Valentin Béhélo

Biographie

Valentin Béhélo, fils d'un ébéniste, naît au Robert en Martinique le [1].

Débuts militaires

Après son service militaire effectué en 1922 dans le bataillon d'infanterie de la Martinique, il décide de se réengager en 1924. Il sert au Maroc de 1925 à 1929, puis au Tonkin pendant quatre ans, ensuite au Sénégal pendant deux ans. Ensuite, au début de la Seconde Guerre mondiale, il est sergent-chef au Liban, dans le 24e régiment d'infanterie coloniale, en [1].

Seconde Guerre mondiale, combats de la France libre

Décidant avec sa compagnie de ne pas se plier à l'armistice du 22 juin 1940, il passe en Palestine le , muni de faux ordre de mission, et rejoint l'armée britannique. Avec les autres Français, il forme la première unité française libre, le 1er bataillon d'infanterie de marine[1].

Prenant part à la première campagne de Libye de à , Valentin Béhélo s'illustre par son exemple aux postes les plus exposés, et devient adjudant en . Il est grièvement blessé à Tobrouk, d'un coup de balle dans la jambe, et de plusieurs éclats de bombe au côté. Il est évacué en Palestine. C'est là que le général de Gaulle en personne lui remet le la Croix de la Libération, qui lui avait été attribuée par le décret du le faisant compagnon de la Libération[1].

Béhélo repart en pour la campagne de Syrie, où il gagne ses galons d'adjudant-chef. Il passe ensuite à la 2e brigade française libre, avec laquelle il prend part à la deuxième campagne de Libye. Il participe ensuite aux opérations en Égypte, et à la seconde bataille d'El Alamein en octobre-, puis en à la fin de la campagne de Tunisie. Ensuite posté en Tripolitaine, il revient en Tunisie, où une mine le blesse gravement le , avec de multiples blessures : à l'avant-bras qui doit être amputé, à l'épaule, au cou, et la perforation des tympans. À partir de , il sert au 3e régiment de tirailleurs sénégalais[1].

Retraite

Après la guerre, Valentin Béhélo prend sa retraite à Aix-en-Provence en . Il est nommé membre du conseil de l'Ordre de la Libération en . Il meurt à Saint-Cannat dans les Bouches-du-Rhône le [1].

Distinctions et hommages

Décorations

Autres hommages

Notes et références

Bibliographie

Voir aussi

Liens externes

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