Verden

Verden, ou Verden an der Aller (Veern en bas allemand), est une ville d'Allemagne située en Basse-Saxe.

Cet article possède un paronyme, voir Verdun.

Verden
Verden an der Aller

Große Straße, Verden

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Allemagne
Land Basse-Saxe
Arrondissement
(Landkreis)
Verden
Code postal 27283
Indicatif téléphonique 04230 et 04231
Immatriculation VER
Démographie
Population 26 599 hab. (2011)
Densité 372 hab./km2
Géographie
Coordonnées 52° 55′ 24″ nord, 9° 14′ 06″ est
Altitude 20 m
Superficie 7 158 ha = 71,58 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Basse-Saxe
Verden
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Verden
Liens
Site web www.verden.de

    Histoire

    Appartenances historiques

    Principauté épiscopale de Verden 1180-1648
    Brême-et-Verden 1648-1807
     Royaume de Westphalie 1807-1811
    Empire français (Bouches-du-Weser) 1811-1814
    Brême-et-Verden 1814-1823
    Royaume de Hanovre 1823-1866
    Royaume de Prusse (Province de Hanovre) 1866-1918
    République de Weimar 1918-1933
     Reich allemand 1933-1945
    Allemagne occupée 1945-1949
    Allemagne 1949-présent

    Verden est la capitale du cheval en Allemagne, comme Saumur (49) l'est pour la France. Verden a 30 000 habitants et la ville est aussi connue pour l'ancienne cathédrale. De 1648 à 1823, c'est le chef-lieu de la principauté de Verden.

    Massacre de Verden

    Sachsenhain (de)

    En 782, soit dix ans après l'attaque du grand temple des Externsteine (en 772 près de Paderborn et Horn), dans le cadre de la conquête de la Saxe, Charlemagne, sur les conseils du moine Eginhard qui pensait que le cœur de la résistance saxonne était religieux, ordonna après sa victoire militaire aux nobles saxons de se convertir et de lui jurer fidélité. Tous obtempérèrent et se firent baptiser. Mais, quelques mois après le départ de l'armée de Charlemagne, ceux-ci renièrent leur serment et se remirent à lancer des raids contre les villages de l'empire. Après une nouvelle victoire militaire, Charlemagne, excédé, fit décapiter les parjures au lieu-dit Blutbecken (bassin de sang) pour apostasie. Une croix de 4 mètres de hauteur s'y élève aujourd'hui. Cette date restera comme celle du Massacre de Verden, dont le bilan approximatif serait de 4 500 morts.

    La ville fut prise en 1767 par le maréchal de Richelieu.

    En 1935, pour commémorer l'événement de 782, le régime nazi construisit le monument de Sachsenhain (de), consistant en 4 500 pierres levées décrivant une double ellipse dont le grand axe mesure 600 mètres, ainsi qu'une école de cavalerie. De nos jours, le site appartient à l'Église protestante et une école protestante a pris la place de l'école de cavalerie. Le site est accessible au public[1].

    Verden dans la culture populaire

    • L'acteur Christopher Lee chante la chanson The Bloody Verdict of Verden dans son album Charlemagne.
    • Le chanteur Docteur Merlin a composé le morceau Verden sur l'album Païen, évoquant le massacre des saxons.
    • Le groupe Les Bâtards du Nord fait référence au massacre de Verden dans sa chanson Lindisfarne, sur l'album Levons la Corne (2010).
    • Le groupe Français Irminsul consacre un titre au massacre de Verden dans son album "Geist" sorti en chez Brennus Music

    Jumelage

    •  Saumur (France) depuis le avec l'institution Saint Louis et Duplessis Mornay[pas clair].

    Bibliographie

    • Ev.-luth. Landesjugenddienst e.V. Hannover (Hrsg.): Lebendige Steine. Der Evangelische Jugendhof wird 50. Hildesheim 2000, (ISBN 3-9804792-2-6).
    • Justus H. Ulbricht: „Heil Dir, Wittekinds Stamm“. Verden, der „Sachsenhain“ und die Geschichte völkischer Religiosität in Deutschland. In: Heimatkalender für den Landkreis Verden: Verdener Sachsenhain, Jahrbuch 1995, S. 69–123 (Teil 1) und 1996, S. 224–267 (Teil 2), Herausgeber: Landkreis Verden, (ISSN 0948-9584).
    • Michael H. Kater: Das „Ahnenerbe“ der SS 1935–1945: Ein Beitrag zur Kulturpolitik des Dritten Reiches. Oldenbourg Wissenschaftsverlag, München 2006, (ISBN 3-486-57950-9).

    Liens externes

    Notes et références

    1. Réfléchir et agir, no 10, hiver 2001, Verden an der Aller, un grand symbole, par Robert Dun, p. 66-67.
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