Union démocratique bretonne

L’Union démocratique bretonne (UDB) (en breton : Unvaniezh Demokratel Breizh) est un parti politique breton créé en 1964. Située à gauche de l'échiquier politique et profondément écologiste, l'UDB met en avant l'autonomie politique de la Bretagne — c'est-à-dire une forte décentralisation — comme moyen d'action pour parvenir au projet de société qu'elle propose.

Pour les articles homonymes, voir UDB.

Union démocratique bretonne
(br) Unvaniezh Demokratel Breizh

Logotype officiel.
Présentation
Porte-paroles Lydie Massard, Pierre-Emmanuel Marais
Fondation
Siège Nantes (Loire-Atlantique)
Mouvement de jeunesse UDB Jeunes
Positionnement Gauche
Idéologie Progressisme
Écologie politique
Social-démocratie
Régionalisme breton
Fédéralisme européen
Autonomisme
Affiliation française Régions et peuples solidaires (RPS)
Affiliation européenne Alliance libre
européenne
(ALE)
Adhérents 850 (2010)[PPR 1]
Couleurs Jaune
Site web www.udb.bzh
Représentation
Maires
3  /  1440
Conseillers départementaux
1  /  266
Conseillers régionaux
4  /  83

Mouvement passé d’un discours assez radical à sa création à un programme modéré aujourd'hui, l'Union démocratique bretonne est devenue l'un des partis régionaux les plus importants en France métropolitaine et le premier à avoir participé à un exécutif régional. Principale formation autonomiste en Bretagne, l'UDB est présente dans les institutions depuis ses débuts, avec un premier élu dès 1965 au Guilvinec. Elle est entrée au Conseil régional de Bretagne en 2004, à l'Assemblée nationale en 2012 et au Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine en 2021[SI 1].

Dotée d'une organisation politique structurée, et présente sur le terrain comme dans les mouvements sociaux, l’UDB a disposé à plusieurs moments de son histoire d’un nombre non négligeable de militants. Mais si elle rencontre un certain succès dans la diffusion de ses idées, dans une région à l'identité affirmée[L 1] et aspirant à un pouvoir régional renforcé[L 2], son impact électoral reste faible. Ainsi, paradoxalement, l'Union démocratique bretonne apparaît toujours comme un mouvement politique en devenir[SI 1],[P 1].

Positionnement politique

Charte de l'Union démocratique bretonne

Charte d’adhésion à l'UDB, mise à jour et adoptée lors de la Convention nationale du à Plœmeur[N 1] :

  • Article 1 : l’Union démocratique bretonne (UDB) est un parti politique qui rassemble les Bretons d’origine ou d’adoption et les amis de la Bretagne conscients de l’existence du peuple breton. L’UDB agit pour la reconnaissance des droits du peuple breton au niveau de l’État français, de l’Union européenne et des instances internationales.
  • Article 2 : l’UDB agit dans l’ensemble de la Bretagne et milite pour sa réunification administrative.
  • Article 3 : l’UDB agit pour la construction d’une Europe fédérale et solidaire des peuples et des régions.
  • Article 4 : l’UDB agit pour les droits culturels du peuple breton, notamment le droit effectif pour tout Breton d’accéder à la connaissance de son histoire, de sa culture et des langues de Bretagne.
  • Article 5 : l’UDB agit pour que la Bretagne soit dotée d’institutions autonomes et des moyens de son développement.
  • Article 6 : l’UDB condamne toute forme de dégradation de la personne humaine, notamment le racisme, le fascisme et les totalitarismes de toute nature. Elle œuvre pour l’établissement d’un régime résolument démocratique tant sur le plan individuel que collectif.
  • Article 7 : l’UDB situe son action politique dans le cadre du débat démocratique, excluant tout recours à des moyens violents.
  • Article 8 : l’UDB affirme la primauté de la personne humaine et du travail sur le capital et la nécessité d’une régulation et d’une orientation de l’économie de marché par la puissance publique et l’action citoyenne.
  • Article 9 : l’UDB affirme le rôle primordial des organisations syndicales et professionnelles et des associations pour plus de démocratie dans l’économie.
  • Article 10 : l’UDB œuvre pour l’établissement d’une société solidaire, ce qui implique la redistribution des richesses entre individus, entre régions et entre peuples au niveau européen comme au niveau mondial.
  • Article 11 : l’UDB œuvre pour un développement durable qui préserve l’avenir de la planète et des générations futures. Ceci suppose la démocratisation et le renforcement des structures internationales, tant européennes que mondiales.
  • Article 12 : l’UDB est solidaire des peuples qui luttent pour leur liberté politique, économique et culturelle.
  • Article 13 : l’UDB, hostile au militarisme, agit pour le désarmement généralisé et en priorité pour la dénucléarisation. Elle défend le devoir d’ingérence, sous le contrôle d’instances internationales démocratiques, pour mettre fin aux violations massives des droits de l’homme dans les conflits internationaux ou internes aux États.

Histoire

Créée en 1964, l’Union démocratique bretonne est l'un des plus anciens partis politiques de France[Note 1] et le plus ancien parti « régionaliste » de l'hexagone[Note 2]. Scission du Mouvement pour l'organisation de la Bretagne (MOB), l’UDB affirmera tout au long de son histoire son ancrage à gauche. Proche successivement des mouvances communiste, socialiste puis écologiste, elle n’en développera pas moins une idéologie originale qui, malgré une histoire tourmentée où s'alternent périodes de crise et périodes d'essor, permettra à l'UDB de s'implanter durablement dans le paysage politique régional et de s'inscrire dans l’histoire de la Bretagne[SI 1].

Organisation

Structure interne

Les militants de l'Union démocratique bretonne sont organisés en sections locales. Celles-ci correspondent à des communes ou des bassins de vie en fonction du nombre d’adhérents et de l’organisation du territoire. Les sections locales sont le relais entre les militants et la direction du parti. Elles sont regroupées en fédérations.

Les fédérations sont au nombre de sept : Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Morbihan, Rance-Penthièvre, Trégor-Goëlo et la fédération extérieure (dénommée aussi « émigration ») dont le siège est à Paris. Chaque fédération élit son bureau fédéral composé de six membres : un responsable fédéral, un second représentant, un secrétaire, un trésorier, un responsable presse et un responsable des affaires extérieures. Les deux premiers siègent de droit au bureau politique.

C’est le bureau politique qui dirige le parti. Il est composé de 29 membres : le responsable de l'UDB Jeunes, les 14 représentants fédéraux et 14 membres élus tous les deux ans par le congrès.

Le congrès national est un rendez-vous majeur du parti. Il réunit tous les deux ans l’ensemble des adhérents de l’UDB. Sa mission est de faire le bilan des deux années passées, d’analyser la situation politique du moment et d’établir en conséquence la stratégie pour les années à venir. Il renouvelle le bureau politique et le mandate pour mettre en œuvre les orientations choisies[SP 1].
L’actualité politique peut, entre deux congrès, provoquer l’organisation de conventions nationales : leur rôle, ponctuel, est de répondre à un questionnement spécifique. Exemple : la convention nationale du pour arrêter les positions de l’UDB aux élections de 2012[SP 2].

Le bureau politique ainsi formé en congrès désigne un responsable des affaires internes (RAI) et un responsable des affaires extérieures (RAE). Ce dernier a la charge de porte-parole de l’UDB.
Le porte-parole est la voix et le visage du parti. Il dispose cependant d’une influence limitée en interne : l’UDB a souhaité dès sa fondation éviter la monopolisation du pouvoir par un chef en privilégiant un fonctionnement collégial[P 2].

Identité visuelle

En 1964, lorsque Ronan Leprohon dessine à la main le nom du journal Le Peuple breton, il incruste le sigle de trois lettres capitales « UDB » sur le disque noir figurant la lettre « o ». Il fait ainsi apparaître ce qui deviendra le premier logo de l'Union démocratique bretonne. Celui-ci évoluera au cours des années, se dotera de la couleur, s'accompagnera d'un symbole.

Début 2012, le logo est remodelé pour apparaître dans une nouvelle version sur les documents de communication en . La principale modification concerne l'emblématique colombe celtique[Note 3] dont les entrelacs ont laissé place à un drapeau breton stylisé :

Personnalités

En 2008, Ana Sohier devient la première élue de France à recevoir une délégation au titre du « patrimoine culturel immatériel » (ici, à Bruz en septembre 2014).

Liste de personnalités membres de l'UDB ou qui s'en disent proches :

Mouvement des jeunes UDB Yaouank (UDBy)

L'UDB Yaouank (UDBy), ou UDB Jeunes en langue française, est la structure animée par les adhérents de l'UDB ayant moins de 30 ans. Créé en 2007, le mouvement revendique une centaine d'adhérents en 2011. Ses membres disposent de leur propre organisation et élisent eux-mêmes leurs représentants. Le responsable de l'UDBy est membre d'office au bureau de l'UDB. L'UDB Jeunes est présent dans les manifestations sociales de la région et organise régulièrement ses propres actions militantes. Mobilisés lors des élections, certains membres ont pu se voir élire conseillers municipaux et conseillers communautaires[Note 4].

Association des élus progressistes de Bretagne (AEPB)

Nelly Fruchard le 19 février 2011, après son élection à la tête de l'AEPB.
Logo officiel de l'AEPB, apparu sur les supports de communication en juillet 2012.

L'Association des élus progressistes de Bretagne (AEPB), ou emglev dileuridi araokour Breizh (EDAB) en breton, est la structure rassemblant les élus UDB ou sans étiquette politique, proches de ce qui est appelé « la gauche bretonne et écologiste »[PB 3], [L 5], [Note 5].

Créée à l'automne 1978[M 2], elle s'est tout d'abord dénommée AEMB : association des élus municipaux bretons. Puis lors d'une assemblée générale organisée 30 ans plus tard le à Pontivy, les élus ont souhaité permettre l'adhésion des conseillers régionaux élus en 2004. Si ce changement de dénomination se justifie par une nécessité technique, le choix du terme « progressistes » s'explique par une volonté politique, comme le précise Herri Gourmelen, président de l'association jusqu'en 2008, et décédé en  : « l'AEPB a en effet vocation à [...] devenir le lieu de rencontre et d’échange de tous ceux et celles qui, impliqués dans la vie municipale, cherchent à donner un sens et une dimension collective à leur engagement en faveur d’une Bretagne solidaire, respectueuse de son environnement et de sa culture »[PB 3].

L'objectif de l'AEPB est de proposer à ses membres un outil de concertation, de formation et de communication. Elle apporte un soutien dans leur action politique, notamment « en faveur de la défense de l'identité bretonne, de la politique d'aménagement du territoire, du développement durable et de la démocratie de proximité »[M 2], [PB 3].

Son bureau respecte la parité hommes-femmes. Il est composé de huit membres issus de la Bretagne historique et représente aussi bien les grandes villes et les villes moyennes que les petites communes. L'AEPB comptait 150 élus membres en 2008, dont 1/3 non encarté à l'UDB[PPR 5]. Elle semble inactive depuis 2015.

Liste des présidents successifs de l'AEPB-EDAB
Période Nom Commentaire
2011 – 2014Nelly Fruchard (DVG), maire de PlescopÉlue le lors de l'assemblée générale de Pontivy[PPR 6],[SP 6].
2008 – 2011Georges Cadiou (UDB), adjoint au maire de QuimperÉlu le lors de l'assemblée générale de Pontivy.
1978 – 2008Herri Gourmelen (UDB), conseiller municipal de Saint-MaloÉlu à l'automne 1978 lors de la création de l'association.

Représentation en France et en Europe

Le député Paul Molac à Lorient en août 2013.

Au niveau hexagonal, l'UDB a été l'un des partis fondateurs de la fédération Régions et peuples solidaires (R&PS) en . R&PS est une coalition de partis régionalistes, autonomistes ou indépendantistes présents sur le territoire de la République française. Depuis son élection en , le député breton Paul Molac (RPS-UDB puis LREM puis sans étiquette) représente la fédération sur les bancs de l'Assemblée nationale[SP 7], [L 6].

Au niveau européen, l'Union démocratique bretonne a intégré l'Alliance libre européenne (ALE) en 1987. L'ALE est un parti politique européen qui rassemble des partis régionalistes, autonomistes ou indépendantistes présents sur le territoire de l'Union européenne. Au Parlement européen, ses eurodéputés siègent au côté des eurodéputés verts pour former le groupe Verts/ALE. Entre 2009 et 2014, puis depuis , le Corse François Alfonsi (RPS-PNC) est élu eurodéputé et représente la fédération Régions et peuples solidaires — et donc l'Union démocratique bretonne — sur les bancs du Parlement européen. Bruno Le Clainche, membre de l'UDB, est l'un de ses assistants parlementaires à Bruxelles[PPR 7], [L 7].

Élections

Des années 1970 aux années 2000, l'Union démocratique bretonne ne parvient à capter qu'une part modeste de l'électorat breton[P 3]. L'universitaire Romain Pasquier constate qu'elle obtient des résultats significatifs aux élections locales, entre 5 et 10 % des suffrages exprimés, mais franchit rarement la barre des 3 % lors des élections nationales[P 4].

L'une des raisons se trouve dans le mode de scrutin majoritaire à deux tours largement pratiqué en France et qui a considérablement limité la possibilité de l'UDB d'obtenir des élus[P 3]. Or, il est important pour le parti d'être représenté dans les assemblées explique l'ancien porte-parole Ronan Divard : « avoir des élus procure des moyens financiers et une tribune d'expression beaucoup plus importante que si on se cantonne à un rôle d'opposant systématique »[L 8]. Il y a aussi la volonté de « démontrer qu'un élu autonomiste est tout à fait apte à gérer des affaires locales ou régionales »[L 9].
Cet obstacle institutionnel a amené le parti autonomiste à rechercher, notamment lors des élections locales, des alliances avec d'autres partis de gauche[P 3]. C'est là une critique faite par les détracteurs de l'UDB qui n'hésitent pas, de l'aveu même de Ronan Divard, à taxer ses militants de « supplétifs indigènes du Parti socialiste », même si ces alliances ne sont pas systématiques[L 9], [P 4].

« Depuis 2004, la donne a changé » selon Romain Pasquier. Avec le changement du mode de scrutin des élections régionales et l'entrée de l'UDB au Conseil régional de Bretagne, ajouté à une alliance fructueuse et régulière avec Europe Écologie Les Verts, le parti autonomiste progresse en électorat et en nombre d'élus[P 4].

Des cycles électoraux et des alliances qui évoluent

Engagée dans la compétition électorale depuis ses débuts, l'Union démocratique bretonne a vécu quatre décennies politiques qui constituent des cycles électoraux distincts avec des stratégies d'alliances différentes[P 5].

La décennie 1970 marque un cycle d'expansion de l'UDB. Après des débuts électoraux difficiles au milieu des années 1960, un décollage électoral s'opère au début des années 1970 pendant lesquelles l'UDB s'engage dans les combats sociaux et profite de l'essor du mouvement culturel breton qu'elle contribue à structurer[P 5], [P 6].
Les élections législatives de 1973 voient les cinq candidats UDB obtenir 2,10 % des voix en moyenne. Les cantonales de 1976 montrent une progression avec une moyenne de 5,27 % pour les neuf candidats UDB en lice. En participant aux listes d'Union de la gauche lors des municipales de 1977, l'UDB obtient 35 élus dont 11 dans sept villes de plus de 30 000 habitants. Les 34 candidats aux cantonales de 1979 (trois fois plus qu'en 1976) obtiennent 5,63 % en moyenne, plusieurs candidats dépassant les 10 %. Aux municipales de 1983, l'UDB présente des candidats dans 130 communes et double son implantation en remportant 80 conseillers municipaux dans 60 communes[P 6].

La décennie 1980 est un cycle de reflux pour l'UDB. Le vote des lois de décentralisation, un vieillissement de ses mots d'ordre idéologiques (« Bretagne = colonie ») et des dissensions internes affaiblissent l'UDB électoralement. Déjà lors des législatives de 1978, l'UDB avait connu un certain recul : alors qu'elle s'engage dans la moitié des circonscriptions bretonnes, ses candidats obtiennent 1,91 % des voix en moyenne. Aux législatives de 1981, l'UDB passe un accord avec le Parti socialiste (PS) et finit par se noyer dans la marée rose[Note 6]. Les élections cantonales de 1982 et surtout 1985 connaissent une baisse du vote autonomiste. Les premières élections régionales en 1986 sont également très décevantes pour l'UDB qui, avec seulement 1,55 % des voix, échoue à se voir représentée à la première assemblée régionale démocratiquement élue. L'Union démocratique bretonne souffre à la fois de l'augmentation du nombre de candidats lors des élections et de la bipolarisation de la vie politique locale, régionale et nationale. Ses résultats négatifs entraînent une profonde crise au sein de l'UDB et remettent en cause son « alliance naturelle » avec le PS ou le PCF : à partir de la fin des années 1980, ces alliances ne sont plus automatiques et varient selon les scrutins[P 6].

Conséquence d'une refonte organisationnelle et idéologique opérée à partir de la fin des années 1980, la décennie 1990 est pour l'UDB une période de stabilisation du nombre de ses élus au niveau communal et de légère progression dans l'électorat. Lors des régionales de 1992, le parti obtient 2,07 % des voix. Aux législatives de 1993 et 1997, il obtient respectivement 2,51 % avec sept candidats et 1,97 % avec 22 candidats. En , l'UDB développe sa philosophie d'un fédéralisme social et adopte un programme de 44 propositions pour la Bretagne dans l'optique des élections cantonales et régionales à venir. Aux régionales de 1998, le parti est en net progrès avec 3,14 % des suffrages exprimés mais ne réussit nulle part à franchir la barre des 5 % permettant sa représentation au Conseil régional[P 4].

La décennie 1990 est aussi l'occasion d'initier de nouvelles stratégies d'alliances. C'est sous l'étiquette « Régions et peuples solidaire » (R&PS), une fédération de partis régionalistes en France dont l'UDB est l'un des initiateurs, que le parti autonomiste présente ou soutient des candidats aux législatives de 2002. Le but de cette alliance est de couvrir électoralement l'ensemble de la Bretagne et cela fonctionne : R&PS présente des candidats dans 34 des 36 circonscriptions bretonnes. Mais le résultat est très décevant pour les candidats : ils obtiennent 1,53 % des suffrages, soit un demi point de moins qu'en 1997 (1,97 %) et un point de moins qu'en 1993 (2,51 %)[P 4].

Pendant la décennie 2000, ce renouvellement des alliances est davantage payant et permet à l'UDB de réaliser une réelle percée dans le paysage politique breton. À l'occasion des élections régionales de 2004, l'UDB s'allie aux Verts et obtient au premier tour 9,70 % des suffrages, un « score historique pour cette gauche alternative bretonne, écologiste et régionaliste » écrit l'universitaire Romain Pasquier. En fusionnant avec la liste majoritaire de gauche, l'UDB réussi pour la première fois de son histoire à obtenir trois sièges au Conseil régional de Bretagne dont une vice-présidence attribuée au porte-parole de l'UDB, Christian Guyonvarc'h[P 4]. Aux régionales de 2010, l'alliance écolo-régionaliste se poursuit et obtient 12,21 % au premier tour. En se maintenant au second tour dans le cadre d'une triangulaire, elle gagne encore des voix pour remporter 17,37 % des suffrages et bénéficier cette fois-ci de quatre sièges au Conseil régional de Bretagne, mais dans l'opposition[SI 2].

Aux élections municipales de 2001 et 2008, l'UDB présente plus de 200 candidats dont près de la moitié est élue. En 2008, les élus UDB accroissent leurs responsabilités en obtenant davantage de postes d'adjoints au maires, de conseillers délégués et de conseillers communautaires[PB 4], [PB 5]. Aux cantonales de 2011, l'UDB augmente ses résultats en obtenant 9,57 % des voix en moyenne[PB 6].

Ce soutien réciproque et de non concurrence[PB 7] entre écologie et régionalisme peut fonctionner aussi au niveau hexagonal : lors des législatives de 2012, l'alliance entre Europe Écologie Les Verts (EELV) et Régions et peuples solidaire (R&PS) permet au morbihannais Paul Molac de devenir le premier député UDB à siéger sur les bancs de l'Assemblée nationale[EL 3].

Quelques mois après, eu égard à l'élection d'un nouveau président de région (Pierrick Massiot) et du nouveau contexte national, l'UDB rejoint la majorité au conseil régional, laissant les verts seuls dans l'opposition de gauche : Christian Guyonvarc'h devient poste de rapporteur général du budget et Herri Gourmelen entre dans bureau de l'exécutif[2].

Lors des élections européennes de 2014, le parti présente une liste « La Bretagne pour une Europe sociale - Breizhiz dorn-ha-dorn gant pobloù Europa » menée par Christian Guyonvarc'h dans les 5 départements bretons. Malgré le soutien de Régions et peuples solidaires, la liste n'obtient qu'1,01 %, largement distancé par l'autre liste régionaliste (MBP-PB), menée par Christian Troadec, qui obtient 3,05 %.

Autre stratégie également lors des départementales de 2015. L'UDB soutient 30 candidatures et présente 22 quadrinôme autonomes, la Loire-Atlantique étant le département avec le plus de candidats UDB puisque 7 quadrinômes se présentent. Dans d'autres cantons le parti est allié à EELV, le PS, le Mouvement Bretagne et Progrès, voire avec EELV et le PCF[3]. Plusieurs candidatures soutenues par l'UDB sont victorieuse mais le parti ressort sans aucun élu, quand le Mouvement Bretagne et progrès emporte deux cantons.

Lors des élections régionales de 2015 l'UDB est présente dans deux régions, à chaque fois dans une coalition de régionales. En Pays-de-la-Loire ils soutiennent la liste « Choisir nos régions et Réunifier la Bretagne » menée par l'ex-conseiller général EELV Gilles Denigot. Malgré le soutien de toutes les mouvances politiques régionalistes (UDB, MBP, PB et Breizhistance) et des bulletins dans tous les départements, la liste n'obtient qu'1,27 % (2,67 % en Loire-Atlantique. En Bretagne les listes autonomistes et indépendantistes sont séparées en trois listes : une de Breizhistance, une du Parti Breton et « Oui la Bretagne », soutenue par l'UDB et le Mouvement Bretagne et Progrès, menée par Christian Troadec. Avant le premier tour, huit membres de l'UDB dont la porte-parole et conseillère régionale Mona Bras et le député Paul Molac, appellent à soutenir Jean-Yves Le Drian[4]. À la suite de ces exclusions Henri Gourmelen (élu régional et président du groupe UDB) quitte le parti en signe de protestation, le soir du premier tour la liste « Oui la Bretagne » obtient 6,71 % (10,63 % dans le Finistère), un score significatif mais ne permettant pas de se maintenir, Jean-Yves le Drian refusant de fusionner Christian Troadec coupe court aux négociations en début de soirée et aucune consigne de vote n'est donnée[5]. À la suite de ces élections l'UDB n'a donc plus d'élu régionaux, même si Mona Bras est réélue et que Paul Molac fait son entrée au conseil.

Élections municipales

Élections cantonales puis départementales

Élections régionales

Élections législatives

Élections sénatoriales

Élections européennes

Édition

Presses populaires de Bretagne

Le logo de la maison d'édition a été créé en janvier 2018.

Après plusieurs années de publications sous son propre nom, l'Union démocratique bretonne structure son édition en fondant les Presses populaires de Bretagne (PPB), une association loi de 1901 officiellement créée en . Basée à Saint-Brieuc, les Presses populaires de Bretagne sont une maison d'édition distincte du parti qui publie un magazine d'actualité et des ouvrages thématiques. En 2018, le président de l'association est Benoît Montagné[EL 6], [SI 5], [Note 63].

Magazine Le Peuple breton

Le Peuple breton est un magazine d'actualité mensuel fondé en 1964 lors de la constitution de l'UDB. Si aujourd'hui encore le magazine dépend financièrement du parti politique, la majeure partie de sa rédaction n'en est pas membre et ses colonnes sont ouvertes à d'autres courants de pensées. Média généraliste, Le Peuple breton reste toutefois un magazine d'opinion qui entend proposer à ses lecteurs de « regarder et comprendre le monde à partir de la Bretagne ». Classé en presse périodique régionale (PPR), il a publié son numéro 600 en . D'un quatre pages noir et blanc au format tabloïd à ses débuts, il est passé au format A4 dans les années 1970, à la couleur dans les années 1990 et propose aujourd'hui 36 pages à ses lecteurs. Il est composé d'un cahier interne intitulé Pobl Vreizh qui propose au lecteur entre 4 et 8 pages d'articles en breton. Imprimé à 15 000 exemplaires au plus fort de son succès, son tirage mensuel moyen s'élève en 2013 à 4 000 exemplaires[Note 64].

Ouvrages thématiques

En parallèle du mensuel, plusieurs brochures et des revues thématiques ont été éditées par le parti et par les Presses populaires de Bretagne :

  • Nil Caouissin, Manifeste pour un statut de résident en Bretagne, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 84 p., 10 × 18 cm (EAN 9782957425716, présentation en ligne)
  • Collectif, L'Assemblée de Bretagne selon l'UDB : Une réponse pertinente à la crise démocratique, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 50 p., 13 × 18 cm (présentation en ligne)
  • Nil Caouissin, Rennes saturée ? : Une croissance à partager, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 118 p., 15 × 21 cm (EAN 9782950261984, présentation en ligne)
  • Christian Guyonvarc'h, Hervé Grall : Ar mor e-barzh ma sac'h - Comme un océan dans mes bagages, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 150 p., 15 × 21 cm (ISBN 2950261973, présentation en ligne)
  • Collectif, En em zishual : Ur raktres kevredigezh a Vreizh, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 66 p. (ISBN 978-2-9502619-6-0, présentation en ligne)
  • Ronan Leprohon, Quand les Bretons racontent leur propre histoire : Chroniques de Ronan Leprohon dans « Le Peuple breton », Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 174 p. (ISBN 978-2-9502619-4-6, présentation en ligne)
  • Collectif, S'émanciper : Un projet de société vu de Bretagne, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 182 p. (ISBN 978-2-9502619-5-3, présentation en ligne)
  • Émile Masson (préf. Alan Le Cloarec), Antée : Les Bretons et le socialisme, Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, 2017 (réédition), 85 p., 11 × 18 cm (ISBN 978-2-9502619-3-9, présentation en ligne)
  • Morvan Lebesque (préf. Gael Briand), Chroniques bretonnes : parues dans Le Peuple breton [1968-1969], Saint-Brieuc, Presses populaires de Bretagne, , 90 p., 11 × 18 cm (ISBN 978-2-9502619-2-2, présentation en ligne)
  • Nouveau Projet alter breton : un avenir soutenable pour la Bretagne, mieux vivre sans pétrole et sans nucléaire, Saint-Brieuc, Union démocratique bretonne, , 40 p., 21 × 29,7 cm (présentation en ligne)
  • Un statut politique pour la Bretagne, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 8), , 45 p., 20 × 30 cm (bilingue breton-français) (ISSN 1281-7783, présentation en ligne)
  • Jean-Jacques Monnier, Histoire de l'Union démocratique bretonne, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 7), , 46 p., 20 × 30 cm (ISSN 1281-7783, présentation en ligne)
  • Yann Fievet et Christian Guyonvarc'h, Une Bretagne responsable dans un monde solidaire, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 6), , 28 p., 20 × 30 cm (ISSN 1281-7783)
  • Yann Fiévet, Le procès du centralisme : plaidoyer pour un autre système politico-administratif en France, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 5), , 40 p., 20 × 30 cm (ISSN 1281-7783, lire en ligne)
  • Loeiz Le Bec, Bretagne verte : la Bretagne et les problèmes de l'écologie, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 4), , 36 p., 20 × 30 cm (ISSN 1281-7783, présentation en ligne)
  • Jean-Christophe Cassard, Loeiz Ar Beg et Monnier Jean-Jacques, La Révolution et les Bretons : élans et déceptions, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 3), , 18 p., 20 × 30 cm (ISSN 1281-7783, présentation en ligne)
  • Christian Guyonvarc'h, Quelle place pour la Bretagne dans le marché unique européen ?, Nantes, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 2), , 18 p., 20 × 30 cm (ISSN 1281-7783)
  • Prises de position d'un élu UDB : extraits d'interventions publiques de Patrick Pellen, conseiller municipal UDB à Nantes, Nantes, Union démocratique bretonne - section de Nantes, , 28 p., 14 × 20 cm[Note 65]
  • Programme d'avenir pour l'agriculture bretonne, Brest, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 1), , 62 p., 20 × 30 cm (ISSN 1281-7783, présentation en ligne)
  • Michel François, Les centrales nucléaire : pour qui ?, Nantes, Union démocratique bretonne - fédération de Loire-Atlantique, , 12 p. (lire en ligne)
  • Fañch Morvannou (préf. Robert Lafont), Le breton, la jeunesse d'une vieille langue, Brest (1re éd.), Lannion (2e et 3e éd.), Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton / hors-série », 1980 (1re éd.), 1988 (2e éd.) et 1994 (3e éd.), 90 p., 21 cm (ISBN 978-2-9502619-0-8 et 2-9502619-0-6, présentation en ligne)
  • An Divroad, Brest, Union démocratique bretonne - fédération de Paris et du Centre, 1977 à ?, (périodique) (ISSN 0154-800X, présentation en ligne)
  • Notre parti : l'Union démocratique bretonne (ill. Yvon Boëlle, J. Lefèvre), Brest, Union démocratique bretonne, , 40 p., 17 × 25 cm (lire en ligne)
  • Programme démocratique breton, Brest, Union démocratique bretonne, , 67 p., 17 × 11 cm (présentation en ligne, lire en ligne)
  • Centre-Bretagne, symbole d'une Bretagne colonisée : désert ou terres d'avenir ?, Carhaix-Plouguer, Union démocratique bretonne - fédération du Centre-Bretagne, , 12 p., 21 × 10 cm (présentation en ligne)
  • Vos questions, nos réponses : revue de formation théorique de l’Union démocratique bretonne, Brest, Union démocratique bretonne (no 1 à 6), , entre 28 et 60 p. (ISSN 0753-6038, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 532
  • La Loire-Atlantique est bretonne, Brest, Union démocratique bretonne, , 32 p., 18 cm (présentation en ligne)[M 16]
  • L'UDB et « le problème de la raffinerie » à Brest, Brest, Union démocratique bretonne, , 12 p., 22 cm (présentation en ligne)[PB 29]
  • L'agriculture bretonne : positions de l'UDB, Brest, Union démocratique bretonne, , 22 cm (présentation en ligne)
  • Bretagne = colonie : avec l'UDB pour que ça cesse !, Brest, Union démocratique bretonne (réimpr. 1972) (1re éd. 1970), 120 p., 16 cm (présentation en ligne, lire en ligne)[Note 66],[M 12],[PPN 3]

Rencontre littéraire à la Cité du livre pour le 40e anniversaire

Le , sur l'invitation de l'association culturelle Savenn douar implantée à Bécherel, et qui est à l'origine de la Cité du livre, l'Union démocratique bretonne propose à l'occasion de ses 40 ans une rencontre littéraire sur le thème « Écrivains, politique et écriture ». L'idée est de réunir des auteurs membres de l’UDB, qui l’ont été ou s’en sentent proches, autour de tables rondes présidées par la militante Anne-Marie Kervern-Quefféléant et l'ancien président de l'université Rennes 2, Michel Denis. Ce moment d’échange et de réflexion rassemble 300 visiteurs autour d'une cinquantaine d'auteurs et d'universitaires[PB 30], [7] :
Herri ar Borgn, Herve Ar Gall, Hervé Bellec, Georges Cadiou, Hervé Carn, Jean-Christophe Cassard, Guy Castel, Raymond Chermat, René Cloitre, Paolig Combot, Michel Demion, Michel Denis, Roger Faligot, Francis Favereau, Roger Gicquel, Daniel Giraudon, Christian Guyonvarc'h, Kristian Hamon, Angèle Jacq, Alain Kervern, Anne-Marie Kervern, Jean Kergrist, Ronan Larvor, Yves Le Bahy, Per Le Bihan, Loeiz Le Bec, Jean-Loup Le Cuff, Annaig Le Gars, Yann Meur, Paol ar Meur, Ronan Leprohon, Jacques Lescoat, Jean-Pierre Letort-Trégaro, Mirzhin, Jean Moign, Jean-Jacques Monnier, Ricardo Montserrat, André Morvan, Michel Nicolas, le dessinateur Nono, Fañch Olivier, Jean-Charles Perazzi, Fañch Peru, Yann-Ber Piriou, André Pochon, Gérard Prémel, Pascal Rannou, Gilles Servat ainsi que Colette Trublet, la fondatrice de l'association Savenn douar.

Colloque à Sciences-Po Rennes et deux livres pour le 50e anniversaire

Les 4 et , les politologues Tudi Kernalegenn et Romain Pasquier — avec le soutien du Centre de recherches sur l'action politique en Europe (CRAPE) et du Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC) — organisent à l'Institut d'études politiques de Rennes une conférence intitulée : « L’Union démocratique bretonne, un parti autonomiste dans un État unitaire »[SI 6]. Ouvert au grand public, ce colloque réunit dix-neuf chercheurs en histoire, science politique ou sociologie provenant de Bretagne mais aussi de Belgique, d'Italie ou d'Espagne. Organisé dans une période où les questions de diversité linguistique et de décentralisation sont d'actualité en France, cet événement permet de poser un premier regard scientifique sur l'UDB et favorise le débat pour comprendre davantage la société bretonne et ses aspirations régionalistes[PPR 8], [PPR 9], [PPR 10], [SA 1]. Les actes de conférence sont publiés aux Presses universitaires de Rennes en , cinquante ans tout juste après la création du parti[8].

À l'occasion de ce cinquantenaire, un second ouvrage est publié en , cette fois-ci aux éditions Yoran Embanner : Histoire de l’Union démocratique bretonne : 50 ans de luttes. Ce livre est, selon le journaliste Christian Le Meut, « complémentaire » des actes de conférences parus quelques mois plus tôt. Il est l'œuvre de deux historiens proches du parti, Jean-Jacques Monnier et Lionel Henry (aidés par Yannick Quénéhervé pour l'iconographie), qui proposent une restitution de l'histoire parfois mouvementée de l'UDB avec, dans un premier temps, une étude chronologique, puis une étude thématique[8],[PPR 11].

Notes

  1. Après le Parti radical (1901), le Parti communiste français (PCF, 1920) et le Centre national des indépendants et paysans (CNIP, 1949).
  2. Si l’on excepte le Parti nationaliste basque (EAJ-PNB, 1895) et Esquerra republicana de Catalunya (ERC, 1931) qui ont été fondés sur le territoire espagnol.
  3. Le créateur de cette colombe celtique est Marcel Marc, aujourd'hui conseiller municipal UDB de Couëron (Loire-Atlantique).
  4. Texte tiré de l'article UDB Jeunes.
  5. Site officiel de l'AEPB : Aepb.over-blog.com
  6. En 1981, le PS devient majoritaire en nombre de députés en Bretagne : 19 sièges sur 33.
  7. Candidature commune EELV-UDB.
  8. Candidature commune EELV-UDB.
  9. Dans le Finistère, candidatures communes EELV-UDB sauf à Pont-de-Buis-lès-Quimerch.
  10. Candidature commune UDB-G·s.
  11. En Ille-et-Vilaine, candidatures communes EELV-UDB.
  12. Candidature commune PS-UDB face à une liste DVG.
  13. Candidature commune EELV-UDB.
  14. Candidature commune EELV-UDB.
  15. Candidature commune PS-UDB.
  16. Candidature commune PS-UDB.
  17. Candidature commune EELV-PS-UDB.
  18. Candidature commune UDB-PCF-EELV.
  19. Candidature divers gauche soutenue par l'UDB.
  20. Candidature commune UDB-EELV.
  21. Candidature commune Nous te ferons Bretagne (NTFB)-UDB.
  22. Candidature commune EELV-UDB.
  23. Candidature commune EELV-UDB.
  24. Candidature commune Les Verts-UDB.
  25. Candidature commune Les Verts-UDB.
  26. Candidature apparentée UDB.
  27. Candidature Les Verts dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
  28. Candidature L'Autre gauche dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
  29. Candidature L'Autre gauche dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
  30. Candidature Les Verts dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
  31. Candidature Frankiz Breizh dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
  32. Candidature d'ouverture dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
  33. Candidature Frankiz Breizh dans le cadre de la candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh-L'Autre gauche intitulée « Bretagne verte, unie et solidaire » (BVUS).
  34. Candidature commune Les Alternatifs-UDB.
  35. Candidature commune Les Alternatifs-UDB.
  36. Sur le canton de Brest-Centre, l'UDB était en concurrence avec une candidature Frankiz Breizh qui a obtenu 170 voix, soit 2,99 % des suffrages.
  37. Candidature apparentée UDB.
  38. Candidature Frankiz Breizh.
  39. Candidature divers gauche soutenue par l'UDB.
  40. Candidature Frankiz Breizh soutenue par l'UDB et Les Verts.
  41. Candidature divers gauche soutenue par l'UDB et Les Verts.
  42. Candidature divers gauche soutenue par l'UDB et Les Verts.
  43. Candidature Frankiz Breizh.
  44. L'addition des suffrages de cette colonne pour l'année 1982 représente 12 980 voix mais ne compte pas les résultats de sept cantons qui ne sont pas recensés dans la base TERE. Le total de 15 258 voix retenu ici est tiré de l'article du Peuple breton d'avril 1982[PB 21],[EL 5].
  45. L'addition des suffrages de cette colonne pour l'année 1979 représente 16 028 voix mais ne compte pas les résultats des cantons de Saint-Brieuc-Nord et Pont-Scorff qui ne sont pas recensés dans la base TERE. Le total de 17 918 voix retenu ici est tiré de l'article du Peuple breton d'avril 1979[PB 22],[EL 5].
  46. Candidature commune UDB-PSU-Skol an emsav sous le rassemblement « Kemper Breizh - Convergence bretonne ». Listes intitulées « Vivre et décider en Bretagne » dans la région Bretagne et « Convergence démocratique et socialiste » dans la Loire-Atlantique.
  47. Candidature commune UDB-POBL. Liste intitulée « Peuple breton, peuple d'Europe ».
  48. Candidature autonome UDB. Liste intitulée « Réussir ensemble la Bretagne ».
  49. Candidature commune Les Verts-UDB-Frankiz Breizh.
  50. Candidature commune UDB-MBP. Liste intitulée « Oui la Bretagne - Breizh evel just ».
  51. Candidature commune EELV-UDB. Liste intitulée « Bretagne d'avenir - Dazont Breizh ».
  52. Candidature commune UDB-MBP-Breizhistance-Parti breton. Liste d'union du mouvement breton intitulée « Choisir nos régions et réunifier la Bretagne ». Résultats dans les autres départements de la région Pays-de-la-Loire : Maine-et-Loire, 1 043 voix (0,40 %) ; Mayenne, 633 voix (0,64 %) ; Sarthe, 1 229 voix (0,66 %) ; Vendée, 698 voix (0,27 %).
  53. Candidature d'union de la gauche (dont 3 UDB) face à, entre autres, une liste EELV-LFI qui obtiendra 22,71 % et mènera la liste rassemblée au 2d tour (dont 1 UDB), sans succès face à la droite.
  54. Les élections législatives de 1986 adoptent un mode de scrutin proportionnel dans un cadre départemental.
  55. Candidature commune PSU-UDB[N 2].
  56. Candidature commune Breizhistance-UDB.
  57. Dans l'ouvrage de J.-J. Monnier édité en 1998, il est mentionné une candidature dans la circonscription de Guérande or la base de données TERE ne fait mention ni d'une candidature UDB ni d'ailleurs d'une candidature PSU.
  58. Candidature commune UDB-EELV-PS.
  59. Trois candidatures sont également portées hors-Bretagne, dans la 1re circonscription de Lille (0,14 %), la 12e circonscription de Paris (0,17 %) et la 2e circonscription de Fontainebleau (0,21)[PB 26].
  60. Paul Molac, candidat de la 4e circonscription du Morbihan, est élu au 2d tour à 52,56 % (32 197 voix).
  61. La liste EELV-UDB-ND remporte 1 siège au profit de EELV. L'UDB y est en troisième position, devant [Nouvelle donne].
  62. Candidature commune Génération écologie-Les Verts-UDB[SI 4].
  63. Site officiel des Presses populaires de Bretagne : www.pressespopulaires.bzh
  64. Texte tiré de l'article Le Peuple breton.
  65. Cette brochure compile des interventions publiques faites entre 1977 et 1982.
  66. Cette brochure politique s'avère être un succès : en trois ans, l'UDB en vend 10 000 exemplaires.

Références

Livres

  • Michel Nicolas, Histoire de la revendication bretonne, ou la revanche de la démocratie locale sur le “démocratisme” : des origines aux années 1980, Coop Breizh,
  1. Nicolas 2007, p. 363.
  2. Nicolas 2007, p. 271.
  • Romain Pasquier, « L'Union démocratique bretonne ou les limites de l'expression partisane autonomiste en Bretagne », Pôle Sud - Revue de science politique de l'Europe méridionale, ARPoS,
  1. Pasquier 2004a, p. 114.
  2. Pasquier 2004a, p. 119.
  3. Pasquier 2004a, p. 121.
  4. Pasquier 2004a, p. 125.
  5. Pasquier 2004a, p. 123.
  6. Pasquier 2004a, p. 124.
  7. Pasquier 2004a, p. 122.
  • Jean-Jacques Monnier, Histoire de l'Union démocratique bretonne, Lannion, Presses populaires de Bretagne,
  1. Monnier 1998, p. 12.
  2. Monnier 1998, p. 25.
  3. Monnier 1998, p. 40.
  4. Monnier 1998, p. 38.
  5. Monnier 1998, p. 37.
  6. Monnier 1998, p. 35.
  7. Monnier 1998, p. 33.
  8. Monnier 1998, p. 29.
  9. Monnier 1998, p. 26.
  10. Monnier 1998, p. 21.
  11. Monnier 1998, p. 18.
  12. Monnier 1998, p. 17.
  13. Monnier 1998, p. 24.
  14. Monnier 1998, p. 28.
  15. Monnier 1998, p. 39.
  16. Monnier 1998, p. 20.
  • Autres ouvrages
  1. Ronan Le Coadic, L’identité bretonne, Rennes, Terre de brume / Presses universitaires de Rennes (PUR), coll. « Essais », , 480 p., 14,5 × 25 cm (ISBN 2-84362-019-8, présentation en ligne).
  2. Cole 2006, p. 115.
  3. Alan Stivell, Jacques Erwan et Marc Legras, Racines interdites/Gwriziad difennet, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, coll. « Musiques & musiciens », , 224 p., 13 × 21 cm.
  4. Laurent Bourdelas, Alan Stivell, Brest, Éditions Le Télégramme, , 336 p., 14,5 × 22,5 cm (ISBN 978-2-84833-274-1, présentation en ligne), p. 319.
  5. Cadiou 2013, p. 11.
  6. Cadiou 2013, p. 378.
  7. Cadiou 2013, p. 15.
  8. Chartier & Larvor 2004, p. 144.
  9. Chartier & Larvor 2004, p. 145.

Périodiques

  • Articles du magazine Le Peuple breton
  1. « Ensemble, ils font le PB chaque mois (suite) », Le Peuple breton, no 503, , p. 28 (ISSN 0245-9507).
  2. Philippe Cousin, « Gilles Servat, 40 ans de chanson bretonne », Le Peuple breton, no 574, , p. 26 (ISSN 0245-9507)
    « C'est aussi dans les années 70 que Gilles Servat adhère à l'UDB : « Une position parfois difficile à tenir : lorsque je chantais quelque chose dans la ligne du parti, on me considérait comme un porte-parole. Mais si je chantais une chanson différente, on me demandait ce que je foutais là. C'était vraiment difficile pour moi comme pour les membres de l'UDB. J'ai donc quitté le parti au début des années 80, mais tout en restant très proche de ses idées. Je crois que ce mouvement a été important car il a commencé à saper le poison qu'on nous avait inoculé, c'est-à-dire la honte. »
    .
  3. Herri Gourmelen, « De l'AEMB à l'AEPB », Le Peuple breton, no 534, , p. 8-9 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Robert Pédron, « Municipales : une bonne cuvée UDB », Le Peuple breton, no 531, , p. 5 (ISSN 0245-9507, lire en ligne).
  5. Robert Pédron, « Municipales : l'UDB présente dans plus de cent communes », Le Peuple breton, no 528, , p. 8 (ISSN 0245-9507).
  6. Jean-Jacques Monnier, « Bilan des cantonales », Le Peuple breton, no 567, , p. 7 (ISSN 0245-9507).
  7. Jean-Jacques Monnier, « Cantonales 2004 : secondaires et importantes », Le Peuple breton, no 483, , p. 7 (ISSN 0245-9507).
  8. Jean-Jacques Monnier, « Au final, des municipales sans surprises », Le Peuple breton, no 680, , p. 11 (ISSN 0245-9507).
  9. « De nouveaux élus municipaux UDB ! », Le Peuple breton, no 683, , p. 4 (ISSN 0245-9507).
  10. Robert Pédron, « Cantonales : revue de détail des candidats UDB », Le Peuple breton, no 529, , p. 7 (ISSN 0245-9507).
  11. Ronan Leprohon, « Bilan des élections cantonales », Le Peuple breton, no 531, , p. 6 (ISSN 0245-9507).
  12. Ronan Leprohon, « Cantonales : pas une voix bretonne ne doit manquer aux candidats UDB », Le Peuple breton, no 481, , p. 6 (ISSN 0245-9507).
  13. « Elles portent les couleurs de l’UDB », Le Peuple breton, no 447, , p. 2 (ISSN 0245-9507).
  14. « Les résultats de l’UDB : des progrès et des percée », Le Peuple breton, no 448, , p. 2 (ISSN 0245-9507).
  15. Jean-Jacques Monnier, « Les cantonales 98 », Le Peuple breton, no 412, , p. 16 (ISSN 0245-9507).
  16. Herri Gourmelen, « Cantonales 94 : les candidats UDB », Le Peuple breton, no 363, , p. 8 (ISSN 0245-9507).
  17. Jean-Jacques Monnier, « Cantonales : observations et premières conclusions », Le Peuple breton, no 364, , p. 18 (ISSN 0245-9507).
  18. Jean-Jacques Monnier, « Les cantonales 92 en Bretagne », Le Peuple breton, no 340, , p. 6 (ISSN 0245-9507).
  19. « Élections cantonales de mars 1985 : les candidats UDB », Le Peuple breton, no 255, , p. 4 (ISSN 0245-9507).
  20. « Cantonales : les résultats de l'UDB », Le Peuple breton, no 256, , p. 4 (ISSN 0245-9507).
  21. « Les résultats de l’UDB », Le Peuple breton, no 220, , p. 19 (ISSN 0245-9507).
  22. « Cantonales : les résultats de l’UDB », Le Peuple breton, no 185, , p. 15 et 16 (ISSN 0245-9507).
  23. « Les circonscriptions où l'UDB était présente », Le Peuple breton, no 114, , p. 8-10.
  24. « Les résultats de l'UDB », Le Peuple breton, no 173, , p. 12.
  25. Nil Caouissin, « Une gauche bretonne à reconstruire », Le Peuple breton, nos 642-643, , p. 8-11 (ISSN 0245-9507).
  26. « Les candidats de « Oui la Bretagne » », Le Peuple breton, no 641, , p. 9 (ISSN 0245-9507).
  27. Yann Syz, « Sénatoriales : un message progressiste et breton », Le Peuple breton, no 610, , p. 7 (ISSN 0245-9507).
  28. Nil Caouissin, « Européennes 2014 : les enseignements du scrutin », Le Peuple breton, no 605, , p. 4 (ISSN 0245-9507).
  29. « À Brest, 2 000 personnes ont manifesté contre le projet de raffinette », Le Peuple breton, no 114, , p. 5.
  30. « Bécherel 2004, un succès évident », Le Peuple breton, no 490, , p. 5 (ISSN 0245-9507).
  • Autre presse périodique régionale
  1. « UDB : le 30e congrès ce week-end à Plœmeur », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
  2. « UDB : Alice et Herri quittent la vie politique », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « L'UDB, « une véritable alternative » », Le Télégramme, (ISSN 0751-5928, lire en ligne, consulté le ).
  4. « 50 ans de l'UDB : l'empreinte dans le Trégor », Le Trégor, (ISSN 0244-0407, lire en ligne, consulté le ).
  5. « Élus progressistes de Bretagne : à fond derrière Carhaix », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Élus progressistes. Nelly Fruchard nouvelle présidente », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ),
  7. « UDB : rencontre et partage avec Bruno Le Clainche », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Rennes : un colloque à Sciences-Po sur l'UDB », Le Télégramme, (ISSN 0751-5928, lire en ligne, consulté le ).
  9. Didier Gourin, « L'UDB a des cartes à jouer : 3 questions à Carlo Pala, chercheur en sciences politiques », Ouest-France, (ISSN 0999-2138, lire en ligne, consulté le ).
  10. (br) « Politikerezh : kollok an UDB », Ya !, no 409, (ISSN 1770-8877, lire en ligne, consulté le ).
  11. (br) « Levrioù : "Histoire de l'UDB" », Ya !, nos 498-499, , p. 14 (ISSN 1770-8877).
  • Presse périodique nationale et internationale
  1. Gabriel Simon, « Christian Guyonvarc'h incarne le succès de la nouvelle stratégie de l'UDB », Le Monde, (ISSN 0395-2037).
  2. « À Saint-Gaudens, socialistes et communistes ne se sont pas mis d'accord », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  3. « L'Union démocratique bretonne est présente dans cinq circonscriptions », Le Monde, (ISSN 0395-2037).

Audiovisuel

  • Archives de l'institut national de l'audiovisuel (INA)
  1. (br) FR3, Jean Le Clerc de La Herverie, « Yann-Ber Piriou, stourm ur barzh », Breiz o veva, sur L'Ouest en mémoire, INA (consulté le ) : « Ce grand spécialiste de littérature est aussi un militant politique de gauche, cofondateur en 1964 de l'UDB (Union démocratique bretonne). ».
  • Autres supports audiovisuels
  1. (br) France 3 Bretagne, Bernez Rouz & Goulwena An Hennaf, « Keleier : kendiviz war an UDB », Bali Breizh, sur Bretagne.france3.fr (consulté le ).

Internet

  • Presse en ligne
  1. Hubert Chémereau, « La Bretagne perd un grand historien », sur Agence Bretagne-Presse (consulté le ) : « Très tôt il s'engage pour la Bretagne : un engagement politique au sein de l'UDB et culturel au sein d'Ar Falz / Skol Vreizh. ».
  2. Hubert Artus, « Bruno Derrien : « On note les arbitres comme au patinage » », Cabinet de lecture, sur Rue89 (consulté le ) : « Derrien s'avouant de gauche, est sympathisant de l'Union démocratique bretonne ».
  3. Agence France-Presse (AFP), « Paul Molac, député chanteur, trilingue breton-gallo-français et régionaliste », sur Lagazettedescommunes.com, (consulté le ).
  4. « Élections cantonales 2004 », sur Elections2004.ouestfrance.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  5. Base de données Traitement et exploitation des résultats électoraux (TERE) du site Internet du journal Le Monde.
  6. « Les Presses populaires de Bretagne », sur Pressespopulaires.bzh (consulté le ).
  • Sites institutionnels
  1. Centre de recherches sur l'action politique en Europe (CRAPE), Centre de recherche bretonne et celtique(CRBC), « L'Union démocratique bretonne, un parti autonomiste dans un État unitaire », Appel à communications, sur Crape.univ-rennes1.fr, (consulté le ).
  2. « Résultats électoraux en France », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  3. « Les élections sénatoriales », sur Politiquemania.com (consulté le ).
  4. « Résultats des sénatoriales de 1992 : Loire-Atlantique », sur Politiquemania.com (consulté le ).
  5. « Les Presses populaires de Bretagne », Informations juridiques, sur Manageo.fr (consulté le ).
  6. Centre de recherches sur l'action politique en Europe (CRAPE), Centre de recherche bretonne et celtique(CRBC), « L'Union démocratique bretonne, un parti autonomiste dans un État unitaire », sur Crape.univ-rennes1.fr, (consulté le ).
  • Sites politiques
  1. « Présentation », sur le site de l'UDB (consulté le ).
  2. « Présidentielle : l’UDB fait un choix de conviction et de responsabilité », sur le site de l'UDB (consulté le ).
  3. « Un soutien de choc pour Valérie Coussinet ! », Blog de Valérie Coussinet, sur Udb2012.wordpress.com (consulté le ) : « Deuxième soutien officiel pour la campagne de Valérie Coussinet, celle de “Loran” guitariste et chanteur des Ramoneurs de menhirs ».
  4. « Le Peuple breton », sur udb-bzh.net, (consulté le ) : « la collaboration du dessinateur Nono depuis trente ans ».
  5. « Le Peuple breton du mois de mai 2011 » [archive du ], sur UDBy, (consulté le ).
  6. « Le bureau de l'Association des élus progressistes de Bretagne », sur le site de l'AEPB (consulté le ).
  7. François Alfonsi, « EELV et RPS : la stratégie gagnante », Site des députés EELV au Parlement européen, sur Europeecologie.eu (consulté le ) : « [Paul Molac] est désormais l’élu de référence de Régions et peuples solidaires au Parlement. ».
  8. Christian Bucher, « Bretagne verte, unie et solidaire : la liste des candidat(e)s finistérien(ne)s aux élections cantonales », sur Brest-ouvert.net, (consulté le ).
  9. Service communication de l'UDB, « Élections législatives du 10 juin 2007 en Bretagne : résultats par partis politiques », sur Udb-bzh.net, (consulté le ).
  • Autres sites
  1. Alan Stivell, « Société / society / buhez sokial », Forum officiel, sur Alanstivell.com (consulté le )
    « Je n'ai jamais adhéré à aucun parti. Je pense que, si je peux avoir un rôle, ce n'est pas à l'intérieur d'un parti politique. Mais ceci est un cas particulier : le mien. Cela ne m'empêche pas d'aider, chaque fois que je le peux, les gens dont j'estime l'action. C'est souvent le cas pour l'Union démocratique bretonne (avec parfois des divergences, normal). »
    .
  2. « L'UDB dans la majorité régionale: les raisons d'un choix - Groupe des élus udb au Conseil régional de Bretagne », sur over-blog.com, .
  3. Les candidatures UDB aux départementales, CP sur le site officiel, février 2015
  4. « Élections régionales. Huit membres de l'Union démocratique suspendus », Ouest-France, septembre 2015.
  5. « Pas de consigne de vote pour Oui la Bretagne », Ouest-France, 8 décembre 2015
  6. Gael Briand, « Sénat : les écologistes et les autonomistes se renforcent », sur Marianne.net, (consulté le ).
  7. « Calendrier des réalisations de Savenn douar », sur Becherel-citedulivre.fr (consulté le ).
  8. Christian Le Meut, « Deux livres sur l'UDB à l'occasion du cinquantenaire du parti », Le Télégramme, (ISSN 0751-5928, lire en ligne, consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Ouvrages généralistes

  • Collectif, Toutes les cultures de Bretagne, Morlaix, Skol Vreizh, , 367 p. (ISBN 2-911447-70-0, présentation en ligne)
  • Erwan Chartier et Ronan Larvor (ill. Malo Louarn), La France éclatée ? : enquête sur les mouvements régionalistes, autonomistes et indépendantistes en France, Spézet, Coop Breizh, , 350 p., 17 × 24 cm (ISBN 2-84346-203-7, présentation en ligne)
  • Erwan Chartier et Ronan Larvor (ill. Malo Louarn), La question bretonne : enquête sur les mouvements politiques bretons, Plougastel-Daoulas, An Here, , 175 p., 22 × 28 cm (ISBN 2-86843-262-X, présentation en ligne)
  • (en) Maryon MacDonald, “We are not French!” : langage, culture and identity in Brittany, Londres, Routledge, , 384 p. (ISBN 0-415-00632-5, présentation en ligne)
  • Renaud Dulong, La question bretonne, Paris, Presses de SciencesPo. (FNSP) / A. Colin, coll. « Académique / Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques » (no 196), , 207 p. (ISBN 2-7246-0329-X, présentation en ligne)

Ouvrages universitaires

  • Tudi Kernalegenn et Romain Pasquier (préf. Lieven de Winter), L’Union démocratique bretonne : un parti autonomiste dans un État unitaire, Rennes, Presses universitaires de Rennes (PUR), coll. « Histoire », , 272 p., 15,5 × 24 cm (ISBN 978-2-7535-3262-5, présentation en ligne)
  • (it) Carlo Pala, I partiti etnoregionalisti in Italia e in Francia : il caso dell’Union Démocratique Bretonne (UDB) e del Partito Sardo d’Azione (PSdAZ), Florence, Université de Florence, coll. « Thèse de doctorat sous la direction du Pr. Fulvio Venturino »,
  • Grégory Friant (dir.) (Étude de presse du Peuple breton), L'Union démocratique bretonne sous la République gaullienne au travers son organe de presse : de la création du parti aux premiers combats politiques (1964-1969), Brest, Université de Bretagne occidentale (UBO), coll. « Mémoire / Unité de formation et de recherche (UFR) en histoire », , 136 p., 20 × 30 cm (présentation en ligne)
  • (en) Alistair Cole, Beyond devolution and decentralisation : building regional capacity in Wales and Brittany, Manchester, Manchester University Press, coll. « The devolution series », , 198 p. (ISBN 0-7190-7092-9, présentation en ligne)
  • (en) Lieven de Winter, Margarita Gómez-Reino et Peter Lynch (dir.), Autonomist parties in Europe : identity politics and the revival of the territorial cleavage, Barcelone, Institut de Ciències Polítiques i Socials (ICPS), , 557 p. (ISBN 84-608-0428-3, présentation en ligne)
  • Yann Fournis, Les régionalismes en Bretagne : la région et l’État (1950-2000), Bruxelles, Presses interuniversitaires européennes (PIE) / Peter Lang, coll. « Regionalism & federalism » (no 10), , 252 p. (ISBN 90-5201-095-1, présentation en ligne)
  • (en) Frans Schrijver, Regionalism after regionalisation : Spain, France and the United Kingdom, Amsterdam, Universiteit van Amsterdam, coll. « UvA Proefschriften Series », , 434 p. (ISBN 90-5629-428-8, présentation en ligne)
  • Romain Pasquier (CRAPE/Institut d’études politiques de Rennes), « L'Union démocratique bretonne ou les limites de l'expression partisane autonomiste en Bretagne », Pôle Sud - Revue de science politique de l'Europe méridionale, ARPoS, no 20, , p. 113-132 (ISSN 1262-1676, lire en ligne, consulté le )
  • Jean-Claude Le Corre et Michel Nicolas, L'Union démocratique bretonne : contribution à l'étude de l'Emsav, Rennes, Université de Rennes 1 / Unité d'enseignement et de recherche (UER) de sciences juridiques, coll. « Mémoire / Diplôme d'études supérieures (DES) de science politique »,

Ouvrages historiques

  • Jean-Jacques Monnier, Lionel Henry et Yannick Quénéhervé (postface Michel Nicolas), Histoire de l’Union démocratique bretonne : 50 ans de luttes, Fouesnant, Yoran embanner, , 392 p., 15,5 × 22 cm (ISBN 978-2-916579-60-3, présentation en ligne)
  • Georges Cadiou (ill. Nono), Emsav : dictionnaire critique, historique et biographique : le mouvement breton de A à Z, Spézet, Coop Breizh, , 432 p., 15.5 × 24 × 3,6 cm (ISBN 978-2-84346-574-1 et 2-84346-574-5, présentation en ligne)
  • Michel Nicolas, Breizh, la Bretagne revendiquée : des années 1980 à nos jours, Morlaix, Skol Vreizh, , 450 p., 16.5 × 24 cm (ISBN 978-2-915623-81-9, présentation en ligne)
  • Michel Nicolas, Histoire de la revendication bretonne, ou la revanche de la démocratie locale sur le “démocratisme” : des origines aux années 1980, Spézet, Coop Breizh, , 397 p. (ISBN 978-2-84346-312-9, présentation en ligne)
  • Jean-Jacques Monnier, Histoire de l'Union démocratique bretonne, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 7), , 46 p. (ISSN 0245-9507)
  • Michel Nicolas, Histoire du mouvement breton : Emsav, Paris, Syros, , 380 p. (ISBN 2-901968-63-5, présentation en ligne)

Ouvrages thématiques

  • Tudi Kernalegenn (préf. Erik Neveu), Drapeaux rouges et gwenn-ha-du : l'extrême-gauche et la Bretagne dans les années 70, Rennes, Apogée, , 224 p., 15,5 × 23 cm (ISBN 2-84398-190-5, présentation en ligne)
  • Tudi Kernalegenn (préf. Gaby Cohn-Bendit), Luttes écologistes dans le Finistère : les chemins bretons de l'écologie (1967-1981), Fouesnant, Yoran Embanner, coll. « Politikerezh », , 320 p., 15,5 × 22 cm (ISBN 2-9521446-6-4, présentation en ligne)

Autobiographies

  • Yannick Quénéhervé, La Bretagne au cœur et le cœur à gauche : souvenirs d'un leader ouvrier de la SBFM, Fouesnant, Yoran embanner, coll. « Histoire - Politique », , 368 p., 15,5 × 22 cm (ISBN 978-2-916579-66-5, présentation en ligne)
  • (br) Herri Gourmelen, Breiz a-gleiz, Brest, Emgleo Breiz, coll. « Politikerez », , 72 p., 18 × 13 cm (ISBN 978-2-911210-62-4, présentation en ligne)

Articles connexes

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