Un poing c'est court

Un collectif associatif est créé dès 1997 à l'initiative de trois Vaudais, Azzedine Soltani, du cinéma Les Amphis, Laurent Millet, alors coordinateur de la MJC de Vaulx-en-Velin et François Martorell, cinéaste. Leur projet était de regrouper autour d'un événement cinématographique la population vaudaise qui comptait pas moins de 50 nationalités différentes issues des anciennes colonies françaises, la langue française étant leur lien commun[2].

La première édition a lieu en 2001.

En 2008, le festival est porté par l'association Festival du Film Court Francophone de Vaulx-en-Velin. Il est renommé en 2012 « [Un poing c'est court] » pour réaffirmer la volonté de présenter un cinéma engagé[3].

La présidente actuelle est Nicole Garnier et Azzedine Soltani en est le directeur artistique.

Le festival s'est installé dans le paysage culturel malgré la présence voisine du Festival du Film Court de Villeurbanne qui dispose de moyens plus importants. Il s'en distingue par sa thématique, l'engagement et par une diversité cinématographique permise par la francophonie. De 150 films reçus au début, les responsables chargés des sélections doivent visionner aujourd'hui environ 1500 films, venus de 23 pays issus de la francophonie en 2020[4]. Tous les genres sont acceptés, fictions, documentaires, animation, n'excédant pas 30 min[5].

Outre les collectivités locales, le festival est soutenu notamment par l'Organisation Internationale de la Francophonie.

Le festival se déroule principalement au cinéma municipal Les Amphis, mais des projections ont lieu aussi dans la salle Victor-Jara, au centre social et culturel Peyri et à la mairie annexe de Vaulx-en-Velin.

Pour marquer la 20^e édition en 2020, un festival off a démarré dès décembre 2019 dans d'autres lieux : le Grrrnd Zero, l'Aquarium ciné-café.

Depuis quelques années, signe de maturité du festival, la grille de programmation varie peu, avec des soirées thématiques au cours desquelles une centaine de films sont présentés[6].

• Vendredi, samedi, dimanche : 4 programmes en compétition projetés chacun deux fois, une trentaine de films
• Samedi : soirée d'ouverture et carte blanche donnée à un réalisateur
• Toute la semaine : projections pour les scolaires selon leurs niveaux, vote des jurys, rencontres avec des réalisateurs
• Lundi : soirée Francophonie ; projection-débat avec écrivains, réalisateurs
• Mardi : soirée Regards animés, dédiée au film d'animation
• Mercredi : l'après-midi programme familial, projections de jeunes réalisateurs d’Écoles d'Ici et d'Ailleurs[2] ; en soirée Pays à l'honneur
• Jeudi : soirée Courts au Sud ; en lien avec le centre social et culturel Peyri, un groupe d'habitants du sud de la ville présente une projection de films de leur choix
• Vendredi : Le court, de nuit ; 3 programmes en compétition soumis au vote du public à l'issue de la nuit
• Samedi : soirée de clôture et remise des prix en présence des réalisateurs.

En accord avec le projet initial de créer des liens sociaux sur le territoire vaudois, un accueil conséquent est fait en direction du public scolaire : 3500 élèves de la maternelle au lycée se déplacent au festival, sur un total de 5000 entrées. La volonté de mixité sociale se reflète aussi dans la diversité des jurys.

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