Villard-Saint-Sauveur

Villard-Saint-Sauveur est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Villard-Saint-Sauveur

Mairie de Villard-Saint-Sauveur (à l'Essard)
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Saint-Claude
Intercommunalité Communauté de communes Haut-Jura Saint-Claude
Maire
Mandat
Daniel Monneret
2020-2026
Code postal 39200
Code commune 39560
Démographie
Population
municipale
614 hab. (2018 )
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 21″ nord, 5° 52′ 31″ est
Altitude Min. 410 m
Max. 1 089 m
Superficie 9,05 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Claude
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Claude
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Coteaux du Lizon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Villard-Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : Jura
Villard-Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : France
Villard-Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : France
Villard-Saint-Sauveur

    Géographie

    Villard-Saint-Sauveur est situé à 559 m, à environ 3 km à vol d'oiseau au sud de la ville de Saint-Claude. Le village s'étend dans la vallée profondément creusée du Tacon, entre les hauteurs du Mont Chabot à l'ouest et des Hautes-Combes au sud-est.

    La superficie de la commune est de 9,09 km². La commune est traversée du sud-ouest au nord-est par le Tacon, qui se jette dans la Bienne. La vallée, d'une largeur maximale de 2 km sur son bord supérieur, s'enfonce comme un canyon dans les plateaux des Hautes-Combes à une profondeur de plus de 500 m. Les pentes supérieures de la vallée sont très abruptes et sont traversées par des bandes rocheuses (couche de calcaire résistante). En contrebas de Villard-Saint-Sauveur, le Tacon est rejoint par le Flumen et coule désormais dans une vallée plate d'environ 200 m de large.

    À l'ouest, le territoire municipal s'étend jusqu'aux hauteurs adjacentes du Mont Chabot (905 m) et du Crêt de Surmontant (1055 m). À l'est du Tacon, la commune s'étend jusqu'au bord du haut plateau des Hautes-Combes, sur lequel se situe son point culminant à 1089 m. La partie inférieure des Gorges du Flumen, avec la vallée latérale du Bief des Parres et le versant ouest de Sur les Grés appartiennent également à la commune. La commune fait partie du Parc Naturel Régional du Haut-Jura.

    Villard-Saint-Sauveur comprend non seulement le village centre mais aussi huit hameaux :

    1. Le Martinet (430 m) au confluent du Tacon et du Flumen
    2. L’Essard (460 m) sur le versant est de la vallée du Tacon à l’entrée des Gorges du Flumen
    3. Montbrillant (556 m) à l'entrée inférieure des Gorges du Flumen
    4. Le Pré-Martinet (495 m) sur le versant sud de la vallée du Tacon
    5. Le Maréchet (570 m) sur un plateau situé sur le versant sud du Mont Chabot
    6. La Pérouse (680 m) sur le versant ouest de la vallée du Tacon
    7. Le Marais
    8. La Verne
    Le lieu-dit Montbrillant.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Villard-Saint-Sauveur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Claude, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 9 897 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Claude dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,3 %), prairies (18,7 %), zones urbanisées (6,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Des découvertes archéologiques indiquent que la région de Villard-Saint-Sauveur était déjà peuplée à l'époque romaine.

    Villard-Saint-Sauveur était une seigneurie autonome dès le XIIIe siècle.

    Au XVIe siècle, des papeteries s'installent le long du Tacon et du Flumen.

    En même temps que la Franche-Comté, le village est annexé à la France en 1678 avec la paix de Nimègue.

    La commune de La Pérouse est réunie à celle de Villard-Saint-Sauveur en 1821, suivie en 1822 par celles de Lessard, Maret-Marechet et Pré-Martinet[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1953 1980 Camille Regad-Pellagru    
    1980 mars 2001 Georges Chauvin   Retraité
    mars 2001 mars 2008 Raymond Chevassu   Retraité
    mars 2008 En cours Daniel Monneret[12]   Retraité

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2018, la commune comptait 614 habitants[Note 3], en augmentation de 1,32 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    129116129121499521525531534
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    524522493505504579637666558
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    609566557539634598519484488
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    426388423547588655649619618
    2018 - - - - - - - -
    614--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Claude », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Base Mérimée, « Église paroissiale Saint-Antoine ».
    17. Base Mérimée, « Château, demeure de notable dit le Château de Villard ».
    18. Base Mérimée, « Usine de papeterie, usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie ».
    19. Base Mérimée, « Minoterie, usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie dite diamanterie Benoît-Gonin ».
    20. Base Mérimée, « Usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie des Ets Fernand Joly ».
    21. Base Mérimée, « Usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie de la Coopérative diamantaire de l'Essard ».
    22. Base Mérimée, « Usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie des Ets Pierre Ciancia et Fils ».
    23. « Discours de M. Sarraute, sous-préfet de Saint-Claude », Echo de la Montagne, .
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