Vought SB2U Vindicator

Le Vought SB2U Vindicator est un bombardier en piqué embarqué sur porte-avions de la Seconde Guerre mondiale.

SB2U Vindicator

Le SB2U-2 du VB-9 appartenant au National Museum of Naval Aviation.

Constructeur Vought
Rôle Bombardier en piqué embarqué
Statut Retiré du service
Premier vol
Mise en service
Date de retrait
Nombre construits 260
Équipage
2 (1 pilote, 1 mitrailleur)
Motorisation
Moteur Pratt & Whitney R-1535-96 Twin Wasp Jr
Nombre 1
Puissance unitaire 825 ch (616 kW)
Dimensions
Envergure 12,80 m
Longueur 10,36 m
Hauteur 3,12 m
Surface alaire 28 m2
Masses
À vide 2 138 kg
Avec armement 2 893 kg
Maximale 3 326 kg
Performances
Vitesse maximale 404 km/h
Plafond 8 380 m
Vitesse ascensionnelle 408 m/min
Rayon d'action 1 014 km
Armement
Interne 1 mitrailleuse de 7,62 mm dans l'aile droite
1 mitrailleuse de 7,62 mm en tourelle
Externe 1 bombe de 454 kg ou de 227 kg
Vought SB2U Vindicator en 1941.

Développé pour l'US Navy dans les années 1930, il fut le premier monoplan ayant ce rôle. Déjà obsolescent au début de la guerre du pacifique, le Vindicator reste en service jusqu'à la bataille de Midway à laquelle il participe avec le VMSB-241 du corps des Marines (USMC), mais est ensuite relégué à des tâches secondaires.

En 1943, tous les exemplaires étaient affectés en unités d'entrainement.

Il est surtout connu pour avoir été le prédécesseur du Douglas SBD Dauntless. 260 exemplaires furent produits, et un seul est préservé au National Museum of Naval Aviation à Pensacola.

Service

États-Unis

Un SB2U de l'USS Ranger en novembre 1941.

Le Vindicator a servi sur quatre porte-avions (USS Lexington, USS Saratoga, USS Ranger, et USS Wasp) entre et .

Les VMSB-131 et VMSB-241 ont été les deux seuls escadrons de l'USMC dotés de SB2U-3 entre et . Ce sont les Vindicator du VMSB-241 qui virent le combat à la bataille de Midway en juin 1942. Alors qu'il pilotait un Vought SB2U Vindicator du VMSB-241, le capitaine Richard E. Fleming du corps des Marines, reçu la médaille d'honneur à titre posthume à la suite de son attaque le du croiseur lourd Mikuma.

France

La Marine nationale en commande 20 exemplaires en , sous la dénomination V-156-F, pour équiper le porte-avions Béarn. Une deuxième commande de 20 exemplaires suivra en , puis une troisième de 50 exemplaires en , bien que le Béarn ait été déclaré inapte au combat en haute mer et retiré des rôles. L’aviation navale française reçoit les 40 premiers exemplaires mais les suivants sont livrés à la Fleet Air Arm britannique, après modification, sous le nom de Chesapeake en raison de l'armistice entre la France et l'Allemagne de .

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