Valentina Matvienko

Valentina Ivanovna Matvienko (en russe : Валентина Ивановна Матвиенко), née Toutina, est une femme politique russe, née le à Chepetivka (oblast de Khmelnitski, RSS d'Ukraine). Elle est l'actuelle présidente du conseil de la fédération (Chambre haute).

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Valentina Matvienko

Valentina Matvienko en mars 2014.
Fonctions
Présidente du Conseil de la fédération de Russie
En fonction depuis le
(9 ans, 11 mois et 28 jours)
Prédécesseur Sergueï Mironov
Membre du Conseil de la Fédération
En fonction depuis le
(10 ans et 18 jours)
Président Sergueï Mironov
Elle-même
Gouverneure de Saint-Pétersbourg

(7 ans, 10 mois et 17 jours)
Prédécesseur Vladimir Yakovlev
Successeur Gueorgui Poltavtchenko
Biographie
Nom de naissance Valentina Ivanovna Matvienko
Date de naissance
Lieu de naissance Chepetivka, URSS
(aujourd'hui Ukraine)
Nationalité Russe
Parti politique Russie unie

Biographie

Considérée comme une « proche » du président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, elle occupe, à partir du , les fonctions de gouverneur de Saint-Pétersbourg, dans lesquelles elle a succédé à Vladimir Yakovlev, démissionnaire depuis le .

Soutenue par le parti présidentiel Russie unie, Valentina Matvienko remporte 48,61 % des suffrages exprimés, lors du premier tour de l'élection, le puis 63,12 %, le , lors du second tour qui l'oppose à Anna Markova, une proche de l'ancien gouverneur, qui obtient 24,2 % des voix.

Valentina Matvienko a été citée par les médias comme susceptible (parmi d'autres possibles successeurs) de succéder à Vladimir Poutine, au printemps 2008, au poste de président de la Fédération russe.

En , Valentina Matvienko annonce sa démission du poste de gouverneur[1]. Elle est nommée par son successeur Gueorgui Poltavtchenko au Conseil de la fédération (chambre haute du parlement qui représente les sujets de la Fédération). En , elle est candidate pour l'élection au poste de président du Conseil de la Fédération et élue le [2].

Elle est membre du comité honoraire du Centre international pour enfants disparus et sexuellement exploités.

Elle fait partie des personnalités politiques russes que l'administration de Barack Obama a suspendues de visa et dont elle a gelé les éventuels avoirs aux États-Unis, en représailles au rattachement de la Crimée à la fédération de Russie[3], le . En réponse à cette mesure, elle déclare: « les sanctions contre de hauts officiels russes remplissant leurs fonctions d'État constituent en une décision sans précédent ; rien de tel ne s'est passé pendant la Guerre froide. Si l'on appelle cela par son nom, il s'agit d'un chantage politique. Les États-Unis sont bien conscients que je n'ai ni compte, ni actif, ni propriété à l'étranger. Je n'ai jamais eu d'affaires à l'étranger. C'est pourquoi je considère que ces mesures à mon encontre sont des tentatives de pression contre ma position de principe. »[4]. Le vice-président du Conseil de la fédération, Sergueï Jelezniak, est également frappé des mêmes mesures, mais cette fois-ci de la part de l'Union européenne, pour le même motif. Suivant les États-Unis, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne frappent quelque temps plus tard Valentina Matvienko des mêmes sanctions.

Références

Article connexe

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