Vitriolage

Le vitriolage est une forme particulièrement violente d'agression qui consiste à jeter du vitriol (acide sulfurique) sur la victime, souvent au visage. Les dégâts occasionnés par ce type d'agression sont souvent irréversibles car, en brûlant les chairs au troisième degré, le vitriol provoque d'importantes ulcérations avec, éventuellement, des attaques osseuses ainsi que la cécité.

Gravure sans titre de C. Böttcher, date et lieux inconnus. Éditeur de l'exposition Vitriol. Bibliothèque de l'Université de Leyde.

En France, les vitriolages sont particulièrement nombreux des années 1870 à 1900 puis décroissent jusqu'à disparaître. Ces agressions sont principalement commises par des femmes contre des hommes ou des femmes, dans le cadre de différends privés, pour la plus grande partie des crimes passionnels où la vengeance est un mobile puissant. Les criminelles, souvent des femmes abandonnées, trompées ou maltraitées, appartiennent à des milieux populaires, comme leurs victimes. Ces crimes, dont la presse se fait largement l'écho, obligent à penser la violence féminine et conduisent à des réflexions sur les lois concernant la famille. Le vitriol n'est guère utilisé pour les luttes collectives.

Les attaques au vitriol reparaissent à la fin du XXe siècle, principalement dans certains pays d'Asie du Sud et du Sud-Est. Mais cette crimininalité subit alors une inversion de genre. Désormais les criminels sont surtout des hommes et les victimes sont principalement des femmes, souvent jeunes, en ciblant leur visage dans un but punitif souvent qualifié de « crime d'honneur ». Sont en fait en jeu les différents éléments qui fondent le pouvoir que ces hommes veulent exercer sur ces femmes. Finalement, au XIXe siècle comme au XXIe siècle, le vitriolage reste un crime intimement lié aux questions de genre.

Le « moment vitriol » en Europe

Naissance du vitriolage

Le vitriol (acide sulfurique) est produit à partir de la fin du XVIIIe siècle pour un usage industriel ou domestique de nettoyage des cuivres, par exemple. En France, au XIXe siècle, il est donc en vente libre dans les pharmacies et les épiceries. Les usages pervertis du vitriol peuvent alors être son utilisation pour empoisonnement, par petites doses dans l'alimentation liquide pour intoxiquer la victime ou de manière plus radicale à grands volumes pour faire disparaître un cadavre notamment dans les milieux mafieux. Toutefois, les affaires d'empoisonnement au vitriol restent très rares : c'est un crime marginal parmi les crimes d'empoisonnement, qui eux-mêmes sont rares[1]. L'historienne Karine Salomé, autrice de la principale étude sur le sujet[2],[3], n'a relevé que 37 empoisonnements par vitriol en France entre 1825 et 1932[1] et, selon elle, la figure de la vitrioleuse apparaît plutôt comme l'antithèse de celle de l'empoisonneuse[4]. On peut citer le cas d'une grand-mère de Charente-Inférieure, considérée par les autorités comme simple d'esprit, qui en 1893, empoisonne au vitriol le biberon du nouveau-né de sa fille, parce qu'elle n'admet pas la « faute » de cette dernière, dont est issu le bébé[5].

En 1873, le mot vitriolage prend son sens actuel de jet d'acide sulfurique au visage d'une personne. Quelques années après, le verbe vitrioler commence à signifier lancer du vitriol pour défigurer. Mais les premiers actes précèdent les mots. En France, si les vitriolages restent rares dans les deux premiers tiers du XIXe siècle, ils commencent à retenir l'attention de la presse naissante et de la littérature. Le paroxysme de ce phénomène se déroule des années 1870 à 1900, avec plus d'une quinzaine d'affaires par an. On relève un pic en 1889 avec 25 vitriolages. La presse et la littérature s'emparent de ce thème. Ces crimes fascinent les contemporains et s'ancrent dans leur imaginaire[1]. Ainsi, Émile Zola prévoit d'abord que l'héroÏne de L'Assommoir (1877), Gervaise Macquart, vitriole Lantier et sa maîtresse. Il y renonce parce qu'il trouve cet épisode trop mélodramatique[6].

A partir de 1900, le nombre de vitrolages baisse, passant à une trentaine par décennie et l'intérêt semble s'émousser : le vitriolage devient démodé. Ce reflux continue tout au long du XXe siècle et les affaires de vitriolage, en Europe, deviennent très rares[1].

Un crime passionnel féminin

En France, 15% seulement des agressions au vitriol entre 1817 et 1943 sont liées à des différends personnels comme les conflits de voisinage. La très grande majorité d'entre elles, 85%, sont des crimes passionnels, qualifiés ainsi par les contemporains[1]. Le crime passionnel, en tant que genre criminel, apparaît dans les journaux dans les années 1880, justement à propos de vitriolages, comme celui que la comtesse de Tilly impose à sa rivale[7]. Ces crimes dit passionnels sont liés à des infidélités, des séparations, des abandons, des drames conjugaux. Toutefois, le vitriol n'est que peu utiisé pour les commettre : il reste une arme marginale par rapport aux armes à feu, aux armes blanches ou aux coups de poing. La croissance du nombre de vitriolage suit celle des crimes passionnels en général.

Le vitriolage est principalement un crime endogame, pour les victimes comme pour les agresseurs, qui appartiennent aux mêmes catégories sociales populaires et se connaissent. Par exemple, Angélina Merle, 21 ans, fille d'un marchand de parapluie, vitriole son fiancé Béziade, 23 ans, ouvrier dans l'artillerie, parce qu'il fréquente une autre femme. Les crimes qui concernent des personnes d'un rang social plus élevé, comme celle de la bourgeoise à la frontière de l'aristocratie Madame de Tilly, sont des exceptions[1]. Cette dernière affaire, l'une des plus célèbres à cause de la position sociale de la criminelle, se passe à Saintes en 1880 : Marie Amélie Girard du Domaine, 33 ans, épouse Legardeur de Tilly, vitriole la maîtresse de son mari, une couturière de dix ans de moins, par peur que son époux se remarie avec cette jeune femme après sa mort, alors qu'elle-même est malade[5].

Le vitriolage est alors massivement un crime féminin : parmi les récits relevés dans la presse, les femmes représentent 75% des agresseurs. Dans les affaires jugées à la cour d'assises de Paris, ce pourcentage monte à 85%. Le plus souvent, à 85%, les vitrioleuses aggressent leur ancien époux ou compagnon, et dans 15% des cas seulement leur rivale. Les proportions sont à peu près les mêmes pour les vitriolages commis par des hommes. Les vitrioleuses peuvent être des femmes abandonnées enceintes alors qu'elles espéraient le mariage, des épouses (ou des compagnes) trompées ou maltraitées. Le vitriolage apparaît alors comme l'expression d'une profonde souffrance, où l'honneur est en jeu[1] et où le désir de vengeance est un mobile puissant[8],[9].

Le vitriolage a souvent pour but de défigurer. Les atteintes au visage causées par le vitriol sont particulièrement graves parce qu'il cause des brûlures très profondes, qui varient selon la précision du lancer. Les victimes, en plus d'être défigurées, perdent souvent la vue. Les représentations iconographiques des résultats sont rares, parce que difficilement soutenables. Les criminelles expriment parfois une volonté de « marquer » leurs victimes. Cette dévastation du visage, qui rend méconnaissable, ne semble pas être reliée par les contemporains au genre de la victime, contrairement à l'époque actuelle. La défiguration n'est pas alors reconnue comme une forme d'invalidité. Ce ne sera le cas qu'après la Première Guerre mondiale, à cause de la multiplication des Gueules cassées[1].

Punir et interpréter un crime féminin

Les ressorts du crime passionnel sont repris dans les feuilletons, la littérature et le théâtre. Toutefois la justice se limite plutôt à y voir l'expression d'une vengeance, dont la préméditation, attestée par l'achat préalable du vitriol, est une circonstance aggravante. Il est possible que les juges aient néanmoins fait preuve d'une certaine indulgence envers les vitrioleuses, vues comme appartenant à ce qu'on appelle à cette époque « le sexe faible ». En cour d'assises, les peines infligées varient entre six mois et huit ans de prison et certaines affaires sont passées en correctionnelle. Cette supposée mansuétude est d'ailleurs réprouvée, alors qu'au fil du temps ce type d'agression physique paraît de plus en plus intolérable[1].

Dans la presse, le vitriolage dépasse vite le simple cadre du fait divers, pour devenir un sujet de société[6]. Crime massivement féminin, il pose aux contemporains la question de la place des femmes dans la famille et la société. Les vitrioleuses incarnent le désordre et la déviance, qui inquiètent les commentateurs, presque tous des hommes, mais la commission de ces crimes sert par exemple d'argument pour proposer des lois autorisant la recherche de paternité ou le divorce, interdit en France jusqu'en 1884. Ces femmes incarnent également, selon les circonstances, les figures, opposées, de la victime héroïque et de la délinquante misérable. On s'interroge alors sur une éventuelle spécificité criminelle féminine, que l'on relie à l'hystérie. Dans ce contexte, les vitrioleurs sont vus comme des hommes anormaux, à la virilité douteuse[1]. Ces réflexions font partie d'une difficulté plus générale à saisir la violence des femmes[10].

Le vitriol, arme imaginaire des luttes collectives

Dans la premiière moitié du XIXe siècle, les récits contemporains des grèves, émeutes et insurrections font parfois allusion à de possibles usages populaires du vitriol comme arme, mais dans les faits rien ne soutient ces assertions. À propos de la Commune, certains de ces contempteurs mettent en avant - sans preuve - la figure de la vitrioleuse (c'est le moment où ce terme apparaît) à côté de celle, nettement plus répandue, de la pétroleuse. Elle servent toutes deux d'illustration de la barbarie du peuple que ces écrits veulent dénoncer[1].

Dans les conflits sociaux de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, le vitriol est parfois utilisé comme arme de sabotage, de dégradation de l'outil de production. Mais ces cas sont très rares et l'usage du vitriol fait alors l'objet d'une désapprobation générale. Lors de la Première Guerre mondiale, des rumeurs sans fondement courent quant à l'existence de fusils au vitriol, mais il s'agit d'expérimentations préalables abandonnées[1].

L'usage de l'acide sulfurique resurgit en 2000 dans le conflit social de l'usine Cellatex, dans les Ardennes, pendant lequel des salariés déversent de l'acide dans un ruisseau, non sans l'avoir muni d'un marqueur rouge[1].

Recrudescence et inversion au début du XXIe siècle

Persistance en Grèce, recrudescence à Londres

Le vitriolage s'estompe en Europe après la Seconde Guerre mondiale, mais ne disparaît pas entièrement. En Grèce, dans les années 1950, des femmes abandonnées et s'estimant déshonorées se vengent en jetant de l'acide sur leur ex-amant[11].

La recrudescence des attaques à l'acide à Londres en 2015-2017 apparaît comme une inquiétante exception[12]. De fait, on relève plus de 400 attaques à l'acide par an en 2016 et en 2017 à Londres. Toutefois, leurs buts ont changé. Elles s'inscrivent dans une criminalité plus ordinaire et impersonnelle, le vitriol servant d'arme pour voler des voitures, par exemple. Les peines infligées aux coupables sont conséquentes[1].

Des attaques contre les femmes en Asie

Mais c'est dans les pays du Sud, principalement asiatiques, que, au début du XXIe siècle, ce type d'agression devient courant. Les premières attaques à l'acide sont relevées dans les années 1960 au Cambodge et au Bangladesh, et, selon l'association Acid Survivors Fondation, le rythme actuel de ces agressions est au minimum de 1 500 par an. Les pays les plus touchés sont le Pakistan, l'Inde, le Bangladesh où ont lieu plusieurs centaines de vitriolages par an, mais aussi, dans une moindre mesure, le Cambodge, la Colombie et l'Ouganda[1]. Selon l'association Acid Survivors Trust International, il y aurait chaque année entre 500 et 1 000 attaques à l'acide en Inde[13].

Victime d'une attaque à l'acide au Cambodge

Cette recrudescence s'accompagne d'une inversion très nette des rapports de genre du vitriolage. En Inde et au Bangladesh, ces violences sont à plus de 80% exercées par des hommes sur des femmes. Au Cambodge et en Ouganda, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à commettre ces crimes. Là où des études ont été conduites, comme au Bangladesh, les victimes sont majoritairement issues des classes populaires rurales[1].

Des crimes liés au pouvoir masculin

Ces crimes sont souvent qualifiés de « crimes d'honneurs » , mais cette appellation cache des situations différentes. Il s'agit très clairement d'une violence sexiste, qui impose aux femmes un pouvoir masculin. Ainsi, ces crimes sont d'abord commis par des hommes éconduits, suite à un rejet par les victimes d'un projet de mariage ou de céder à des avances sexuelles. Ce refus de céder à leurs avances est interprété par les criminels comme une atteinte à leur honneur. Les témoignages montrent des femmes harcelées par des pressions incessantes. Ces victimes sont parfois très jeunes : au Bangladesh elles ont moins de 18 ans pour la moitié d'entre elles[1].

Des désaccords avec la famille de la mariée sur le montant de la dot sont aussi à l'origine d'une part des vitriolages. Les disputes conjugales sont aussi à incriminer, le vitriolage étant alors une forme exacerbée de violence domestique. Parfois, les époux et pères refusent ainsi les manifestations d'autonomie de leur femme ou de leur fille. Les vitriolages peuvent aussi être la conséquence de différends financiers ou fonciers[1].

En Iran, des attaques à l'acide contre des femmes au volant ont eu lieu en 2014[1]. Depuis le , le vitriolage y est passible de la peine de mort[14]. Au Cambodge, 30% à 40% des vitriolages sont le fait d'épouses ou d'ex-épouses qui agressent leurs rivales. De mêmes, les attaques commises par les femmes en Ouganda s'inscrivent dans un cadre familial. En Inde, les attaques à l'acide sont parfois collectives, comme en 2002 et en 2008, dans le cadre de tensions inter-religieuses et on incrimine régulièrement la police[1].

Après avoir soigné les brûlures, les victimes sont confrontées à la nécessité de reconstruire leur visage par des greffes et des opérations multiples. Leur difficulté à accepter leur nouvelle apparence est très grande et elles sont parfois rejetés par leurs proches. Des événements sont organisés pour mettre en avant ces victimes : ainsi, Laxmi Saa, Indienne défigurée à 16 ans, devient l'égérie d'une marque en 2016[1]. La même année, Reshma Qureshi, mannequin indienne attaquée à 17 ans, défile à la Fashion Week de New York[13].

Références

  1. Karine Salomé, Vitriol. Les agressions à l'acide du XIXe siècle à nos jours, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « La chose publique », , 286 p. (ISBN 9791026708681)
  2. Frédéric Chauvaud, « Karine Salomé, Vitriol. Les agressions à l’acide du xixe siècle à nos jours. Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « La chose publique », 2020, 286 p. », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 53, , p. 287–289 (ISSN 1252-7017, DOI 10.4000/clio.20200, lire en ligne, consulté le )
  3. Emmanuelle Retaillaud, « Le « moment vitriol » », La Vie des idées, (lire en ligne, consulté le )
  4. Karine Salomé, « La vitrioleuse, l’antithèse de l’empoisonneuse ? (1870-1930) », dans Frédéric Chauvaud, Lydie Bodiou, Myriam Soria (dir.), Les Vénéneuses. Figures d'empoisonneuses de l'Antiquité à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 425 p. (ISBN 978-2-7535-3621-0, DOI 10.4000/books.pur.94707., lire en ligne), p. 367–378
  5. Caroline Campodarve-Puente, « Les mauvaises mères à la campagne au xixe siècle (l’exemple de la Charente-Inférieure) », dans Frédéric Chauvaud, Gilles Malandain (dir.), Impossibles victimes, impossibles coupables. Les femmes devant la justice (XIXe-XXe siècles), Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 316 p. (ISBN 978-2-7535-0886-6, DOI 10.4000/books.pur.137391., lire en ligne), p. 147–157
  6. Laetitia Gonon, Le fait divers criminel dans la presse quotidienne française du XIXe siècle, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Sciences du langage », , 328 p. (ISBN 978-2-87854-765-8, lire en ligne)
  7. Anne-Claude Ambroise-Rendu, Crimes et délits. Une histoire de la violence de la Belle Époque à nos jours, Paris, Nouveau Monde éditions, , 383 p. (ISBN 2-84736-167-7), p. 35-41
  8. Anne Durepaire, « Les drames conjugaux à la fin du XIXe siècle dans la « Chronique » de La Gazette des tribunaux », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest. Anjou. Maine. Poitou-Charente. Touraine, nos 116-1, , p. 89–98 (ISSN 0399-0826, DOI 10.4000/abpo.152, lire en ligne, consulté le )
  9. Anne Durepaire, « Les mauvaises victimes dans la Gazette des tribunaux (1886-1914) », dans Frédéric Chauvaud et Gilles Malandain (dir.)., Impossibles victimes, impossibles coupables. Les femmes devant la justice (XIXe-XXe siècles), Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 316 p. (ISBN 978-2-7535-0886-6, DOI 10.4000/books.pur.137352., lire en ligne), p. 57–67
  10. Geneviève Pruvost et Coline Cardi (dir.), Penser la violence des femmes, Paris, La Découverte, coll. « Sciences humaines », , 448 p. (ISBN 978-2-7071-7296-9, DOI 10.3917/dec.cardi.2012.01, lire en ligne)
  11. Efi Avdela, « « Pour cause d’honneur » : violence interpersonnelle et rapports de genre en Grèce dans les années 1950-1960 », dans Christine Bard, Frédéric Chauvaud, Michelle Perrot et Jacques-Guy Petit (dir.), Femmes et justice pénale. XIXe-XXe siècles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 382 p. (ISBN 978-2-86847-751-4, DOI 10.4000/books.pur.16177., lire en ligne), p. 163–171
  12. Le Point.fr, « Londres confrontée à une recrudescence des attaques à l'acide », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  13. « VIDEO. Inde : défigurée à l'acide, elle défilera à la Fashion Week de New York », La Parisienne, (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) « Majlis adopts capital punishment for acid attackers », sur en.irna.ir, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • M. Bodnar, R. Rougo, J.L. Grolleau, J.M. Conil, Laguerre, H. Favarel, A. Brouchet, B. Nicoulet, R. Micheau, J.P. Gavroy et M. Costagliola, « Brûlure par acide sulfurique et vitriolage : Deux lésions pour une même produit », Annals of the MBC, vol. 4, no 4, (lire en ligne)
  • Caroline Campodarve-Puente, « Les mauvaises mères à la campagne au xixe siècle (l’exemple de la Charente-Inférieure) », dans Frédéric Chauvaud, Gilles Malandain (dir.), Impossibles victimes, impossibles coupables. Les femmes devant la justice (XIXe-XXe siècles), Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 316 p. (ISBN 978-2-7535-0886-6, DOI 10.4000/books.pur.137391., lire en ligne), p. 147–157
  • Laetitia Gonon, Le fait divers criminel dans la presse quotidienne française du XIXe siècle, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Sciences du langage », , 328 p. (ISBN 978-2-87854-765-8, lire en ligne)
  • André Roche, Du vitriolage au point de vue historique et médico-légal, Lyon, A. Storck, thèse de médecine, , 91 p. (OCLC 601716202)
  • Karine Salomé, Vitriol. Les agressions à l'acide du XIXe siècle à nos jours, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « La chose publique », , 286 p. (ISBN 9791026708681).
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