui est rapide (quelques jours)[réf. souhaitée] ;
  • diaminidines : hexamidine[2] ;
  • ammoniums quaternaires[2] : cétrimide, chlorure de miristalkonium ;
  • carbanilides : triclocarban[2] ;
  • organomercuriels[2] (fabricati/on arrêtée) : thiomersal, phénylmercure, mercurobutol ;
  • oxydants[2] :
    • eau oxygénée[2], surtout hémostatique. Le nettoyage à l'eau oxygénée doit être bref et uniquement s'il y a pas d'hémorragie (présence de sang) car elle dégrade les cellules et nuit à la cicatrisation[réf. souhaitée] ;
    • permanganate de potassium[2] ;
  • composés de l'ion argent : nitrate d'argent[2].
  • Teinture de Zephiran[1];
  • Teinture d'iode à faible concentration, (par ex. 1 % d'iode, 70 % éthanol)[1].

On peut également citer :

  • acide borique ;
  • cétrimonium ;
  • thymol ;
  • carvacrol ;
  • solution de lugol ;
  • merbromine ;
  • eau de Dalibour ;
  • bromure de céthéxonium.

Notes et références

  1. (en) Gerard J. Tortora, Berdell R. Funke et Christine L. Case, Introduction à la microbiologie, Saint-Laurent, Canada, Éditions du renouveau pédagogique, (ISBN 978-2-7613-1345-2), p. 219
  2. « Les antiseptiques » (tableau et conseils), sur le site du CHRU de Lille

Articles connexes

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