Valérie Oka

Valérie Oka, née en 1967, à Abidjan, en Côte d'Ivoire, est une artiste et designer ivoirienne.

Biographie

Né d'une mère française et d'un père ivoirien, Valérie Oka part en France à l’âge de 8 ans. En 1990, elle est diplômée de l'Ecole supérieure d'arts graphiques de Paris [1].

Elle travaille à Paris jusqu’en 1995 puis revient en Afrique en tant que designer, activité alors relativement nouvelle à Abidjan[2], consultante en communication et professeur d'art contemporain à l'Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle[1]. Elle reçoit le Prix de l'Union européenne à la Biennale de Dakar en 2000[3]. En 2003, elle participe au Festival Boulev'art manifestation consacrée aux arts plastiques à Cotonou, au Bénin en 2003 et reçoit cette même année 2003 le Grand Prix de la Fondation Yehe, en Côte d'Ivoire. En 2006, elle participe à nouveau à la Biennale de Dakar, et se voit décerner cette année-là le prix du meilleur artiste contemporain de l'Union de Journalistes Culturels de Côte d'Ivoire. D’octobre 2007 à 2011, elle travaille pour le groupe Zuloga sur un pôle culturel consacré à l’art africain implanté en Chine. Elle est ensuite de retour à Abidjan, pour y vivre et y travailler[1].

Créations

En dehors de son enseignement, le travail de Valérie Oka mêle différents médias dans ses créations : performances, installations, dessins, peintures, sculptures, mobilier, .. Ses travaux s’intéressent aux fondements des relations humaines: l'intimité sexuelle et affective, le désir, la violence, et la communication. Sa première exposition en 1990 à Londres a été suivie par d’autres à New York, Paris, Cologne, Pékin, Dakar, Abdjan, …[1]., ainsi qu’à Lagos[4],[5], ou Bruxelles[6].

Expositions

Body Talk

Body Talk est une exposition collective de 2015, réunissant 6 artistes, qui met en exergue la beauté du corps humain, illustré par plusieurs performances captées en vidéo. Valérie Oka l'organise à partir d’un thème provocateur : «Tu crois que parce que je suis noire je baise mieux ?». Elle y déploie notamment un mannequin noir dans une cage avec une balançoire et un phallus géant[7].

Références

  1. « Valérie Oka », sur africadesigndays.org
  2. « Valérie Oka s’inspire du monde invisible », Afrik, (lire en ligne)
  3. « Vélérie Oka », sur Africultures
  4. Obidike Okafor, « On ne peut ignorer le progrès de l’amour », Contempory and, (lire en ligne)
  5. (en) Françoise Mouly, « The Progress of Love », Intense Art Magazine, (lire en ligne)
  6. Roxana Azimi, « Body Talk , l’art des féminismes en Afrique », Le Monde, (lire en ligne)
  7. « Body Talk, moiteurs africaines », Libération, (lire en ligne, consulté le )
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