Venon (Isère)

Venon est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Venon.

Venon

Panorama de Venon vue depuis le chemin entre le col du Gourlu et le Mûrier.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Marc Oddon
2020-2026
Code postal 38610
Code commune 38533
Démographie
Gentilé Venonais
Population
municipale
723 hab. (2018 )
Densité 167 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 22″ nord, 5° 48′ 19″ est
Altitude Min. 298 m
Max. 921 m
Superficie 4,34 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Martin-d'Hères
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Venon
Géolocalisation sur la carte : Isère
Venon
Géolocalisation sur la carte : France
Venon
Géolocalisation sur la carte : France
Venon
Liens
Site web www.venon.fr

    Ses habitants sont appelés les Venonais.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Venon

    Venon est situé sur les contreforts sud-est de la cuvette de Grenoble (Isère). Surplombant la commune de Gières, Venon est situé à quelques minutes de la métropole iséroise et offre une vue sur l'agglomération. Méconnue des Grenoblois, cette petite commune est un ilot de campagne au milieu des villes de Gières et Uriage.

    Les communes limitrophes de la commune de Venon sont :

    Relief et géologie

    Vue de la vallée du Grésivaudan depuis les hauteurs de Venon.

    Lieux-dits et écarts

    • la Faurie
    • les Roux
    • les Mas
    • le Glodet
    • Serralière
    • le Planchon
    • la Ville
    • Granges Neuves
    • Pressembois
    • la Chappe
    • le Molaret
    • Pré Bousson
    • Cul Froid
    • Pré Perroud
    • Perroud
    • Sous Perroud
    • le Reynet
    • les Puys
    • le Chapon
    • Grand Champ

    Urbanisme

    Typologie

    Venon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[4] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,2 %), prairies (33,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), zones urbanisées (7,5 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme de Venone au XIe siècle[11].

    Il s'agit d'un nom de personne gaulois Venno(n), pris absolument[12].

    L'homophonie avec Venon (Eure, Venctun 1011) est fortuite[13].

    Histoire

    L'évêque de Grenoble y possède « domus fortis » et cinq familles nobles tiennent « fortalicium »[pas clair][14].

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 1989 Félix Chaluleau SE  
    1989 1995 Louis Bolliet SE professeur d'informatique retraité
    1995 2001 Bernard Chappuis SE  
    2001 2008 Chantal Valignat DVD  
    2008 2020 Françoise Gerbier PCF[15] Retraitée Fonction publique
    Conseillère départementale du canton de Saint-Martin-d'Hères depuis 2015
    2020 En cours Marc Oddon DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2018, la commune comptait 723 habitants[Note 3], en diminution de 0,41 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    204212247262278278260286305
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    323302263264254243252236230
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    224203192159163144152140165
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    136199452551551677688734721
    2018 - - - - - - - -
    723--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis le , le festival Changer d'Airs a lieu chaque année à Venon. Les habitants de la commune se retrouvent ainsi sur trois scènes différentes : la place de la mairie, dans l'église et à la salle des fêtes située à côté de l'école. Il s'agit d'un festival de musique gratuit, qui dure une journée.

    Culture locale et patrimoine

    Église de Venon

    Très ancienne, elle est mentionnée au XIe siècle lorsque l'évêché de Grenoble échangeait des terres avec les seigneurs locaux.

    Dans les années 1980, ce lieu cesse de servir de logement au curé et devient un regroupement de logements locatifs pour être finalement transformée en mairie en 1993. Depuis, la commune dispose d’un vaste espace pour sa mairie et d’une église rénovée récemment[réf. souhaitée].

    Patrimoine architectural

    • Le manoir de la Ville, prétendu château de Venon, était probablement la maison forte de l'évêché de Grenoble qu'on trouve citée dans l'enquête delphinale de 1339. Il est présent sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle[20]. Décoré par des fenêtres à meneaux, il fut la demeure des Dames de la Visitation de Sainte-Marie d’en Bas[21].

    Patrimoine naturel

    Le « monument » le plus célèbre de Venon est son chêne centenaire dit « chêne de Pressembois », qui domine Grenoble et la vallée du Grésivaudan du haut de sa colline ventée. En 2017 il reçoit le label "Arbre Remarquable de France"[22].

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Bolliet, responsable du premier ordinateur français (un calculateur Gamma 3 de la société Bull) et un des pionniers de l'informatique grenoblois, a été maire de Venon dans les années 1990[23].
    • Claude Le Roy, entraîneur et sélectionneur de football, a résidé deux années sur la commune, entre 1983 et 1985 alors qu'il était responsable de l'équipe du GF38

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
    12. Ibid., p. 229.
    13. Louis Guinet, Contribution à l'étude des établissements saxons en Normandie, Presses universitaires de Caen, p. 67. (lire en ligne)
    14. Élisabeth Sirot 2007, p. 31.
    15. http://www.pcf-smh.fr/Commune-de-Venon.html
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 617-618.
    21. Historique - Le Château, site officiel de la commune,
    22. « Carte de France des Arbres Remarquables labellisés », sur www.click2map.com (consulté le ).
    23. Biographie de Louis Bolliet sur Interstices.info par Camille Bellissant

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison - L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Éditions Picard, (ISBN 9782708407701).
    • Gilbert Coffano "Belledonne sur un balcon fleuri" Editions des Trois Roses (Glénat) 2002. (ISBN 2-907781-20-0). Pages 19 à 20.

    Articles connexes

    Liens externes

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