Wilmer Herrison

Wilmer Herrison (né à Maracaibo (État de Zulia, Venezuela) le ) est un artiste-peintre vénézuélien. Établi aujourd’hui à Paris, il crée des œuvres modernes qui portent l’histoire millénaire des cultures amérindiennes et européennes.

Biographie

Sa jeunesse fut imprégnée des couleurs de sa ville natale et de la force d’une nature luxuriante. Du lac de Maracaibo, sa peinture puise les couleurs et les reflets. C’est dans cette ville, qui mêle architecture coloniale et création contemporaine, qu’il parcourt tous les domaines de l’art et de la création, développant sa vocation de peintre.

À l’âge de 23 ans, il choisit de partir pour la France où il s’inscrit à l’École du Louvre. Il y étudie les techniques utilisées dans les fresques antiques et la peinture des primitifs. Il s'intéresse à la peinture baroque, à l'impressionnisme, à la création contemporaine et en particulier la peinture vénézuélienne du XXe siècle, marquée par les deux références majeures de l'art cinétique, que sont Jesús-Rafael Soto et Carlos Cruz-Díez.

À 32 ans, il bénéficie d'une reconnaissance précoce dans son pays natal, exposé la même année dans deux musées nationaux : le musée Funda Museo de Barquisimeto et le musée d'art moderne Juan Astorga Anta à Mérida (Venezuela).

Toujours en 2010, il rencontre à Venise, à l'occasion de son exposition Serenissima, le designer italien Piero Massaro, qui va s'inspirer de ses peintures pour lancer une collection de lunettes intitulée Collezione WH[1], puis une autre en 2011 intitulée Fusioni ottiche[2].

En 2011, il expose ses Fusions optiques au musée d'art moderne de sa ville natale, le MACZUL (Maracaibo), au musée de Barquisimeto, à Venise, et aussi dans une galerie parisienne.

Technique

Wilmer Herrison a développé une technique fondée sur le trait et la couleur, produisant des faux-semblants organisés en fonction d’un point de vue privilégié, évoluant à distance comme de près. Cette technique s’appuie sur la juxtaposition de touches de couleurs non mélangées sur la surface à peindre et sur la fusion optique, générant un effet de profondeur.

Œuvres

Une première série d’œuvres fut rassemblée en janvier 2010 dans l’exposition Pachamama, inaugurée à Venise et poursuivie au Venezuela. Pachamama est la divinité Terre mère. Cette exposition nous montre, à la façon d'un récit de voyage, les divinités (avec Malku, Deidad…), l’histoire des peuples amérindiens (avec Aimara, Tiwanaku…), jusqu'à la rencontre des différentes civilisations (avec Gallia, la Bandera, 14 de Julio, Recuerdo Ottoman, Murano, Arica…), la force de la nature (avec Volcan, Huracan, Naturaleza viva, Crepuscule con color, El reflejo…) et nous projetant dans l’Univers et ses origines (avec Exoplaneta, Marte, Sedna…).

Œuvre maîtresse de cette exposition, la toile Pachamama .

Une deuxième série d'œuvres a été exposée en Italie à partir de mai 2010 sous le nom de Serenissima (Venise).

Cette exposition rassemble des toiles inspirées de l'histoire de la cité des Doges (Serenissima , Fonderia dell'Arsenale, Martirio di San Marco, Palazzo…) et ses traditions (Vogalonga, Maschera…), d'autres évoquant sa nature (Laguna, Bora, Acqua alta, Crepusculo II…). Face à Serenissima était présentée la Piccola Venezia (la petite Venise).

Les œuvres exposées en 2011 sous le nom de Fusion optique forment un nouveau mouvement. Ces toiles s'inscrivent dans le prolongement des traditions de la peinture vénézuélienne du XXe siècle. Patria (Cf. illustration en haut de page), intégrée à la collection des musées nationaux du Venezuela, fait partie de cette série.

Principales expositions personnelles récentes

  • -  : Triologie Galerie LAVIGNES BASTILLE (Paris, France)
  • -  : Encuentros au Musée d'Art Contemporain du Zulia (MACZUL) Maracaibo (Venezuela)[3]
  • -  : Encuentros au Musée de Barquisimeto (Venezuela)[4]
  • -  : Encuentros au Palazzo delle Prigioni, Place Saint-Marc Venise (Italie)
  • -  : Pachamama au Musée d'art moderne de Mérida (Venezuela)[5]
  • 1er mai -  : Serenissima au Spazio Eventi Libreria Mondadori San Marco, Venise (Italie) [6],[7]
  • -  : Pachamama au Musée Funda Museo de Barquisimeto[8]
  • -  : Pachamama à la galerie Sante Cosma e Damiano, Ile de la Giudecca, Venise (Italie)[9]

Publications

  • Vogliadarte, Catalogue WH Serenissima (anglais-italien), Venise, Biblos S.r.l., , 28 p.
    : Exposition, Venise, Mondadori San Marco

Liens externes

Références

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