Université Paris-Diderot

L'université Paris-Diderot[n 1] (Paris-VII)[3] était une université pluridisciplinaire située à Paris, et faisait partie des sept universités de l'académie de Paris. Elle a été créée en 1971 à la suite de la scission de l'université de Paris. Depuis son déménagement en 2007 du campus de Jussieu, elle s'est principalement implantée dans le quartier de Paris Rive Gauche. L'université a été membre du PRES Sorbonne Paris Cité du [4] au .

Elle fusionne avec l'université Paris-Descartes et l'Institut de physique du globe de Paris en 2019 pour devenir université de Paris, à qui elle cède pleinement ses droits au .

Elle est spécialisée dans le domaine des sciences, des formations du domaine de la santé, des sciences humaines et sociales, ainsi que des arts, lettres et langues. Ses activités de recherche se concentrent autour de 102 équipes (dont près de 80 % associées à de grands organismes de recherche) et regroupent près de 2 300 doctorants et 2 000 enseignants-chercheurs. Elle forme près de 26 000 étudiants.

Parmi les personnalités liées à l'université, deux enseignants ont obtenu un prix Nobel, et deux autres ont exercé la fonction de ministre de l'Éducation nationale en France.

Historique

Création de l'université

Avant les événements de mai 1968, il existait une seule université à Paris créée aux alentours de 1200, supprimée en 1793 et recréée en 1896. Elle était composée de six facultés. La loi Faure a imposé aux anciennes facultés de se diviser en UER avant de se recomposer en universités nouvelles. Lorsque Robert Mallet est nommé recteur de l'Académie de Paris en 1969, les anciennes facultés ne sont pas encore engagées dans la constitution d'universités pluridisciplinaires. Il essaie alors d'obtenir la création d'au moins une université de ce type[5].

À la rentrée 1968, la faculté de médecine est divisée en dix facultés[6]. Jean Bernard, alors directeur de l'institut de recherche sur les leucémies, et opposé à la séparation entre les sciences et la médecine, se rapproche du projet porté par Robert Mallet[7]. L'opposition au démantèlement est plus forte à la faculté des sciences dirigée par le doyen Marc Zamansky. Le recteur Mallet obtient cependant du ministre de l'éducation Olivier Guichard que le projet d'université pluridisciplinaire se réalise si au moins 10 % des enseignants de la faculté des sciences se prononcent favorablement au départ de certains de leurs membres pour la nouvelle université, et obtient après consultation 13 %. Le ministère appuie alors le départ de ces enseignants[5]. La faculté des lettres avait déjà été divisée entre les nouvelles universités de Paris I, III, IV et V. Un groupe d'enseignants, principalement anglicistes mais aussi géographes, ne se retrouve pas dans les projets pédagogiques de ces universités et se joignent eux aussi au projet[8].

L'université voit la signature de ses premiers statuts dès le [9], et est officiellement créée le [1]. L'université Paris-VII naît ainsi non seulement d'une simple scission administrative mais aussi d'une division politique et pédagogique au sein des chercheurs scientifiques issus des facultés de l'université de Paris. Dans le domaine de la santé, elle est alors constituée de deux unités d'enseignement et de recherche médicales, les centres hospitaliers et universitaires « Bichat-Beaujon » et « Lariboisière - Saint-Louis » auxquelles s'ajoutent une unité d'hématologie (l'institut de recherche sur les leucémies) et une unité de sciences humaines cliniques formées de psychanalystes[10]. En lettres et sciences humaines, quatre unités entières rejoignent l'université, l'unité d'anthropologie, ethnologie et sciences des religions, l'unité de didactique des disciplines scientifiques, l'institut d'anglais, et l'unité de langues et civilisations de l'Asie orientale; en outre une unité de sciences des textes et des documents est créée par des membres de l'unité de littérature et langue françaises ne souhaitant pas rejoindre l'université Paris IV, et un département de recherches linguistiques est créé[11]. Ces unités sont principalement implantées rue Charles V et à Censier. En sciences, trois unités sont divisées entre Paris VI et Paris VII, les unités d'algèbre et géométrie, de biochimie, et de biologie génétique, et trois unités sont créées par regroupement de membres de dix unités ayant rejoint Paris VI, une unité de biologie[12], une unité de physique[13] et une unité de chimie[14], auxquelles s'ajoute la création d'un département de géologie[15]. Ces unités sont restées sur le campus de Jussieu[16].

Débuts difficiles

L'université doit faire face dès sa création à des problèmes de locaux concernant ses composantes scientifiques, qui doivent partager avec l'université Paris-VI le campus de Jussieu. L'UER de mathématiques, qui ne dispose que de trois salles de cours avant la création des secteurs 24-34-44 du campus, doit héberger l'administration de l'université[17].

Des problèmes matériels s'ajoutent à cela, l'administration insuffisamment dotée en personnel IATOS par le ministère devant recourir à du personnel recruté hors concours administratif, et sur les crédits de fonctionnement de l'université. Cette situation crée des tensions avec d'autres secteurs de l'université, comme le domaine médical, mieux doté en personnel mais qui voit ainsi ses budgets baisser[17].

L'établissement doit aussi faire face peu après sa création à un projet de déménagement en dehors de la région parisienne, et la ville de Nice est un temps évoquée[17].

L'université fut un pôle important du développement des recherches féministes et d'histoire des femmes. En 1973, la création du cours « Les femmes ont-elles une histoire ? » par Michelle Perrot, Pauline Schmitt-Pantel et Fabienne Bock apparaît ainsi comme pionnier ; de nombreux universitaires y intervinrent. À partir de 1976, le cours devient un séminaire mieux organisé, qui entraîne la rédaction de mémoires de maîtrise et de thèses à mesure que ces sujets gagnent en intérêt dans l'historiographie. En lien avec le Centre de recherches historiques de l'EHESS est organisé le colloque de Saint-Maximin de 1983 dont le thème est « Une histoire des femmes est-elle possible ? », alors que la publication semestrielle Pénélope, Cahiers pour l'histoire des femmes est créée (1979-1985)[18].

Développements à partir des années 1990

À la suite d'une circulaire émanant de la direction de la programmation et du développement universitaire de , l'université commence une procédure pour accoler au nom officiel « université Paris-VII » un nom propre choisi par le conseil d'administration. Une première liste de noms est présentée par le conseil d'administration de l'université et par les directeurs d'UFR lors du CA du . Cette liste est ensuite soumise à un référendum auprès des membres du personnel, et un premier résultat est présenté lors du CA du . Les noms de « Jussieu », de « Denis Diderot », puis d'« Albert Einstein » arrivent en tête de cette consultation. Afin de ne pas faire primer l'une des disciplines de l'université sur une autre, le CA vote finalement pour l'appellation de « Denis Diderot ». Le nom est officiellement adopté par l'université à la suite des « journées Denis Diderot » organisées du 2 au [19].

L'université revoit son organisation interne, en passant ainsi aux compétences élargies au [20], et en ouvrant une école d'ingénieurs à la rentrée 2010.

Création du campus « Paris Rive Gauche »

Les Moulins dans leur environnement urbain.
L'esplanade Pierre-Vidal-Naquet introduisant les Grands Moulins de Paris, siège principal de l'université.

Jusqu'en 2005, le campus de Jussieu compte près de 40 000 étudiants, soit le double de l'effectif prévu initialement, hébergeant simultanément trois établissements universitaires comportant locaux administratifs, laboratoires de recherche, amphithéâtres, salles de travaux dirigés et salles de travaux pratiques. Le manque de locaux devient alors un problème crucial d'autant que la durée problématique et imposante du désamiantage du « gril d'Albert » (dix ans minimum) impose la mobilisation d'une quantité considérable de locaux de substitution (appelés « locaux tampons ») : ces raisons expliquent l'échec du parachèvement du campus dans le cadre du plan « Université 2000 ». Après un relevé cadastral de ses locaux effectué en 1989, l'université n'a posé la question du déménagement du campus qu'au début des années 1990 : il s'est avéré que le coût final de location de locaux tampons aurait été aussi élevé que le coût de construction de locaux neufs.

En novembre 1995, Jean-Pierre Dedonder, alors président, présente le projet de déménagement aux autorités de tutelle. La dénomination Paris Rive Gauche (PRG) concerne non seulement le projet de déménagement mais aussi le site d'implantation définitif de la totalité des composantes (hors secteur santé). L'université, convaincue par le coût onéreux et long des travaux engendrés par de telles remises aux normes, poursuit alors sa politique de création de nouveaux bâtiments sur le nouveau campus, tout en permettant ainsi une meilleure clarification de la répartition des locaux avec sa consœur l'université Paris 6 et l'Institut de physique du globe. Le conseil d'administration de l'université, réuni le , se prononce unanimement en faveur du déménagement.

Le projet de déménagement commence à se concrétiser fin 1999 par six opérations dans le cadre du contrat de projets État-région : rénovation des Grands Moulins de Paris et de la Halle aux Farines et construction de quatre bâtiments. La deuxième phase de construction ayant été lancée en 2010, l'université dispose aujourd'hui dans le prolongement du site PRG de 155 000 m2 de locaux neufs ou réhabilités, dont la livraison finale par le groupement Unicité (groupe Vinci) est attendue pour 2012 dans le cadre d'un partenariat public-privé : les bâtiments, loués pendant 27 ans pour un loyer annuel d'un montant inférieur à dix millions d'euros hors-taxes (dont 15 % assureront le financement des coûts de maintenance et d'exploitation) deviendront ensuite propriété de l'université. La première pierre des premiers bâtiments a été posée le [21] par François Fillon, alors Ministre de l'Éducation nationale[22], et celle des quatre derniers le par Valérie Pécresse, alors Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[23].

Alliance

L'établissement se rapproche d'autres universités parisiennes à partir du milieu des années 2000 dans le cadre de la mise en place de pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) et du plan campus. Un premier rapprochement est opéré en avec la création de l'association Paris Centre Universités, qui regroupe alors l'université avec celles de Paris-I et Paris-V[24], alors que les autres universités parisiennes s'étaient unies autour du projet de Paris Universitas l'année précédente. Les projets portés par ces premières réunions d'établissements ne sont pas retenus lors de la première phase du plan campus d', et de nouveaux rapprochements se forment[25]. Paris 7 intègre par la suite le projet Sorbonne Paris Cité, qui rassemble aussi les universités de Paris-III, Paris 5 et Paris-XIII, ainsi que d'autres établissements d'enseignement supérieur comme SciencesPo[26], et le PRES est officiellement créé le [27].

Les universités Paris-III, Paris-V et Paris-VII décident en 2017 d'une fusion initialement prévue pour le [28]. Ainsi créée, Université de Paris n'inclut finalement pas Paris-III, et la fusion complète des universités Paris-V, Paris-VII et l'IPGP est reportée au [29].

Administration

Gouvernance

Comme tout établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), l'université est dirigée par un président élu à la majorité absolue des membres élus du conseil d'administration. Les représentants des personnels (enseignants-chercheurs et IATOS) et les représentants extérieurs, siégeant aux conseils de l'université, bénéficient d'un mandat de quatre ans, les membres étudiants élus de deux ans.

Présidences

Christine Clerici a été élue en , onzième président depuis la création de l'université en 1970[30]. Elle avait assuré l'administration provisoire lorsque l'ancien président Vincent Berger a quitté son poste au cours de son second mandat pour devenir conseiller de l'enseignement supérieur et de la recherche à la présidence de la République[31].

Composantes

L'université est structurée conformément au code de l'éducation, qui fixe l'organisation légale des universités en France. On y trouve des unités de formation et de recherche (UFR), des instituts, des départements, ainsi que des services communs[32].

Structures d'enseignement

Entrée principale du bâtiment Condorcet.

L'établissement dispense ses formations par des UFR, des instituts, ainsi que des départements dédiés aux formations de première et deuxième années de licence.

Les formations en sciences sont composées des deux départements de formation de licence « sciences de la nature et de la vie » et « sciences exactes », de l'école d'ingénieurs Denis-Diderot, de l'IUT Paris-Jussieu, de l'institut de recherche sur l'enseignement des mathématiques, ainsi que des cinq UFR de chimie, d'informatique, de mathématiques, de physique et de « sciences de la Terre, de l'environnement et des planètes »[33].

Les formations en lettres et sciences humaines sont organisées par un département de formation de licence « lettres et sciences humaines », l'institut de la pensée contemporaine, ainsi que de huit UFR d'études anglophones, d'études interculturelles de langues appliquées, « géographie, histoire, sciences de la société », de langues et civilisation de l'Asie orientale, de « lettres, arts et cinéma », de linguistique, de sciences humaines cliniques, et de sciences sociales[33].

Les formations en santé sont structurées autour de l'institut universitaire d'hématologie, ainsi que de deux UFR de santé (odontologie et médecine)[33].

Écoles doctorales

L'université dispose d'écoles doctorales qui ont la charge du suivi des étudiants en troisième cycle universitaire, mais aussi de la gestion des habilitations à diriger des recherches. Neuf écoles ont pour tutelle principale l'université, et l'établissement dispose de convention avec 14 autres, rattachées à d'autres universités de la région. Un « Institut des Études Doctorales » coordonne ces études doctorales, et articule ses activités autour des deux secteurs de l'établissement, le secteur « Sciences et Santé » et le secteur « Lettres Langues et Sciences Humaines »[34].

Le secteur « Lettres Langues et Sciences Humaines » rassemble les écoles « Littérature, Image, civilisations et sciences humaines (domaines francophone, anglophone et d'Asie orientale) », « Économies, espaces, sociétés, civilisation, pensée critique, politique et pratiques sociales », « Géographie de Paris - Espace, Sociétés, aménagement », « Recherches en psychanalyse », et « Savoirs scientifiques : épistémologie, histoire des sciences, didactique des disciplines »[35].

Le secteur « sciences et santé » rassemble les écoles « Astronomie et Astrophysique de l'Île-de-France », « Biochimie, Biothérapies, Biologie moléculaire et Infectiologie », « Biologie et biotechnologie », « Chimie physique et chimie analytique de Paris-Centre », « Génétique cellulaire, Immunologie, Infectiologie, Développement », « interdisciplinaire Frontières du vivant » « Interdisciplinaire pour le vivant », « Matière condensée et Interfaces », « Médicament, Toxicologie, Chimie et Environnement », « Particules, noyaux et cosmologie », « Physiologie et physiopathologie », « Physique de la région parisienne », « Physique et chimie des matériaux », « Santé publique : Épidémiologie et sciences de l'information biomédicale », « Sciences de l'environnement », « Sciences de la terre » et « Sciences mathématiques de Paris Centre »[35].

Service commun de documentation

Les Grands Moulins de Paris, où est situé la bibliothèque centrale.

Le service commun de documentation[36], qui gère les fonds documentaires de l'université, a pris en 2009 la suite de la bibliothèque interuniversitaire scientifique de Jussieu[37]. Les différentes bibliothèques où sont disposés ces fonds présentent une durée d'ouverture moyenne de 45 heures par semaine avec quelques exceptions (60 heures pour les deux bibliothèques du secteur Santé, Bichat et Villemin, et 18 heures par semaine pour l'antenne Sciences humaines cliniques)[38].

La bibliothèque centrale est située sur le campus Paris Rive Gauche, dans le bâtiment des Grands Moulins. Elle occupe 8 000 m2 sur cinq niveaux, et dispose en 2011 de 1 400 places, de 120 postes informatiques, de neuf salles de travail en groupe, de trois espaces de consultation des DVD de la bibliothèque et de deux salles de formation. Ses fonds, organisés en quatre pôles (« Lettres et arts », « Sciences humaines et sociales », « Histoire, géographie, ville », et « Sciences »), comptent en 2011 quelque 180 000 documents (livres, thèses, cartes et DVD), 1 000 revues papier et 16 000 titres de périodiques électroniques, 925 livres électroniques et 101 bases de données.

D'autres bibliothèques sont aussi gérées en dehors du campus principal et couvrent les domaines des Lettres et sciences humaines, de la santé, ainsi que des sciences, ou encore des mathématiques, de linguistique et de langues, ou de sciences humaines et sociales. Les étudiants de l'université disposent par ailleurs d'accès et de prêt gratuit dans d'autres bibliothèques parisiennes.

Implantations

Carte d'implantation du campus Paris Rive Gauche.

L'université est principalement implantée dans le quartier Paris Rive Gauche[39], mais dispose aussi d'installations rue Charles-V (UFR études anglophones), dans l'Immeuble Montréal rue de Tolbiac (UFR GHSS et Sciences sociales), rue du Chevaleret (UFR Mathématiques et Informatiques) et rue de Paradis (UFR Sciences humaines cliniques).

Campus Paris Rive Gauche

Le Campus Paris Rive Gauche, implantation principale de l'université depuis 2006, regroupe un complexe académique accueillant à la fois équipes, laboratoires, instituts de recherche, amphithéâtres et salles de travaux pratiques et dirigés : « Les Grands moulins », « Halle aux farines », « Tour Voltaire », « Buffon », « Condorcet », « Lamarck A » , « Lamarck B », « Lavoisier », « Sophie-Germain » et « Olympe-de-Gouges ». En 2011, la finalisation du déménagement se poursuit avec la construction de quatre nouveaux bâtiments dans le cadre de la deuxième phase de construction (Tour Voltaire, Lamarck A, Sophie-Germain et Olympe-de-Gouges), afin de réunir en 2012 toute l'université sur une superficie bâtie de 210 000 m2[40]. L'université est partenaire du Nouveau quartier latin (NQL 13).

Locaux tampons en attente de finalisation du campus Paris Rive Gauche

L'établissement occupe différents locaux dans le 13e arrondissement de Paris.

Le 175, rue du Chevaleret est depuis 1999, à l'occasion des travaux de désamiantage du campus de Jussieu, le siège principal de l'UFR de mathématiques et de l'UFR d'informatique. Elles sont définitivement transférées, à partir de , dans le bâtiment M6A1 (19 et 21 Rue Croix-Jarry), qui héberge désormais l'UFR de Linguistique.

Le bâtiment Biopark (5 et 7 rue Watt) est l'implantation principale de l'UFR d'études interculturelles de langues appliquées (EILA) où se retrouvent à la fois les secrétariats et les laboratoires de recherche dans les domaines de linguistique appliquée. Il est par ailleurs le siège de l'IUT Paris Jussieu. L'immeuble Montréal - Olympiades est un autre lieu d'implantation temporaire de l'université.

Sites hospitaliers et cliniques universitaires

L'hôpital Bichat-Claude-Bernard est utilisé pour les formations de l'université.

L'université dispose de plusieurs sites pour ses formations médicales. L'hôpital Saint-Louis[41] et l'hôpital Bichat-Claude-Bernard[42] sont utilisés par les formations médicales. Les formations en odontologie sont regroupées rue Garancière dans le sixième arrondissement[43], et les formations en sciences humaines cliniques rue de Paradis[44].

Ces sites disposent de ressources propres comme des bibliothèques : une de 280 places sur le site Villemin[45] et une de 576 places à Bichat pour l'UFR de médecine[46], et une de 98 places[47] pour celle d'odontologie.

Enseignements et recherche

Formations

À la rentrée 2015, l'université Paris Diderot propose 27 mentions de licence dont 8 spécialités de licence professionnelle, 192 diplômes universitaires/inter-universitaire, un diplôme d'ingénieur, un diplôme universitaire de technologie et un diplôme de recherche technologique[48].

En 2006, le domaine Lettres et sciences humaines a délivré 1 037 licences, 848 masters et 81 doctorats ; le domaine Sciences et techniques 711 licences, 687 masters et 274 doctorats ; le domaine Médecine et odontologie 48 masters et 214 doctorats ; et le domaine Sciences économiques et gestion 52 licences. Dans le cadre du plan « Réussite en Licence », l'université a déclaré avoir investi 4,5 millions d'euros (dont 2,1 millions provenant de la dotation gouvernementale) pour renforcer l'encadrement, la méthodologie, le suivi pédagogique et l'allongement des horaires des bibliothèques[49].

La licence générale est délivrée dans quatre domaines qui se déclinent en mentions, puis en spécialités : Arts-Lettres-Langues (quatre mentions), Droit–Économie-Gestion (une mention), Sciences humaines et sociales (cinq mentions) et Sciences, Technologie, Santé (neuf mentions)[50]. Lors de leur évaluation par l'AERES, treize de ces mentions ont obtenu la notation A ou A+, 5 la notation B et une la mention C[51],[n 2]. L'université délivre également sept mentions de licence professionnelle.

Le master est délivré dans trois domaines qui se déclinent en mentions, puis en spécialités et éventuellement en parcours : Sciences et technologies (quatre mentions, seize spécialités[52]), Sciences de la vie, de la santé et de l'écologie (onze mentions, trente-six spécialités[53]) et Sciences humaines et sociales (treize mentions, cinquante spécialités[54]). Selon les chiffres publiés en janvier 2015 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 93 % des diplômés 2011 de Paris 7 en Sciences humaines et sociales et en Sciences, technologies et santé occupaient un emploi trente mois après l'obtention de leur diplôme, 92 % en Lettres, langues, arts, 98 % en Psychologie[55].

Échanges internationaux

En 2007-2008, l'université compte 5 152 étudiants étrangers (soit 21 % de sa population étudiante)[56], dont 25 % inscrits dans une formation en sciences, 29 % en santé, 46 % en lettres, langues et sciences humaines. 874 d'entre eux sont doctorants[57] et 927 sont scolarisés dans le cadre d'accords bilatéraux (dont 331 en Erasmus)[56]. L'année suivante, ce chiffre monte à 1 159 étudiants (dont 782 américains)[58]. Parmi cette population entrante, ceux issus d'un échange Erasmus représentent sur la période 2003-2008 entre 0,52 et 0,74 % des étudiants de l'université, plaçant l'établissement entre la 52e et la 61e place des universités françaises pour ce type d'accord[59].

L'université a passé 1 104 accords d'échange avec 293 institutions étrangères dans 53 pays, dont 188 avec des universités européennes[60]. En 2007-2008, 378 étudiants de l'université ont effectué par Erasmus des séjours d'études à l'étranger (212 en Europe, 113 en Amérique, 38 en Asie, 8 en Océanie et 7 en Afrique)[56]. La mobilité concerne aussi les enseignants-chercheurs : l'équivalent de 161 mois d'invitation a été alloué aux composantes et aux laboratoires en 2008-2009[57].

Aux échanges académiques s'ajoutent des visites ponctuelles de personnalités étrangères, comme l'inauguration en 2007, par le premier ministre de Corée du Sud, d'un « jardin coréen » dans un patio des Grands Moulins[61].

L'université Paris Diderot est membre de la Guilde des universités européennes de recherche[62].

Laboratoires de recherche

Les laboratoires de recherche sont répartis en 102 équipes de recherche (25 en lettres et sciences humaines[63], 38 en Sciences[64] et 39 en Médecine[65]), dont 80 % sont des unités mixtes avec de grands organismes comme le CNRS, l'INSERM, le CEA, l'INRIA ou l'Institut Pasteur. Environ 500 thèses[66] et 80 HDR sont délivrées par an[67]. Le taux d'enseignants-chercheurs publiants dépasse 80 %, et 72 % d'entre eux sont dans des unités classées A ou A+ par l'AERES[68].

L'université est aussi à l'origine du prix Diderot Innovation, décerné en 2006[69], 2007 et 2009 en partenariat avec le CNRS et relancé en [70].

Scientométrie

L'université figure dans plusieurs palmarès universitaires. En 2012, le classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai la classe entre la 101e et la 150e place mondiale (la 45e pour les mathématiques) et entre la 4e et la 7e place en France[71]. En 2012, le classement QS World University Rankings classe l'université à la 234e place mondiale[72]. En 2012, le classement Times Higher Education World University Rankings classe l'université à la 166e place mondiale[73]. En 2012, le Ranking Web of World Universities lui attribue la 786e place au niveau mondial et la 303e au niveau européen[74].

Vie étudiante

Sociologie

En 2009, l'université comptait 24 737 étudiants (11 590 en premier cycle, 10 943 en deuxième cycle et 2 204 en troisième cycle[75]), dont 1,5 % en Droit-Sciences Économiques, 42,5 % en Lettres-Sciences Humaines, 26,5 % en Sciences et 29,5 % en Santé[76].

3 482 étudiants étaient boursiers sur critères sociaux (proportion supérieure à la moyenne parisienne) ; la proportion de boursiers avec un échelon 5 étant supérieure à la moyenne nationale[76].

Activités sportives

La densité des activités physiques et sportives se témoigne par une très grande diversité des disciplines[77] : sports de combat, sports collectifs, sports de raquettes, activités artistiques, activités aquatiques, activités de plein air. À cela l'université dispose de formations qualifiantes telles que les préparations aux Brevet de surveillant de baignade et au Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique. Des rencontres annuelles inter-universitaires sont organisées avec la FFSU telles qu'au judo avec la Coupe d'automne en octobre. Certaines équipes de l'université se sont notamment distinguées par leurs performances, ainsi pour la deuxième fois consécutive en 2011 l'équipe masculine de volley-ball conserve son titre de champion de France universitaire Elite et se qualifie pour le Championnat d'Europe, ou encore en 2010 où elle récupère le titre de vice-champion de judo au championnat de France Universitaire 2010 à Toulouse[78]. L'université accueille aussi depuis plusieurs années Malik Agaoua, membre de la Fédération française de judo et disciplines associées et du Comité national de Kendo[79], en tant qu'enseignant de kendo et sport chanbara[80]. Il est un des membres fondateurs du sport Chanbara en France

Monde associatif

Les activités associatives sont portées au niveau institutionnel par un bureau de la vie étudiante, et par un vice-président étudiant, poste mis en place lors de l'application de la loi LRU. Les projets menés dans ce cadre associatif peuvent être reconnus dans le cadre des études à hauteur de trois ECTS, une seule fois dans le cadre d'un diplôme. Un financement peut être assuré par un fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes pour les différents projets associatifs, qui en 2007 s'élève à 231 000 euros[81], et couvre plus de 80 projets[82].

Plus de cinquante associations sont actives sur le campus[82]. Elle disposent dans l'hôtel Berlier et jusqu'en 2012 d'un local situé en marge du campus rive gauche, date à laquelle elles doivent aménager dans une maison des associations, bâtiment prévu dans la deuxième phase du projet PRG[81].

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
24 744[83]24 183[84]24 347[85]24 810[86]25 597[87]25 769[88]24 684[89]22 973[90]
2008 2009 2010 2011 2012 2016 - -
24 158[91]24 737[92]26 394[93]24 901[94]-26 000--

Personnalités liées

Le lauréat du prix Nobel de physique George Fitzgerald Smoot, enseignant de l'université.

Enseignants et anciens enseignants

Dans le domaine scientifique, des personnalités comme le lauréat du prix Nobel de physique 2006[95] George Fitzgerald Smoot[96],[97],[98], ou le lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine 1980[99] Jean Dausset ont enseigné à l'université, de même que le membre de l'Académie des sciences Jean-Michel Savéant, l'astrophysicien découvreur des anneaux de Neptune André Brahic, le vice-président de l'Académie de médecine Patrice Tran Ba Huy, le recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie Bernard Cerquiglini, ou encore le premier président du Comité consultatif national d'éthique Jean Bernard. Les départements Histoire et Sociologie ont compté nombre de chercheurs : Jean Duvignaud, Pierre Ansart, Michelle Perrot, Gérard Namer, Claude Liauzu, etc.

Plusieurs personnalités politiques ont enseigné à l'université, comme les anciens ministre français de l'Éducation nationale Claude Allègre et Luc Ferry[100], l'eurodéputé français Jean-Luc Bennahmias, ou encore le ministre estonien Jaak Aaviksoo[101].

Étudiants

Plusieurs étudiants de l'université se sont illustrés dans le domaine des arts, comme le lauréat du prix Médicis 1995 Pascal Bruckner, ou le réalisateur coréen Jeon Soo-il. Des journalistes comme le lauréat du prix Albert-Londres 1984 Jean-Michel Caradec'h, la chercheuse en biologie Alice Meunier, des philosophes comme Gilles Dowek (grand Prix de philosophie 2007), l'eurodéputée allemande Evelyne Gebhardt, la biomathématicienne Dominique Costagliola, la géophysicienne Mioara Mandea, l'astronome et astrophysicienne Fabienne Casoli, l'avocate Aïcha Kadhafi et la ministre Cécile Duflot ont étudié à l'université[102].

Docteurs honoris causa

Lors de la cérémonie de remise des titres de docteur honoris causa le en Sorbonne, Benoît Eurin, alors président de l'université, décerne, en présence de l'historien du droit français Maurice Quénet, la distinction à neuf personnalités[103] : Aravind Joshi, Stephen K. Krane, Goverdhan Mehta, Edward Said, Reinhart Koselleck Henry P. McKean, Salman Rushdie, Livio Scarsi et Tatsuo Suda. Vincent Berger, président de l'université en 2011, décerne la distinction à Lee Myung-bak, président de la Corée du Sud[104] le .

Notes et références

Notes

  1. Nom d'usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d'administration. Le précédent nom d'usage adopté en 1994 était « université Denis-Diderot ».
  2. L'AERES évalue les diplômes en quatre catégories, A+, A, B, et C

Références

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Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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