Venansault

Venansault est une commune vendéenne du Centre-Ouest de la France située dans la région des Pays de la Loire. Elle appartient à l'aire urbaine et à l'agglomération de La Roche-sur-Yon (le chef-lieu du département). Ses habitants sont appelés Venansaltais et Venansaltaises.

Venansault

L’église Saint-Pierre et le monument aux morts en .
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité La Roche-sur-Yon-Agglomération
Maire
Mandat
Laurent Favreau
2020-2026
Code postal 85190
Code commune 85300
Démographie
Gentilé Venansaltais (e)
Population
municipale
4 636 hab. (2018 )
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 41′ 13″ nord, 1° 30′ 41″ ouest
Altitude 60 m
Min. 33 m
Max. 79 m
Superficie 44,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Venansault
(ville isolée)
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Roche-sur-Yon-1
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Venansault
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Venansault
Géolocalisation sur la carte : France
Venansault
Géolocalisation sur la carte : France
Venansault
Liens
Site web Site officiel

    La commune est traversée par deux petits ruisseaux, Le Guyon à l'est de la commune traversant le bourg et la rivière du Jaunay, qui y prend sa source pour se jeter dans le fleuve de la Vie.

    Située à 5 minutes de La Roche-sur-Yon, elle est réputée pour ses très nombreux chemins de randonnée.

    Géographie

    Le territoire municipal de la commune de Venansault s’étend sur 4 472 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 60 mètres.

    À Venansault l'altitude maximale atteint 79 m, et la minimale est seulement de 33 m. À l'inverse des idées reçues, la Vendée n'a pas un sol plat, bien au contraire, elle est formée de collines et de plaines. La superficie de cette commune est de 44,49 km2.

    Venansault est une commune "entre ciel et terre". En effet, elle est tout d'abord limitrophe du chef-lieu du département, La-Roche-sur-Yon (centre), mais aussi située à une demi-heure du remblai des Sables d'Olonnes (littoral). De plus, elle est à trois petits quarts d'heure de Luçon et de son marais poitevin (sud-Vendée), et à égale distance avec les Herbiers (bocage).

    Hydrographie

    L'hydrographie est une sous science de la catégorie scientifique : la géographie.

    Urbanisme

    Typologie

    Venansault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Venansault, une unité urbaine monocommunale[4] de 4 644 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,7 %), prairies (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), zones urbanisées (5,4 %), forêts (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Saint Venant ( Saint Venance Fortunat), homme de lettres originaire d'Italie, 25e évêque de Poitiers, mort au tout début du VIIe siècle, serait à l'origine du nom de la commune mais nous pensons aussi que cela pourrait provenir du mot latin "Venantisaltus", signifiant "défilé boisé" et ça c'est pas très étonnant. Si vous connaissez un peu Venansault et même la Vendée, vous seriez que c'est très boisé, vert et naturel de nos jours, alors imaginez à l'époque.

    Mais à vrai dire le radical du nom est rare et unique dans la région. Une seule commune en France semble le partager : Venanson dans les Alpes Maritimes. Il existerait aussi une commune du nom de Saint Venant dans le Pas-de-Calais, et de Saint Venant de Paquette au Québec.

    En clair l'étymologie du nom de la commune "Venansault" est encore incertaine et à découvrir.

    Histoire

    L'Eglise Saint Pierre

    L'église Saint-Pierre a été mentionnée pour la première dans les années 1080. À l'époque l'ancienne église comportait un chœur orienté, toujours présent avec une abside du XIe siècle, un portail du XIIe siècle et un clocher dit bénédictin qui portait à l'intérieur de sa voûte les armes des Béraud de Monbail. Les Béraud de Monbail, c'est trois générations de comtes et dauphins d'Auvergne nommés tous Béraud qui se sont transmis leurs armes en héritage et ces armes ont fini dans le clocher de l'Eglise car c'est eux qui sont à l'origine de la première maison noble et du château de Venansault. Mais le , durant les colonnes infernales, l'église Saint-Pierre est incendiée par les républicains. Elle sera restaurée plusieurs fois tant bien que mal par les Venansaltais jusqu'en 1813, date à laquelle Napoléon va allouer 300 000 F pour reconstruire la Vendée détruite. Une partie de cette somme servira donc à la rénovation de l'église (800 F exactement). Et depuis ce temps-là, l'église de Saint-Pierre à Venansault n'a connu aucun travau ou rénovation, ni même un incendie.

    Le Château de Monbail

    Au XIIe siècle remontent les origines de Monbail, la première maison noble et seigneurie venansaltaise, à laquelle sera rattaché le titre de Marquis à la fin du XVIIIe siècle.

    Le Château de la Boursière

    Une seconde maison noble voit le jour dans la commune. Le château de la Boursière, C'est vers 1224 qu'on retrouve ses premières traces écrite, on parle alors d'un chevalier, Hugues Primaut, propriétaire d'un moulin nommé "Borceria" qui paye ses taxes et revenus à l'Abbaye des Fontenelles. Dans les années 1365, une transaction est faite, la propriétaire de l'époque Madame Marguerite du Puy-Du-Fou, veuve et remariée à Nicolas Robineau, décide de céder à sa nièce Catherine Robineau l'ensemble de Borceria excepté le moulin. Par la suite Catherine Aymon fille de Catherine Robineau et femme de Jean Jaillard devient la propriétaire, c'est surement par cette alliance que Borceria passa entre les mains de la famille Jaillard. Plus tard dans plusieurs actes entre 1540 et 1554 Jean I Jaillard, descendant de Jean Jaillard, et son épouse Jeanne Templerie sont qualifiés de seigneur et dame de la Bourcère. Au fil du temps les descendants Jaillard se succèdent à la tête de la propriété et sont eux aussi qualifiés de Seigneur ou Dame de la Bourcère. La Famille Jaillard sera présente à la tête du domaine de la Boursière de 1390 à 1785, mais suite, un mariage entre Marie-Anne Jaillard dame de la Boursière et Charles-Baptiste de Morais seigneur de la Boucherie, la propriété sera transmise à sa mort en 1785 à Monseigneur de la Bobinière. Marie-Anne Jaillard aura eu deux filles Marie-Henriette de Morais et Charlotte-Foy de Morais. Marie-Henriette se maria avec Louis-Charles de Gazeau, seigneur de la Benastonnière, qui lui ramènera la Boursière. Et la seconde Charlotte-Foy se maria avec Henri-Aimé de la Forest-Groizardière qui résidèrent pendant la révolution à la Boursière. Marie-Henriette survécut à la révolution mais hélas pas son mari qui fut exécuté. Par la suite, la Boursière devient propriété de leur fille, Henriette-Charlotte de Gazeau, qui épousa Antoine Rousselot de Saint-Géran. Ensemble ils eurent un fils mais les malheurs arrivèrent Henriette-Charlotte de Gazeau mourut et s'ensuivit six jours plus tard leur fils. Antoine Rousselot de Saint-Géran hérita donc de la Boursière, le temps passa, il se remaria et vendit le château de la Boursière le 12 mai 1823 à Constantin-Joseph de Chabot. Marie de Chabot reprit le château de la Boursière en partage avec son mari, Henri-Augier de Moussac. Celui-ci devint maire de Venansault et mourut en 1879. Parmi les sept enfants qu'ils avaient eus, c'est Fernand de Moussac qui devint propriétaire de la Boursière, puis son frère Henry, qui n'ayant pas d'enfant le légua à son neveu, Christian de Moussac l'actuel propriétaire depuis 1959. Entre-temps, la Boursière fut occupée par les Allemands entre 1942 et 1943 pour y installer un hôpital militaire.

    Les Guerres de Vendée

    Venansault n'est pas un village d'irréductibles vendéens, ils n'ont donc pas évité le carnage des guerres de Vendée, avec à son apogée, le 5 février 1794, où environ 100 femmes et enfants venansaltais sont coupés en morceaux par des hommes de la colonne Duquesnoy. Durant les guerres de Vendée, la troupe de Venansault participe au soulèvement d'août 1792 et à la prise de La-Roche-sur-Yon le 14 mars 1793. Il reste de ce temps-là un monument aux morts en commémoration aux martyrs venansaltais sur l'actuel parking de la place des Acacias, la salle des fêtes.

    Les Hermitans

    En 1854, le troisième château de Venansault est construit. Le magistrat et fils de Monsieur Jean Joseph de Bonnegens des Hermitans, Henri-Joseph de Bonnegens des Hermitans humble héritier de sang du domaine des Hermitans venu de Saint-Jean d'Angély (17) fait construire le château des Hermitans. Il est aujourd'hui occupé par la Maison des Familles rurales qui porte son nom.

    Education

    En termes d’éducation, Venansault n'est pas une grande commune donc elle ne possède pas de grandes écoles, comme des collèges, des lycées, ou même des universités mais en réalité elle n'en a pas franchement besoin, se situant à moins de dix kilomètre de la Roche-sur-Yon. Le Secondaire et le supérieur est accessible aux jeunes Venansaltais. Pour l'élémentaire et le professionnel, la commune est bien lotie, avec ses deux école.

    En 1891, une école privée est créée pour les filles, avec à sa tête les Sœurs de l’Immaculée Conception. L'école changera de nom en 1919 pour devenir l'école Louis Chaigne, puis, en 1919 un deuxième site est créé pour les garçons. Jusqu'en 1999 ces deux sites fonctionneront séparément aux niveaux administratif et éducatif mais ils s'uniront en 1999 pour devenir l'école privée mixte de Louis Chaigne et formeront un seul bâtiment en 2014.

    Depuis le début des années 2000, de nombreux aménagements sont réalisés dans la commune. En 2003 est inaugurée, au stade, une tribune moderne, afin de doter le club de football d’infrastructures de qualité.

    Les pôles d’éducation ont également été aménagés avec la création d’une nouvelle garderie et d’un agrandissement conséquent de l’école privé Louis Chaigne.

    Près de l’espace des "Trois Étangs", un pôle de santé a vu le jour rassemblant cabinet de médecins généralistes, cabinet dentaire et pharmacie.

    Dans cette même zone a été construit "L’îlot des Arts", vaste monument où se retrouvent de nombreuses associations artistiques, bibliothèque, foyer des jeunes...

    Depuis fin 2017, la mairie a pour projet de réaménager le centre bourg, avec la création d’une place devant l'église et un retour des commerces. Également, une nouvelle salle de tennis et un dojo devraient voir le jour afin de pouvoir accueillir les licenciés, toujours plus nombreux.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[11]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Henri Augier de Moussac   Propriétaire du Château de la Boursière

    (révocation)
    Fernand de Moussac    
    Armand de Rorthays de Monbail    
    Joseph des Bordes de Jansac   Directeur du télégraphe
    Gilles de Maupeou d'Ableiges[12],[13]   Sous-lieutenant d'artillerie
    Eugène Cougnaud    
    Eugène Texier[14]   Réélu en 1983 et 1989
    Emmanuel Viaud DVD-UMP Expert-comptable
    Réélu en 2001[15]
    [16] [17]
    (démission)
    Denis Guyonnet   Préparateur en pharmacie
    [18] en cours Laurent Favreau DVD Exploitant agricole
    Conseiller départemental du canton de La Roche-sur-Yon-1 (2015 → )
    7e vice-président de La Roche-Agglo (2014 → )
    Réélu en 2014 et 2020[19]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Venansault a obtenu trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007). Venansault possède plusieurs espaces verts, le plus important est l'« espace des 3-Étangs », situé sur la route des Clouzeaux, avant de quitter la commune de Venansault. Cet espace est aménagé d'une aire de jeux pour enfants, d'installations de pique-niques, puis également, tout autour des étangs, de pistes qui en font un territoire apprécié par les joggeurs. Autour de celles-ci, plusieurs activités physiques peuvent être réalisées avec des échelles, barres à tractions, sautes-moutons, parcours de rondins, etc.

    La zone de la "Vallée Verte", qui s'étend autour du Guyon, derrière la salle de sport et les écoles primaires, est un autre vaste espace de verdure, où est chaque année organisée la fête de la commune "Venansoh", ainsi que les traditionnelles fêtes des écoles. Un potager communal a aussi vu le jour, permettant aux jardiniers amateurs de pouvoir bénéficier d'une parcelle où cultiver fruits et légumes.

    En accord avec le Conseil Municipal des Enfants (CME), pour un entretien plus écologique des espaces verts, des animaux (chèvres, cochons, ânes, moutons...) ont été "employés" sur plusieurs parcelles de la commune, comme au stade ou à proximité du cimetière. En mangeant l'herbe, ils exécutent ainsi une "tonte écologique".

    Finances locales

    Le Conseil Municipal a voté en décembre 2016, à l'unanimité, une délibération permettant la signature d'une convention avec la monnaie locale vendéenne, le Vendéo, afin que les services de régie municipaux puissent être payés en monnaie locale. La commune est devenue ainsi la quatrième commune de France à accepter une monnaie locale pour ses finances publiques[20].

    Jumelages

    Créé en 1999, le Comité de Jumelage a pour but de favoriser l'établissement de relations entre les habitants de Venansault et ceux des villes jumelles. Cette association a déjà permis de créer des jumelages avec la ville de Wolin en Pologne et la ville de Mercury en France. Depuis 2019, le comité de Jumelage de Venansault est en bonne voie pour signer deux autres chartes de jumelage avec la ville de Kursterdingen en Allemagne et la ville de Villaescusa en Espagne. Il y a quelque temps l'association à aussi connu une passation de pouvoir de M. Alain Thibaud à Mme Chrystèle Chupeau.

    •  Wolin (ville) (Pologne) : "De l'amitié entre les hommes nait l'amitié entre les peuples", cette phrase inscrite dans la charte de jumelage résume à elle seule l'histoire de plusieurs années d'échanges entre Venansault et Wolin. Au début des années 1990 des premiers échanges informels sont organisés puis en septembre 1992 une rencontre de travail jette les bases du jumelage. En mai 1993, un premier groupe de jeunes Polonais vient à Venansault, par la suite le 23 avril 1994, la charte de jumelage est signé. C'est le début d'années remarquables où adultes et jeunes apprennent à se connaitre.
    •  Mercury (Savoie) (France) : Le 12 septembre 1998, Chevronnais et Venansaltais signaient la charte de jumelage au Fort de Tamié à Mercury. En 2018, les Venansaltais recevaient leurs amis Savoyards pour marquer les 20 ans d'amitié.

    Population et Société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

    En 2018, la commune comptait 4 636 habitants[Note 3], en augmentation de 0,89 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 4549281 6271 5621 5271 5681 6091 6801 691
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 7201 7631 7941 7851 8261 8201 8631 9181 951
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 0021 9471 6371 6701 6201 6041 6361 6111 573
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    1 5841 7872 6363 1633 5273 8774 3314 6104 636
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine.

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 24 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 23,9 %, 45 à 59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 13,3 %) ;
    • 50 % de femmes (0 à 14 ans = 23,4 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 23,3 %, 45 à 59 ans = 23,8 %, plus de 60 ans = 14,3 %).
    Pyramide des âges à Venansault en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,3 
    4,0 
    75 à 89 ans
    5,0 
    9,3 
    60 à 74 ans
    9,0 
    22,6 
    45 à 59 ans
    23,8 
    23,9 
    30 à 44 ans
    23,3 
    16,2 
    15 à 29 ans
    15,1 
    24,0 
    0 à 14 ans
    23,4 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Sports et vie associative

    Les associations sportives et culturel

    Il existe de nombreuses associations sportives au sein de la commune.

    Le club de tennis est celui qui compte le plus de licenciés.

    L'Hermitage Venansault Football est le club de football de la commune. Son équipe fanion est engagée pour la saison 2017-2018 en deuxième division de district.

    Les "Feux Follet Gymnastique" est un autre club de sport de la commune. Les gymnastes venansaltais se classent chaque année à un haut niveau départemental et régional.

    La commune compte également un club d'aïkido, de badminton, de volley-ball, de basket-ball, de judo, de boxe thaïlandaise, de palet, de tennis de table, de vélo, de tir, de billard et des sports motorisés.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le Château de la Boursière est une ancienne maison noble, terre et seigneurie de la Châtelline de Beaulieu sous la Roche, située à un kilomètre du bourg de Venansault.
    • Le Château de Monbail est une ancienne maison noble et seigneurie venansaltaise, située à cinq kilomètres du bourg de Venansault.
    • Le Château des Hermitans appartient et est occupé actuellement par la Maison Familiale Rurale de Venansault, située à un kilomètre et demi du bourg de Venansault.
    • L'église Saint-Pierre est une église romane du XIe siècle, érigée autour du patronage de saint Pierre. Le monument est placé de telle sorte que le bourg de la commune est organisé autour de celui-ci.
    • La salle omnisport, datant principalement de 2009 mais qui a été agrandie en 2019.
    • Le lavoir, comme le nom de la commune son histoire demeurent très mystérieuse avec un manque total d'information.

    Parc botanique

    Lotus sur le grand étang des Jardins du Loriot, l'été.

    Les Jardins du Loriot, parc floral anglo-chinois de 5 ha, est situé à 6 km au sud du centre-ville. Les différents jardins s'inscrivent dans un paysage de bocage préservé. Autour d'un étang d'un hectare et d'un bras d'eau, le parc est composé de 2500 variétés de plantes et d'arbustes venant de tous les continents avec une prédominance de végétaux venant d'Asie . Les pièces d'eau sont ornées de lotus et de nymphéas qui rappellent l'amitié entre Georges Clemenceau et le peintre Claude Monet. D'importantes collections d'hydrangeas, de rhododendrons, de roses, de cornouillers, de camélias, et de plantes rares ... permettent une floraison tout au long de l'année. Plusieurs massifs de vivaces et de ligneux dédiés à des grands explorateurs de la flore chinoise coexistent avec les fleurs indigènes préservées grâce à une pratique écologique. Un Bambusetum dédié à Jean Houzeau de Lehaie rassemble une collection d'environ 130 variétés de bambous. Nombreuses statues sculptées en Birmanie et en Indonésie jalonnent un cheminement de 34 étapes. Deux parcours ludiques évoquent le Japon (Conte de la Princesse Lune) et la Chine, (particulièrement le Yunnan et Sichuan) avec un circuit balisé de moulins à prières et de massifs en l'honneur de 8 grands explorateurs français (missionnaires français), anglais et américains. Reconstitution d'un pont historique anglo-chinois, symbole de premier jardin anglo-chinois en France au XVIIIe siècle. Exposition permanente : "Sur les pas du Tigre en Asie" retrace le voyage de G. Clemenceau en Asie du Sud, notamment en Birmanie[27].

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Chaigne (1899-1973), écrivain catholique vendéen du XXe siècle, né à Talmont (Vendée) le 8 décembre 1899 et mort à Venansault (Vendée) le 6 juin 1973. Grand écrivain ayant côtoyé des personnes influentes de l'époque et détenteur de la légion d'honneur. Il donna son nom à l'école primaire privée de la commune.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Lenclud (Dominique) et Guillaume (Hervé) Paysages et Jardins en Vendée, Le lou du Lac, mai 2009.

    Plusieurs pages et très belles photos sont consacrées à la Coulée du Guyon et aux Jardins du Loriot.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Venansault », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. [PDF] Bulletin spécial n° 124, Amicale philatélique yonnaise, octobre 2009
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