Uncey-le-Franc

Uncey-le-Franc (Unceium, Unciacum), autrefois Unce, est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cet article possède un paronyme, voir Ancy-le-Franc.

Uncey-le-Franc

Église Saint-Martin.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Auxois
Maire
Mandat
Pierre Rousseau
2020-2026
Code postal 21350
Code commune 21649
Démographie
Population
municipale
54 hab. (2018 )
Densité 5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 45″ nord, 4° 34′ 23″ est
Altitude Min. 344 m
Max. 539 m
Superficie 9,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Semur-en-Auxois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Uncey-le-Franc
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Uncey-le-Franc
Géolocalisation sur la carte : France
Uncey-le-Franc
Géolocalisation sur la carte : France
Uncey-le-Franc

    Géographie

    Uncey-le-Franc est situé à 110 km d'Auxerre, à 40 km de Montbard et à 45 km de Dijon, km de Vitteaux, 30 km de Semur-en-Auxois, 14 km de Sombernon.

    Géologie

    Territoire en montagnes, de marnes supraliasiques et à l'étage inférieur du calcaire colitique. Peu de bois, l'ensemble est en terres labourables, pâturages, et un peu de vignes.

    Hydrographie

    • La Brenne, rivière ;
    • Corcelotte, ruisseau affluent de la Brenne qu'il rencontre au bourg. Il existe encore deux ou trois autres ruisseaux, ainsi que plusieurs sources et fontaines.

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

    • la Bergerie - la Maitairie-Carrée ou Maison-Carrée - Val d'Été -

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Uncey-le-Franc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,7 %), terres arables (29,1 %), forêts (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones urbanisées (2,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Les Templiers et les Hospitaliers

    En 1147, Guy de Sombernon fonde le siège d'une commanderie templière, qui passera à la dissolution de l'Ordre à celui des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dépendant de la commanderie de Bure-les-Templiers. Thibault d'Uncey est témoin de cette fondation.Nivard de Sombernon-Fontaines, devient abbé de 1204 à 1206 de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon[8]. Il confirme dans une charte de 1249 la possession de biens que son père avaient donnés aux Templiers à Uncey.

    Les sires de Sombernon, puis les Hospitaliers finissent par acquérir toute la seigneurie. De 1311 à 1789, les Hospitaliers furent les propriétaires dont le prieur de Champagne en 1789.

    Politique et administration

    Civile, sous l'Ancien Régime

    Dépendait du bailliage de Semur, subdélégation de Vitteaux

    • 1147 - Thibault d'Uncey
    • 1147 - Guy de Sombernon
    • 1178 - Début des abbés de l'abbaye de Saint-Seine pour partie
    • 1188 - Humbert d'Uncey
    • 1223 - Jean d'Uncey , donne des rentes à l'abbaye Saint-Pierre de Flavigny-sur-Ozerain
    • 1250 - Garnier de Mâlain, chevalier. Il donne cette année-là en gage à Humbert d'Echannay tout ce qu'il possède à Uncey pour cent livres
    • 1255 - Fin de la seigneurie sous la domination des abbés de Saint-Seine.

    Civile, depuis La Révolution

    Aujourd'hui, fait partie de l'arrondissement de Semur, du Canton de Semur-en-Auxois.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Maurice Chopard    
    2001 2014 Paulette Chopard    
    2014 En cours Pierre Rousseau SE Ouvrier
    Les données manquantes sont à compléter.

    Religieuse

    Avant 1789 dépendait du diocèse d'Autun, archidiaconé et archiprêtré de Flavigny. Aujourd'hui dépend du diocèse de Dijon

    Curés

    Démographie

    • 1397 la population était de 14 feux soit entre 63 personnes et 70 personnes suivant le coefficient employé, ici 4,5 dans le premier cas et 5 dans le second.
    • 1666 la population est de 24 habitants pauvres et miséreux, la plupart fermiers
    • 1775, elle s'élève à 44 feux soit entre 198 personnes et 220 personnes on recense 160 communiants.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 54 habitants[Note 2], en augmentation de 22,73 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    273276307307265273276234201
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    192186182193191206181168152
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1381291131008371787578
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    746159685449484354
    2018 - - - - - - - -
    54--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts.

    Civils

    • Un moulin disparu au XIXe siècle.

    Religieux

    Bibliographie

    • Abbé Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or, manuscrit conservé à la Bibliothèque Municipale de Dijon, microfilmé et tiré 18 volumes sur papier[13]

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Abbé L. Chomton, Histoire de l'église Saint-Bénigne de Dijon, Dijon,1900, liste des abbés
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Bibliothèque municipale de Dijon: Usuel, cote:L.944.42. DEN. Microfilm MIC 132 du manuscrit 1732

    Voir aussi

    Liens externes

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