Agriculture urbaine

L’agriculture urbaine est une forme émergente ou réémergente de pratiques agricoles effectuées en ville.

  • En effet, les activités agricoles (petits élevages, jardins, aquaculture...) ont logiquement toujours existé dans les villes ou à proximité pour des raisons pratiques d'approvisionnement alimentaire. Depuis l'antiquité, les villes ont ménagé des espaces d'habitation, d'artisanat (puis d'industrie) et d'agriculture. Avec la croissance démographique, les champs ont progressivement disparu du centre des villes, mais des parcelles plus petites et de très nombreux jardins occupent toujours une place significative des villes.
  • Actuellement, à l'échelle de la planète, on assiste à un intérêt croissant des divers acteurs de la société pour les projets d'agriculture urbaine en tant que vecteur de transition écologique : alimentation durable, lien social et bien-être des populations, projets participatifs, éducation à l'environnement, paysages, etc.
Les Fermes Lufa sont situées sur les toits des immeubles du grand Montréal.
Zone de maraichage professionnel urbain des "15 sols" à Blagnac (31), France.

Les formes d'agriculture urbaines sont très variées car elles visent des objectifs divers (production alimentaire, biodiversité, animations à l'environnement, défis technologiques, etc.) et qu'elles sont contraintes par le manque de place disponible et les pollutions couramment observées en ville.

En parcelles partagées, zones de maraichage professionnelle (exemple de la zone des 15 sols à Blagnac) ou jardins individuels et/ou collectifs, fermes verticales de productions maraichères ou aquaponiques, et parfois sur des terrasses ou toitures, elle permet différentes productions d'intérêt économique local (légumes, fruits, champignons (dont champignons de Paris), œufs, animaux... sur des territoires urbains ou péri-urbains. Espaces cultivés et bâtis se fondent plus ou moins dans la vie urbaine. Cette agriculture participe souvent aussi à un enrichissement de la ville en biodiversités et sensibilise efficacement l'espace public au lien environnement-santé: métaux persistants dans les sols (plomb, cadmium, zinc, cuivre...), particules fines (PM) présentes dans l'air, etc.

Maraîchage urbain : une parcelle située devant la gare d’Ezhou, Chine
Une gestion différenciée des espaces verts peut être (à certaines conditions, par exemple de non-pollution de l'eau, du sol, de l'eau d'irrigation) source d'une biomasse d'intérêt pour une petite agriculture urbaine, Kstovo, Russie
Quelques ovins, bovins, caprins de races rustiques en entretien d'espaces enherbés urbains : des poneys et un taureau Highland cattle tondent à la citadelle de Lille (Monument historique), y compris sur de fortes pentes peu accessibles aux tondeuses. De plus, le déplacement du cheptel d'un site à l'autre donne aux animaux un rôle de corridor biologique ambulant» [1]

C'est l'une des solutions proposées et recommandées par l'ONU et la FAO[2] pour faire face aux besoins de sécurité alimentaire[3] aux défis de l'urbanisation et de la périurbanisation, notamment dans les villes des pays dits pauvres. En effet, selon la FAO, l'agriculture urbaine et périurbaine est déjà utilisée par environ 700 millions de citadins (une personne sur quatre environ dans le monde), et si la tendance se poursuit, en 2030, la presque totalité de la croissance de la population se fera dans les villes des pays émergents et environ 60 % des habitants de ces pays seront des urbains[3].

Certains écoquartiers ont intégré une ferme urbaine dans leur périmètre (exemple : E.V.A. Lanxmeer, écoquartier d'environ 250 maisons et bureaux aux Pays-Bas).
Des architectes, urbanistes, paysagistes et prospectivistes ont aussi imaginé des projets d'agriculture verticale (dans de grandes tours de plusieurs dizaines d'étages), parfois avec une perspective de relative autonomie alimentaire. Souvent l'écoquartier cherche à mettre en place un dispositif de type AMAP à proximité.

Un concept relevant encore de la prospective mais faisant l'objet d'études voire de projets à moyen terme est celui de l'Agriculture verticale.

Les types de production

  • Maraîchage
  • Petits élevages (volaille, pigeons, lapins principalement), particulièrement fréquents dans certains pays en développement ou régions de Chine, freinés à l'occasion de l'expansion du virus H5N1 qui semble avoir été principalement transporté par le commerce des volailles et les marchés de volaille vivante.
  • Arbres fruitiers (ex. : pommeraie au cœur de l'écoquartier d’Eva-Lanxmeer aux Pays-Bas, répondant aux besoins annuels des habitants en pommes et jus de pomme) ou pouvant avoir une certaine valeur symbolique[4].
  • La production céréalière dans le cas du Mittelfeld à Wittenheim.

Les grands objectifs

Ils sont de deux grands types :

  • économiques et alimentaires directs, éventuellement de survie dans les pays les plus pauvres ; cette agriculture constitue par ailleurs parfois un des moyens de résolution de problèmes posés par la gestion de certains déchets urbains (biodégradables ou susceptibles de nourrir des animaux) ;
  • outre, une vente directe intéressante pour l'agriculteur et le citadin, les fonctions sociales ou pédagogiques sont valorisées dans les pays dits développés. Il existe ainsi des fermes pédagogiques ou faisant travailler des handicapés ; l'objectif de production y existe, mais est secondaire. Certains parcs urbains (ex. : en France, le Parc de la Deûle au sud de la communauté urbaine de Lille) intègrent une agriculture de proximité, avec l'idée de coupure verte, de parc de campagne[5] ou de pause urbaine[6].

Les avantages

  • Une agriculture urbaine et de proximité permet des boucles en « cycle court », diminuant les coûts, les émissions de CO2 et le besoin en énergie et en carbone fossile (les aliments que nous consommons parcourant en moyenne plus de 3 000 km[7]).
  • Autoproduction pour une partie des besoins (en fruits et légumes par exemple).
  • Recyclage rapide de certains déchets organiques et des excreta après traitement (en veillant à limiter et suivre les risques de pollution).
  • Outil (parmi d'autres) de protection du foncier face au front d'urbanisation[8], de maintien de coupures « vertes »[9] contre l'urbanisation totale et la périurbanisation…
  • Lien de rencontre ville-campagne, rural-citadin[10],[11], avantage important au vu de la fracture entre monde rural et monde urbain et du manque de dialogue entre des populations qui ne se comprennent plus[7].
  • Limite en outre l'appel aux chaînes de transport et de conservation coûteuses en engins, machines et carburants, en rendant les populations plus autonomes.
  • Insertion socio-professionnel de jeunes en difficultés[12].

Les inconvénients et les difficultés

  • La présence de certains animaux est source de bruit (chant du coq, meuglement, bêlements, aboiements, etc.).
  • Certains végétaux peuvent également constituer des vecteurs de nuisances : pollinisation allergisante, ...

Les principales contraintes et difficultés sont :

  • le coût du foncier et le manque de foncier disponible ;
  • la pression de l'urbanisation, et de la périurbanisation ;
  • la dégradation (dérangement, artificialisation, surfréquentation, pollution) que la ville peut occasionner aux milieux fragiles qu'elle jouxte ou entoure (sols, zones humides utilisées pour le maraîchage et hortillonnages, agrosylviculture, forêts de protection, forêts urbaines[13] ;
  • les pollutions qui affectent souvent les sols urbains et périurbains encore disponibles pour l'agriculture urbaine ;
  • l'accès à l'eau (souvent déjà rationnée dans les zones arides) et soleil (ombrage des bâtiments);
  • les risques sanitaires induits par l'usage de boues d'épuration ou urines et excréments mal compostés ou non sécurisés du point de vue sanitaire ;
  • certains risques liés aux élevages semi-industriels (ex. : grippe aviaire ou autres zoonoses, mauvaise gestion des déchets, etc.) ;
  • l'impact de la délinquance (vol, branches de fruitiers cassées, etc.) est généralement plus important en zone urbaine, et pose des problèmes particuliers de responsabilités, gestion et surveillance ;
  • le contexte urbain ne favorise pas la mécanisation agricole, dont l'absence relative peut toutefois être compensée par un moindre besoin de stockage, de transport, etc. Ceci explique que le maraîchage est bien plus courant en contexte urbain que la céréaliculture ou le gros élevage.

Le financement

Selon les contextes, des aides des collectivités, de banques solidaires, ou de type Tiers-investisseur existent ou sont théoriquement possibles (notamment via des systèmes de type jardins partagés, jardins ouvriers, jardins familiaux, etc.). Parfois, c'est un groupe de citoyens motivés qui cherche à mettre en place une zone d'agriculture urbaine ou périurbaine pour répondre à ses besoins.

En France

Un programme de recherche Agriculture urbaine a été initié par l’ENSP, dans le cadre d'un intérêt pour les formes nouvelles d'agriculture durable, en ciblant surtout les fonctions non alimentaires de l'agriculture urbaine ou périurbaine (fonctions aménitaires, entretien et gestion restauratoire de l'eau et des espaces ouverts, lagunage naturel, aménités paysagères, culture, pédagogie à l'environnement, etc). Il a notamment porté sur la région parisienne[14],[15],[16].
Il existe aussi en France depuis le 15 juin 2000 un Réseau terres en villes [17] qui encourage les politiques agricoles d'agglomérations et travaille à la protection et valorisation des espaces agricoles et naturels périurbains, notamment grâce aux PAEN (Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains).

  • Les marais de Bourges sont classés depuis 2003 sur la liste des Monuments Naturels et des Sites et forment une enclave d'agriculture urbaine de 135 ha[18],[19].
  • En 1997, se crée le réseau du Jardin dans Tous Ses Etats (JTSE). Ses membres s'unissent autour de valeurs communes, formalisées par une Charte. Ses membres représentent la plupart des régions de France métropolitaine, dans lesquelles ils agissent pour favoriser la mise en œuvre, par les habitants, de jardins partagés.[20]
  • Le Mittelfeld (littéralement le champ du milieu), à Wittenheim est une zone d'agriculture urbaine de 90 hectares située dans la banlieue de Mulhouse, sa vocation a été confirmée le [21].
  • À Paris, une centaine de jardins partagés ont déjà été créés[22]. À travers le jardinage et la culture de plantes diverses, ces jardins participent au développement de la vie locale. Ils facilitent les relations entre les habitants et favorisent les rencontres entre générations. Ces jardins participent également au développement de l'agriculture urbaine à Paris[23] même si leur but principal n'est pas la production alimentaire mais plutôt la création de lien social dans un quartier.
  • En Auvergne-Rhône-Alpes, 404 jardins partagés (soit 238,8 hectares cultivés et 15855 jardiniers) sont recensés par l'association Le PASSE-Jardins, dont 178 sur la Métropole de Lyon[24]. La Ful (pour Ferme urbaine lyonnaise) doit être lancée à Lyon en 2016. Le projet consiste en la superposition de plateaux techniques pour une production hydroponique de salades[25].
  • Les Jardins Perchés[26] à Tours consistent en la création d'une exploitation maraîchère autonome et professionnelle, au sein d'un immeuble de 75 logements sociaux, de 1 000 m2 en toiture (dont 800 m2 sous serres) et 1 200 m2 au sol. Ce projet se veut financièrement maîtrisé (le coût final de la résidence équivaut au coût moyen de la production du bailleur, Tour(s)Habitat, soit 2 140 euros/m²) et donc reproductible. Le chantier doit débuter en septembre2017.

Les expérimentations sont de plus en plus nombreuses en France, à l’image des multiples initiatives lancées par des associations et des entreprises. De leur côté, les acteurs institutionnels, notamment les collectivités locales, soutiennent ou mettent en œuvre de nombreux projets d’agriculture urbaine. Parallèlement, plusieurs études et programmes de recherche (en sciences sociales, économiques ou écologiques) et transdisciplinaires comme JASSUR (JArdins ASSociatifs URbains, Dens’Cité, T4P…) sont en cours aux niveaux régional et national.

Pour former et sensibiliser à ces questions, Natureparif et un groupe d'ONG et d'institution spécialisées[27] organisent à Paris des ateliers sur l'agriculture urbaine du 30 juin au mercredi 2 juillet 2014[28]. En 2014, Strasbourg a remporté le titre de « Capitale française de la biodiversité » 2014 pour son projet « Ville nourricière » en récompense de ses actions en faveur d'une agriculture urbaine et périurbaine soutenable (parc naturel urbain, potagers urbains collectifs, circuits courts, reconversion de parcelles intensives en bio, etc.) favorable aux habitants et à la biodiversité[29]

Au niveau international

Plantations sur le toit d'un immeuble à Lagos (Nigeria).

Une exposition itinérante nommé Carrot City fait le tour du monde depuis 2009[30]. Cette exposition met en valeur les projets innovants des villes en matière d'agriculture urbaine. Elle met en lumière les relations qui peuvent être faites entre les systèmes alimentaires et les formes architecturales urbaines avec comme objectif de rendre les villes plus durables. Elle a été exposé à New York, Montréal (ville pionnière), Berlin, Rabat, Paris[31], etc.

En 2011 est créé le premier réseau international sur la gouvernance alimentaire des villes : "IUFN, International Urban Food Network"[32]. Il a pour objectif de renforcer la coopération entre les collectivités territoriales et la communauté scientifique autour de la question alimentaire. Ce réseau rassemble des membres des pays industrialisés et des BRIC (du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine).

Au niveau mondial, l'agriculture urbaine représenterait près de 70 millions d'hectares cultivés à l'intérieur des villes[7].

Dès 2005, la ville de Détroit a reconverti une grande partie de ses friches industrielles après la crise automobile. À ce jour, l'agriculture urbaine de Détroit mobilise et emploie près de 16 000 personnes dans la gestion et la récolte de ces espaces[7]. Détroit compte ainsi 1 600 fermes urbaines[33], expérience saluée et illustrée dans le film Demain.

Notes et références

  1. Les animaux transportent des propagules sous leurs sabots, sur leurs pelages et dans leurs tubes digestifs ; élevage extensif biologique de Puerto Evita ; Estancia d’élevage des races Brangus et Zébu
  2. Rapport de prospective sur l’urbanisation, World Urbanization Prospects, rendu public en octobre 2006
  3. Page de la FAO sur Agriculture urbaine et sécurité alimentaire Journée mondiale de l'environnement : des villes plus vertes
  4. NAOUFEL, Day. Vers une représentation symbolique de l'arbre fruitier en milieu péri-urbain, le cas de Chambourcy et de ses environs. Mémoire de DEA de l'école d'architecture de Paris-la-Villette et de l’EHESS, 1995.
  5. Jacquey Lionel, LAFFRANCHY, Elodie. Projet de paysage pour un parc de campagne dans la plaine de l'Aulnay. Ministère de l’Environnement, ministère de l'Agriculture, ENSP, Versailles, 1996, 52 p.
  6. Francou Valérie. Pour une pause urbaine en boucle de Chanteloup-les-Vignes. Mémoire de paysagiste DPLG, Versailles : ENSP, 1996, 33 p.
  7. Gilles Maréchal, « Agriculture urbaine : pourquoi le monde agricole doit s'y intéresser », Le Forum de l’environnement, , p. 4 (lire en ligne)
  8. MARZIN, Lena. L'agriculture dans le secteur de la Seine aval. Propositions pour les espaces à fonction de coupure verte et de maîtrise des fronts urbains. Versailles : Conseil général des Yvelines, ENSP, laboratoire de recherches, 1996, 63 p.
  9. BERNARDON, E., CHABAUD, J., GUIOMAR, X. L'agriculture dans les secteurs d'Orgeval et d'Aubergenville, propositions pour les espaces à fonction de coupure verte et de maitrise des fronts urbains. Sous la direction de A. Fleury, Conseil général des Yvelines, ENSP Versailles, 1996, 125 p.
  10. BOISOT, Hélène. Les représentations de l'agriculture péri-urbaine : Périgny sur Yerres ou l'utopie d'un lieu de rencontre entre le monde rural et le monde citadin. Mémoire de DEA de l'école d'architecture de Paris-la-Villette et de l'EHESS, 1995.
  11. DUMONT-FILLON, Nathalie. Un parc de campagne dans la vallée de la Mérantaise : le parc des girouettes. Mémoire de paysagiste DPLG, ENSP, Versailles, 1995, 114 p.
  12. Comme le Les Jardins des patriotes: un projet unique et inspirant | Métro
  13. CERBELLE, Lydia. Étude écologique des lisières forestières du quart sud-est du Val-de-Marne. IUP, option espaces et milieux, Paris VII, 1996
  14. DONADIEU, P. et FLEURY, A. (sous la direction de). Programme de recherche « Agriculture urbaine », rapport d'étape, 1re phase : méthodologie et diagnostic dans deux sites d'Ile-de-France, la boucle de Chanteloup-les-Vignes et la plaine de l'Aulnay. Ministère de l'Environnement, ministère de l'Agriculture, ministère de l’Équipement, 1995.
  15. DONADIEU, P. et FLEURY, A. (sous la direction de). Programme de recherche « Agriculture urbaine », rapport final : 1994-1997. Ministère de l'Environnement, ministère de l'Agriculture, ministère de l’Équipement, Conseils généraux des Yvelines et du Val-de-Marne, 1997.
  16. DUMONT-FILLON, N., MARZIN, L., PRUDHON, G. (sous la direction de FLEURY, A.). Projet d'agriculture urbaine pour le plateau Notre-Dame (Val-de-Marne). Versailles : ENSP et Conseil général du Val-de-Marne, 1996, 195 p. et cartes.
  17. Réseau terres en villes
  18. http://marais.er.gs
  19. http://www.ville-bourges.fr/environnement/marais.php
  20. « le Jardin dans Tous Ses Etats - réseau national des jardins partagés », sur jardins-partages.org (consulté le 4 avril 2018)
  21. Bulletin municipal décembre-janvier-février page 8
  22. Les jardins partagés à Paris, sur paris.fr
  23. « L’agriculture urbaine a le vent en poupe ! », sur Urban Attitude,
  24. « Les jardins - le passe jardins », sur www.lepassejardins.fr (consulté le 4 avril 2018)
  25. Les fermes urbaines débarquent à Lyon, lepoint.fr, 4 juillet 2014.
  26. « Les Jardins Perchés - Un projet innovant à Tours », sur Les Jardins Perchés (consulté le 13 décembre 2016)
  27. AgroParisTech, le Muséum national d’Histoire naturelle, le programme national de recherche JASSUR, l’INRA, l'IAU-îdF, l’Université Aix-Marseille, le Laboratoire sur l‘agriculture urbaine – Université du Québec à Montréal, Urban Interstice, le Festival de l’Agriculture Urbaine et Ville Ouverte.
  28. Les Ateliers d’été de l’agriculture urbaine et de la biodiversité à Paris du 30 juin au 2 juillet 2014, consulté 2014-05-15
  29. Carrot city, exposition itinérante
  30. Exposition Caroot City au Parc de Bercy en 2012, sur le blog paris.fr "Ca se passe au jardin"
  31. http://fr.iufn.org/ International Urban Food Network
  32. « Demain, le film - Présentation détaillée du projet », sur kisskissbankbank.com, (consulté le 22 août 2016)

Voir aussi

Filmographie

  • Des Cultures et des villes, 2013 - documentaire de Jean-Hugues Berrou produit par AgroParisTech, 53 min - expériences d'agriculture urbaine à Paris, Berlin, New York et Montreal - https://www.dailymotion.com/video/x1683p2
  • Demain, 2015 - documentaire de Mélanie Laurent et Cyril Dion

Bibliographie

  • Boisot, Hélène (1995) Les représentations de l'agriculture péri-urbaine : Périgny-sur-Yerres ou l'utopie d'un lieu de rencontre entre le monde rural et le monde citadin, Mémoire de DEA de l'école d'architecture de Paris-la-Villette et de l'EHESS
  • Donadieu P (1998) Campagnes urbaines, Actes Sud / École nationale supérieure du paysage de Versailles « Description de l'ouvrage par l'INRA »
  • Fleury A & Vidal R (2010) L’autosuffisance agricole des villes, une vaine utopie ? La vie des idées.
  • Gillic Charles-Materne, Bourgery Corinne, Amann Corinne, Chabbey Lionel et Boivin pascal (2008), 'L'arbre en milieu urbain, Ed: Infolio, Collection: Arch.paysage, 28 novembre 2008, 216 pages
  • Lohrberg F, Lička L, Scazzosi L & Timpe A (2015) Urban Agriculture Europe ; (ISBN 978-3-86859-371-6) ; décembre 2015 ; 232 pages

Articles connexes

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