Villaines-sous-Malicorne

Villaines-sous-Malicorne est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 023 habitants[1] (les Villainais).

Pour les articles homonymes, voir Villaines.

Villaines-sous-Malicorne

La mairie.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement La Flèche
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Fléchois
Maire
Mandat
Laurent Hubert
2020-2026
Code postal 72270
Code commune 72377
Démographie
Gentilé Villainais
Population
municipale
1 023 hab. (2018 )
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 49″ nord, 0° 06′ 02″ ouest
Altitude Min. 40 m
Max. 94 m
Superficie 19,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sablé-sur-Sarthe
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Flèche
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Villaines-sous-Malicorne
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Villaines-sous-Malicorne
Géolocalisation sur la carte : France
Villaines-sous-Malicorne
Géolocalisation sur la carte : France
Villaines-sous-Malicorne

    La commune fait partie de la province historique de l'Anjou[2], et se situe dans le Baugeois.

    Géographie

    Situation de la commune de Villaines-sous-Malicorne dans le département de la Sarthe.

    Localisation

    Villaines-sous-Malicorne, commune du sud du département de la Sarthe, est située au cœur du Maine angevin. Le village se trouve, en distances orthodromiques, à 34,1 km au sud-ouest du Mans, la préfecture du département, et à 7,8 km au nord-ouest de La Flèche, la ville la plus proche[3]. Les communes limitrophes sont Arthezé, Bousse, Crosmières, Le Bailleul et La Flèche[4].

    Communes limitrophes de Villaines-sous-Malicorne
    Arthezé
    Le Bailleul Bousse
    Crosmières La Flèche

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 916 hectares. L'altitude varie entre 40 et 94 mètres[5].

    Hydrographie

    À l'est, le petit ruisseau l'Héritière sépare Villaines de la commune voisine de Bousse[6]. Trois autres cours d'eau prennent leur source sur le territoire communal. Au nord, le ruisseau de Coquelival se dirige vers Arthezé où il rejoint les eaux du Riboux[7]. Au sud-est, le ruisseau le Bois, affluent du Loir détermine la limite communale avec La Flèche[8]. Enfin, l'Argance, un autre affluent du Loir, prend sa source au centre de la commune[9].

    Climat

    Villaines-sous-Malicorne est soumis à un climat de type océanique dégradé. Les données climatiques sont comparables à celles de la station Le Mans-Arnage, située à moins de 30 km à « vol d'oiseau » de Villaines-sous-Malicorne.

    Réseau routier

    Villaines-sous-Malicorne est traversée au sud sur une courte distance par la route départementale D 306, ancienne N 159 reliant Tours à Laval. La route départementale D 41 arrive au sud en provenance de Verron, ancienne commune rattachée à La Flèche, et repart au nord en direction de Malicorne-sur-Sarthe. À l'est, la route département D 102 arrive de Bousse. Elle repart au sud-ouest en direction de Crosmières sous l'appellation D 102 bis. Enfin, au nord, la départementale D 253 relie Villaines à la commune voisine d'Arthezé[4].

    Transport en commun

    La ligne 6 La FlècheLe Mans du réseau TIS traverse Villaines-sous-Malicorne. Trois arrêts sont préuvs sur la commune : la place des Anciens combattants au centre du village, ainsi qu'aux lieux-dits le Grand Tessé et la Janverie [10]. Le transport scolaire est géré par le conseil général de la Sarthe. Plusieurs arrêts sont programmés à Villaines-sous-Malicorne pour se rendre aux collèges et lycée de Malicorne-sur-Sarthe et de La Flèche.

    Urbanisme

    Typologie

    Villaines-sous-Malicorne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sablé-sur-Sarthe, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), prairies (12,1 %), forêts (5,9 %), cultures permanentes (5,2 %), zones urbanisées (2,3 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    Le nom « Villaines » est issu du latin villana, c'est-à-dire une tenure de paysan autour de laquelle le village s'est développé[18]. L'appellation « Vitlena » est attestée en 837[19].

    Histoire

    Villaines-sous-Malicorne faisait partie de la sénéchaussée angevine de La Flèche et de l'ancienne province d'Anjou.

    Sous l'Ancien Régime, la commune était rattachée au pays d'élection de La Flèche.

    Lors de la Révolution française, la commune fut, comme toutes celles de la sénéchaussée de La Flèche, rattachée au nouveau département de la Sarthe.

    En 1801, lors du Concordat, la paroisse fut détachée du diocèse d'Angers pour celui du Mans.

    La légende raconte que le seigneur de La Flèche et de ses alentours aurait donné ce hameau à un de ses soldats appelé Simon. Celui-ci étant amoureux aurait construit un village en forme de cœur en l'honneur de sa belle. Il aurait aussi fait construire un château dans ce village. Aujourd'hui, il ne reste plus que le château de la Roche Simon et la forme de ce village pour témoigner de la présence de Simon et sa douce autrefois.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? mars 2001 Michel Prechais    
    mars 2014 Philippe Stirn   Médecin
    [20] En cours Laurent Hubert[21] DVG Professeur des écoles, conseiller départemental depuis 2015
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2018, la commune comptait 1 023 habitants[Note 3], en diminution de 1,06 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0241 0551 1111 0601 0089889881 0191 050
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9469359689591 056930905894933
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    878818814793799789763800773
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7477457967307257469361 0161 029
    2018 - - - - - - - -
    1 023--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Villaines-sous-Malicorne est située dans l'académie de Nantes. Elle dispose d'une école primaire publique, l'école Le Marronnier[26]. Le collège le plus proche est le collège Marcel-Pagnol de Malicorne-sur-Sarthe, tandis que le lycée le plus proche est situé à La Flèche, il s'agit du lycée polyvalent d'Estournelles de Constant.

    Économie

    La place principale du bourg.

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 309 , ce qui plaçait Villaines-sous-Malicorne au 13 471e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[27].

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 591 personnes, parmi lesquelles on comptait 77 % d'actifs dont 70,2 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs[A 1].

    On comptait 213 emplois dans la zone d'emploi, contre 220 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 416, l'indicateur de concentration d'emploi est de 51,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs[A 2].

    Au 31 décembre 2010, Villaines-sous-Malicorne comptait 60 établissements : 22 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 8 dans la construction, 23 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[A 3]. En 2011, quatre entreprises ont été créées à Villaines-sous-Malicorne[A 4].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Germain, des XIe, XIIe, XVe et XVIIe siècles, d'architecture romane, qui renferme trois retables et un tableau, La mise au tombeau, classés monuments historiques au titre d'objets[28].
    • Chapelle de l'Aubinière.
    • Motte castrale de la Roche-Simon.
    • Chêne au diable.
    • Nombreuses Croix de chemins, aux intersections, notamment celle de l'entrée sud du bourg.

    Activité et manifestations

    • Randonnée pédestre du 1er mai.
    • Bal avec repas et feux d'artifice en première quinzaine de juillet.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Gilles Kervella, Le Loir et ses terroirs : Le Pays fléchois, Le Mans, La Reinette, , 144 p. (ISBN 978-2-913566-72-9), p. 139-142

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Fiche Insee de la commune

    1. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    2. EMP T5 - Emploi et activité.
    3. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    4. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.

    Autres références

    1. Population municipale 2018.
    2. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 841
    3. « Recherche d'orthodromie depuis Villaines-sous-Malicorne », sur Localisation interactive, orthodromie et navigation (consulté le ).
    4. « Villaines-sous-Malicorne » sur Géoportail..
    5. Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    6. « Fiche du ruisseau l'Héritière (M0546600) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
    7. « Fiche du ruisseau le Coquelival (M0546800) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
    8. « Fiche du ruisseau le Bois (M1515800) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
    9. « Fiche de la rivière l'Argance (M1534500) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
    10. « Plan de réseau TIS », sur www.lestis72.com (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sablé-sur-Sarthe », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Sarthe, Saint-Jean-d'Angély, Editions Jean-Michel Bordessoules, , 224 p. (ISBN 2-913471-42-0), p. 215.
    19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Librairie Droz, Genève, , 704 p. (lire en ligne), p. 399.
    20. « Les nouveaux maires et adjoints déjà élus en Sarthe », Le Maine libre, (consulté le ).
    21. Réélection 2020 : « Municipales à Villaines-sous-Malicorne. Laurent Hubert est réélu maire à l’unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Sarthe (72) > Villaines-sous-Malicorne > École », sur l'annuaire des établissements scolaires sur le site du ministère de l'éducation nationale (consulté le ).
    27. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    28. « Liste des objets classés de l'église Saint-Germain », sur Le site du ministère de la culture (consulté le ).
    • Portail de la Sarthe
    • Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.