Roi Dao de Zhou
Le roi Dao de Zhou, ou Zhou Dao wang (chinois : 周悼王), en vieux chinois Tu Dhawh Whang (Tu d(h)āwh whaŋ). De son nom personnel Ji Meng (姬猛) en vieux chinois Ke Mrang (Ke mrā́ŋ). Il fut le vingt-cinquième et très éphémère roi de la dynastie Zhou. Il ne régna que deux mois à Luoyi. Il fut assassiné le 12 novembre -520, par son frère le prince Chao.
Zhou Dao wang 周悼王 | |
Décès | 12 novembre -520 |
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Nom de famille | Ji (姬) |
Prénom | Meng (猛) |
Dynastie | Dynastie Zhou |
Nom posthume (complet) |
Zhou Dao wang (周悼王) |
Querelles de succession
Contextualisation
Le roi Jing, avait d'abord fait du prince Sheng, son héritier, mais celui-ci est mort prématurément. Aussi le roi Jing resta t-il indécis pour le choix de son successeur. Le roi Jing, juste avant de mourir, émis le souhait de voir le prince Chao prendre sa place quand il serait mort. Or le roi est mort avant d'avoir pu officialiser le prince Chao comme héritier.
Crise de succession
Comme le roi Jing est mort sans avoir pu nommer officiellement son héritier, les opportunistes saisirent leur chance de placer leur homme de paille sur le trône. Tandis qu'en coulisses, des intrigants étaient à l'œuvre dans une guerre de tractation. Ces intrigues devinrent rapidement de violentes querelles de pouvoir au sein de la cour du roi et de la famille royale. Des cliques se formèrent et la faction la plus déterminée fut celle entourant le prince Chao.
Règne
Accession au trône
Puisque le roi ne nomma pas de successeur, ce fut le rôle des ministres de nommer le prochain roi. Aussi, les six ministres Zhou choisirent-ils le prince Meng pour ceindre la couronne. Il fut rapidement couronné pour mettre un frein aux intrigues à la cour, mais sans succès. Les intrigues se poursuivirent malgré tout, orchestrées en coulisses par le prince Chao qui revendiquait le trône.
Assassinat
Le prince Chao continuait d'intriguer pour usurper le trône et projeta d'assassiner son frère. Par la suite, il mit son plan en application et finalement le 12 novembre -520, le roi Dao futt assassiné, par ses partisans.