Trifluorure de plutonium
Le fluorure de plutonium(III) ou trifluorure de plutonium est le composé chimique constitué de plutonium et de fluor de formule PuF3. Il forme des cristaux violets. Le fluorure de plutonium(III) possède la structure de LaF3[3].
Trifluorure de plutonium | |
Structure du fluorure de plutonium(III) : __ Pu3+ __ F− | |
Identification | |
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Nom UICPA | trifluoroplutonium |
No CAS | |
PubChem | 139624 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | cristaux violets, opaques |
Propriétés chimiques | |
Formule | PuF3 |
Masse molaire[1] | 301 g/mol F 18,94 %, Pu 81,08 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 1 396 °C[2] |
Cristallographie | |
Classe cristalline ou groupe d’espace | (no 165) |
Précautions | |
Composé radioactif |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
Synthèse
Le fluorure de plutonium(III) qui est très peu soluble, est produit par la métathèse en solution aqueuse entre le nitrate de plutonium(III) et un sel de fluorure dans des conditions acides qui le précipite[4] :
Le fluorure de plutonium(III) peut être également obtenu via l'oxalate de plutonium(IV) ou l'oxyde de plutonium(IV) avec de l'hydrogène et du fluorure d'hydrogène (HF) ou l'oxalate de plutonium(III) avec juste du fluorure d'hydrogène[5] :
Utilisation
Une méthode de précipitation du fluorure de plutonium(III) a été étudiée comme alternative à la méthode utilisant du peroxyde de plutonium lors du traitement du combustible nucléaire usé[6]. Une étude de 1957 du Laboratoire national de Los Alamos signale une récupération moins efficace qu'avec la méthode traditionnelle[7] tandis qu'une étude plus récente soutenue par l'Office of Scientific and Technical Information (en) conclut qu'il s'agit d'une des méthodes les plus efficaces[8].
Le fluorure de plutonium(III) peut être utilisé dans la fabrication de l'alliage plutonium-gallium au lieu du plutonium pur, plus difficile à manipuler.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Plutonium(III) fluoride » (voir la liste des auteurs).
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) David R. Lide, Handbook of Chemistry and Physics, Boca Raton, FL, CRC Press, (réimpr. cation-date), 87e éd., 113 p. (ISBN 0-8493-0594-2, lire en ligne)
- Wells A.F. (1984) Structural Inorganic Chemistry 5th edition Oxford Science Publications. (ISBN 0-19-855370-6).
- G. A. Burney, F. W. Tober, Precipitation of Plutonium Trifluoride, Ind. Eng. Chem. Process Des. Dev., 1965, vol. 4(1), pp. 28–32. DOI:10.1021/i260013a009.
- Georg Brauer (Hrsg.): Handbuch der Präparativen Anorganischen Chemie. 3., umgearb. Auflage. Band II., Enke, Stuttgart, 1978, p. 1299. (ISBN 3-432-87813-3).
- (en) C. K. Gupta et T. K. Mukherjee, Hydrometallurgy in Extraction Processes, vol. 2, CRC Press, (réimpr. cation-date), 206–208 p. (ISBN 0-8493-6805-7, OCLC 21197603, lire en ligne).
- (en) R. S. Winchester, « Aqueous Decontamination of Plutonium from Fission Product Elements », Laboratoire national de Los Alamos (project status report), Los Alamos, NM, , p. 9–10 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (en) L. L. Martella, M. T. Saba et G. K. Campbell, « Laboratory-scale evaluations of alternative plutonium precipitation methods », United States Office of Scientific and Technical Information (Rapport technique), Rockwell International, (DOI 10.2172/5318991, lire en ligne, consulté le ).
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