Université du Luxembourg

La Maison du savoir à Belval, bâtiment principal.

Campus Limpertsberg

L'université comporte trois campus  :

• Campus Kirchberg (Faculté des sciences, de la technologie et de la communication) ;
• Campus Limpertsberg (Faculté de droit, d'économie et de finance) ;
• Campus Belval (Faculté des lettres, des sciences humaines, des arts et des sciences de l'éducation ; House of Biomedicine)

Depuis la finalisation de la « Maison du savoir », en 2015, l’université déménage progressivement sur un nouveau site, à Esch-Belval. La création d’un campus unique constitue un défi de taille où la participation des étudiants est recherchée par la direction.

Elle est composée de trois facultés et de trois centres interdisciplinaires dont le Luxembourg Centre for Contemporary and Digital History.

Une des particularités du Grand-Duché du Luxembourg est son multilinguisme : en effet, les habitants du pays sont polyglottes et les cours de l'université sont souvent donnés en deux (voire trois) langues : anglais/allemand, français/allemand ou anglais/français. Des séminaires de langues sont prévus pour les étudiants qui ont besoin d'un soutien linguistique.

L'Université du Luxembourg a trois missions :

• Offrir un enseignement de qualité ;
• Valoriser la recherche ;
• Promouvoir l'échange de connaissances pointues sur un plan international.

Bien ancrée dans un contexte international, l'université du Luxembourg accorde également une grande importance au principe de mobilité puisque les étudiantes et étudiants inscrits en bachelor doivent au moins passer un semestre dans une université étrangère. Pour ce faire, l'université luxembourgeoise collabore activement avec ses homologues à l'étranger pour, par exemple, assurer la reconnaissance des cours suivis dans une autre faculté ou encore, pour discuter des programmes d'échanges d'étudiants en Europe et outre-mer. Avec les universités de Trier, Liège, Sarre, Lorraine et Kaiserslautern elle forme le réseau « Universität der Großregion / Université de la Grande région » dont peuvent participer les étudiants de chaque université membre aux cours des autres sans payer de double-taxation. Voici quelques-unes des autres universités partenaires :

En Europe :

• Universität Basel
• Université de Liège
• Université Paris I Panthéon-Sorbonne
• Université de Franche-Comté
• Université Panthéon-Assas
• Università di Bologna

En Amérique :

• Université Laval
• Colorado State University
• Miami University
• Université d'Ottawa

En Asie :

• Université Tongji
• Université Sophia

Les programmes d'études de l'université sont en phase avec le Processus de Bologne. Ils tiennent compte des intérêts des jeunes gens et des demandes du marché de l'emploi. Leur contenu se compose de 11 Bachelors et de 23 Masters répartis entre 3 facultés :

• La Faculté des sciences, de la technologie et de la communication (FSTC) qui offre des programmes de Bachelor en sciences et ingénierie, en informatique et dans les sciences de la vie avec un grand choix de programmes mineurs. Il y a également des masters en Information and Computer Sciences, en ingénierie [1]^,[2]^,[3]^,[4], en biomédecine des technologies ainsi que dans les domaines de mathématique, et en médecine vétérinaire
• La Faculté de droit, d’économie et de finance (FDEF) propose des bachelors en droit, en économie et en gestion ainsi que des programmes Master dans le domaine de la finance, du droit européen, de la sécurité des systèmes de sécurité et en entrepreneuriat.
• La Faculté des lettres, des sciences humaines, des arts et des sciences de l’éducation (FLSHASE) offre des programmes de bachelors en cultures européennes, en psychologie, en le domaine de l'éducation. Les formations du Master incluent l'histoire contemporaine, la psychologie, la gérontologie, European Governance et la communication transfrontalière, l'apprentissage et le développement dans des contextes multilingues et multiculturels et les études luxembourgeoises ainsi qu'un master dans le programme de « Erasmus Mundus » en philosophie allemande et française dans l'espace européen.

Cette université recherche aussi une certaine « atmosphère familiale », rendant les contacts entre professeurs et étudiants beaucoup plus faciles. Cette proximité est d’ailleurs renforcée par les nombreux séminaires qui laissent moins de place aux cours magistraux traditionnels. Les étudiants sont donc mieux pris en charge individuellement. Des tutorats seront d’ailleurs instaurés pour la majorité des étudiants du premier semestre Bachelor.

À côté de l’enseignement, l’université du Luxembourg accorde également beaucoup d’importance à la recherche. Le champ des sciences étant large, il a fallu faire un choix parmi plusieurs pôles d’investigations scientifiques. Une fois choisis, ceux-ci ont ensuite été classés par l’institution en cinq axes dont le classement sera valable jusqu’en 2013. Ce classement est le suivant :

• La finance internationale ;
• La sécurité et la fiabilité des technologies de l'information ;
• La biomédecine des systèmes ;
• Le droit européen et des affaires ;
• L'éducation et l'apprentissage en contexte multilingue et pluriculturel.

D'autres axes de recherche sont :

• Les propriétés induites par des interfaces dans la matière condensée ;
• Les études luxembourgeoises ;
• Les ressources, technologies et changements environnementaux ;
• L’économie et l’entreprenariat ;
• Le développement social et individuel ;
• Les mathématiques ;
• La gouvernance européenne.

• Colette Bodelot

L’université du Luxembourg se compose de quelque 6 400 étudiants originaires d'environ 100 pays et de 213 professeurs, assistant-professeurs et chargés de cours issus de 20 pays. Les frais d’inscription s’élèvent à 200 euros par semestre.
Les inscriptions pour le semestre d’hiver sont ouvertes du mois de juillet au mois de septembre et de décembre à février pour le semestre d’été. Cette université se développe très rapidement et attire bon nombre d'étudiants et professeurs étrangers.

Les récentes statistiques soulignent le nombre croissant de personnes qui accordent leur confiance à l'université du Luxembourg. Le nombre d’étudiants a, entre les semestres d’hiver de l'année académique 2009/2010 et 2010/2011, connu une hausse de quelque 5%.