Zhou Liwang

Zhou Liwang (周厲王), de son nom personnel Ji Hu (姬胡), est le dixième roi de la dynastie Zhou.

Il fut intronisé à Hao (鎬) en

Règne

Un règne néfaste

Le roi Li n'était pas un grand roi, bien au contraire. C'était un roi médiocre et despotique. Homme débauché, il n'avait rien d'un chef d'État et n'avait pas de scrupules. Il ne s'intéressait qu'aux femmes et à l'alcool. Il ne s'occupait pas des affaires d'État et laissait le tout aller. Il n'hésitait pas à détourner les fonds d'État pour pouvoir se payer des orgies décadentes.

À mesure de sa démesure, ses détournements de fonds affaiblirent les coffres de l'État, forçant ses ministres à ordonner une levée d'impôts pour reconstituer le trésor. Le fardeau fiscal s'étant accru considérablement, la population tomba rapidement dans la misère. Le mécontentement monta alors.

Sous son règne, les Quanrong[1], ou Rong-chiens, recommencèrent leurs incursions sur le territoire chinois. Son armées accumula les revers contre ceux-ci dans l'Ouest. Avec les critiques de plus en plus virulentes dans tout le pays, il interdit de le critiquer sous peine de mort. Le mécontentement grimpa encore plus.

Sa réputation de roi devint vite celle d'un roi incapable et corrompu.

Révolution et transition

Puis, en , face à son impopularité et au mécontentement général, les citoyens se soulevèrent contre son autorité. Encore une fois vaincu, puis humilié, il dut s'exiler pour toujours. Ses ministres, face à la foule en colère, cachèrent son fils, puis la foule n'ayant point trouvé le prince se dispersa. Les officiels du gouvernement de Li, votèrent pour que la régence soit confiée à quelqu'un de conciliant et la régence vint donc à Gong Bohe (共伯和) ou Gonghe (共和)[2], comte de Gong (共伯), dont le nom était He (和) . Le gouvernement avait pour mission d'apaiser le mécontentement général. Le prince resta caché, jusqu'au moment où il fut révélé comme héritier du trône.

Notes et références

  1. (en) « Quanrong », Wikipedia, (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Wikimedia Foundation, « Gonghe », Academic Dictionaries and Encyclopedias, (lire en ligne)
  • Portail des civilisations asiatiques
  • Portail du monde chinois
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.