Valérie Vignaux

Valérie Vignaux, née le , est une historienne du cinéma française.

Biographie

Après avoir suivi des études de philosophie à l'université Paris 1, elle y a soutenu une thèse sous la direction de Claude Beylie dédiée au cinéaste Jacques Becker.

Sa thèse, récompensée par le prix Simone Genevois[réf. nécessaire] remis au Festival de Locarno en 1995 par Philippe d'Hugues, est parue en 2000, sous le titre de Jacques Becker ou l'Exercice de la liberté. Ses recherches approfondies en archives ont en particulier permis la restauration du film Le Trou, dernier film de Jacques Becker, coupé après sa mort.

Après avoir collaboré avec le département pédagogique de la Cinémathèque française, sous la direction d'Alain Bergala et Nathalie Bourgeois, effectué des recherches sur la collection films de la Cinémathèque Robert-Lynen[1], dirigée par Béatrice de Pastre et enseigné à l'université de Lausanne, elle a été recrutée en 2006, comme maitre de conférences à l'université François-Rabelais de Tours et en 2017 comme professeur à l'Université de Caen.

Spécialiste du cinéma français, elle a présenté une habilitation à diriger les recherches, sous la direction de Jean-Pierre Bertin-Maghit[2], à partir de ses travaux portant sur les usages sociaux du cinéma à travers le cinéma amateur[3], militant et éducateur.

Membre du conseil d'administration de l'Association française de recherche sur l'histoire du cinéma, elle en est devenue la présidente en 2014.

Elle est aussi membre du comité de rédaction de 1895, revue d'histoire du cinéma[4], depuis 2000, revue dont le rédacteur en chef est François Albera.

Elle est mariée à Clément Chéroux, historien de la photographie et conservateur.

Œuvres

Auteure
  • Casque d'or de Jacques Becker, Paris, Atlande, 2009, 154 p.
  • Jean Benoit-Lévy ou le corps comme utopie, une histoire du cinéma éducateur dans l’entre-deux-guerres en France (avec DVD), Paris, AFRHC, 2007, 260 p.[5]
  • Susanne Simonin ou la Religieuse de Jacques Rivette, Liège, Céfal, 2005, 97 p.
  • Jacques Becker ou l’Exercice de la liberté, Liège, Céfal, 2000, 271 p[6].
Directrice de publication
  • Léon Moussinac un intellectuel communiste (avec François Albera, préface de Pascal Ory), Paris, AFRHC, 2014, 472 p.
  • Léon Moussinac : Critique et Théoricien des arts, (avec François Albera coll.), Paris, AFRHC, 2014, 541 p.
  • Le Texte critique : Expérimenter le théâtre et le cinéma aux XXe-XXIe siècles, (avec Marion Chénetier-Alev), Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2013, 480 p.[7]
  • « Portes » un cahier de collage surréaliste de Georges Sadoul (avec Clément Chéroux), Paris, Textuel, 2009, 95 p.
  • « Marius O’Galop et Robert Lortac, deux pionniers du cinéma d’animation », 1895 revue d’histoire du cinéma, n°59, , 350 p.[8]
  • « Émile Cohl », 1895 revue d’histoire du cinéma, no 53, , 360 p.[9]
  • « Archives », 1895 revue d’histoire du cinéma, no 41, , 227 p.[10]
Directrice éditoriale
  • Roxane Hamery, Ténèbres empoisonnées ? Cinéma, jeunesse et délinquance, de la Libération aux années 1960, Paris, AFRHC, 2017,
  • Léo Souillés-Debats, La culture cinématographique du mouvement ciné-club, Une histoire de cinéphilies (1944-1999), Paris, AFRHC, 2017, 576 p.
  • Frédéric Gimello-Mesplomb, Pascal Laborderie, Léo Souillés-Debats (dir.), La Ligue de l’enseignement et le cinéma, une histoire de l’éducation à l’image (1945-1989), Paris, AFRHC, 2016, 398 p.
  • Isabelle Marinone et Adilson I. Mendès (dir.), Paulo-Emilio Sales Gomes ou la Critique à contre-courant (une anthologie), Paris, AFRHC, 2015, 354 p.

Notes et références

  1. Valérie Vignaux, « Femmes et enfants ou le corps de la nation », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'Association française de recherche sur l'histoire du cinéma, , p. 23–43 (ISSN 0769-0959, DOI 10.4000/1895.224, lire en ligne, consulté le )
  2. « Publications de Jean-Pierre Bertin-Maghit chez Nouveau Monde éditions »
  3. « Colloque Amateur »
  4. « Articles Valérie Vignaux, 1895, revue d'histoire du cinéma »
  5. Jean-Marc Leveratto, « Valérie Vignaux, Jean Benoit-Lévy ou le corps comme utopie. Une histoire du cinéma éducateur dans l’entre-deux-guerres en France », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'Association française de recherche sur l'histoire du cinéma, , p. 173–177 (ISSN 0769-0959, lire en ligne, consulté le )
  6. François Albera, « Deux Jacques Becker : Valérie Vignaux, Jacques Becker ou l’exercice de la liberté / Claude Naumann, Jacques Becker », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma, , p. 136–142 (ISSN 0769-0959, lire en ligne, consulté le )
  7. Mélisande Leventopoulos, « Marion Chénetier-Alev, Valérie Vignaux (dir.), Le texte critique. Expérimenter le théâtre et le cinéma aux xx e et xxi e siècles », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma, , p. 207–209 (ISSN 0769-0959, lire en ligne, consulté le )
  8. « Marius O'Galop et Robert Lortac »
  9. « Emile Cohl »
  10. « Archives »

Liens externes

  • Portail des universités
  • Portail du cinéma
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.