Yves Bolduc

Yves Bolduc, né le à Alma, est un homme politique canadien.

Pour les articles homonymes, voir Bolduc.

Yves Bolduc
Fonctions
Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science du Québec
Prédécesseur Pierre Duchesne
Successeur François Blais
Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec
Prédécesseur Marie Malavoy
Successeur François Blais
Ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec
Prédécesseur Philippe Couillard
Successeur Réjean Hébert
Député de Jean-Talon à l'Assemblée nationale du Québec
Législature 39e, 40e et 41e
Prédécesseur Philippe Couillard
Successeur Sébastien Proulx
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Alma, Québec
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômé de Université Laval
UQAC
ÉNAP
Profession Médecin

Avant de se lancer en politique, il pratique la médecine dans sa région natale du Lac Saint-Jean. En 2008, il est nommé ministre de la Santé et des Services sociaux dans le gouvernement provincial libéral de Jean Charest puis se fait élire dans une élection partielle dans la circonscription de Jean-Talon qu'il représentera jusqu'en . Dans le gouvernement Philippe Couillard, il occupe simultanément les postes de ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et de ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science.

Le , après plusieurs controverses, il démissionne de ses mandats de ministre et de député et met fin à sa carrière politique[1].

Biographie

Yves Bolduc est diplômé en médecine de l'Université Laval depuis 1981. Il détient une maîtrise en administration publique de l'École nationale d'administration publique (ENAP) et un diplôme en bioéthique de l’Université du Québec à Chicoutimi. Il a été directeur des services professionnels du centre de santé et de services sociaux Lac-Saint-Jean-Est entre et le . Il a aussi été directeur général par intérim et directeur des services professionnels par intérim du Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-l'Or de au . Pendant cinq ans, il a servi à titre de président de l'Association des conseils des médecins, dentistes et pharmaciens du Québec.

Il a été candidat dans la circonscription électorale de Lac-Saint-Jean aux élections de 2007. Il a perdu face au péquiste Alexandre Cloutier par 5 589 voix.

Yves Bolduc a été nommé ministre de la Santé et des Services sociaux le , avant d'être élu député. Il remplaçait alors Philippe Couillard, ministre démissionnaire. Il se fait élire dans Jean-Talon, la même circonscription que son prédécesseur, lors d'une élection complémentaire le 29 septembre 2008 et a été réélu à l'élection générale de 2008.

Le , à la suite de la démission de Nathalie Normandeau, Jean Charest le nomme ministre responsable des régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine[2].

Lors de la formation du gouvernement Couillard en , il est nommé ministre de l'Éducation et ministre de l'Enseignement supérieur.

Rémunérations multiples

En , des médias rapportent que pendant les 19 mois où il a été député dans l'opposition, Yves Bolduc aurait pratiqué la médecine et pris en charge environ 1 500 patients, touchant ainsi environ 215 000 dollars canadiens en incitatif salarial et 151 000 $ en salaire d'omnipraticien en plus de son salaire de député de 89 950 $[3].

Ces révélations suscitent diverses réactions. Ainsi, Claude Castonguay réclame la démission du ministre[4].

Déclarations controversées

En , le ministre Bolduc affirme qu'« il n'y a pas un enfant qui va mourir de ça [ne pas avoir de nouveaux livres] », à propos de l'achat de livres par les commissions scolaires québécoises, proposant que les écoles entrevoient de réduire leurs achats de livres, considérant les compressions budgétaires annoncées par le gouvernement[5]. Il s'excusera quelques jours plus tard pour ces propos[6].

En , le ministre provoque la controverse en affirmant qu'il est acceptable que les écoles procèdent à des fouilles à nu à l'endroit d'élèves qu'elles soupçonnent être en possession de stupéfiants[1].

Démission

Le , Yves Bolduc annonce qu'il quitte la vie politique, quittant du même coup ses postes de ministre de l'Éducation, de ministre de l'Enseignement supérieur et de député de Jean-Talon, tout en acceptant de toucher sa prime de départ de près de 150 000 $[7],[8].

Références

  1. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Yves Bolduc, 1 ministre et 5 controverses », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  2. Radio-Canada, « Remaniement à Québec : Line Beauchamp prend du galon », Radio-Canada (consulté le )
  3. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Prime de 215 000 $ à Yves Bolduc : d'autres voix réclament un remboursement », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  4. La Presse, « Claude Castonguay: le ministre Bolduc doit démissionner »
  5. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Livres : Couillard contredit son ministre de l'Éducation », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  6. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Bibliothèques scolaires : Yves Bolduc s'excuse », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  7. « Yves Bolduc quitte la vie politique », sur http://ici.radio-canada.ca, Société Radio-Canada (consulté le )
  8. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Démission de l'ex-ministre Yves Bolduc : plus de 300 000 $ d'indemnités de départ », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la politique québécoise
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.