Tueries de masse aux États-Unis

Les États-Unis sont la nation qui compte le plus de fusillades de masse dans le monde[2],[3],[4],[5]. Le terme « fusillade de masse » est généralement utilisé lorsque quatre victimes sont recensées, en excluant le meurtrier. Avec ce critère, 146 fusillades de masse ont été perpétrées entre 1967 et 2017, avec une moyenne de huit morts[6]. Le meurtrier est généralement tué par la police, ou arrêté par des policiers ou des civils, ou se suicide[7].

Nombre de personnes assassinées par an aux États-Unis pendant des tueries de masse, de 1982 à 2012[1]

Définition

Il n'existe pas de définition précise d'une tuerie de masse aux États-Unis[8]. Le Investigative Assistance for Violent Crimes Act of 2012, intégré dans la loi par le Congrès en janvier 2013, définit un « meurtre de masse » lorsqu'il y a au moins quatre victimes, à l'exclusion du meurtrier[9],[10],[11]. En 2015, le Congressional Research Service définit une fusillade de masse comme « un homicide multiple avec au moins quatre victimes assassinées par arme à feu, lors d'un événement particulier et dans une localisation précise »[12]. Une définition plus large, comme celle utilisée par la Gun Violence Archive, est d'au moins 4 personnes touchées par des tirs mortels ou non, à l'exclusion du tireur[13]. Cette dernière définition est la plus souvent utilisée par la presse et les organisations à but non lucratif[14],[15],[16],[17],[18].

Fréquence

Hôtel Mandalay Bay de Las Vegas, d'où sont partis les tirs ayant causé 59 morts et 546 blessés en 2017.

Des études indiquent que le nombre de personnes exposées aux tueries de masse aux États-Unis a triplé depuis 2011. Entre 2011 et 2014, une fusillade de masse se produisait en moyenne tous les 64 jours, contre une moyenne de 200 jours entre 1982 et 2011[19].

Au cours des dernières années, le nombre de fusillades de masse a augmenté considérablement, bien qu'il y ait environ 50 % de diminution des homicides par arme à feu dans le pays depuis 1993. La diminution des homicides par arme à feu a été attribuée à une amélioration de la politique de sécurité, une meilleure économie et l'amélioration de certains facteurs environnementaux[20]. Cependant, on constate une augmentation du nombre de blessures par arme à feu, de suicides par arme à feu, et de fusillades de masse.

Autres sources

Un rapport exhaustif tenu par USA Today répertorie toutes les victimes des tueries de masse de 2006 à 2017, dans lesquelles au moins 4 personnes ont été assassinées : le total est de 1,358 victimes pour 271 tueries. Cela équivaut à une tuerie de masse environ tous les 16 jours, environ 22,5 par an, avec une moyenne de 5,01 victimes par tuerie[21]. Mother Jones, en se basant sur le critère de la non-préméditation du tueur concernant le lieu du crime et des victimes, a répertorié pour l'année 2015 sept tueries de masse entraînant la mort d'au moins quatre personnes, avec une moyenne de 5 victimes pour la période 2011-2015[22]. Une analyse par le groupe de prévention de la violence par arme à feu Everytown for Gun Safety, dirigée par le Maire de New-York Michael Bloomberg, a répertorié 110 fusillades de masse entraînant la mort d'au moins quatre personnes, entre janvier 2009 et juillet 2014 ; au moins 57 % de ces fusillades étaient liées à la violence conjugale ou familiale[23],[24]. Cela implique que 43 % de ces fusillades se sont produites en dehors d'un domicile ou d'un cercle familial.

Si l'on étend la définition à 4 personnes blessées ou tuées, des centaines de fusillades de masse ont lieu aux États-Unis dans une année, d'après le site Internet Shooting Tracker, financé en crowdfunding[16]. En décembre 2015, Le Washington Post a rapporté qu'il y avait eu 355 fusillades de masse aux États-Unis depuis le début de l'année[25]. En août 2015, Le Washington Post a rapporté qu'en moyenne une fusillade de masse survient chaque jour[26]. Un rapport antérieur avait indiqué qu'il y avait eu 294 fusillades de masse tuant ou blessant 1464 personnes, rien qu'en 2015[27]. Shooting Tracker et Mass Shooting Tracker ont été critiqués pour leurs résultats car ils prennent en compte les personnes blessées dans leur définition de "victime d'une fusillade de masse", alors que d'autres médias n'indiquent que le nombre de personnes assassinées.[28],[29].

Auteurs

La plupart des fusillades de masse sont commises par des hommes adultes. Selon James Alan Fox, criminologue à la Northeastern University, qui gère une base de données couvrant toutes les fusillades de masse survenues aux États-Unis depuis 2006, environ 55 % des auteurs de ces incidents étaient de « race blanche ». En utilisant un autre ensemble de données allant de 1976 à 2019, avec des critères plus inclusifs pour déduire la race, celui-ci constate qu'environ 64 % des tireurs étaient blancs (les données du recensement indiquant qu'environ 67 % des hommes adultes aux États-Unis sont des Blancs non hispaniques)[30]. Selon le Statista Research Department, entre 1982 et mars 2021, 66 des 121 fusillades de masse aux États-Unis ont été menées par des tireurs blancs. À titre de comparaison, l'auteur était afro-américain dans 21 fusillades de masse et latino dans 10. En pourcentages, cela équivaut respectivement à 54 %, 17 % et 8 %. D'une manière générale, la « répartition raciale » des fusillades de masse reflète celle de la population américaine dans son ensemble[31].

En l'absence de schémas clairs entre le contexte socio-économique ou culturel des tireurs de masse, une attention croissante a été accordée à la santé mentale. Dans plus de la moitié des fusillades de masse depuis 1982, le tireur a montré des signes antérieurs de problèmes de santé mentale[31].

Facteurs contributifs

Il y a plusieurs facteurs possibles qui pourraient créer un environnement propice pour les tueries de masse aux États-Unis[32]. Voici les facteurs les plus souvent cités :

  1. l'échec du gouvernement américain à vérifier les antécédents et le profil psychologique des personnes possédant une arme à feu, en raison de bases de données incomplètes et/ou d'un manque de moyens humains[33],[34] ;
  2. l'augmentation de l'accessibilité des armes à feu et le refus de mesures pour en limiter l'accès[35],[5] ;
  3. le phénomène d'imitation qui inspire les meurtriers ;
  4. un désir non-contrôlé de gloire et de notoriété ;
  5. la frustration du meurtrier, résultant de l'écart entre ses attentes personnelles et professionnelles et ce qu'il arrive réellement à accomplir, ce qui conduit à des attitudes destructrices ;
  6. il n'est pas avéré que les troubles psychologiques soient un facteur déterminant[36],[37],[38]. De nombreux meurtriers de masse aux États-Unis avaient une maladie mentale au moment des faits, mais le nombre de tueries de masse augmente bien plus rapidement (multiplication par 3 entre 2011 et 2014) que le nombre de personnes atteintes de maladies mentales.

Armes utilisées

Plusieurs types d'armes ont été utilisées dans les tueries de masse aux États-Unis, y compris des fusils semi-automatiques (des fusils de type AR-15 dans de nombreux cas), des armes de poing, des fusils de chasse, ou des fusils à pompe.

Débats

Les gouvernements américains successifs semblent paralysés par le lobby des armes ou le soutiennent (après la fusillade de Las Vegas, Donald Trump a annulé un projet de loi [lancé par l'administration Obama] qui aurait rendu difficile l'achat d'une arme à feu pour une personne visiblement atteinte d'une maladie mentale[39]), bien qu'à l'époque d'Obama, un sondage ait montré que 58 % des Américains se disaient favorables à une législation visant à limiter l'accès aux armes à feu ainsi que leur circulation, mais le Sénat n'a pas suivi le président dans ce sens[40]. Après la tuerie de l'école primaire Sandy Hook, les sondages montrent des citoyens Américains très favorables aux réglementations proposées par le président Obama : 92 % soutenaient une vérification nationale des antécédents des acquéreurs d’armes à feu, et 56 % l’interdiction totale des armes d’assaut et des chargeurs à haute capacité[41]. L'annonce gouvernementale du projet de loi est pourtant immédiatement et fortement suivie d’une contre-attaque de la National Rifle Association (NRA).

Parmi les explications souvent avancées figure le fait qu'il existerait un attachement atavique des Américains à leur héritage pionnier, de chasse et d'utilitarisme rural (pourtant le Canada qui partage cet héritage n'en subit pas les mêmes effets), au mythe d'une révolution et d'une libération des colonies opprimées par la Couronne, grâce aux armes à feu qui seraient alors devenues un symbole de la garanties de liberté et d’américanité du pays [Combeau, 2002]. Une autre explication est qu'en s'appuyant sur ces idées, le lobby des armes à feu freine systématiquement toute velléité de contrôle des armes à feu. Ce lobby est notamment constitué du Safari Club International, de la National Association for Gun Rights, du Gun Owners of America, de la National Shooting Sports Foundation, de l'Ohio Gun Collectors Association... mais surtout la puissante National Rifle Association (NRA). Cette organisation a été créée en 1871 officiellement pour encourager la pratique du tir, mais jouera très tôt un rôle politique important, affirmé au grand jour à partir de 1975 par la création de l'« Institute for Legislative Action » (NRA-ILA), explicitement destiné à influencer le corps électoral et les décideurs, notamment par de l'argent ; il est selon le Center for Responsive Politics le 50e plus gros donateur financier des partis politiques américains depuis 1989). Ce lobby s'appuie sur la seconde partie du second amendement de la Constitution américaine, en omettant de rappeler sa première partie (qui le contextualise en rappelant qu'il vise à permettre l'existence d'une communauté armée désignée comme « milice bien organisée » pour défendre un « État libre »[42] et destinée à protéger un « État libre »[43]). Un documentaire de Michael Moore (Bowling For Columbine, 2002) tente d'expliquer ou contextualiser ce phénomène à partir du cas du massacre du lycée de Columbine (en 1999, où 12 lycéens et un professeur ont été froidement abattus par deux élèves)[40]. C'est un pays où il est particulièrement facile d'acheter une arme à feu et de se déplacer avec elle. La disponibilité des armes à feu et des munitions pour les jeunes hommes est élevée et leur dangerosité est banalisée ; ce qui a par exemple permis à l'auteur de la tuerie de Charleston d'utiliser un pistolet acquis comme cadeau d'anniversaire pour ses 21 ans[40], alors qu'au même moment le gouvernement texan annonçait que chaque étudiant pourrait circuler dans tous les campus de l'État en portant une arme sur lui (à compter du ).

Fusillades les plus meurtrières

Voici les vingt tueries de masse ayant causé le plus de morts dans l'histoire moderne des États-Unis. † : Fusillade précédemment la plus meurtrière.

Fusillade États et Washington Année Nombre de morts Type(s) d'arme(s) utilisée(s) Référence(s)
1 Fusillade de Las Vegas Nevada 2017 59 (y compris le meurtrier) Fusils semi-automatiques
[44],[45]
2 Fusillade du 12 juin 2016 à Orlando Floride 2016 50 (y compris le meurtrier)
Fusil semi-automatique
3 Fusillade de l'université Virginia Tech Virginie 2007 33 (y compris le meurtrier) Arme de poing
4 Tuerie de l'école primaire Sandy Hook Connecticut 2012 28 (y compris le meurtrier) Fusil semi-automatique et carabine à verrou
5 Fusillade de l'église de Sutherland Springs Texas 2017 27 (y compris le meurtrier) Fusil semi-automatique [46]
6 Fusillade du Luby's Texas 1991 24 (y compris le meurtrier) Armes de poing
7 Massacre du McDonald's de San Ysidro Californie 1984 22 (y compris le meurtrier) Armes multiples
Fusillade d'El Paso Texas 2019 22 AK-47
9 Fusillade de l'université du Texas Texas 1966 18 (y compris le meurtrier) Armes multiples
10 Fusillade de Parkland Floride 2018 17 Fusil semi-automatique [47]
11 Fusillade de San Bernardino Californie 2015 16 (y compris les deux meurtriers) Fusil semi-automatique
12 Edmond post office shooting Oklahoma 1986 15 (y compris le meurtrier) Armes de poing
Fusillade de Columbine Colorado 1999 15 (y compris les deux meurtriers) Armes multiples [48]
14 Fusillade de Binghamton État de New York 2009 14 (y compris le meurtrier) Armes de poing
15 Camden shootings New Jersey 1949 13 Armes de poing
Wilkes-Barre shootings Pennsylvanie 1982 13 Fusil semi-automatique
Wah Mee massacre Washington 1983 13 Armes de poing
Fusillade de Fort Hood Texas 2009 13 Armes de poing
Tuerie du Washington Navy Yard Washington (district de Columbia) 2013 13 (y compris le meurtrier) Fusil à pompe et arme de poing
Fusillade de Thousand Oaks Californie 2018 13 (y compris le meurtrier) Arme de poing

Voir aussi

Références

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    « "But starting in 2013, federal statutes defined "mass killing" as three or more people killed, regardless of weapons." »
    .
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