Werner Israel

Werner Israel est un professeur, physicien et cosmologue canadien né le à Berlin en Allemagne.

Biographie

Werner Israel naît le [1],[2],[3] à Berlin[1],[2],[3]. Il est l'aîné des deux fils[2],[3] d'Arthur Israel[3] et de son épouse Marie, née Kappauf[3]. À l'âge de cinq ans, sa famille émigre en Union sud-africaine et s'établit au Cap où son père exerce d'abord l'activité de vendeur itinérant puis celle de comptable[2]. À la fin des années , ses parents tombent tous deux gravement malades et son jeune frère et lui sont tous deux admis à l'orphelinat juif du Cap[2]. Ils y passent quatre années « spartiates mais pas malheureuses »[2]. À l'orphelinat, les samedis soirs sont parfois animés par des diaporamas astronomiques de Jack Simenhoff, un enseignant et astronome amateur[2]. Devant son intérêt pour l'astronomie, son père obtient d'un colporteur, en échange d'un vieux costume, une ancienne encyclopédie contenant des données quantitatives sur les planètes et les étoiles[2]. Bientôt, il « hante » la bibliothèque publique sud-africaine, s'y rendant tous les deux jours pour y étudier de près chaque livre d'astronomie disponible[2]. Espérant comprendre pourquoi la température au centre du Soleil est de 40 millions de degrés, il se plonge dans The Internal Constitution of the Stars [« La Constitution interne des étoiles »] d'Arthur Eddington[2]. Il « se heure » alors aux mathématiques, barrière qu'il parvient à franchir à l'aide du Calculus Made Easy (en) [« Le Calcul (intégral et différentiel) à la portée de tous »] de Silvanus P. Thompson (en)[2].

Werner Israel s'inscrit à l'Université du Cap[1],[2],[3] à Rondebosch en [2] et y obtient un baccalauréat ès sciences (BSc) en [1],[3] puis une maîtrise ès sciences (MSc) en [1],[3]. Il poursuit ses études supérieures sous la direction de John Lighton Synge. En , il est nommé professeur adjoint au département de mathématiques de l'Université d'Alberta à Edmonton[1]. En , il est nommé professeur de physique à l'Université d'Alberta[1]. En , il est professeur associé de physique à l'Université de Victoria[4] et s'installe à Oak Bay[4]. Après avoir accédé à l'éméritat, il prend sa retraite en [4].

Il est l'éponyme du théorème d'Israel[5]. Il a énoncé en 1967 le théorème de calvitie, selon lequel les trous noirs que l'on peut trouver dans l'univers sont entièrement décrits par leur masse, leur charge électrique et leur moment cinétique, et aucun autre paramètre. Il a également énoncé un résultat important en cosmologie branaire, les conditions d'Israel, qui décrivent les variations d'un champ gravitationnel à la traversée d'une fine surface de matière (une brane).

Distinctions

Publications

(liste non exhaustive)

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Dictionnaires et encyclopédies

  • [Watts 2019] (en) Richard Watts, « My friend, the genius : piece of Stephen Hawking history almost lost to time », Times Colonist, (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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