Vaulion

Vaulion est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.

Vaulion

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Vaud
District Jura-Nord vaudois
Communes limitrophes Vallorbe, Premier, Romainmôtier-Envy, Juriens, Mont-la-Ville, L'Abbaye
Syndic Claude Languetin
NPA 1325
No OFS 5765
Démographie
Gentilé Les Vaulienis / Les Vaulienies
Population
permanente
497 hab. (31 décembre 2019)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 41′ 16″ nord, 6° 23′ 20″ est
Altitude 933 m
Superficie 13,17 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Vaulion
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Vaulion
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Vaulion
Liens
Site web www.vaulion.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Toponymie

    Premières mentions : in Valle Leonis (1097), Alburcum de Valleuni (env. 1160), Petrus de Valiom (1263), Vaulion (1436). Vaulion est littéralement le val du lyaud, soit le val du ruisseau. C'est un doublet de Vauruz qui se dit en allemand Tahlbach.

    Armoiries

    D'argent à la lettre V de gueules surmontée de trois cœurs appointés de sinople, de gueules et d'or. Ces armoiries ont été peintes sur les fontaines par Marc Antoine Bignens, qui reproduisait un motif trouvé sur l'arche (coffre de Commune).

    Géographie

    Histoire

    Vaulion est cité pour la première fois en 1097 lors d'un accord entre le prieur de Romainmôtier, son seigneur et le sire de Cicon qui y possédait des serfs. Vaulion a d'abord dépendu du prieuré de Romainmôtier, puis, pendant la période bernoise, au bailliage de Romainmôtier[5]. En 1798, il a été intégré au nouveau district d'Orbe, avant de rejoindre, en 2006, celui du Jura-Nord vaudois[5].

    Si l'agriculture était évidemment importante à Vaulion, le village connut très tôt des activités annexes : tisserands depuis 1591, cloutiers de 1681 à 1850, cordonniers du XVIIe au XXe siècle, armuriers de 1730 à 1835, lapidaires de 1770 à 1975, ou encore fabricants de limes au XIXe siècle[5].

    L'histoire de Vaulion a été écrite par Guy Le Comte dans un ouvrage intitulé : Histoire de Vaulion, le Village du ruisseau, publié aux frais de la commune, à Orbe en .

    Patrimoine monumental

    • L'église protestante a été reconstruite en 1753-1755 d'après des plans de l'architecte lausannois Gabriel Delagrange. La date de 1755 se lit sur la porte occidentale, accompagnée des initiales des principaux artisans, soit les maçons Olivier, David et Jean-Pierre Reymond, et du gouverneur Jean-Pierre Michod. Jusqu'en 1967, la disposition du mobilier était exceptionnellement « en largeur », avec la chaire au nord, et deux galeries latérales[6]. Cloches du XVe siècle et de 1544. Vitrail 1968 par Casimir Reymond[7].
    • La cure, maison d'habitation aménagée en 1745 par l'architecte neuchâtelois Daniel-Henri Vaucher. Cette immeuble d'un seul étage habitable, offrant cinq chambres ajourées par des fenêtres en arc surbaissé, est un bon exemple de demeure de montagne, destinée à un pasteur de deuxième rang[8].
    • École Heimatsil de 1910[7].

    Démographie

    Le village comptait 32 feux en 1396, 20 en 1499, 27 en 1550, 46 en 1579, 83 en 1696[5]. La population a connu une forte baisse dans la deuxième moitié du XXe siècle. Le village comptait en effet 1 145 habitants en 1803, 994 en 1850 et 1051 en 1920, alors qu'il n'en compte plus que 483 en 2014[5].

    Politique

    La commune de Vaulion est dotée d'une municipalité de cinq membres (exécutif) et d'un conseil communal de vingt-neuf membres (législatif), tous deux élus au suffrage universel pour une période de cinq ans. Les élections se déroulent selon le système majoritaire.

    Liste des syndics de Vaulion

    •  ?-1901 : Henri Magnenat.
    • 1901-1917 : Auguste Reymond, Parti radical-démocratique.
    • 1917-1941 : Georges Reymond, Parti radical-démocratique.
    • 1941-1952 : Auguste Reymond, Parti radical-démocratique.
    • 1952-1965 : Ernest Maire, Parti radical-démocratique.
    • 1965-1973 : Louis Reymond.
    • 1974-1985 : Robert Goy.
    • 1985-1993 : Jacques Resplendino, Parti radical-démocratique.
    • 1993-1997 : Gilles Fahrni, indépendant.
    • Depuis 1997 : Claude Languetin.

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. Parcs et inventaire fédéral ISOS, map.geo.admin.ch.
    4. [PDF]Vaulion, ISOS.
    5. Guy Le Comte, « Vaulion », Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne)
    6. Marcel Grandjean, Les temples vaudois. L’architecture réformée dans le Pays de Vaud (1536–1798), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « BHV 51 », , p. 227.
    7. Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 332.
    8. Monique Fontannaz, Les cures vaudoises. Histoire architecturale, 1536–1845, Bibliothèque historique vaudoise, coll. « BHV 84 », , p. 160-162.
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