VIIe gouvernement constitutionnel de Sao Tomé-et-Principe

Le VIIe gouvernement constitutionnel de Sao Tomé-et-Principe (en portugais : VIIe Governo Constitucional de São Tomé e Príncipe) est le septième gouvernement de Sao Tomé-et-Principe. Il est en fonction du au , sous le Premier ministre Gabriel Costa, pour qui il s'agit de son premier gouvernement, et du président de la République Fradique de Menezes.

VIIe gouvernement

République démocratique de Sao Tomé-et-Principe

Président Fradique de Menezes
Premier ministre Gabriel Costa
Législature VIIe législature
Formation
Fin
Durée 6 mois et 5 jours
Composition initiale
Coalition MLSTP-PSD
MDFM-PCD
UK
ADI
Ministres 11
Femmes 5
Hommes 6
Représentation
Assemblée nationale
24  /  55

Composition

Le gouvernement est créé peu après les élections législatives, où sortent gagnant le Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate et la coalition Mouvement pour les forces de changement démocratique-Parti de convergence démocratique avec 24 et 23 sièges. La coalition Uê Kédadji (UK), dont fait partie le parti présidentiel Action démocratique indépendante (ADI), ne remporte que huit sièges. Le VIIe gouvernement constitutionnel est constitué par onze ministres, dont cinq femmes[1], membres de ces trois organisations en proportion de leurs résultats[2]. L'ADI est représenté par deux ministres, qui ne représentent l'UK que jusqu'au mois d', date à laquelle l'ADI quitte la coalition[3]. L'Uê Kédadji est elle représentée par quatre ministres[1].

Chef du gouvernement

Ministres

Conflits internes

Lorsque l'Action démocratique indépendante quitte l'Uê Kédadji au mois d'août, les quatre ministres membres de la coalition UK demandent à ce que les deux ministres de l'ADI soient démis de leurs fonction, en vain[1].

En , un membre du Conseil suprême de la défense accuse le Président de la République Fradique de Menezes d'avoir promu illégalement le ministre de la Défense Victor Monteiro au rang de lieutenant-colonel. Monteiro dément ces accusations, mais Gabriel Costa déclare ne plus pouvoir travailler avec son ministre de la Défense. Victor Monteiro démissionne le , et le lendemain le gouvernement est limogé par le président, ce dernier expliquant que le conflit avait provoqué une instabilité politique. Le Premier ministre l'accuse en retour d'avoir enfreint la Constitution en ayant signé un document qui nuirait aux pouvoir constitutionnels du gouvernement[5]. Le VIIe gouvernement reste en place jusqu'au , jour de la nomination de la nouvelle Première ministre, Maria das Neves[7],[8].

Notes et références

  1. (de) Institut für Afrika-Kunde, Rolf Hofmeier et Andreas Mehler, Afrika Jahrbuch 2002 : Politik, Wirtschaft und Gesellschaft in Afrika südlich der Sahara, Springer Fachmedien Wiesbaden (de), , 468 p. (ISBN 978-3-8100-3782-4, lire en ligne), p. 227.
  2. (en) Tom Lansford, Political Handbook of the World 2014, CQ Press (en), , 1856 p. (ISBN 978-1-4833-3328-1, lire en ligne), p. 1225.
  3. (en) Europa Publications, Africa South of the Sahara 2004, Routledge, , 1360 p. (ISBN 978-1-85743-183-4, lire en ligne), p. 908.
  4. (pt) Liste des ministres de la Justice sur le site officiel du ministère.
  5. (de) Institut für Afrika-Kunde, Rolf Hofmeier et Andreas Mehler, Afrika Jahrbuch 2002 : Politik, Wirtschaft und Gesellschaft in Afrika südlich der Sahara, Springer Fachmedien Wiesbaden (de), , 468 p. (ISBN 978-3-8100-3782-4, lire en ligne), p. 227-228.
  6. (en) Sao Tome and Principe : Review of Performance Under a Staff-Monitored Program, Fonds monétaire international, (lire en ligne), p. 58.
  7. (en) « September 2002 », sur Rulers (consulté le ).
  8. (en) « October 2002 », sur Rulers (consulté le ).
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