Tour de Brison

La 'Tour de Brison 'est une tour de 50 mètres de haut située en France sur la commune de Sanilhac, dans le département de l'Ardèche en région Rhône-Alpes.

Tour de Brison

Tour de Brison.
Destination actuelle Vigie
Coordonnées 44° 32′ 41″ nord, 4° 13′ 48″ est
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Ardèche
Commune Sanilhac
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche

Haute de 50 mètres, la tour de Brison sert de vigie pour les guetteurs du SDIS de l'Ardèche. Elle a été réaménagé en 1989 par l'association « Les amis de la tour de Brison ». C'est également un lieu touristique avec un sublime panorama à 360° sur l'Ardèche.

Situation

Dans le sud du département de l'Ardèche, à 781 mètres d'altitude, dominant les villages de Vernon, Beaumont et Sanilhac, la tour est isolée[1] dans un paysage grandiose permettant de jouir d'un magnifique panorama[2].

Histoire

Unique vestige d'un ensemble castral dont on ignore l'histoire, mais qui a sans doute été abandonné au profit d'un château plus confortable, lequel fut détruit partiellement à la Révolution en 1792 et totalement par les allemands en 1944.

Instructions du Directoire du District du Tanargue 14 juillt 1792

Elle a été restaurée vers 1990 et est aujourd'hui utilisée comme vigie dans le dispositif de détection des départs de feux[3].

Une légende tourne autour de cette tour, il est dit que: "


"Le sir de Brison, combattant aux croisades, apprend que sa femme va épouser un autre seigneur. Il fait un Pacte avec le Diable qui le transporté en une nuit de Palestine en Vivarais, juste à temps pour empêcher le mariage. Brison se bat avec son rival et tous deux meurent, mais Brison a le temps de se réconcilier avec Dieu et manque ainsi de parole à Lucifer qui, de dépit, emporté une pierre de la tour et vient toutes les années, le même jour, à la même heure, en emporter une autre. La légende prétend que lorsque la dernière pierre aura disparu, ce sera la fin du monde."

Architecture

D'après P.-Y. Laffont[4] une plateforme d'environ 400 m2 comportait trois tours carrées et une basse-cour.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Pierre-Yves Laffont, Châteaux du Vivarais : Pouvoirs et peuplement en France méridionale du Haut Moyen Âge au XIIIe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 340 p. (ISBN 978-2-7535-0925-2)

Notes et références

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