Thiverny

Thiverny est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Thiverny

La maire.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CA Creil Sud Oise
Maire
Mandat
Michel Blary
2020-2026
Code postal 60160
Code commune 60635
Démographie
Gentilé Thiverniens, Thiverniennes
Population
municipale
1 073 hab. (2018 )
Densité 521 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 55″ nord, 2° 25′ 59″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 86 m
Superficie 2,06 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montataire
Législatives 31e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Thiverny
Géolocalisation sur la carte : Oise
Thiverny
Géolocalisation sur la carte : France
Thiverny
Géolocalisation sur la carte : France
Thiverny
Liens
Site web http://www.ville-de-thiverny.fr

    Géographie

    Communes limitrophes de [1]
    Montataire
    Cramoisy
    Saint-Leu-d'Esserent

    Avec une superficie très réduite de seulement 2,06 km2, Thiverny est la septième commune la moins étendue du département de l'Oise[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 650 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[10] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 31 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,6 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Thiverny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[20] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,1 %), forêts (12,6 %), zones urbanisées (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), eaux continentales[Note 7] (3,8 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Histoire

    Site hallstattien restauré par les Romains, détruit à la fin du Ier siècle, reconstruit à l'époque d'Antonin. Vestiges préhistoriques et antiques : habitat de Hallstatt, sanctuaire souterrain, sanctuaire gallo-romain, atelier de tailleurs de pierre. Anciennes carrières et champignonnières.

    Politique et administration

    liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 1945 Jean Cassé    
    1947 mars 1977 Josette Yvette Moussy    
    mars 1977 mars 2001 Jean Ragon PCF  
    mars 2001 mars 2020 Jean-Luc Dion PCF-CE[27] Employé de bureau
    mars 2020[28] En cours
    (au 14 juin 2020)
    Michel Blary PCF  

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

    En 2018, la commune comptait 1 073 habitants[Note 8], en augmentation de 0,66 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8286929282100128140145
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    179186256282275284281270313
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    351342415502719814758674813
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 0391 1451 2101 1601 1091 087979964948
    2013 2018 - - - - - - -
    1 0661 073-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 21,4 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 16,5 %) ;
    • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 20,8 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 20,8 %).
    Pyramide des âges à Thiverny en 2007 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,7 
    75 à 89 ans
    7,5 
    11,8 
    60 à 74 ans
    12,5 
    19,9 
    45 à 59 ans
    18,5 
    21,4 
    30 à 44 ans
    20,8 
    21,4 
    15 à 29 ans
    20,8 
    20,8 
    0 à 14 ans
    19,1 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Lieux et monuments

    Monument historique

    Thiverny compte un monument historique sur son territoire

    L'église Saint-Leufroy depuis l'est.
    La châsse de saint Leufroy dans l'église.
    • Église Saint-Leufroy (inscrite monument historique en 1930[35]) :
      D'un plan très simple, cette église gothique du XIIIe siècle est entièrement voûtée d'ogives et se compose d'une nef unique de deux travées, ainsi que d'un chœur d'également deux travées, se terminant par un chevet plat. L'édifice actuel a eu un prédécesseur roman du XIe siècle, dont restent une partie de la façade occidentale, avec un contrefort plat, ainsi que tout le mur du nord, avec également un contrefort plat (près du chœur) et deux petites fenêtres en plein cintre.
      Cette église est dotée d'un nouveau portail vers 1130 / 1140, affectant une forme en tiers-point mais toujours roman. Il possède une triple archivolte sous un gâble, dont la voussure médiane est décorée de bâtons brisés, et qui repose sur deux groupes de trois colonnettes à chapiteaux. Le porche a été ajouté bien ultérieurement.
      La nef a été rebâtie vers 1230 / 1240 et élargie vers le sud, la forte déclivité au nord ne permettant pas une extension vers ce côté. Les petits chapiteaux à crochets et le profil en amande des ogives évoquent l'ancienne nef de l'église Saint-Médard de Creil. Au sud, deux petites fenêtres en lancette simple éclairent la nef. Pour le chœur, édifié pendant la seconde moitié du siècle, le maître d'œuvre a opté également pour des lancettes simples, sauf pour la grande baie du chevet, et bien que le chœur soit plus haut que la nef, il est tout aussi austère extérieurement.
      Le vitrail de la baie du chevet est d'origine, sachant que les vitraux du XIIIe siècle sont très rares dans la région, et représente le saint patron de l'église[36].
      Peu connue, sa fête patronale est célébrée localement le ou le dimanche suivant.

    .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Thiverny », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Communes limitrophes de » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de » sur Géoportail..
    3. « Résumé statistique national (fichier Excel) » (consulté le ) sur le site « INSEE ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    10. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Thiverny et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Thiverny et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Creil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. « Clermontois : Municipales 2014 : les échos », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3261, , p. 8 :
      « Dans un communiqué adressé à notre rédaction vendredi 25 octobre, Thierry Gnombleï, le président de la commission des investitures de Colère et Espoir 60 indique que la structure a choisi (...) comme tête de liste aux élections municipales (...) À Thiverny, la commission a choisi Jean-Luc Dion. »
      .
    28. « Equipe municipale », La lairie en direct, sur http://www.ville-de-thiverny.fr (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. « Évolution et structure de la population à Thiverny en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    34. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    35. Notice no PA00114921, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Montataire, Vallées de l'Oise et du Thérain, Beauvais, ca. 1998, 24 p., p. 21.
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