Zourab Noghaïdeli

Zourab Noghaïdeli (en géorgien : ზურაბ ნოღაიდელი)[Note 1], né le ) est un homme politique géorgien, Premier ministre du au .

Noghaïdeli est né à Kobouleti sur la côte de la mer Noire dans la RSSA d'Adjarie. Après des études en physique à l'Université d'État Lomonossov de Moscou, il se spécialise en géologie.

Il est chargé le par le président Mikheil Saakachvili de former un gouvernement pour remplacer le premier ministre par intérim Guiorgui Baramidze. Le parlement géorgien lui accorde sa confiance le .

Il démissionne le , officiellement pour raisons de santé, alors que le pays traverse une crise politique. Son successeur, Vladimer Gourguenidze prend ses fonctions le suivant.

Rallié à Irakli Alassania en 2008, il sera l'un des meneurs clés des manifestations d' contre le régime de Mikheil Saakachvili. À la suite de l'échec de ce mouvement citoyen, il se retire de la politique et revient à sa passion première: la géologie, qu'il enseigne à l'Université d'Etat de Tbilissi, il en est exclu et déchu de son titre de professeur en juin 2010, il dénonce alors un « complot orchestré par le président Saakachvili ». Cet épisode le poussera à soutenir Bidzina Ivanichvili qui fait son entrée en politique quelques mois plus tard.

Malgré son rôle très actif durant la campagne législative, il n'est pas investi par la coalition Rêve Géorgien et ne devient donc pas député. Il refuse d'entrer au gouvernement après la victoire de la coalition, préférant "disposer pleinement de [sa] liberté".

Il sera malgré tout nommé en novembre 2013, président de l'Agence géorgienne de l'audiovisuel.

Il est marié et père de cinq enfants.

Notes et références

Notes

  1. La transcription en langue française des patronymes géorgiens a été stable jusqu’à la fin du XXe siècle : les règles constituées par l’intermédiation de la langue russe, confirmées par la Légation de la République démocratique de Géorgie en France (1921-1933) et proches de la prononciation en langue géorgienne, étaient utilisées sans exception ; elles le sont encore aujourd’hui par le ministère français des Affaires étrangères et par la plupart des universitaires français s’intéressant à la Géorgie. L’usage a progressivement changé avec l’intermédiation de la langue anglaise et la définition d’une translittération latine proche de la transcription anglaise (2002). Ainsi ზურაბ ნოღაიდელი donne Zourab Noghaïdéli en transcription française et Zurab Noghaideli en transcription anglaise (et en translittération latine).

Références


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