Uri Zohar

Réalisateur phare du mouvement de la nouvelle sensibilité, Uri Zohar réalise onze longs métrages entre 1964 et 1977 avant de devenir rabbin haredim[1],[2].

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Après son service militaire, Uri Zohar travaille comme humoriste puis acteur dans des cabarets et théâtre. Il fait son entrée dans le cinéma en jouant dans les grandes épopées patriotiques qui jalonnent le paysage cinématographique israélien des années 1950[3].

Son premier long métrage, Un trou dans la lune parodie le cinéma sioniste. D'une grande radicalité formelle, il est la pierre d'angle d'un nouveau mouvement cinématographique. Le film va se dissocier du cinéma officiel des années 1940 et 50. Reflet des problèmes sociaux et politique de la société israélienne contemporaine, son esthétique et sa démarche se rapprochent de la Nouvelle vague française.

Une rétrospective lui est consacrée à la Cinémathèque française en 2012[4].

Comme réalisateur

  • 1964 : Un trou dans la lune (חור בלבנה, Hor B'Levana)
  • 1966 : Moishe Ventilator
  • 1967 : Trois jours et un enfant (שלושה ימים וילד, Shlosha Yamim Veyeled)
  • 1968 : Fish, Football and Girls (Ha-Shehuna Shelanu)
  • 1968 : Chaque bâtard est roi (כל ממזר מלך, Kol Mamzer Melech)
  • 1970 : Take off (Hitromamut)
  • 1971 : Le Coq (Ha-Tarnegol)
  • 1971 : Bloomfield, co-réalisé avec Richard Harris
  • 1972 : Les voyeurs (מציצים, Metzitzim)
  • 1974 : Les yeux plus gros que le ventre (Einayim G'dolot)
  • 1977 : Sauvez le maître-nageur (Hatzilu Et HaMatzil)

Notes et références

  1. Jacques Mandelbaum, « Reprises : revoir Uri Zohar, le Godard israélien », sur Le Monde, (consulté le ).
  2. Jérémie Couston, « Uri Zohar : le Truffaut israelien qui a abandonné le cinéma pour la religion », sur Télérama, (consulté le ).
  3. « Rétrospective Uri Zohar - La Cinémathèque française », sur www.cinematheque.fr (consulté le )
  4. « Rétrospective Uri Zohar du 10 au 21 octobre 2012 », sur Cinémathèque française (consulté le ).

Liens externes

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