Valse péruvienne

La valse péruvienne (espagnol : vals peruano), également appelée valse créole (espagnol : vals criollo) est une forme de valse typique du Pérou, classé dans les musiques créoles (Música Criolla) du Pérou.

La valse européenne est présente au Pérou depuis très longtemps, avant Johann Strauss fils (1825-1899). En effet, Heinrich Witt, un Allemand qui vit au Pérou entre 1824 et 1890, écrit dans son journal personnel qu'il fait danser les dames au son des valses dès novembre 1827, dans un lieu appelé Cerro de Pasco, le point ferroviaire le plus haut du monde.

Ainsi commence la vie des valses viennoises au Pérou. À Lima, en 1850, il est normal de la danser. Mais c'est dans le quartier de Malambo, dans le district de Rimac, que la valse péruvienne que l'on connaît aujourd'hui est née. Quartier habité par les métis et esclaves noirs, l'esclavage dure jusqu'au milieu du XIXe siècle. La valse y est jouée lors des fêtes de quartier, avec des guitares, un cajón et une ou plusieurs voix.

C'est par l'œuvre de Felipe Pinglo Alva et Chabuca Granda que la valse péruvienne prend ses lettres de noblesse.

La valse péruvienne « Que nadie sepa mi sufrir » (musique d'Ángel Cabral et paroles d'Enrique Dizeo, tous deux argentins) est connue pour avoir été chantée par Édith Piaf, adaptée par Michel Rivgauche sous le titre La Foule.

Annexes

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