Tsuga

Les arbres du genre Tsuga, appelés pruches au Québec, sont des conifères décoratifs avec leur silhouette irrégulière et leurs branches et rameaux légèrement pendants. Ces arbres font partie de la famille des Pinacées, et ne sont pas des sapins, malgré le nom de sapin du Canada qu'on leur donne parfois.

Tsuga mertensiana (Pruche subalpine) en Californie, Sierra Nevada
Gravure représentant la coupe et l’écorçage de pruches (dont l'écorce est particulièrement riche en tanins), ici pour la tannerie de Prattsville, aux États-Unis dans les années 1840, quand elle a été la plus grande du monde et en faisait une grande consommation.

Ne doit pas être confondu avec Stuga.

Origine, aire de répartition

Le tsuga vient d'Amérique du Nord et d'Asie, où il croît dans des endroits frais, souvent rocheux, comme les gorges humides.

Il a été introduit en Europe dès 1740 et s’est depuis considérablement propagé. On le trouve le plus souvent dans les parcs et les jardins.

Il aime les emplacements humides et pas trop chauds et prospère aussi dans la pénombre.

Description

Cette essence a été décrite pour la première fois par le botaniste français Élie-Abel Carrière (1818-1896).

Il peut mesurer jusqu’à 20-60 mètres de haut, avec une forme pyramidale large et irrégulière. Ce conifère a un seul tronc dans son pays d’origine mais peut en avoir plusieurs en Europe.

Ses branches sont horizontales ou montantes de biais, toujours déposées irrégulièrement. Les pousses sont brun clair et velues, avec des épines de 5 à 15 mm de long, molles, plates et émoussées. Elles sont nettement sciées au bord, allant en se rétrécissant peu à peu de la base à la pointe. Les cônes mesurent 2-7 centimètres de long, sont de forme ovale et sont disposés sur une courte tige. Les écailles sont rondes et entières.

Les Américains l’appellent « Hemlock », ce qui veut dire ciguë. Ceci correspond à l’odeur que dégagent ses aiguilles quand on les froisse.

Les espèces de Tsuga (ou pruches)

On en rencontre 10 espèces :

Le Tsuga heterophylla et le Tsuga canadensis sont les plus répandus en Europe.

Usages

Il n’est que peu exploité car son bois est de qualité assez médiocre, mais il a été localement très exploité, voire surexploité pour son écorce riche en tanin.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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