YesWeHack

YesWeHack est une plateforme permettant la mise en contact entre des entreprises et des hackers éthiques (hackers blancs)[1],[2]. Elle a été lancée en 2013 par Guillaume Vassault-Houlière et Manuel Dorne. Elle s'inscrit dans le cadre des « Bug Bounty », chasses aux bugs ou prime à la faille, permettant aux entreprises de rémunérer les informaticiens détectant des failles de sécurité (et rémunéré 50 à 20 000 euros)[3],[4].

YesWeHack Logo

Adresse yeswehack.com
Description Bug Bounty (chasse de bugs | prime à la faille)
Type de site Informatique
Nombre d'inscrits 22 000
Siège social Paris
Lancement 2013

L'entreprise revendique une communauté d'environ 22 000 hackers[5], classés selon leurs performances. Ces derniers ne sont cependant pas salariés mais évoluent pour la plupart sous le statut d'autoentrepreneur[6].

En 2019, l'entreprise a levé 4 millions d'euros afin de poursuivre sa croissance à l'international[7]. Elle est actuellement leader du marché européen avec son concurrent français Yogosha[8] et le néerlandais Zerocopter. Elle compte parmi ses clients Lazada[9], Parrot[10], La Poste Suisse[11], Orange, BlaBlaCar, CNP Assurances, Qwant, Dailymotion, le ministère français des Armées, Tesla, BMW ou encore la région Île-de-France[12],[13]. En mai 2020, la plateforme a également été choisie pour tester la sécurité de l'application de tracking française StopCovid, devenue TousAntiCovid[14]. Au niveau mondial, l'américaine HackerOne reste devant[15], avec plus de 100 000 membres[8].

Notes et références

  1. « https://www.lanouvellerepublique.fr/economie/mieux-se-proteger-a-l-ere-du-digital-un-defi-de-demain », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  2. « Guillaume Vassault-Houlière, YesWeHack : le Bug Bounty est aujourd’hui une pratique mature et reconnue », sur Global Security Mag Online (consulté le )
  3. Valentin Hamon-Beugin, « «Piratage éthique»: une activité de plus en plus convoitée », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  4. « Cyberattaques : comment les banques déjouent les nouvelles menaces 4/5 », sur La Tribune (consulté le )
  5. « Cyberattaques : le bug bounty pour contrer, l’exemple de YesWeHack », sur Bpifrance, (consulté le )
  6. « Cybersécurité: comment Yes We Hack connecte les entreprises aux hackers éthiques », sur Challenges (consulté le )
  7. Nicolas Woirhaye dit, « Yes We Hack lève 4 millions d’euros pour renforcer sa plateforme d’hackers éthiques à l'international », sur FrenchWeb.fr, (consulté le )
  8. « YesWeHack et son hacking éthique lève 4 millions d’euros », sur start.lesechos.fr (consulté le )
  9. « La plateforme de e-commerce Lazada, basée en Asie du Sud-Est, lance un programme public de Bug Bounty avec YesWeHack », sur Global Security Mag Online (consulté le )
  10. « Parrot lance son Bug Bounty en partenariat avec YesWeHack », sur Global Security Mag Online (consulté le )
  11. « La Poste invite les hackers à rechercher ses failles de sécurité », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
  12. « L’armée française lance un programme de bug bounty », sur Siècle Digital, (consulté le )
  13. Hassan Meddah, « Au FIC, le coup de gueule d’un hacker éthique contre Renault et Peugeot », journal, (lire en ligne)
  14. « Coronavirus : les hackers font passer un sale quart d'heure à l'appli StopCovid », sur SudOuest.fr (consulté le )
  15. Par Louis Adam | Modifié le mercredi 20 févr 2019 à 14:17, « Yes We Hack lève 4 millions d’euros », sur ZDNet France (consulté le )
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