Thomas Krüger

Thomas Krüger (né le à Buttstädt) est un homme politique allemand (SPD). Il est depuis , le président de la Bundeszentrale für politische Bildung (Agence fédérale pour l'éducation civique)[1], et aussi depuis 1995 président de la Deutsches Kinderhilfswerk (de).

Thomas Krüger

Thomas Krüger en 2008.
Fonctions
bourgmestre-gouverneur de Berlin-Est
–
Prédécesseur Tino Schwierzina
Membre du Bundestag
–
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Buttstädt (Allemagne)
Nationalité Allemande
Parti politique SPD
Profession Président de la Bundeszentrale für politische Bildung
Président de la Deutsches Kinderhilfswerk (de)
Religion Évangélisme

Biographie
Thomas Krüger en 1990

Il étudie après une formation en plasturgie à Fürstenwalde la théologie protestante en 1981 et travaille à Berlin et Eisenach en tant que vicaire. Il s'engage dans l'opposition religieuse et est un membre fondateur du SPD en RDA, président de la section de Berlin-Est. Il est élu à la Chambre du peuple puis est par intérim en bourgmestre-gouverneur de Berlin-Est. De 1991 à 1994, il est l'adjoint du maire de Berlin Eberhard Diepgen pour la famille et la jeunesse et met en place un service volontaire de soutien scolaire. De 1994 à 1998, il est membre du Bundestag[2]. Son affiche de campagne le représentait nu avec le slogan "une âme honnête", ce qui a fait un scandale[3]. En 1997, il se marie selon le bahaïsme[4]. En 1998, il ne se représente pas, il prend un congé parental après la naissance de son premier enfant.En 2008, il suscite la polémique de la part des évangélistes dans sa lettre pour le magazine Schule ohne Rassismus – Schule mit Courage (de) qui contient un article sur les organisations évangéliques[5]. Il associe les mouvements évangéliques et islamiques. Il s'éloigne de ce mouvement après avoir précisé qu'il n'assimilait pas l'évangélisme avec le fondamentalisme musulman. Mais la polémique ne s'éteint pas et Krüger est de moins en moins soutenu, même au sein des associations dans lesquelles il participe.

Sous la direction de Krüger, la Bundeszentrale demande le retrait d'un article de sur "l'identité allemande dans la constitution et de l'histoire" de Konrad Löw (de). Elle est par la suite condamnée pour cette censure[6].

Après des déclarations sur le gender mainstreaming, des groupes chrétiens et les dirigeants syndicaux demandant sa démission. Il réaffirme son attachement à l'égalité des sexes.

En 2006, il reçoit l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne pour son engagement social. En 2008, il reçoit la Croix du mérite de la république de Pologne de la part de Marek Prawda (pl) en reconnaissance de son engagement envers la réconciliation germano-polonaise.

Source, notes et références
  1. « Präsident / bpb », sur bpb.de, Bundeszentrale für politische Bildung, (consulté le ).
  2. http://webarchiv.bundestag.de/archive/2007/0206/mdb/mdb13/bio/K/kruegth0.html
  3. Abbildung auf Spiegel.de
  4. Einer aus achtzig Millionen, Berliner Zeitung vom 31. Dezember 1997
  5. Q-rage (PDF; 5,1 MB) in Der Spiegel 28. November 2008, S. 11
  6. Pressemitteilung des Bundesverfassungsgerichts Nr. 87/2010 vom 28. September 2010
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