Vulcain macaronésien

Systématique

L'espèce Vanessa vulcania a été décrite par l'entomologiste français Jean-Baptiste Godart en 1819[1]. Sa localité type est Tenerife.

Pendant longtemps, elle a été traitée comme une sous-espèce de l'espèce asiatique nommée Vanessa indica, morphologiquement très ressemblante, mais dont l'aire de répartition se situe à plusieurs milliers de kilomètres[2],[3].

Morphologie

Les imagos ont une apparence proche de ceux de l'espèce voisine Vanessa indica.

Distribution et biotope

Comme son nom français l'indique, Vanessa vulcania est endémique de Macaronésie ; l'espèce n'est résidente qu'aux îles Canaries et à Madère[4],[3]. Des individus erratiques atteignent cependant parfois les côtes d'Europe de l'Ouest[2].

Son habitat principal est constitué de la laurisylve, mais elle se rencontre aussi dans des parcs et les jardins[3]. En altitude, elle remonte jusque dans la caldeira de las Cañadas.[réf. nécessaire]

Biologie

Phénologie

Vanessa indica est multivoltine et ne semble pas avoir de diapause[3].

Plantes hôtes

Les plantes hôtes de la chenille sont Urtica morifolia et Parietaria sp.[3].

Références

  1. Godart, 1819, Encyclopédie Méthodique 9 (1): 320.
  2. (en) Richard I. Vane-Wright et Harold W.D. Hughes, « Did a member of the Vanessa indica complex (Nymphalidae) formerly occur in North America? », Journal of the Lepidopterists’ Society, vol. 61, no 4, , p. 199-212 (lire en ligne, consulté le )
  3. Tom Tolman et Richard Lewington (trad. de l'anglais), Papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Paris, Delachaux et Niestlé, , 382 p. (ISBN 978-2-603-02045-6)
  4. FUNET Tree of Life, consulté le 10 avril 2019

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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