Viol correctif

L'expression de viol correctif[1] désigne une pratique criminelle répandue en Afrique du Sud où des personnes LGBT, principalement des lesbiennes sont violées dans le but de prétendre les « guérir » de leur homosexualité et de changer leur orientation sexuelle[2].

Ne doit pas être confondu avec Viol collectif.
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Définition

Le terme « viol correctif », vient de l'anglais : corrective rape. Il a été utilisé au début des années 2000 par des organisations de défense des droits humains, pour décrire les viols commis en Afrique du Sud contre les lesbiennes. Une attaque notable a eu lieu en 2008, lorsque Eudy Simelane, membre de l'équipe d'Afrique du Sud féminine de football, et militante des droits des personnes LGBT, a subi un viol collectif puis a été assassinée à KwaThema (Gauteng)[3],[4].

Le « viol correctif » n'est cependant pas limité à l'Afrique du Sud : des cas ont par exemple été signalés au Zimbabwe, en Ouganda et en Inde[5].

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Guillaume Poix, Straight (pièce de théâtre), éditions Théâtrales, 2014 (ISBN 978-2-84260-713-5).

Liens externes

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