Wissous

Wissous (prononcé [visu] ) est une commune française située à environ quatorze kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. La commune se situe à la frontière avec les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.

Wissous

La mairie.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité CA Paris-Saclay
Maire
Mandat
Florian Gallant
2021-2026
Code postal 91320
Code commune 91689
Démographie
Gentilé Wissoussiens
Population
municipale
7 301 hab. (2018 )
Densité 801 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 55″ nord, 2° 19′ 37″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 99 m
Superficie 9,11 km2
Élections
Départementales Savigny-sur-Orge
Législatives 6e circonscription de l'Essonne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Wissous
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Wissous
Géolocalisation sur la carte : France
Wissous
Géolocalisation sur la carte : France
Wissous
Liens
Site web https://www.wissous.fr/

    Grâce à la présence de sources et de cours d'eau, l'installation humaine dans la zone remonte à la fin de la Préhistoire et au début de l'Antiquité. Commune rurale, Wissous s'est développée notamment dans le domaine agricole. Au XXe siècle, la construction à proximité de l'aéroport de Paris-Orly puis du marché d'intérêt national de Rungis a principalement marqué le développement industriel récent de la ville. La ville comptait 7 301 habitants en 2018 avec la mise en œuvre de projets d'habitations qui devrait augmenter le nombre des habitants vers le milieu des années 2010, ce qui ne l'empêche pas de cultiver son côté « village » en pleine agglomération parisienne.

    Ses habitants sont appelés les Wissoussiens[1],[c 1],[2].

    Géographie

    Situation

    Située à environ quatorze kilomètres au sud de Paris[2] sur le plateau de Longboyau, en pleine agglomération parisienne, Wissous[3] est contiguë à trois départements : elle est en effet limitrophe de Fresnes et Rungis (département du Val-de-Marne) au nord, d'Antony (département des Hauts-de-Seine) et Massy à l'ouest, de Chilly-Mazarin et Morangis au sud et de Paray-Vieille-Poste à l'est (ces dernières étant situées dans le département de l'Essonne).

    Wissous est située dans la région naturelle du Hurepoix

    La commune occupe un territoire de 9,11 kilomètres carrés approximativement compris entre l'autoroute A6 à l'ouest, la ligne C du RER d'Île-de-France et Orlyval au nord et l'aéroport de Paris-Orly — deuxième aéroport de Paris — à l'est et au sud. L'Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°44'12" N et 02°19'39" E au point central de ce territoire[2].

    Hydrographie

    Le plateau de Longboyau est situé entre les vallées de la Seine, de l'Orge, de l'Yvette et de la Bièvre[c 2]. La commune n'est cependant pas baignée par l'un de ces cours d'eau, les plus proches étant la Bièvre à l'ouest et la Seine à l'est.

    Les rus des Glaises (anciennement ruisseau des Communes[a 1]), de Saint-Joie et de Rungis (anciennement ruisseau des Jumeaux[a 1]) traversent la commune et sont des affluents de la Bièvre.

    Le ru des Glaises est notamment visible à partir des étangs de l'espace Arthur-Clark, un des parcs municipaux. Il rejoint le ru de Rungis venant de la commune de Rungis au nord-est et qui traverse canalisée le domaine du château de Montjean. Après être passé sous les autoroutes, il prend le nom de ru de Ste Joye avant de pénétrer sur la commune de Fresnes au nord-ouest.

    Plusieurs étangs se trouvent dans l'espace Arthur-Clark et un bassin d'agrément existe au centre de l'ensemble immobilier du quartier Saint-Éloi.

    Un bassin de rétention des eaux pluviales, couvert et dit de Villemilan[loc 1], se situe dans l'ouest de la commune.

    Relief et géologie

    L'altitude de la commune par rapport au niveau de la mer est comprise entre 48 mètres et 99 mètres[c 1]. Située sur le relativement plat plateau de Longboyau, Wissous a un niveau moyen assez constant autour des 90 mètres[a 2].

    Ce faible relief explique en partie l'installation de l'aéroport de Paris-Orly au sud-est de la commune. Le point culminant est la butte du Tartre dans le sud-ouest de la commune et le plus bas est près du quartier du Bas de Fresnes dans le nord de la commune[a 2].

    Communes limitrophes

    Vue aérienne de Wissous avec les limites administratives.

    Wissous est implantée au sud-est d'Antony, et la séparation entre les deux communes est principalement marquée par l'autoroute A6 par-dessus laquelle passent plusieurs ponts. Wissous est au sud-sud-est de Fresnes et au sud-ouest de Rungis, communes du Val-de-Marne, qui respectivement sont reliées par le chemin de Fresnes et la route de Montjean, lesquels passent en dessous de la ligne C du RER d'Île-de-France.

    Wissous se trouve à l'est de Massy, commune d'Essonne, avec qui elle partage une zone d’activités commerciales implantée en bout des pistes de l'aéroport de Paris-Orly entre les autoroutes A6 et A10. Toute la partie sud sud-est est occupée par l'aéroport dont les pistes sont longées par la route départementale 167a. Au sud-ouest de Wissous se trouvent Chilly-Mazarin, au sud Morangis et au sud-est Paray-Vieille-Poste.

    Climat

    Wissous est située en Île-de-France et bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l'ensemble de l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à 10,9 °C, avec une maximale de 14,9 °C et une minimale à 6,9 °C. Les températures réelles relevées sont de 24 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les précipitations sont également réparties sur l'année, avec un total de 615,4 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.

    Données climatiques à Wissous.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,3 3 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16 11,9 6,8 4,1 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52 53,2 58,1 53,1 615,4
    Source : Climatologie mensuelle à la station voisine d'Orly de 1961 à 1990[4].

    Réseau ferré

    La ville n'a plus de gare ferroviaire fonctionnelle depuis l'arrêt de l'Arpajonnais, une ligne de chemin de fer secondaire qui la reliait à Paris, et de la suppression effective de son arrêt sur la ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières (ou Grande ceinture stratégique). Le bâtiment[loc 2], est actif entre 1893 et 1936[a 3]. Il est désormais désaffecté malgré la volonté municipale de la rouvrir[5]. En effet, la ligne C du RER d'Île-de-France (gare de Massy - Palaiseau - gare de Pontoise) passe dans le nord de Wissous, sur les rails jouxtant l'ancienne gare[5]. La gare propriété de la SNCF, est actuellement inoccupée et n'a plus aucune activité. La commune désire l'acquérir. Wissous est à mi-chemin entre la gare de Rungis - La Fraternelle au nord-est et la gare du Chemin d'Antony au nord-ouest. La ligne 7 du tramway d'Île-de-France relie la station de métro Villejuif - Louis Aragon à la ville d'Athis-Mons en passant à proximité de la commune, notamment par la gare de Rungis - La Fraternelle[6].

    La ligne 18 du métro de Paris dont l'ouverture est prévue en 2023 passera par le territoire de Wissous entre les gares d'Antonypôle et de l'aéroport d'Orly, sans toutefois s'y arrêter[7]. Trois ouvrages sont cependant sur le territoire de la commune : Cézanne (28 mètres), Robic (35 mètres) et Avernaises (35 mètres) respectivement d'ouest en est.

    Le projet de ligne à grande vitesse LGV Interconnexion Sud est prévue pour être développée à proximité de la commune.

    Réseau routier

    Les lignes de bus RATP 319 et 297 passent dans la ville. La ligne no 2 du réseau de bus intercommunal Le Paladin qui faisait la liaison entre la gare d'Antony (ligne B du RER d'Île-de-France) et la mairie de Wissous et les zones industrielles, en passant aussi à proximité de la gare du Chemin d'Antony, a été modifié fin 2010 pour ne servir que pour le transport scolaire. Saturée par les trains de marchandises et TGV[5] qui s'ajoutent au RER et qui imposent une fréquence faible d'un train toutes les trente minutes[5], la ligne C du RER est largement concurrencée par la ligne B du RER, qui bien que plus lointaine, a la préférence des voyageurs. Par l'intermédiaire de la gare d'Antony, une autre ligne du Paladin permet de rejoindre le Trans-Val-de-Marne et la ligne de tramway Antony - Clamart en projet[8] à la gare de La Croix de Berny. Le dépôt de bus du Paladin (Bièvre Bus Mobilités[loc 3]) se situe à Wissous[9].

    La ligne de bus 91-10 du réseau de bus Albatrans relie la gare de Massy TGV à l'aéroport Paris-Orly[10]. À travers la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre, un site web de covoiturage est proposé[c 3].

    Une bretelle d'accès à l'autoroute A6 l'autoroute du Soleil ») était un projet de la communauté d'agglomération en 2007 pour améliorer l'accès à ses zones industrielles[11], mais le projet est abandonné en 2009-2010[c 4]. Seule une sortie de service existe. L'autoroute A10 L’Aquitaine ») a son extrémité nord à Wissous, depuis un échangeur avec l'A6. L'autoroute A86 passe au nord de Rungis. La route départementale 167a]longe les pistes de l'aéroport au niveau de Wissous. L'ancienne route nationale 20 (actuelle RD 920), reliant notamment Paris à Orléans via Toulouse puis la frontière entre l'Espagne et la France, passe à l'ouest de la commune.

    Liens avec l'aéroport d'Orly

    L'aéroport de Paris-Orly, deuxième aéroport de Paris, se situe au sud-est de Wissous. La piste 4 (06/24) qui est la plus proche de la commune est orientée parallèlement à celle-ci, ce qui limite les nuisances des moteurs d'avions sur les habitations. Le siège d'Orlyval Service[loc 4] (atelier de maintenance du matériel roulant et centre de commandement) qui exploite la ligne Orlyval (gare d'Antony - Orly-Ouest - Orly-Sud) se situe à Wissous[12]. Cette ligne longe celle de la ligne C du RER, mais il n'y a pas d'arrêt dans la commune[c 5]. La mairie milite cependant pour qu'un arrêt soit créé[c 5],[5].

    Urbanisme

    Occupation des sols

    En 2008, près de 35 % du territoire communal sont urbanisés et construits, auquel il convient d'ajouter plus de 5 % de domaine urbain non construits, laissant près de 60 % avec un caractère rural[13]. Un quart sud-est de la superficie de Wissous est occupé par l'aéroport Paris-Orly.

    Occupation des sols
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 38,4 % 349,63 ha
    Espace urbain non construit 6,6 % 60,02 ha
    Espace rural 55,0 % 501,55 ha
    Source : Iaurif-MOS 2008[13]

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    Bassin d'agrément et bâtiments dans le quartier Saint-Eloi.

    La commune de Wissous est aujourd'hui séparée en différents quartiers constitués au fil de son évolution et de son lotissement. Le centre-ville historique est implanté autour de l'église.

    Wissous compte huit quartiers : Fribouli, le quartier proche d'Antony dans l'ouest de la commune ; Saint-Exupéry, le quartier centré autour de l'espace culturel Saint-Exupéry ; Vieux Wissous, le quartier historique du centre-ville ; Montjean, le quartier du domaine du château de Montjean à proximité de Rungis ; Bois Charlet ; Côteaux de Wissous, le quartier proche de Fresnes dans le nord-ouest de la commune et anciennement nommé Bas-de-Fresnes ; La Fraternelle, le quartier jouxtant la gare de Rungis - La Fraternelle et Rungis dans le nord-est de la commune ; Saint-Éloi, un quartier composé de constructions de la fin des années 2000.

    Le découpage en comités consultatifs de quartier, créés en 2008[c 6], donne un comité par quartier sauf pour le Bas de Fresnes et la Fraternelle qui sont associés ensemble[c 7]. Un septième comité sera créé en juin 2010[c 6] pour Saint-Eloi.

    Dans les années 2000 et années 2010, à la suite des départs d'usines, des projets immobiliers ont été engagés, notamment le quartier Saint-Éloi dans le nord de la commune sur l'ancienne zone d'activité de la Gare et les Vergers de Wissous (266 logements à terme[14]) à la place de l'ancien centre auto Leclerc[14] dans l'ouest de la commune. L'ancienne zone d'activité des Meuniers a également été réhabilitée. Ces zones sont essentiellement composées de logements, de maisons individuelles et de quelques commerces, sur la base d'un travail d'urbanisme d'ensemble géré par des promoteurs immobiliers.

    Le quartier Saint-Éloi, dont le but est un développement de la population de la commune pour pouvoir prétendre à l'ouverture d'une gare, fait notamment l'objet d'un développement par Eiffage Aménagement pour lequel à notamment œuvré l'architecte, urbaniste et paysagiste français Xavier Bohl. Une fontaine « provençale » et une aire de jeux de boules sont, au-delà d'être des lieux de rencontres, des clins d'œils à la Provence.

    Habitat

    La ville a longtemps profité de sa proximité avec l'aéroport de Paris-Orly pour avoir une dérogation de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains[15].

    Toponymie

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    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Vizoor au XIe siècle[c 2],[a 4], Vizeorium au XIIe[16], Viceor au XIIe[17]. Une carte du XVIIe siècle situe Huissous[a 5]. Une autre carte de 1740 mentionne Uissous[a 6], tandis que la carte de Cassini du XVIIe siècle donne Wißous[a 7]. La graphie moderne Wissou est enfin clairement visible sur une carte de 1782 et serait peut-être à l'origine de cette orthographe[a 8].

    Une étymologie populaire considère le nom de la ville comme un composé des éléments français huit (8) et ancien français sours, masculin de « source », d'où le sens global de « huit sources »[c 8]. Cette étymologie est basée sur une vague ressemblance entre des mentions anciennes isolées du type Huissous au XVIIe siècle et huit sours, mais qui s'accorde mal avec la nature des formes les plus anciennes et avec celles régulièrement attestées[18]. En outre, il n'y a aucun élément hydrographique qui attesterait de la présence de huit sources.

    L'hypothèse retenue par les spécialistes en fait un composé bas latin * Vicus Suevorum[19],[17], c'est-à-dire gallo-roman * VICU SUEVORU, devenu Vizoor, Viceor par contraction linguistique. Cette théorie s'appuie sur la plausibilité de l'évolution phonétique * VICU SUEVORU > Vizoor, Viceor et l'existence de ce type de formation toponymique en Vic- (du latin vicus « bourg » > gallo-roman VICU « village »), comme en région parisienne Vigneux (Essonne, Vicus Novus VIe siècle[20]). Le second élément -sous représente l'évolution de * SUEVORU < latin Suevorum, génitif pluriel de Suevi, terme qui désigne le peuple germanique des Suèves. Il s'agissait probablement de laeti « lètes, colons » suèves installés par le pouvoir romain en Gaule du nord, comme bien d'autres. D'ailleurs, la Notitia dignitatum mentionne un Praefectus laetorum Gentilium Suevorum « préfet des lètes suèves » dans la région du Mans.

    La graphie normale aurait dû être * Vissous conformément à l'étymologie et à la prononciation, mais une mauvaise lecture du graphe Vi (car v pouvait à la fois noter v ou u en ancien français) comme un Ui, d'où l'écriture Wi équivalente en ancien français, est responsable de cette orthographe insolite au sud de la région parisienne. Il n'y a pas de raison d'y voir une influence phonétique germanique sur l'initiale, comme sur VULPICULU > WULPICULU, VAGINA > WAGINA, etc. car l'évolution phonétique régulière de [w] en français central aboutit au [g], d'où WULPICULU > goupil « renard », WAGINA > gaine (cf. emprunt savant vagin), de plus, les formes en Vi- sont beaucoup trop tardives pour suggérer ce type d'influence.

    La commune est instituée en 1793 avec son nom actuel[21]. C'est l'une des trois communes de la région parisienne comportant un "W" dans son nom: Saint- Witz (95), Wy-Dit-Joli village (95) et Wissous (91).

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Essonne.

    Antiquité

    Aqueduc de Lutèce. Bassin collecteur et rigoles d'alimentation.

    La présence de sources explique notamment l'installation humaine dans la zone[c 8] à la fin de la Préhistoire et au début de l'Antiquité[c 2]. Des fouilles ont notamment révélé au nord-est de Wissous des traces d'habitats datant de la période de l'âge du Bronze final et du Premier âge du fer[a 9], mais aussi aux périodes gauloise et gallo-romaine[a 9].

    Des fouilles, menées de 2009 à 2011 près des pistes de l'aéroport (rue du Berger), ont permis de mettre au jour une ferme gauloise — Parisii[22] — de plus de deux hectares et datant du IIe siècle av. J.-C.[23]. Le territoire de Wissous est en effet bien situé entre Lutèce (Paris) et Cenabum (cité proche d'Orléans). La ferme vivait de culture de céréales et d'élevage. L'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) décrit la découverte comme « d'ampleur nationale »[23].

    L'aqueduc de Lutèce, construit au Ier siècle ou au début du IIe siècle[a 9], pour apporter de l'eau à Lutèce (Thermes de l'Est et de Cluny) passait sur le sol de la future commune[c 2]. Plus précisément, un bassin collecteur renommé à sa découverte « carré des eaux gallo-romain », situé au nord-est du territoire de la commune, recueillait l'eau de plusieurs rigoles captant des sources de Rungis, Chilly-Mazarin et Wissous même[a 9].

    Moyen Âge

    Des fouilles ont également démontré la présence d'une population à l'époque mérovingienne et carolingienne[a 4], mais aussi le probable regroupement des différents foyers de populations vers des lieux uniques[a 4].

    Au XIIe siècle, l'église Saint-Denis est bâtie[24] et sera au début du XXe siècle classée aux monuments historiques[c 9],[25].

    Wissous vivait essentiellement de la culture de céréales[c 2], comme une grande partie de la région du Hurepoix qui était essentiellement agricole[a 10]. La vigne a également une grande importance dans la commune dont, dès 1284, des écrits signalent la présence[26]. En juillet 1255, l'évêque de Paris met fin au servage contre une imposition, point ratifié l'année suivante par Louis IX[a 4]. Environ 500 personnes sont cités sur les documents de l'époque[a 4]. Une grange dîmière est alors construite au XIIIe siècle[27]. Elle resta active jusqu'à la Révolution française[28] en étant l'exploitation la plus importante du village[28] et même l'exploitation de ce type la plus importante du pays[c 10].

    La commune est très marquée par la guerre de Cent Ans avec la destruction de cultures et une importante baisse de la population[a 4].

    Époque moderne

    Wissous (orthographié Vißous) au XVIIe siècle sur une carte de Cassini.

    XVIe et XVIIe siècles

    La ville est devenue une seigneurie en 1547-1548. L'évêque de Paris l'échangea avec le chapitre de Notre-Dame contre la seigneurie de Créteil[a 11],. Ce transfert à une personne morale permettra une dilution des biens à cause de partages de successions[29], puisque le chapitre en restera propriétaire jusqu'à la Révolution[a 11].

    La commune est à nouveau marquée par un conflit, les guerres de Religion, et son église est notamment pillée par les huguenots[a 11].

    En 1600, 30 % des exploitants agricoles de Wissous étaient des vignerons et au XVIIe siècle ce chiffre passe à 40 %[26]. Toujours en 1600, la répartition des terres restent très inégales, avec plus de la moitié appartenant au chapitre, le tiers à des propriétaires parisiens et seulement le reste à des agriculteurs de la commune[a 12].

    La Fronde est une nouvelle période difficile pour la commune et ses habitants[a 12]. La première école est fondée en 1687[a 12].

    XVIIIe et XIXe siècles

    Extrait de la feuille « Melun Nord-Ouest » de la carte d'État-Major de 1866.

    Wissous, à l'écart des grandes voies de passages, profite après la construction d'une route pavée en 1761 de sa proximité avec la route reliant Paris à Orléans[a 12]. La vigne est à l'époque en net recul[a 12]. En 1789, signe de l'écart entre les habitants, les registres indiquent que 61 % des terres sont partagées par seulement six propriétaires, tandis que 2 % le sont par 115[a 13].

    Entre 1792 et 1797, les biens du clergé sont vendus[a 13]. Wissous est intégré à la Seine-et-Oise.

    En 1815, pendant les Cent-Jours, la commune est occupée par des troupes anglaises[a 13].

    Le , l'aéronaute Jean-François Dupuis-Delcourt — futur fondateur de la Société aérostatique et météorologique de France — réussit, à partir du domaine de Montjean, la première ascension d'une « flottille aérostatique » expérimentale[30],[a 14],[31],[32]. Atteignant une altitude de 2 600 mètres[a 14], la flottille se posa ensuite à Choisy-le-Roi[30].

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, Wissous est pendant six mois le quartier général d'un état-major d'une division prussienne[29] de 12 000 hommes[a 13]. La population de la commune se réfugie à Paris[a 13].

    La culture de la pomme de terre prend de l'importance[c 2],[a 13]. L'Arpajonnais, chemin de fer secondaire sur route reliant les halles de Paris à Arpajon et mis en service à partir de 1891, renforce l'essor agricole de la commune[29],[a 13].

    XXe siècle

    L'essor de Wissous, qui n'est alors qu'un gros bourg[a 15], correspond à l'implantation de l'aérodrome puis aéroport de Paris-Orly[c 8] pour lequel la relative platitude de plateau de Longboyau du secteur est un avantage. La population et les industries locales augmentent sensiblement du fait de cette proximité[c 8]. La zone est d'ailleurs importante dans l'histoire de l'aéronautique, puisque Port-Aviation est situé dans la commune proche de Viry-Châtillon.

    Durant la Première Guerre mondiale, le château de Montjean devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°504[33],[c 11],[a 14]. Un groupe de soldats préposés à la lutte antiaérienne (DCA) est basé dans la commune, notamment pour protéger la zone des ballons dirigeables[a 16] et défendre l'aérodrome militaire d'Orly[34]. Les élèves sont privés d'enseignement après la mobilisation du directeur de l'école des garçons[34]. 7 % des habitants de sexe masculin de la commune meurent lors de cette guerre[34].

    Lors de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, le château de Montjean et le domaine Les Étangs sont occupés par des troupes allemandes[c 11],[a 14], dont certaines montées[a 17], et la gare de la commune sert dans le cadre de la déportation de prisonniers politiques[c 12] de la prison de Fresnes[a 18] vers les camps de Ravensbrück en Allemagne[35],[36]. Une batterie allemande de canons anti-aériens sur rail est basée à Wissous[a 18].

    Henri Tétrel est pendant la Seconde Guerre mondiale un membre d'un réseau de renseignements britannique[37]. Il utilise notamment sa propriété de Wissous dans sa lutte contre l'occupant[37].

    Le , toujours pendant la Seconde Guerre mondiale, un Boeing B-17 Flying Fortress américain nommé « Hi Jinx » (et apparemment renommé « Old man »[38]) de la 708e escadrille du 447e Bomb Group (désormais 447th Air Expeditionary Group) de la 8th USAAF venu d'Angleterre est touché par une batterie de canons anti-aériens[c 13], peut-être celle basée dans la commune[a 18]. L'avion endommagé, le pilote et lieutenant Allen S. Rééd.blessé, le copilote de l'équipage, le sous-lieutenant Arthur L. Clark, préfère se sacrifier sur une zone boisée de la ville plutôt que de risquer de s'écraser sur les habitations de la ville[c 13], pendant que les autres hommes sont tués en s'éjectant en parachute comme le navigateur et sous-lieutenant Thomas G. Wilkins[c 13] et le sous-lieutenant James A. Campbell. La zone ciblée pour l'atterrissage de fortune, « Domaine Les Étangs », est l'une des plus grandes et anciennes propriétés de la ville. En la mémoire des aviateurs et grâce aux témoignages des survivants sur l'héroïsme du pilote[39], elle a été renommée « Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark ». Transformé en parc communal, les allées de celui-ci ont pris le nom de chacun des membres de l'équipage, une plaque commémorative a été posée, un mémorial[loc 5] érigé et une cérémonie est organisée annuellement les 6 février[38] en la mémoire de ces quatre combattants qui avaient à leur mort tous à peine vingt-cinq ans[c 13].

    La résistance allemande à Wissous est « farouche »[40]. La commune est finalement libérée le par une colonne de la 2e division blindée du général Philippe Leclerc de Hauteclocque[a 19] et menée par les généraux Jacques Branet ou Louis Warabiot (selon les sources), quelques heures après le départ des troupes allemandes[a 19]. Néanmoins, trois soldats allemands sont tués et 82 faits prisonniers[a 20].

    XXIe siècle

    Dans les années 2000 et années 2010, une politique importante de création de nouveaux logements est mise en œuvre. Cela amènera à un accroissement de 50 % de la population à l'horizon 2012-2013[c 14]. Dans les années 2010, l'enjeu est également l'aménagement de la plaine de Montjean, du côté de Rungis et Fresnes.

    Politique et administration

    Entrée principale de la mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[41], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1793 à 1994 du canton de Longjumeau, année où elle intègre le canton de Massy de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, la ville intègre le canton de Chilly-Mazarin [21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Savigny-sur-Orge

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Essonne.

    Intercommunalité

    Wissous était membre de la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois dont est désormais membre la commune.

    Dans le cadre des prévisions du Schéma régional de coopération intercommunale établi en application de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM) du 27 janvier 2014, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former le la communauté d'agglomération Paris-Saclay[42], dont la taille permet un dialogue équilibré avec la métropole du Grand Paris créée par la même loi.

    Tendances politiques et résultats

    Politiquement, Wissous est au moins depuis 1983, une ville de droite. Jacqueline Herment (DVD) est maire de 1983 à 1995 avant de laisser place à Richard Trinquier (UMP puis LR et désormais Debout la France[43]), qui est maire de 1995 à 2021, à l'exception d'une coupure d'un mandat entre 2008 et 2014 remporté par Régis Roy-Chevalier (PS)[44]. Ce dernier, fils du militaire Roger Trinquier[45] est réputé pour avoir « une certaine proximité avec les idées du FN »[43].


    Élections présidentielles

    Résultats des seconds tours :

    Élections législatives

    Résultats des seconds tours :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales et départementales

    Résultats des seconds tours :

    Élections municipales
    • Élections municipales de 2008 : Au premier tour : 51,26 % pour Régis Roy-Chevalier (DVG), 38,34 % pour Richard Trinquier (UMP), 68,07 % de participation[62].
      Régis Roy-Chevalier (DVG) est élu maire de la ville sur la base d'une coalition hétéroclite qui a pour l'occasion mis entre parenthèses ses différences politiques[63] dans le but d'éviter la réélection du précédent maire Richard Trinquier (UMP) critiqué dans sa méthode et son bilan[64],[65],[66]. Néanmoins, peu après l'élection, des dissensions apparaissent dans la majorité[64],[67] et certaines décisions sont rapidement contestées[68],[69],[70].
    • Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste DVD de l'ancien maire Richard Trinquier remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 1 697 voix (49,31 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant les listes menées respectivement par :
      - Régis Roy-Chevalier, maire sortant (1 341 voix, 38,97 %, 6 conseillers municipaux élu) ;
      Évelyne Bague-Van Besien (DVD, 403 voix, 11,71 %, 1 conseiller municipal élu).
      Lors de ce scrutin  où une quatrième liste du premier tour, celle DVD de Philippe de Fruyt s'était retirée  33,69 % des électeurs se sont abstenus[71],[72]
    • Au second tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DVD menée par le maire sortant Richard Trinquier remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 318 voix (50,63 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), battant de 33 voix la liste DVC menée par Philippe De Fruyt (1 285 voix, 49,36 %, 7 conseillers municipaux élus).
      Lors de ce scrutin  où la liste DVD du premier tour menée par Patrick Kitsaïs s'était retirée  marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 50,42 % des électeurs se sont abstenus[73],[74].
    Référendums

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[77]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Paul Purrey   Marchand de vins
    1947 1960 René Girard-Lametti    
    1960 mars 1977 Georges Didier    
    mars 1977 mars 1983 Gilbert Buffat    
    mars 1983 juin 1995 Jacqueline Herment DVD  
    juin 1995 mars 2008 Richard Trinquier RPR puis UMP Médecin anesthésiste
    mars 2008 avril 2014 Régis Roy-Chevalier PS Consultant
    Vice-président de la CA des Hauts de Bièvre [Quand ?]
    avril 2014 juin 2021[44] Richard Trinquier[78] LR puis DLF[79] Médecin anesthésiste
    Démissionnaire
    juin 2021 En cours Florian Gallant   Précédemment 4e adjoint au maire délégué aux budgets, aux finances, aux ressources humaines, aux affaires juridiques et à l’urbanisme

    Distinctions et labels

    La commune de Wissous a été récompensée en 2009 par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[80]

    Démocratie participative

    En 2008, des comités consultatifs de quartier ont été créés dans le but de renforcer la démocratie locale[c 6].

    Jumelages

    Wissous a développé des associations de jumelage avec :

    Une association a été créée pour promouvoir les échanges scolaires, sportifs, sociaux et culturels entre Wissous et les villes jumelées[c 15].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[85].

    En 2018, la commune comptait 7 301 habitants[Note 1], en augmentation de 2,21 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    780702661744903857818816764
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    766811816741812749819821876
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7768148459081 2221 4261 5001 5052 053
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    3 4773 9554 4024 3944 8885 1604 8205 2507 661
    2018 - - - - - - - -
    7 301--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[86].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    De 1793 à 1901, la population de la commune reste relativement stable avec un peu moins de 800 habitants[21]. À partir des années 1920, la démographie communale prend de l'importance passant de 908 habitants en 1921 à 1 426 en 1931[21]. Entre le début de la seconde partie du XXe siècle et le début du XXIe siècle, la population communale fait plus que doubler[21], malgré un léger repli au début des années 2000[87] qui sera cependant largement rattrapé par les projets immobiliers de la fin des années 2000 et début 2010.

    En 1999, les communautés les plus importantes se répartissaient entre 6 % du total pour la population Portugaise, 0,5 % pour les Algériens et les Marocains et 0,3 % pour les Tunisiens, les Italiens et les Espagnols[88].

    Pyramide des âges en 2007
    Pyramide des âges à Wissous en 2009 en pourcentages[89].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,3 
    5,2 
    75 à 89 ans
    8,4 
    14,1 
    60 à 74 ans
    14,8 
    24,0 
    45 à 59 ans
    25,0 
    19,1 
    30 à 44 ans
    18,6 
    19,9 
    15 à 29 ans
    17,5 
    17,4 
    0 à 14 ans
    15,4 
    Pyramide des âges en Essonne en 2009 en pourcentages[90].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,8 
    4,4 
    75 à 89 ans
    6,7 
    11,3 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,9 
    45 à 59 ans
    20,0 
    21,9 
    30 à 44 ans
    21,4 
    20,6 
    15 à 29 ans
    19,2 
    21,7 
    0 à 14 ans
    20,0 

    Enseignement

    Les élèves de Wissous sont rattachés à l'académie de Versailles.

    En 2009, la commune dispose sur son territoire de l'école élémentaire Victor-Baloche[loc 6], nommé d'après le maire de la commune entre 1908 et 1913 qui légua le terrain sur laquelle l'école et la mairie sont construites[a 21], et de l'école maternelle et primaire Jean-de-La Fontaine[loc 7],[91].

    Il n'y a pas d'établissements d'enseignement secondaire sur la commune. Selon la sectorisation de 2007-2008, les élèves dépendent donc du collège et lycée général et technologique René-Descartes de la ville voisine d'Antony[92], dans les Hauts-de-Seine. Toutefois, la création d'un collège est annoncée pour le début des années 2020 près du Cucheron.

    Culture

    Le principal équipement culturel de Wissous est l'espace Saint-Exupéry[loc 8], un centre culturel géré par l'intercommunalité qui permet de voir des spectacles de musique, de danse ou de théâtre.

    Dans le même bâtiment se trouve l'ancien conservatoire de musique d'art dramatique et d'arts plastiques[93], lui aussi géré par l'intercommunalité, qui comptait 19 professeurs pour 20 disciplines et un peu moins de 300 élèves[c 16]. Le conservatoire dispose depuis fin 2010 d'un bâtiment spécifique[c 16] dans l'ensemble immobilier du quartier Saint-Eloi.

    Il existe aussi une médiathèque communale[c 17], située dans le Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark. En 2009, 22 543 documents ont été empruntés par 848 personnes[c 17]. La bibliothèque organise également des animations[c 17].

    Sports

    Centre omnisports du Cucheron.

    Le sport à Wissous s'articule autour de trois grands pôles. Le premier est le centre omnisports du Cucheron, qui comprend un gymnase couvert, un terrain de football, un terrain de basket-ball, un rocher d'escalade[loc 9] et une salle polyvalente. Le deuxième est le terrain de football de l'Europe (du nom du boulevard sur lequel il est situé), dans l'est de la commune. Le troisième est le parc du château Gaillard dont un stade de football et les courts de tennis municipaux jouxtent le parc. Des terrains de pétanques existent près du centre omnisports du Cucheron. Un skatepark est aussi présent[c 18].

    Entre 2003 et 2009[65], puis de nouveau à partir de 2015, « Wissous Plage », une piscine mobile inspirée de Paris Plages, et « Wissous sur glace », une patinoire mobile, sont mis en place selon la saison.

    Créée en 1960[94], l'union sportive de Wissous (U. S. Wissous) se décline en différentes sections : football (300 licenciés[94] et dont Jonathan Zebina est le président d'honneur), tennis (300 licenciés[95]) et basket-ball[96] comptent parmi les plus grandes. La section football a depuis pris le nom de FC Wissous et basket-ball Team Wissous Basket (TWB).

    Plusieurs sportifs notoires sont liés à Wissous comme le joueur de basket-ball français Alexandre Chassang[97], le maître d'armes d'escrime et escrimeur international tunisien Ahmed Aziz Besbes[97] ou le cycliste français Jean Robic.

    Plusieurs initiatives sportives existent dans la commune. En 2010, un défi sportif est organisé à travers plusieurs parcours dans la ville et ses espaces verts[c 19]. Souhaitée comme « familiale et ludique »[c 19], la Wissoussienne comme elle a été baptisée est prévue pour être renouvelée annuellement[c 19]. Un tournoi de football réservé aux joueurs de moins de sept à treize ans nommé « tournoi jeune Jonathan Zebina » est également organisé annuellement[c 20]. Une course cycliste, le « Souvenir Jean Robic » est également organisée.

    Wissous fut, avec Thieux en Seine-et-Marne, un des sites envisagés pour l'installation du circuit pour motocyclettes Carole contraint de déménager de Tremblay-en-France à la suite des développements liés à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[98], mais ce projet est abandonné[réf. nécessaire].

    La Fédération française de catch professionnel est basée à Wissous, tandis qu'un complexe de pistes privées de karting est situé dans l'une des zones industrielles de la commune[réf. nécessaire].

    Santé

    Une des pharmacies de la commune.

    Wissous ne dispose d'aucun hôpital ou clinique sur son territoire, les urgences et pathologies sont traitées en 2010 par l'hôpital privé d'Antony. Celui-ci n'accueillant pas les urgences pédiatriques, celles-ci sont redirigées vers le centre hospitalier de Longjumeau.

    Le centre de protection maternelle et infantile (PMI) dont dépend la commune est situé à Chilly-Mazarin[c 21] mais un centre social[loc 10] existe sur la commune.

    En 2018, l'Amicale des Professionnels de Santé de Wissous rapporte 23 professionnels de santés libéraux installés sur la commune : trois médecins généralistes, cinq kinésithérapeutes, six infirmiers, trois chirurgiens-dentistes, deux podologues, une orthophoniste, deux pharmacies et une opticienne.

    Sécurité

    Police municipale de Wissous.

    Entre le milieu du XIXe siècle et 1983, la sécurité était assurée par la police nationale ou la gendarmerie, assistées par des gardes champêtres. La création de la police municipale de Wissous est décidée en 1984[99] et créée en 1990[c 22].

    Faute d'obtenir l'ouverture d'un commissariat de la Police nationale[45], elle est armée de revolvers Magnum 357 en 1996[100], puis de revolvers calibre 38 spécial police[c 22] et en 2004, c'est l'une des premières en France à s'équiper de pistolets à impulsion électrique[100]. Des remarques ont été faites à l'époque entre l'adéquation de ces dernières et le taux de délinquance relativement faible dans la ville[100] et en 2009, l'usage des pistolets à impulsion électrique est abandonné[101].

    En 2010, la police municipale, qui compte huit agents et un agent de surveillance de la voie publique (ASVP), se veut une police de proximité[c 22].

    En 2010, la sécurité est également assurée par le centre de première intervention (CPI) de la ville[loc 11],[102] et le commissariat de police de Massy[103].

    Autres services publics

    Wissous accueille un bureau de poste[loc 12] depuis 1935[a 22]. Auparavant, la commune dépendait de celle d'Antony[a 23].

    La Direction régionale des douanes et des droits indirects d'Orly est basée à Wissous[104].

    La ville dispose d'une aire d'accueil pour les gens du voyage. Néanmoins, des installations sauvages ont déjà été constatées entre 2014 et 2016[105].

    Avec son fort potentiel foncier, la commune est régulièrement pressentie pour accueillir diverses installations ne pouvant être placées dans les communes limitrophes et qui sont généralement mal accueillies par la population et leurs élus. Des projets d'un centre de rétention administrative, d'une bretelle d'autoroute[11], d'une station d'épuration[69] ou d'un parcours de golf ont été discutés vers la fin des années 2000.

    Vie associative

    Véhicules des Attelages de Wissous visibles dans le domaine du château de Montjean.

    Wissous compte de nombreuses associations[c 23] parmi lesquelles :

    • L'Association pour l'environnement et le patrimoine de Wissous (APEPAW, ex-ADEPAW), dont le but est de faire connaître l'histoire et le patrimoine de la commune ;
    • De nombreuses associations sportives, notamment football et tennis ;
    • L'Association des Familles de Wissous, qui propose diverses activités des cours de langues aux activités créatives ;
    • Le comité des Jumelages, qui s'occupe de promouvoir les échanges scolaires, sportifs, sociaux et culturels entre Wissous et les villes jumelées[c 15] ;
    • Les Attelages de Wissous (ex-Attelages de Montjean), qui forme à la pratique de l'attelage de tradition et l'équitation ;
    • Le Comité des Anciens Élèves de Wissous (CAEW) ;
    • L'Arquebuse de Wissous, un club de tir sportif ;
    • Le Club Wissous Modélisme, un club de modélisme aérien.

    De 1960 à 2017, une importante union sportive de Wissous (U. S. Wissous) fédérait les dix disciplines et plus de 1 500 adhérents[106].

    Manifestations culturelles et festivités

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    Depuis la fin des années 1970, la commune organise annuellement la « fête de la Patate ». Celle-ci s'articule généralement autour d'un vide-greniers, d'une retraite aux flambeaux, de concours sportifs et de spectacles. Elle a lieu le 2e ou 3e dimanche de septembre.

    Depuis 2014, le festival de « L’Artiste à l’Œuvre » a lieu en annuellement en juin[107]. Enfin, une fête musicale nommée la « Fête des doigts » est également organisée chaque année.

    Lieux de culte

    Vieux cimetière de Wissous.

    La paroisse catholique de Wissous est rattachée au secteur pastoral de Longjumeau et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Denis, dédiée au saint Denis de Paris[108]. Celle-ci, construite au XIIe siècle, est classée comme monument historique[c 9]. Signe de l'importance de la viticulture sur la commune, saint Vincent de Saragosse, un des saints patrons des vignerons, avait sa chapelle à l'église de Wissous[26].

    La commune dispose d'un cimetière communal[loc 13], excentré près des pistes, où est notamment enterré le coureur cycliste Jean Robic (1921-1980) et d'un vieux cimetière[loc 14], situé en centre-ville derrière la mairie, où se trouve notamment un monument en mémoire du militaire et explorateur Paul Flatters (1832-1881)[109] qui résida dans la commune. Un cimetière, totalement disparu aujourd'hui, aurait existé au domaine de Montjean[a 24].

    Il n'existe pas de lieu de culte musulman sur la commune. Un arrêté pris par le maire en 2014 concernant l'interdiction du port de signes religieux au nom de la laïcité à « Wissous Plage », l'attraction estivale communale, a créé une vive polémique dont la presse s'est fait l'écho[110].

    Médias

    L'hebdomadaire Le Républicain et le quotidien Le Parisien relatent les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

    Économie

    La Plate-forme industrielle courrier (PIC) Paris-Sud, à Wissous.

    La commune de Wissous a longtemps été principalement tournée vers l'agriculture.

    Wissous fait partie des quatorze communes du pôle d'Orly[111], premier pôle économique du Sud francilien[111], qui compte plus de 15 000 entreprises et 155 000 salariés[111].

    Wissous est notamment proche du Marché international et de la zone d'activité Icade (ex-Silic) de Rungis (12 000 emplois[111]) — cette Silic est en fait en partie sur Wissous — d'Antonypole à Antony, de Massy Atlantis à Massy, d'Orlytech à Paray-Vieille-Poste et de l'aéroport de Paris-Orly proche. Dans une moindre mesure, la commune fait partie de l'opération d'intérêt national de Paris-Saclay (ex-Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) et est proche de la vallée scientifique de la Bièvre.

    La commune a ses propres zones d'activités[112] comme Montavas[loc 15] (une dizaine d'hectares), la zone d'aménagement concerté des Haut-de-Wissous[loc 16],[113] (70 ha), Villemilan[loc 17] (33 ha), l'Europe[loc 18], Colombier[loc 19], Clou à Crochet[loc 20] et Vaulorin[loc 21] (9 ha). Un parc international d'affaires de Wissous, dont l'Air Park Paris-Sud, est en cours de construction et amènera à terme 77 000 m2 de bureaux supplémentaires[111] avec également des commerces et des services[114].

    La Plate-forme industrielle courrier (PIC) Paris-Sud, à Wissous.

    Sur le territoire même de Wissous, La Poste dispose depuis 2007[115] d'une importante plate-forme industrielle courrier (PIC)[loc 22] décrite à son ouverture comme « l'usine de tri du courrier la plus moderne d'Europe »[116] mais aussi l'une des grandes du continent[117]. Ouverte en continu, elle est destinée au tri à destination des arrondissements du sud et de l'est de Paris[116] et peut traiter jusqu'à 50 000 lettres par heure[115]. Implantée sur un terrain de 98 000 m2[116], le site de 40 000 m2[115] a nécessité un investissement de 70 millions d'euros et emploie jusqu'à 700 personnes[116]. La Fnac y a également un entrepôt de plus de 20 000 m2[118], à proximité du centre logistique des magasins de Massy[119].

    Depuis 1993, l'Approvisionnement central hôtelier et alimentaire (ACHA) qui assure l'achat, le stockage et la distribution de la nourriture pour l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris est basée à Wissous[120].

    Plus d'une centaine d'entreprises sont basées à Wissous, attirées par l'importance des zones industrielles et la facilité d'accès. La compagnie aérienne OpenSkies, filiale de British Airways, l'équipementier Daher et l'entreprise de transport par autocar Clamart-Cars font partie des entreprises notables ayant leur siège social dans la commune. La filiale de la RATP Orlyval Service qui exploite la ligne Orlyval est aussi basée à Wissous[12], de même qu'une agence de transport du groupe basque Olano, l'aménageur Segex et la filiale française de l'outilleur Fiskars. Lafarge y avait jusqu'en 2010 une centrale à bétons de nouvelle génération[121], de même que l'entreprise de mode pour enfant Du Pareil au Même y était auparavant basée. Une importante plate-forme de valorisation de déchets de chantier et centre de transfert des déchets ménagers est installée[loc 23].

    En 2018, la Samada, entrepôt logistique de Monoprix installe son entrepôt frais et sec dans la ZAC des hauts de Wissous[122].

    Un petit marché se tient les mercredis et samedis. Les centres commerciaux les plus proches sont Belle Épine et Thiais-Village à Thiais et Villebon 2 à Villebon-sur-Yvette.

    Emplois, revenus et niveau de vie

    À fin 2009, 219 personnes étaient en recherche d’emploi et le taux de chômage en 2006 était fixé à 4,9 %[123]. En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 074 , ce qui plaçait la commune au quatre cent dix-huitième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au quarantième rang départemental[124].

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006[125].
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Wissous 0,1 %4,4 %17,6 %25,8 %18,5 %33,7 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,1 %4,6 %15,2 %27,8 %30,3 %22,1 %
    Moyenne nationale 2,2 %6,0 %15,4 %24,6 %28,7 %23,2 %
    Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006[125].
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Wissous 1,1 %15,2 %11,3 %21,5 %19,8 %8,9 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,5 %8,1 %7,2 %15,0 %14,3 %6,3 %
    Moyenne nationale 3,5 %15,2 %6,4 %13,3 %13,3 %7,6 %

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    L'un des étangs de l'espace Arthur-Clark.

    Wissous est inscrite à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)[c 24] et dispose de plusieurs parcs.

    Parc du centre-ville de la commune, le Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark[loc 24] est l'une des plus anciennes propriétés de la ville. Elle fut achetée par la ville en 1977[c 25]. Le parc a pris, après la Seconde Guerre mondiale, le nom d'un pilote de bombardier américain qui y a tenté un atterrissage de fortune le sur cette zone boisée plutôt que de risquer de s'écraser sur les habitations[c 13]. Un mémorial américain se trouve dans le parc, ainsi qu'une « porte du millénaire »[loc 25] inaugurée en 1999 et qui se veut un symbole « d'espoir et de confiance que les Wissoussiens adressent aux générations futures ». Doté de plusieurs étangs reliés entre eux, le parc est axé sur les loisirs familiaux[c 26]. De nombreuses perruches à collier se servent de ce parc pour nicher[126],[28]. D'une espèce afro-asiatique, ces perruches sont probablement à l'origine des volatiles échappés des zones douanières de l'aéroport d'Orly[126],[28]. Des canards sont également présents dans les étangs et un de ses marronniers est arbre remarquable.

    Également proche du centre-ville de la commune, le château Gaillard[loc 26] a été acheté avec son parc par la ville à la fin des années 1980[c 11]. Cette maison bourgeoise date de la fin du XIXe siècle[c 11]. Au milieu du XXe siècle, la propriété servait de base sportive au personnel du grand magasin parisien Le Bon Marché[c 11],[a 25]. Le parc garde de cette époque sa vocation sportive[c 11] à la différence des autres parcs de la ville, avec des terrains de tennis, un stade de football et une piste d'athlétisme[c 11].

    Le parc le plus grand est, avec 17 hectares, le Domaine du château de Montjean[loc 27] qui a été acheté par la ville avec l'aide du Conseil général en 2002[c 11],[c 26]. Le château est à l'époque en mauvais état mais le domaine est classé en espace naturel sensible[c 11],[c 26],[127] pour la richesse de sa biodiversité. Historiquement, la propriété, le « Château de Montjean », a appartenu au XVe siècle ou XVIe siècle à un noble originaire de Montjean-sur-Loire[c 24] ce qui lui donna son nom, elle fut propriété du noble Jacques de Beauvais[c 11], puis fut habitée par un domestique de Louis XVI d'après l'historien Jean Lebeuf[c 11]. Divisée en deux propriétés[c 11], le domaine a appartenu au général François de Chasseloup-Laubat et au marquis de Clermont-Gallerande[c 11]. Le duc d'Aumont[31] y résida également à partir de 1824[32]. Le château, construit au début du XIXe siècle[c 11], servit d'hôpital militaire durant la Première Guerre mondiale avant d'être occupé par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale[c 11]. Plus récemment, le domaine aurait servi de décharge à gravats provenant de la construction de l'aéroport puis à la suite de l'élargissement de l'autoroute qui le longe[32],[a 14]. L'une des propriétés a été démolie en 1900 et l'autre fut acquise par l'un des membres de la famille Darblay[32]. Dans les années 1950, il servit de centre de formation pour Air France[c 11],[a 14]. En 2006 et 2007, le site est utilisé pour des animations médiévales[32], puis en 2009, après la reprise totale du lieu par la commune, un important projet de valorisation a été lancé[c 24]. Il n'y a plus d'usage d'insecticide, ce qui permet l'installation de ruches dont les abeilles, via la pollinisation, devraient assurer la reproduction d'une grande partie des espèces végétales[c 24]. De plus, ces ruches auront aussi un rôle éducatif[c 24].

    Un autre parc, l'Espace Marcel-Dassault[loc 28], est situé dans la zone d'activité du Haut-de-Wissous, dans l'ouest de la commune. Excentré, il est de facto, privilégié comme lieu de détente par les travailleurs de la zone d'activité.

    La Méridienne verte passe par la ville, globalement au niveau de l'est du domaine de Montjean et de la PIC.

    Lieux et monuments

    Lavoir de la grande fontaine.

    La commune de Wissous dispose d'un patrimoine architectural ancien, comme le carré des eaux gallo-romain, vestiges d'un aqueduc qui alimentait Lutèce (Paris) — notamment les thermes de Cluny — par l'intermédiaire des aqueducs d'Arcueil et de Cachan. Découvert au XIXe siècle à la suite de travaux pour capter de l'eau de la Vanne à Paris[c 27], ce bassin collecteur[c 27] est aujourd'hui recouvert de terre[c 28],[c 27] à la suite du refus d'une demande de classement en monument historique en 1903[a 26]. Cependant, une rigole de 1 900 mètres entre les sources de Chilly-Mazarin[28] et l'un de quatre lavoirs de la commune — le lavoir de la grande fontaine[loc 29] — fut notamment découverte[c 28]. Datant du début du XIXe siècle[c 10], ce lavoir a été restauré en 1988[28].

    L'église Saint-Denis[loc 30], classé aux monuments historiques[c 9] est le principal patrimoine architectural de la commune. Construite au XIIe siècle dans une période de transition entre le « roman et le gothique »[24], elle est notable pour avoir deux nefs[24]. En 1919, un arbre symbolisant la victoire dans la Première Guerre mondiale a été planté devant l'édifice[128].

    La Grange aux dîmes[loc 31] de Wissous, une grange dîmière du XIIIe siècle transformée en restaurant gastronomique en 1991[27]. Le bâtiment a notamment une charpente d'environ vingt mètres[28]. L'habitation de l'un des anciens propriétaires et le corps de ferme sont visibles[28] mais un pigeonnier fut détruit en 1895 pour la création d'une rue[c 10]. Ce restaurant fut notamment classé 3e des « Papilles d'or » en 2009 dans la catégorie « restaurant gastronomique »[129].

    Entrée de la Grange aux dîmes.

    La gare de Wissous qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, servi pour la déportation de prisonniers politiques[c 12] de la prison de Fresnes.

    Avec son petit observatoire sur le toit, la maison de l'astronome et contre-amiral Ernest Mouchez (1821-1892) est toujours visible dans une rue qui porte son nom[28]. Une plaque commémorative se trouve sur sa demeure[130].

    L'ancienne forge et sa charpente du XVIIe siècle est conservée. Elle est actuellement occupée par un brocanteur après avoir cessé ses activités dans les années 1950[a 27].

    Les restes d'une ferme gauloise située près des pistes de l'aéroport (rue du Berger) et datant du IIe siècle av. J.-C. sont également conservés et étudiés[23].

    Enfin, à la périphérie de la ville, la route départementale 167a qui prend successivement les noms de boulevard de l'Europe, voie des Morvilliers et voie des Avernaises permet d'avoir vue sur l'aéroport de Paris-Orly. L'avenue de la Méridienne[loc 32], la rue de Patay[loc 33], la rue du Colombier, la rue du Berger et la rue des Mares-Juliennes permettent aux passionnés d'aéronautique de photographier les avions de ligne au décollage ou à l'atterrissage.

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont liés à la commune parce qu'ils y habitaient, y sont nés, y sont morts ou y ont réalisé un événement important :

    Wissous dans les arts et la culture

    • L’intrigue de la nouvelle L’enterrement d’une étoile écrite par Alphonse Daudet en 1896 est en partie localisée à Wissous[139].
    • Le film JC comme Jésus Christ (2012) de Jonathan Zaccaï a été en partie tourné dans la commune.
    • Le peintre Adrien Lavieille a fait au moins une œuvre sur la commune en septembre 1905, celle-ci étant annotée « Entre Wissous et Fresnes »[140].
    • Le photographe Eugène Atget a pris plusieurs clichés de la commune.
    • Depuis le milieu des années 2000, un chapitre est consacré à la commune de Wissous dans le Guide vert, puis retiré.
    • Édités au Canada par Le Cercle du livre de France, les livres Vissouville et L'Âge ingrât (dit Vissouville 2) sont des mémoires de Barthélémy G. Lachelier, un descendant de l'amiral Mouchez, et la ville de Wissous y est décrite sous le surnom de « Vissouville ».

    Héraldique et logotype

    Les armes de Wissous se blasonnent : D'azur à la champagne cousue de gueules chargée de trois roues dentées d'argent engrenées en fasce, celle du milieu plus grande que les deux autres ; à trois fleurs de lys mal ordonnées d'argent, celle du milieu plus grande que les deux autres, soutenue chacune de deux épis de blé d'or posés en chevron renversé, brochant sur le tout[141].
    La commune s'est en outre dotée d'un logotype, voulu comme plus moderne par la mairie, qui reprend les trois symboles : la fleur de lys qui représente la région d'Île-de-France, l'épi de blé pour l'activité agricole et le boulon pour l'activité économique[c 29].


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Wissous », p. 182-187
    • Philippe Varaigne, Wissous et son église,
      Une seconde édition, plus complète, a été éditée en 1977.
    • Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis : Un village du Hurepoix, LTD éditions, (ISBN 978-978-2879-03-5)
      Écrit par l'Association pour l'environnement et le patrimoine de Wissous (APEPAW, ex-ADEPAW) dont Jean-Claude Ciret est le président.
    • René Moulin, Chronique d'un village français sous l'occupation, Association pour l'environnement et le patrimoine de Wissous (APEPAW),
      Livre issu d'un manuscrit d'un Wissoussien témoignant de moments de vie pendant la Seconde Guerre mondiale ainsi que du crash du bombardier américain en 1944. Le livre contient une seconde partie intitulée Histoire d'un mémorial détaillant ce dernier drame et les efforts de souvenirs liés.
    • Jean-Claude Ciret, Mobiliers de l'église Saint-Denis de Wissous, APEPAW, (ISBN 978-2-9568923-1-1).
    Publication plus spécifique à l'Église Saint-Denis.

    Articles connexes

    Liens externes

    Géolocalisations

    Pour l'ensemble des points mentionnés sur cette page : voir sur OpenStreetMap (aide) ou télécharger au format KML (aide).
    1. Bassin de Villemilan : 48° 44′ 01″ N, 2° 19′ 02″ E
    2. Ancienne gare de Wissous : 48° 44′ 29″ N, 2° 19′ 51″ E
    3. Dépôt de bus Paladin : 48° 43′ 49″ N, 2° 19′ 21″ E
    4. Siège d'Orlyval Service : 48° 44′ 34″ N, 2° 19′ 47″ E
    5. Mémorial américain : 48° 44′ 03″ N, 2° 19′ 51″ E
    6. École Victor Baloche : 48° 43′ 55″ N, 2° 19′ 34″ E
    7. École Jean de La Fontaine : 48° 44′ 12″ N, 2° 19′ 39″ E
    8. Espace Saint-Exupéry : 48° 44′ 06″ N, 2° 19′ 29″ E
    9. Rocher d'escalade : 48° 44′ 03″ N, 2° 19′ 53″ E
    10. Centre social : 48° 43′ 51″ N, 2° 19′ 30″ E
    11. Centre de première intervention : 48° 43′ 38″ N, 2° 19′ 33″ E
    12. Agence postale : 48° 44′ 04″ N, 2° 19′ 27″ E
    13. Cimetière : 48° 43′ 42″ N, 2° 20′ 03″ E
    14. Vieux cimetière : 48° 43′ 56″ N, 2° 19′ 36″ E
    15. Parc d'activités de Montavas : 48° 43′ 31″ N, 2° 19′ 11″ E
    16. Parc d'activités des Haut-de-Wissous : 48° 43′ 42″ N, 2° 18′ 22″ E
    17. Zone industrielle de Villemilan : 48° 43′ 45″ N, 2° 19′ 06″ E
    18. Zone d'activité de l'Europe : 48° 43′ 35″ N, 2° 19′ 20″ E
    19. Zone d'activité du Colombier : 48° 43′ 40″ N, 2° 19′ 39″ E
    20. Zone d'activité du Clou à Crochet : 48° 43′ 33″ N, 2° 19′ 29″ E
    21. Zone d'activité de Vaulorin : 48° 44′ 30″ N, 2° 19′ 05″ E
    22. Plate-forme industrielle courrier La Poste : 48° 43′ 54″ N, 2° 20′ 12″ E
    23. Plate-forme de valorisation de déchets : 48° 44′ 24″ N, 2° 20′ 25″ E
    24. Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark : 48° 44′ 05″ N, 2° 19′ 47″ E
    25. Porte du millénaire : 48° 44′ 08″ N, 2° 19′ 50″ E
    26. Parc du château Gaillard : 48° 43′ 57″ N, 2° 19′ 27″ E
    27. Domaine du château de Montjean : 48° 44′ 39″ N, 2° 19′ 57″ E
    28. Espace Marcel Dassault : 48° 43′ 30″ N, 2° 18′ 27″ E
    29. Lavoir de la grande fontaine : 48° 43′ 47″ N, 2° 19′ 38″ E
    30. Église Saint-Denis : 48° 43′ 52″ N, 2° 19′ 38″ E
    31. Grange aux Dîmes : 48° 43′ 51″ N, 2° 19′ 36″ E
    32. Avenue de la Méridienne (vue sur l'aéroport) : 48° 43′ 59″ N, 2° 20′ 17″ E
    33. Rue de Patay (vue sur l'aéroport) : 48° 43′ 39″ N, 2° 20′ 00″ E

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Sources municipales

    Ces sources sont essentiellement issues du site de la mairie ou du magazine municipal.

    1. Wissous en chiffres, wissous.fr
    2. [PDF] Guide de la ville, 2009, page 9.
    3. [PDF] Wissous mag', février 2010, page 11.
    4. Article du Parisien sur le site internet de la ville.
    5. « Transports », sur wissous.fr (consulté le )
    6. [PDF] Wissous mag', mai 2010, page 7.
    7. « Comités consultatifs de quartier », sur wissous.fr (consulté le )
    8. Histoire, wissous.fr
    9. Eglise, wissous.fr
    10. [PDF] Guide de la ville, 2009, page 11.
    11. [PDF] Guide de la ville, 2009, page 13.
    12. [PDF] Wissous mag', mai 2010, page 6.
    13. [PDF] Wissous mag', février 2010, page 10.
    14. [PDF] Wissous mag', février 2010, page 9.
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    16. [PDF] Wissous mag', avril 2010, page 12.
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    22. Sécurité, wissous.fr
    23. Associations, wissous.fr
    24. [PDF] Wissous mag', no 134, septembre 2009, page 9.
    25. [PDF] Guide de la ville, 2009, page 14.
    26. [PDF] Wissous mag', no 134, septembre 2009, page 8.
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    28. Le carré des eaux gallo-romain, wissous.fr
    29. [PDF] Guide de la ville, 2009, page 10.

    Source Wissous : Au temps jadis

    1. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 55
    2. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 12
    3. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 62
    4. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 14
    5. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 26
    6. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 27
    7. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 28
    8. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 30
    9. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 13
    10. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 46
    11. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 15
    12. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 16
    13. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 17
    14. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 69
    15. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 42
    16. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 83
    17. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 112
    18. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 52
    19. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 115
    20. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 116
    21. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 59
    22. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 81
    23. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 95
    24. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 68
    25. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 44
    26. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 20
    27. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 92
    28. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 67
    29. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 48
    30. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 107
    31. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 102

    Autres sources

    1. Gentilé sur le site habitants.fr. Consulté le 12/04/2009.
    2. Coordonnées géographiques de Wissous sur le site lion1906.com Consulté le 07/03/2009.
    3. Fiche de Wissous dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 08/08/2012.
    4. « Climatologie mensuelle à Orly », sur infoclimat.fr (consulté le )
    5. « Wissous réclame la réouverture de sa gare », Le Parisien, (consulté le )
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    7. « Ligne 18 - Société du Grand Paris », Société du Grand Paris (consulté le )
    8. [PDF] « SIMI », sur agglo-hautsdebievre.fr, Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (consulté le )
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    18. Gérald Moruzzi, « Wissous, un nom qui ne coule pas de source », sur Le Parisien, .
    19. Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations; résumé des conférences de toponomastique générale faites à l'École pratique des hautes études (Section des sciences historiques et philologiques) (lire en ligne)
    20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. François Savatier, « Des élites parisii à Orly », Archéologie, sur pourlascience.fr, (consulté le )
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    33. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35
    34. Wissous pendant la guerre 14/18 dans La gazette de Wissous (no 219 - juin 2017)
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