Wilhelm Engelmann

Wilhelm Engelmann est le fils d'un libraire de Lemgo, qui s'installe par la suite à Leipzig. Wilhelm Engelmann y fréquente l'École Saint-Thomas et envisage une carrière universitaire. Cependant, en raison du décès prématuré de son père, il est contraint de lutter pour une indépendance rapide. Il est l'apprenti du libraire Theodor Enslin et se fait de nombreux et précieux contacts professionnels. Après avoir terminé son apprentissage, Wilhelm Engelmann travaille pour Johann Georg Heyse à Brême, où il travaille également dans l'imprimerie. Il travaille ensuite pour Carl Gerold à Vienne et pour Varrentrapp à Francfort-sur-le-Main.

En 1833, il retourne à Leipzig et reprend l'entreprise de son père. Ses connaissances dans les milieux scientifiques lui donne un essor rapide en publiant leurs travaux : Georg Gottfried Gervinus, Georg Weber, Edmund Heusinger von Waldegg (en) et Albert von Kölliker influencent son orientation vers la médecine, l'histoire et la philologie. Une série importante est la Bibliotheca scriptorum classicorum, une bibliographie de la philologie classique de 1700 à sa mort en 1878, qui fait suite à la Bibliotheca graeca, Bibliotheca latina und Bibliotheca latina mediae et infimae aetatis de Johann Albert Fabricius.

Wilhelm Engelmann reçoit un doctorat honorifique de l'université d'Iéna. Après sa mort, l'entreprise passe aux mains de sa veuve Christiane Therese Engelmann, née Hasse (1820-1907), et de son fils aîné Rudolf Engelmann (1841-1888). Un autre fils d'Engelmann est le physiologiste, biologiste et zoologiste Theodor Wilhelm Engelmann (1843-1909).

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