Tréflaouénan

Tréflaouénan [tʁeflawenɑ̃] est une commune du Finistère (Bretagne), en France. Tréflaouénan vient du breton treb (village) et de Saint Laouénan ou Loëvan (Lavan), (disciple de Saint Pol Aurélien). On trouve les appellations suivantes : Trefflouenan (en 1446), Treffloenan (en 1516) et Trefflaouenan (en 1534).

Tréflaouénan

La mairie de Tréflaouénan.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Haut-Léon Communauté
Maire
Mandat
Jacques Pontu
2020-2026
Code postal 29440
Code commune 29285
Démographie
Gentilé Tréflaouénanais
Population
municipale
515 hab. (2018 )
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ nord, 4° 06′ ouest
Altitude Min. 19 m
Max. 96 m
Superficie 8,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roscoff - Saint-Pol-de-Léon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-de-Léon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Tréflaouénan
Géolocalisation sur la carte : Finistère
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Tréflaouénan
Liens
Site web Site de la commune

    Toponymie

    Attesté sous la forme Trefflouenan en 1446.

    Ce toponyme dérive de Tref- désignant une paroisse ou entité administrative bretonne et de l'éponyme saint Laouenan.

    Le nom signifie donc la « trève de Laouénan », ou littéralement « trève du roitelet »[1].

    Trelaouenan, en breton, sans accent.

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 9,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 911 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 923,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 14 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Tréflaouénan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roscoff - Saint-Pol-de-Léon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), zones agricoles hétérogènes (35,8 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (4,7 %), forêts (0,2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Histoire

    Origines

    Tréflaouénan a pour éponyme saint Laouenan (dit aussi saint Houarné), fêté le . Ce moine breton venu du pays de Galles, ami et compagnon de saint Tugdual, disciple de saint Pol Aurélien, fonde une trève (lieu-dit) vers 530 avec un petit oratoire qui dépassait de la paroisse-mère de Plouzévédé. Selon l'abbé Le Guen, Tévédec et Laouenan, deux disciples de Pol Aurélien, évangélisèrent les tribus dont se sont formées les paroisses de Plouzévédé, de Plouénan et de Tréflaouénan[22].


    Tréflaouénan devait être un lieu de passage pour les Celtes ; des vestiges préhistoriques retrouvés sur la commune à Kerhuel à l'est, à Bodilio, à Quéran à l'ouest l'attestent[23]. Au Ve siècle, des émigrés gallois, les Bretons, débarquent en Armorique par famille ou par clans avec leurs chefs religieux et civils pour s'installer progressivement, sans créer de réelles difficultés. Armoricains et Bretons se connaissent assez bien, ils procèdent à des échanges depuis des siècles, leurs cultures, costumes et langues sont assez proches. Leurs agglomérations s’appellent des « plou » ou « gwi », paroisses auxquelles les chefs donnent leur nom (Plouescat, Plouvorn, Guipavas...) et se subdivisent en « tref » ou trèves avec un lieu de culte[24].

    Moyen Âge

    De l'importance devait être accordée à saint Laouénan, pourtant simple abbé. En effet, un acte de 1528 dit qu'à cette époque on avait coutume dans la paroisse de déférer le serment aux créanciers et débiteurs sur les reliques de « Monseigneur sainct-Laouenan » (an aotrou)[25]. Ses reliques furent conservées à Tréflaouénan jusqu'au XVIe siècle environ. Le reliquaire existe toujours et est sorti pour la procession, le 2e dimanche de juillet, jour du pardon.

    Vers 1330, Tréflaouénan et ses trèves de Quéran et de Trézilidé sont un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouzévédé. C'est à Quéran que saint Hervé est élevé. La paroisse de Tréflaouénan dépend de l'évêché de Léon. En 1792-1793, Quéran est rattaché à Tréflaouénan[26].
    Aux XVe-XVIe siècles, la seigneurie la plus influente de Tréflaouénan est celle des Tournemine.

    Époque moderne

    Bannière du Sacré-Cœur de la paroisse.

    En 1594, pendant les guerres de la Ligue, François de Coëtnempren, seigneur de Kerdélégan[27], était capitaine des arquebusiers des paroisses de Cléder, Plouescat, Treffaouënan [Tréflaouénan], Guitevedé [Plouzévédé] et Plounéour [Plounévez-Lochrist][28].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Treflaouënan [Tréflaouénan] de fournir 19 hommes et de payer 124 livres, et à celle de Larret de fournir 2 hommes et de payer 13 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[29].

    Au XVIIIe siècle, l'épiscopat fit détruire le prétendu tombeau de saint Houarné à Tréflaouénan car il était un lieu où survivaient des pratiques religieuses pré-chrétiennes[30].

    Révolution française

    En mars 1793, les paysans révoltés du Léon s'insurgent à l'occasion de la levée de 300 000 hommes ; ils sont alors dirigés par François Bolloré de Kerbalannec[31], originaire de Tréflaouénan : après leur défaite lors de la bataille de Kerguidu, ils se soumirent à Canclaux, commandant en chef de l'Armée des côtes de Brest ; ils remirent leurs armes, des otages, et payèrent les frais de l'expédition[32].

    Les communes insurgées acceptent le les conditions suivantes : « tous les particuliers (...) seront désarmés dans tiers [trois] jours à la diligence de leurs conseils généraux (...) et tous les fusils seront remis et toutes autres armes offensives, aux administrateurs de leurs districts respectifs (...) ; le contingent des dites communes sera fourni dans tout délai de demain (...) ; les frais de l'emploi de la force armée et autres dépenses nécessitées par la révolte des paroisses seront réglées par une contribution dont la masse sera répartie entre les dites paroisses (...), et payée dans tiers jours après qu'elle sera connue ; (...) les principaux coupables et les chefs de l'insurrection dans chacune des trois communes seront désignés par elles aux commissaires ; (...) les cloches des dites paroisses seront descendues[33] (...) ; les ponts abattus par les rebelles seront rétablis aux fais des paroisses insurgées (...) ; les communes (...) fourniront chacune quatre otages de choix et parmi leurs notables habitants pour sûreté de l'accomplissement des conditions ci-dessus (...) ». Le conseil municipal de Tréflaouénan accepta ces conditions et désigna des otages. Tréflaouénan dût payer 6 000 livres[34].

    Le XIXe siècle

    Le pourcentage de conscrits illettrés à Tréflaouénan entre 1858 et 1867 est de 67 %[35].

    La Belle Époque

    Répondant en 1904 à une enquête de l'inspection académique, Quéré, instituteur à Tréflaouénan écrit que « la grande majorité de la population comprend mieux le breton que le français ; plusieurs personnes, surtout parmi celles qui sont un peu avancées en âge, ne comprennent pas du tout la langue française »[36].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Tréflaouénan porte les noms de 37 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[37].

    La Deuxième Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Tréflaouénan porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[37].

    Politique et administration

    Liste des maires de Tréflaouénan
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? 1983 Eugène Quéméner    
    1983 1995 Yvon Quéméner DVG  
    1995 2008 Jean Rosec    
    2008 2014 André Seité    
    2008 2014 André Seité    
    2014 26 mai 2020 Jean-François Calarnou DVD Artisan
    26 mai 2020 En cours Jacques Pontu[38]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6257961 136838856903907944911
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    878865874867855827815792750
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    721761748709692667668654601
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    602567519509432434488534508
    2018 - - - - - - - -
    515--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Monuments et lieux

    L'église paroissiale Saint-Léonor.

    Événements

    Bibliographie

    • Renée Guillerm, Tréflaouénan, Autour de l'église, 2008, 78 p.
    • Pol Potier de Courcy, Itinéraire de Saint-Pol à Brest, 1859
    • Louis Le Guennec, Le Finistère monumental - Morlaix et sa région, p. 309 à 313
    • Jean-Louis Autret, Patrick Kernévez, Contribution à l'étude du château de Kermilin à Tréflaouénan, Société archéologique du Finistère, 1995, p. 227 à 242

    Voir aussi

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. Renée Guillerm, Tréflaouénan, Autour de l'église, 2008, p. 4
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Sibiril S A - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Tréflaouénan et Sibiril », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Sibiril S A - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Tréflaouénan et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Abbé Le Guen, « Antiquités du Léon. Origine de quelques paroisses du Léonnais », sur Bulletin de la Société archéologique du Finistère, (consulté le ).
    23. Renée Guillerm, Tréflaouénan, Autour de l'église, 2008, p. 2
    24. Michel de Mauny, Le pays de Léon, p. 368 - p. 383
    25. Louis Pape, Les saints bretons, p.28
    26. archives-finistere.fr
    27. François de Coëtnempren était seigneur de Kerdournant en Tréflaouénan
    28. Anatole de Barthélémy, "Choix de documents inédits sur l'histoire de la Ligue en Bretagne", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110009t/f85.image.r=Cl%C3%A9der?rk=4978565;2
    29. >"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
    30. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
    31. François Bolloré de Kerbalannec, né le à Kerbalannec en Tréflaouénan, résidait en mars 1793 au manoir de Tronjoly, probablement pour protéger Madame de Parcevaux, dont le mari avait émigré. Il se vanta par la suite d'avoir tué l'officier en second du régiment du Calvados, Jean Richard Campi, lors de l'émeute du à Saint-Pol-de-Léon. Il parvint à s'enfuir après la bataille de Kerguidu, mais fut arrêté en 1799 à Saint-Brieuc après avoir rejoint les rangs de la Chouannerie
    32. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, (lire en ligne).
    33. Le juge de paix de Saint-Pol, le , « considérant (...) que les soulèvements et attroupements continuels (...) ne se font dans les campagnes qu'au son du tocsin qui se fait entendre d'une paroisse à l'autre (...), prions (...) les citoyens commandant les volontaires nationaux, (...) faire descendre toutes les cloches des paroisses de Plougoulm, Sibiril, Cléder, Tréflaouénan, Plouzévédé, Berven et Plouénan, afin d'éviter les rassemblements qui se forment journellement et qui occasionnent une insurrection dans ces paroisses ». Décidée avant même la bataille de Kerguidu, cette mesure fut appliquée seulement après celle-ci.
    34. Paul Peyron, "Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656046p/f89.image.r=Cl%C3%A9der
    35. Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, (ISBN 978-27373-3908-0).
    36. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
    37. « Monument aux Morts - Tréflaouénan », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    38. « Tréflaouénan. Jacques Pontu, nouveau maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    41. Daniel Miorcec de Kerdanet, « Le château de Kergourdanec'h », dans Le lycée armoricain, vol. 5, revue de l'ouest, (lire en ligne).

    Liens externes

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