Zoroastre

Zoroastre, Zarathushtra ou Zarathoustra (en persan : زرتشت ; en avestique : Zaraϑuštra ; en grec : Ζωροάστρης, en kurde Zerdest) est un « prophète », fondateur du zoroastrisme. Il est difficile, étant donné l'époque et l'importance du personnage, sources de nombreuses affabulations, de donner des dates et des lieux précis à son sujet. Il serait né dans le Nord ou l'Est de l'actuel Iran. Traditionnellement, l'histoire de sa vie est présentée comme se déroulant entre les VIIe et VIe siècles av. J.-C. mais de nouvelles études tendent aujourd'hui à repousser cette estimation pour finalement situer sa vie entre les XVe et XIe siècles av. J.-C.[1].

Pour les articles homonymes, voir Zoroastre (homonymie).

Quelques bribes de sa vie sont connues grâce aux hymnes gathiques (en persan گاتاها) de l'Avesta (en persan اوستا), rédigés dans une langue indo-iranienne archaïque, vieille d'environ 3 000 ans, l'avestique. Celle-ci se montre très proche des textes védiques indiens du Rig-Véda, où l'on retrouve le même type de grammaire que dans le livre saint de Zoroastre. On le connaît aussi à travers la tradition qui rapporte un récit épique de sa vie, tel un scénario exemplaire empli d'événements surnaturels et de miracles. Il est donc perçu comme un personnage historique, mais les dates à son sujet sont très discutées.

Depuis les années 1980, une partie des chercheurs ont toutefois émis l'hypothèse que Zarathustra ne serait pas une figure historique, mais mythologique[2]. En effet, en dehors des témoignages étrangers ou tardifs, les Gathâs, la partie la plus ancienne de l'Avesta, font de Zarathustra la figure idéale du prêtre, et non l'auteur ou le prophète à l'origine d'une réforme religieuse comme on a tendance à le croire[2]. En tout état de cause, il convient en fait d'envisager un personnage si ancien avec la plus grande prudence.

Nom de Zoroastre

Le nom zaraϑ-uštra est un composé bahuvrihi en avestique de zarəta- ancien, faible ») et de uštra chameau »), qui se traduit par « celui qui a de vieux chameaux » mais aussi par « celui qui est proche de l'exaltation ». Selon le Traité de la Magie[3], le mot Ζωροάστρην (Zôroástrên) signifie « qui sacrifie aux astres ». Une ancienne traduction erronée rapprochait zarəta- de zaray or » ou « jaune ») qui donnait « celui qui possède les chameaux jaunes » — traduction certes plus romantique, qui a, par cumul d'erreurs, amené des traductions encore plus fantaisistes : « le porteur de l'aurore dorée » (zaray ushas).

D'autre part, uštra devenu ashtar en vieux-perse et shotor en persan (« chameau ») pourrait signifier en même temps « astre » (en français), star en anglais, stella en latin et sétaré en persan actuel et το αστέρι (to astéri) en grec.

La relation pouvait venir du voyage de l'astre dans le ciel, en comparaison de celui du chameau sur la terre comme seul moyen de déplacement et de voyage de cette époque. Ainsi, la composition zaraϑ = or et uštra = astre, pouvait donner « astre doré », et en même temps le « chameau doré ».

Bien que ces dernières fantaisies n'aient pas été très correctes, elles semblent démontrer un certain désir de grandeur, au-delà de « celui qui a de vieux chameaux ».

Une autre traduction propose « le conducteur de chameaux ».

En persan moderne, le nom de Zoroastre prend la forme Zartošt (زرتشت) ou Zardošt.

En kurde moderne, le nom de Zoroastre prend la forme de Zerdüşt ou Zerdeşt. De là pourraient découler d'autres significations. Zer (jaune en kurde) découle du mot zêr qui signifie « or » ; deşt signifie « plaine » mais il a peut-être évolué et originellement le terme était peut-être dest qui signifie « main ». Zerdest pourrait être « Celui à la main d'or » en raison des miracles qu'il aurait accomplis. Ou bien, Zerdeşt pourrait être l'homme des « plaines dorées ».

Enseignement de Zoroastre

Zoroastre, dit « fils d'Ormuzd »[4], « fils d'Horomasde »[5] ou « fils de Pouruchaspa », ce qui est une métaphore[6] car ce nom n'est pas celui de son père biologique mais de sa divinité, Ohrmazd, aurait commencé sa vie comme prêtre de la religion régnant alors en Perse, le mazdéisme, qui comportait entre autres de nombreux rites sacrificiels, en particulier d'animaux. Il eut une série de visions, dans lesquelles il vit Ahura Mazda (en persan : اهورامزدا), divinité suprême, et commença alors une prédication passionnée, prêchant :

  • la venue du Royaume de Justice, la coopération à l'œuvre de Dieu (Ahura Mazda), sous peine de châtiment total ;
  • le dieu Ahura Mazda, élevé au rang de dieu suprême, reléguant les autres divinités de la religion à un rang secondaire ;
  • une forme de monothéisme (Ahura Mazda) et de dualisme à la fois, dualisme cosmique (Esprit Saint/Esprit Mauvais) et dualisme éthique (bien/mal). Ce thème sème le désaccord entre les savants en mazdéisme : Plutarque est pro-dualisme, Martin Haug pro-monothéisme, Walter Henning pro-dualisme, Gherardo Gnolli pro-monothéisme, etc. Yasna gâthâ 30.3 et 30.4 (trad. J. Duchesne-Guillemin) : « Or, à l'origine, les deux esprits qui sont connus comme jumeaux sont, l'un, le mieux, l'autre, le mal en pensée, parole, action. Et entre eux deux, les intelligents choisissent bien, non les sots. » « Et lorsque ces deux esprits se rencontrèrent ils établirent à l'origine la vie et la non-vie, et qu'à la fin la pire existence soit pour les méchants, mais pour le juste la Meilleure Pensée. » Donc deux Esprits, Angra Mainyu (l'Esprit Mauvais, la Mauvaise Pensée ; Ahriman en moyen-perse) (45.2) et Spenta Mainyu (l'Esprit Saint) (44.7) ; Ahura Mazda est le père de Spenta Mainyu, d'Asha, de Vohu Manah, d'Armaiti. Et deux choix : Asha (Justesse) et Druj (Tromperie, Mensonge).
  • la critique des pratiques de la religion traditionnelle notamment le culte de Mithra (le mithraïsme) – ce qui lui attire les foudres des prêtres –, car ces sacrifices d'animaux étaient particulièrement cruels (du fait de sa conviction qu'eux aussi possédaient une âme)[7] et qu'ils constituaient une source de revenus pour les dirigeants religieux ;
  • la condamnation de la consommation de boissons enivrantes — haoma (cf. le soma, en sanskrit) —, qui empêche l'homme de réfléchir avec clarté et qui avait cours dans le mithraïsme.

L'ancienne religion perse était soutenue essentiellement par les familles aristocratiques guerrières. Or les arguments de justice et de conscience personnelle heurtèrent profondément les coutumes et les mentalités de ces mêmes vieilles familles. Non seulement ses idées ne plurent pas, mais surtout elles remettaient en cause le pouvoir établi. Pourchassé par le peuple, il dut s'enfuir pour sauver sa vie.

Après plusieurs années d'exil au cours desquelles il aurait eu des entretiens mystiques avec Ahura Mazda, il finit par trouver à Bactres un protecteur puissant, Hystaspès, le père de Darius Ier. Hystaspès suivra son enseignement à travers un parcours initiatique.

Cette première victoire de Zoroastre va en engager d'autres : Hystaspès contraint ses sujets, puis les sujets qu'il a vaincus à la guerre, à se convertir au zoroastrisme. La religion s'étendit, surtout en Perse et chez les Parthes qui en firent une religion officielle, et la dotèrent d'une véritable institution ecclésiastique – la caste des Mobads – qui eut une grande influence dans les affaires de l'État ainsi que la politique.

Datation

Encore une fois, les dates de naissance et de mort de Zoroastre sont des données imprécises et discutées, qui varient grandement selon les sources[8],[9]. Dans la mythologie persane, notamment le Šahnāma, mais également dans ce que l'on peut entendre de la tradition orale, Zoroastre aurait vécu entre l'an -1000 et l'an -400.

  • Datation archéologique. Les preuves archéologiques remettent en cause certaines théories religieuses : Askarov (1984) démontre à partir d'excavations en Ouzbékistan[13] que Zoroastre aurait vécu après -2000.
  • Datation haute (Gâthâs antérieurs au VIe siècle av. J.-C.)[14]. « Skjaervø[15] est partisan d'une datation ultra-haute, puisqu'il situe les Gâthâs en 1700 avant notre ère et les textes des Yashts en 900 avant notre ère. » Khosro Khazai Pardis retient aussi -1700 et mentionne les travaux du savant iranien contemporain Zabih Behrouz (2004), fondés sur des indications astronomiques, qui placent précisément le début de la rédaction des Gathas en -1738[16]. L'analyse linguistique des Gāthās, seuls textes directement liés à Zoroastre, et la comparaison avec les langues actuelles et passées de l'Iran et le sanskrit, donnent une estimation globale entre -1400 et -1000 (Mary Boyce, A History of Zoroastrianism, 1989.). Des estimations actuelles (B. C. Hummel, Lommel, Geldner...)[17] situent l'époque de Zoroastre autour de -1000. Jean Kellens invite à « placer Zarathustra aux alentours de l'an mil avant notre ère »[18]. Bartholomae propose 900 av. J.-C.[19].
  • Datation moyenne (entre VIe et IVe siècles av. J.-C.). L'approche historique compare les coutumes sociales décrites dans les Gathas à celles connues par l'étude historique — mais à cause du caractère « ésotérique » des Gāthās, qui prêtent à l'interprétation libre, l'estimation est plus difficile. Les savants sont nombreux à pointer les VIIe et VIe siècles av. J.-C.[20] : 660 av. J.-C. selon Arthur Christensen[21], 660-583 selon Jackson, 618-541 selon Henning, 570-550 selon Ernst Herzfeld, 589-512 selon Anquetil-Duperron[22]. Walther Hinz suppose une rencontre entre Zoroastre et Cyrus II, fondateur de l'Empire perse achéménide entre -550 et -530[23]. Pour les parsis : 660-583 av. J.-C., sous les rois mèdes Phraortès, Cyaxare et Astyage[24].
  • Datation basse. Certains chercheurs ont postulé des dates plus tardives, aujourd'hui contestées : l'estimation à l'an -100 (James Darmesteter)[26] est rejetée depuis 1938.

Vie de Zoroastre

Ce que l'on sait de la vie de Zoroastre nous vient principalement de l'Avesta, dont les Gathas sont la partie la plus ancienne, des textes grecs, de la tradition orale, et des preuves archéologiques.

Le Spena Nask, 13e section de l'Avesta, décrit la vie de Zoroastre. Ce chapitre, transmis oralement, n'a plus aucune cohérence. Les biographies dans les sept livres du Dēnkard (IXe siècle) et le Šahnāma (livre des Rois, en Persan شاهنامه) ont été démontrées comme fausses.

Il est aisé cependant d'affirmer que Zoroastre a vécu au nord-est de l'Iran actuel. Les Grecs s'y réfèrent en l'appelant le Bactrien (un habitant de la Bactriane, l'actuel Afghanistan du nord, un Mède ou un Perse d'il y a 5 000 ans). Son épouse est dénommée Hvōvi. Ils ont trois filles : Freni, Friti et Pourucistā, ainsi que trois fils : Isat Vastar, Uruvat-Nara et Hvare Ciϑra. Sa mère s'appelait Dughdova ; son père était Pourushaspa Spitāma. Son grand-père s'appelait Haecadaspa Spitāma.

Zoroastre aurait eu une illumination concernant le dieu Ahura Mazda, à l'âge de 30 ans. Il créa les bases de sa religion et y convertit son épouse, ses enfants et son cousin Maidhyoimangha.

Les Grecs ont beaucoup fabulé sur sa vie et notamment son enfance. D'après Pline, Zoroastre aurait ri le jour de sa naissance et aurait vécu dans la sauvagerie. Plutarque le compare à Lycurgue et Numa Pompilius (Numa, 4). Dion Chrysostome compare l'Ahura Mazdā de Zoroastre à Zeus. Plutarque, en s'inspirant de Théopompe, compare le zoroastrisme et l'histoire d’Isis et Osiris.

Les Gathas sont un recueil de prophéties et d'admonitions sous forme poétique, qui relatent un dialogue entre le Dieu et les Aməa Spəntas « Immortels » (en pahlavi Amahraspandān). Cependant, ces textes contiennent des allusions personnelles — sa difficulté à transmettre la religion, les insultes de l'entourage…

Il est important de reconnaître deux personnages différents, ou plutôt deux différentes visions du personnage : le Zoroastre tel que décrit dans l'Avesta et le Zoroastre des Gathas. Dans l'Avesta, on le décrit se battant avec les Daēva (démons immortels, en pahlavi Dēwān), et, dans les Yasht, il est tenté par Ahriman (en persan اهریمن) qui lui demande de renoncer à sa foi (Yasht, 17,19).

Enfin le Vendidad relate les dialogues entre Ahura Mazda et Zoroastre. Ce sont les dernières traces de son discours au sujet de sa doctrine exposée à la cour du Roi Vištaspa ; bien que son authenticité soit à de très nombreuses reprises remise en cause, y compris par certains spécialistes du zoroastrisme, telle que Mary Boyce (en), et même par des mobeds.

Pseudo-Zoroastre

Divers ouvrages sont, dès l'Antiquité, attribués, à tort, à Zoroastre[27]. « Dans la masse de littérature pseudo-zoroastrienne produite à l'époque hellénistique, se trouvait une œuvre, De la Nature, en quatre livres, et des récits traitant des propriétés magiques des plantes et des pierres, de même que des descriptions d'Hadès. Une seconde vague de littérature zoroastrienne vit le jour dans les deux premiers siècles de notre ère, littérature composée par différentes sectes gnostiques - dans les écrits apocryphes de Clément, par les Séthiens, et par les disciples de Prodicus »[28]. Citons :

  • Zostrien[29], traité gnostique rédigé en grec à la fin du IIe siècle, conservé en copte. Le personnage central s'appelle Zostrien (Zôstrianos, en grec), il est considéré comme un ancêtre de Zoroastre.
  • Oracles chaldaïques (vers 170), attribués faussement à Zoroastre par Gémiste Pléthon[30].
  • Clavis artis, manuscrit alchimique allemand de la fin du XVIIe siècle attribué à Zoroastre.

Certains auteurs amateurs de légendes admettent plusieurs Zoroastre, de la même façon que Varron plusieurs Hermès. Pline l'Ancien[31] s'interroge : « Mais n'a-t-il existé qu'un seul Zoroastre, n'y en eut-il pas un autre plus tard ? On n'est pas d'accord sur ce point. » Antoine Fabre d'Olivet soutient que « le premier Zoroastre » établit une monarchie théocratique mille ans avant la naissance de la Perse avec Ninus[32]. « Quand l'Assyrien Ninus fit la conquête de la Perse » (vers 2200 av. J.-C.) apparut « un second Zoroastre qui fut le créateur de cette espèce de science appelée Magie, à cause des Mages » ; « le dernier des Zoroastres » apparut en Perse au VIIe siècle av. J.-C.

Dans la culture européenne

Zoroastre est plus connu comme un sage, un magicien, dans la culture moderne, bien qu'on ne découvrît ses idées qu'à la fin du XVIIIe siècle. On l'associait alors avec les francs-maçons et autres groupes prétendant que Zoroastre avait atteint un « savoir ». Un personnage nommé Sarastro apparaît dans l'opéra La Flûte enchantée de Mozart, et représente l'ordre et la morale – par opposition à la Reine de la nuit.

Les écrivains et philosophes des Lumières, dont Voltaire, engagèrent des travaux sur le zoroastrisme, y voyant une forme de déisme éclairé, qu'il juge préférable aux dogmes du christianisme. Avec la transcription de l'Avesta par Abraham Anquetil-Duperron, l'étude du zoroastrisme put réellement débuter. Au XIXe siècle, le philosophe allemand Friedrich Nietzsche utilisa, de façon parodique, le nom de Zoroastre dans son livre Ainsi parlait Zarathoustra. Nietzsche en fait un personnage dramatique et, critique envers ses œuvres et prétentions philosophiques, développe son idée de la mort de Dieu. Poète-prophète, Zarathoustra se retire dans la montagne et revient parmi les hommes pour leur parler : des vertus, du Surhomme, de l'éternel retour, des prédicateurs de la mort, des faibles et des forts, des nobles et des esclaves...

Nietzsche parodie le personnage de Zoroastre, l'associant au manichéisme. Il aurait, selon lui, inventé le dualisme moral, sous la forme de la Daeva (les forces naturelles) et de l'Ahuras (la raison, le « bien » et le « mal », la morale). C'est ce dualisme que Nietzsche proposa d'abolir.[réf. nécessaire]

Richard Strauss, inspiré par Nietzsche, écrivit son Opus 30, connu sous le titre Also sprach Zarathustra et qui fut utilisé dans de nombreux films, dont notamment 2001, l'Odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick.

Dans les arts et la culture

Notes et références

  1. (en) Homa Katouzian, The Persians. Ancient, Medieval and Modern Iran, New Heaven, Yale University Press, , 452 p. (ISBN 978-0-300-16932-4), p. 49.
  2. Jean Kellens, Qui était Zarathustra ?, Université de Liège, , 2e éd., p. 1-27
  3. Μαγικῷν (Magikon) : ouvrage cité par Diogène Laërce comme une œuvre d'Aristote. Selon Festugière, il s'agit d'« un faux contemporain des ouvrages de l'Ancienne Académie et du Lycée portant sur la sagesse orientale »
  4. On trouve parfois aussi « fils d'Oromaze ».
  5. Brisson 2008, p. 24.
  6. Platonisme et interprétation de Platon à l'époque moderne, de Jean-Louis Vieillard-Baron, page 100, qui fait lui-même référence à l'Alcibiade majeur et à l'Avesta directement, Zoroastre s'y nommant lui-même ainsi. [(fr) lire en ligne].
  7. Dans l'Encyclopédie des religions de Gerhard J. Bellinger.
  8. academia.edu
  9. zarathushtra.com
  10. Diogène Laërce, I, 2 : "Xanthos le Lydien dit qu'il y eut 6 000 ans de Zoroastre jusqu'à la traversée de Xerxès."
  11. Pline l'Ancien, Histoire naturelle, XXX, 3.
  12. Plutarque, Isis et Osiris, 46, 369e.
  13. Compte-rendu par Viktor Sarianidi. Il s'agit du Complexe archéologique bactro-margien (BMAC).
  14. Jean Kellens, « Réflexions sur la datation de Zoroastre », apud Jerusalem Studies in Arabic and Islam, vol. 26, 2002.
  15. Oktor Skjaervø, « Hymnic Composition in the Avesta », Die Sprache, 36.2, 1994.
  16. Khosro Khazai Pardis, Les gathas, Albin Michel, 2011, p. 39.
  17. Karl Friedrich Geldner, Awwestaliteratur, 1896 ; Avesta. The Sacred Book of the Parsis, Stuttgart, 1889-1896. Herman Lommel, Die Religion Zarathustras, Tübingen, 1930. Dastur M. N. Dhalla, History of Zoroastrianism, 1938, rééd. 1985.
  18. Jean Kellens, Qui était Zarathustra ?, Université de Liège, 2e éd., 1984, p. 14.
  19. Christian Bartholomae, Zarathustras Leben und Lehre, 1924.
  20. A. V. Williams Jackson, Zoroaster, the prophet of ancient Iran (1899), Nabu Press, 2010. Ernst Herzfeld, Zoroaster and his world, Princeton, 1947. Walter B. Henning, Zoroaster, Oxford, 1951. Ilya Gershevitch, "Approaches to Zoroaster's Gathas", Iran, vol. 33, 1995. Gherardo Gnoli, Zoroaster in History, New York, 2000.
  21. Arthur Christensen, Les Kayanides, 1931-1932
  22. Anquetil-Duperron, Zend-Avesta, 1771, 3 vol.
  23. Walther Hinz, Zarathustra, W. Kohlhammer Verlag, 1961.
  24. Edward William West, Pahlavi Texts, part V, Oxford, coll. "Sacred Books of the East", vol. 47, 1897, p. XXXVIII. Jean Varenne, Zarathustra et la tradition mazdéenne, Seuil, coll. "Maîtres spirituels", 1960, p. 186.
  25. Bûndahishn, chap. 36. Viktor Floigl, Cyrus und Herodot, Leipzig, 1881, p. 18. Walter B. Henning, Zoroaster, Oxford, 1951, p. 35-42.
  26. James Darmesteter, Zend Avesta, vol. III, intro., 1893.
  27. Joseph Bidez et Franz Cumont, Les mages hellénisés. Zoroastre, Ostanès et Hystaspe, Les Belles Lettres, 1939, 2 t. T. 1 : Introduction, XI-297 p. T. II : Les textes, 241 p.
  28. G. S. Kirk, J. E. Raven, M. Schofield, Les philosophes présocratiques (1983), trad., Cerf, 1995, p. 66.
  29. Zostrien : Écrits gnostiques, Gallimard, coll. Pléiade, 2007. p. 1247-1320.
  30. J. Bidez et F. Cumont, Les mages hellénisés, 1938, t. I, p. 158-161. K. H. Dannenfeld, "The Peudo-Zoroastrian Oracles in the Renaissance", Studies in the Renaissance, vol. 4, 1957, p. 7-30.
  31. Pline l'Ancien, Histoire naturelle, XXX, 2.
  32. Antoine Fabre d'Olivet, Histoire philosophique du genre humain (1822), Éditions traditionnelles, 1972, t. I, p. 276.

Bibliographie

  • Luc Brisson (dir.), Chantal Marbœuf et Jean-François Pradeau (trad. du grec ancien par Jean-François Pradeau), Alcibiade majeur : in Platon, Œuvres complètes, Paris, Flammarion, (1re éd. 2006), 2204 p. (ISBN 978-2-08-121810-9), p. 122a. 
  • Yves Bomati, « Zarathoustra, le prophète du feu », Histoire & Civilisations, no 38, , p. 14-25.
  • Charles-Francis Potter, "Les fondateurs de religions" p88 à 110 (édition française du Commandant G.Lepage), Payot 1930

Paroles de Zoroastre traduites en français

Dans l'Avesta, les gâthâ (chants, cantiques, hymnes) de Yasna no 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 53. Khosro Khazai Pardis rappelle ceci : ce n'est qu' "en 1861 que le brillant philologue allemand Martin Haug réussit à isoler les dix-sept hymnes des Gathas du reste de l’Avesta et à les traduire (Die fünf Gathas, 1858-1862)" (Les gathas, Albin Michel, 2011, p. 35).

  • Charles de Harlez, Avesta, livre sacré du zoroastrisme, traduit du texte Zend, Maisonneuve, 1881. Traduction reproduite dans Guy Rachet, Avesta. Le livre sacré du zoroastrisme, t. I, Sand, 1996. en ligne
  • James Darmesteter, Le Zend-Avesta, Adrien-Maisonneuve, 1892-1893, 3 vol. Traduction académique.
  • Carlos Bungé, Les Gathas de Zoroastre. Invocations d'un sage de la Perse antique à la Divinité, transcrites en prose rythmée, Les éditions mazdéennes, 1933, 66 p.
  • Jacques Duchesne-Guillemin, Zoroastre. Étude critique avec une traduction commentée des Gâthâ, Paris, G. P. Maisonneuve, 1948, p. 170-285. Traduction reproduite dans Jean Varenne, Zoroastre. Le prophète de l'Iran, Paris, Dervy, 1996, p. 129-218.
  • Amîr Mehdî Badi, Monde et parole de Zarathoustra, Paris, Payot, , 190 p.
    Traduction qui n'est pas un « ouvrage technique » : voir M. Molé, « Amîr Mehdi Badi. Monde et parole de Zarathoustra (compte-rendu) », Revue de l'histoire des religions, nos 164-2, , p. 235-236 (lire en ligne)
    .
  • Parviz Abolgassemi, Gāthā / Zarathus̆tra, Aix-en-Provence, Publications de l'Université de Provence, 1999, 122 p. (ISBN 9782853994491)
  • Khosro Khazai Pardis, Les Gathas, le livre sublime de Zarathoustra, Albin Michel, coll. "Spiritualités vivantes", 2011, p. 115-213. Khosro Khazai Pardis est le directeur du Centre Européen d’Études Zoroastriennes (Bruxelles). Docteur en archéologie, en histoire des civilisations et des philosophies orientales (Université libre de Bruxelles et Université de Gand).
  • Jean Kellens, Les Gâthâs dites de Zarathustra et les origines du mazdéisme, Collège de France, cours du 20 janvier 2012. en ligne Tentative de traduction des deux derniers chapitres de la première Gâtha, Collège de France, cours du 2012 en ligne. (Traduction savante).

Études sur Zoroastre

  • Yves Bomati; Houchang Nahavandi, Les grandes figures de l'Iran, Paris, Perrin, 2015, (v. le chapitre consacré à Zarathoustra) (ISBN 978-2-262-04732-0)
  • (en) Mary Boyce, A History of Zoroastrianism, Leyde, 1975.
  • (en) Mary Boyce, Zoroastrians, their religious beliefs and practices, Londres, Routledge, 1979.
  • Paul Du Breuil, Zarathoustra (Zoroastre) et la transfiguration du monde, Paris, Payot, 1978.
  • Jacques Duchesne-Guillemin, Zoroastre, étude critique avec une traduction commentée des gatha, Paris, Robert Laffont, 1975 (1948).
  • Richard Foltz, L’Iran, creuset de religions : de la préhistoire à la Révolution islamique, Québec : Les Presses de l’Université Laval, 2007
  • Gherardo, Gnoli, De Zoroastre à Mani : quatre leçons au Collège de France, Paris, Klincksieck, 2000.
  • Jean Kellens,, La quatrième naissance de Zarathushtra, Paris, Seuil, 2006.
  • Khosro Khazai Pardis, Les Gathas. Le livre sublime de Zarathoustra, Paris, Albin Michel, 2011.
  • Marijan, Molé, Culte, mythe et cosmologie dans l’Iran ancien, ParissP resses universitaires de France, 1963.
  • Ann Van Sevenant,, Ainsi pensait Zarathoustra, une philosophie avant la lettre, Paris, Non Lieu, 2017 ( (ISBN 978-2-35270-243-6))
  • Jean Varenne, Zarathushtra et la tradition mazdéenne, Paris, Seuil [rééd. 1977], 1962.
  • Jean Varenne, Zoroastre, le prophète de l'Iran, Dervy, 1996.
  • Geo Widengren, Les Religions de l’Iran, Paris, Payot, 1968.

Autres

  • Jean Prieur, Zarathoustra, homme de lumière, Paris, Robert Laffont, 1982.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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