The Nice Guys

The Nice Guys (sous-titré L.A. Detectives sur les affiches françaises[1]), ou Les Bons Gars au Québec, est une comédie policière américaine réalisée par Shane Black et sortie en 2016.

The Nice Guys :
LA Detectives
logo du film
Titre québécois Les Bons Gars
Titre original The Nice Guys
Réalisation Shane Black
Scénario Anthony Bagarozzi
Shane Black
Acteurs principaux
Sociétés de production Silver Pictures
Pays d’origine États-Unis
Genre comédie policière
Durée 116 minutes
Sortie 2016


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

À Los Angeles en 1977, Holland March, détective privé alcoolique, dépressif, escroc et maladroit, enquête pour retrouver une certaine Amelia à la suite de la mort d'une actrice pornographique renommée, Misty Mountains. Amelia, qui semble très inquiète, embauche alors Jackson Healy, spécialiste de l'agression physique, pour qu'il fasse cesser cette investigation. Après avoir fracturé le bras de March, Healy constate la disparition d'Amelia et convainc March de reprendre son enquête. Ces deux partenaires, épaulés – parfois contre leur gré – par Holly, la fille de Holland, vont finalement mettre au jour un complot mêlant pornographie, pollution, hauts fonctionnaires et industrie automobile.

Fiche technique

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Producteurs délégués : Ken Kao, Michael J. Malone, Andrew Rona et Hal Sadoff
France : (sortie nationale et présentation hors-compétition au festival de Cannes 2016)
États-Unis, Canada :
  • Classification :
France : avertissement en salles puis déconseillé aux moins de 12 ans à la télévision
États-Unis : R Rated (interdit aux moins de 17 ans)

Distribution

Version Française

Direction artistique: Julien Kramer
Adaptation: Julien Kramer, Fouzia Youssef

 Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[8]

Production

Genèse et développement

Shane Black débute l'écriture de The Nice Guys dès 2001, avec l'aide d'Anthony Bagarozzi. Au départ, chacun écrit les répliques d'un des deux personnages principaux, puis inverse avec l'autre scénariste. Le projet a été initialement développé en série télévisée[9],[10].

Shane Black revient ici à son genre fétiche, le buddy movie, qu'il avait exploité en tant que scénariste dans L'Arme fatale (1987), Le Dernier Samaritain (1991), Last Action Hero (1993), Au revoir à jamais (1996) ou comme réalisateur pour Kiss Kiss Bang Bang (2005)[10].

Distribution des rôles

Kim Basinger et Russell Crowe s'étaient déjà croisés sur le tournage de L.A. Confidential sorti en 1997. Ty Simpkins avait quant à lui déjà été dirigé par Shane Black dans Iron Man 3 (2013).

Tournage

Le tournage a eu lieu en Californie (Los Angeles, Covina) et en Géorgie (Atlanta)[11].

Bande originale

Original Motion Picture Soundtrack

The Nice Guys
Original Motion Picture Soundtrack

Bande originale de divers artistes
Sortie [12]
Enregistré années 1970
Durée 61:41[12]
Genre soul, funk, disco, rock
Format CD, LP
Label Lakeshore Records[12]
iam8bit (en) (vinyle)

L'album Original Motion Picture Soundtrack contient des chansons soul, funk, disco, rock sorties dans les années 1970. Une édition spéciale en disque vinyle est prévue avec une pochette sexy et des contenus exclusifs[13],[14].

Liste des titres
  1. Papa Was a Rollin' Stone (The Temptations) - 6:58
  2. Get Down on It (Kool and the Gang) - 4:54
  3. Boogie Oogie Oogie (A Taste of Honey) - 5:32
  4. September (Earth, Wind and Fire) - 3:35
  5. Couldn't Get It Right' (Climax Blues Band) - 3:08
  6. Love and Happiness (Al Green) - 4:59
  7. Dazz (Brick) - 3:22
  8. Boogie Wonderland (Earth, Wind and Fire) - 4:48
  9. Jive Talkin’ (Bee Gees) - 3:44
  10. Rock and Roll All Nite (Kiss) - 2:47
  11. Ain't Got No Home (The Band) - 3:23
  12. Escape (The Piña Colada Song) (Rupert Holmes) - 4:33
  13. Lonely Boy (Andrew Gold) - 4:20
  14. A Horse with No Name (America) - 4:09
  15. Green Peppers (Herb Alpert & The Tijuana Brass) - 1:29

Dans le film, le titre September de Earth, Wind and Fire est diffusé dans une soirée où les protagonistes se rendent. Ceci est un anachronisme car l'histoire se déroule en 1977 et le titre en question n'est sorti qu'en 1978.

Original Motion Picture Score

The Nice Guys
Original Motion Picture Score

Bande originale de David Buckley et John Ottman
Sortie [15]
Genre musique de film
Label Lakeshore Records[15]

La musique du film est composée par David Buckley et John Ottman.

Liste des titres
  1. Theme
  2. Kids Today
  3. Disco Party Fight
  4. To The Car Show / Amelia?
  5. Pornocchio
  6. A Little Favor
  7. Equanimity
  8. Chet in the Dumps
  9. You Got Her / Easy 20
  10. Helping Blue Face / Car Crash
  11. Meeting John Boy
  12. It's Not a Flight
  13. Cars That Drive Themselves
  14. YooHoo Delivery / Breaking In
  15. Car Show Shoot Out
  16. Follow the Yellow Dick Road
  17. P.I. Life
    Titre bonus
  18. Flight of the Bumble Bee / The Right Thing to Do

Sortie

Critique

Aux États-Unis, le film reçoit des critiques plutôt positives. Sur l'agrégateur Rotten Tomatoes, il obtient 92% d'opinions favorables, pour 251 avis collectés[16]. Sur Metacritic, il décroche une moyenne de 70/100 pour 51 critiques[17].

En France, les critiques sont également assez positives. Le film enregistre une moyenne de 3,8/5, pour 21 titres de presse compilés sur le site Allociné[18]. Du côté des avis positifs, on peut notamment lire dans Écran large, sous la plume de Jacques-Henry Poucave, « Interactions multiples entre premier et second plan, comique de situation, burlesque, absurde, dialogues ciselés, l’humour du film est d’une belle richesse et sait prendre bien des formes pour nous surprendre ». Marilyne Letertre de Métro préblicité le jeu des deux acteurs principaux « Russell Crowe (...), dans la peau d’un homme de mains expéditif et méchant, prend visiblement un malin plaisir à castagner, malmener et ridiculiser Ryan Gosling, parfait en détective naïf et maladroit, voire carrément crétin ». Dans Le Monde, Thomas Sotinel écrit quant à lui « On sort de la salle comme on descend d’une attraction foraine, le sourire aux lèvres, la tête vide ». Dans Studio Ciné Live, Éric Libiot écrit « On ne va pas disserter trois heures sur la solidité du scénario qui, souvent, prend des chemins de traverses trop tordus pour être honnête. Ce qui est plaisant, ici, c'est d'abord l'association Ryan Gosling/Russell Crowe (...) : les deux s'amusent visiblement beaucoup. » Jean Serroy du Dauphiné libéré rapporte que le film est un « buddy movie avec toutes les ficelles du genre, tirées avec efficacité par un Shane Black particulièrement bien servi par ses deux acolytes ». Dans Le Journal du dimanche, Barbara Théate souligne le « tandem aussi mal assorti qu'irrésistible de drôlerie » et apprécie son « humour noir corrosif, [ses] situations rocambolesques et [ses] répliques hilarantes »[18].

Du côté des critiques négatives, Jacky Goldberg écrit dans Les Inrockuptibles que l'intrigue du film « déçoit constamment par son manque d’inventivité ». Clément Ghys de Libération écrit « À force de trop jouer la carte de la coolitude, avec agréable décor vintage du LA seventies et son tandem viril et décontracté Ryan Gosling-Russell Crowe, The Nice Guys peine à communiquer un quelconque emballement »[18].

Box-office

Le film ne connait pas un énorme succès, ne rapportant qu'un peu plus de 62,8 millions de dollars dans le monde, pour un budget de production de 50 millions de dollars[19].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
États-Unis
Canada
36 261 763 $[20] [21] 11[21]
France 380 538 entrées[6]
 Mondial 62 788 218 $[20] - -

Distinctions

Clins d’œil

  • Le nom de l'actrice pornographique Misty Mountains renvoie à celui d'une des sociétés de production du film[9].
  • Durant le monologue de Holland March, on peut voir en arrière-plan la façade d'un cinéma diffusant Bang Bang Kiss Kiss. C'est un clin d'oeil à un autre film de Shane Black, Kiss Kiss Bang Bang (2005)[9].
  • Durant une scène dans un ascenseur, la musique diffusée est la même que dans une scène similaire des Blues Brothers (1980)[9].
  • Dans une scène, on peut apercevoir Holly jouer au jeu Pong.
  • La scène du rêve, ou le personnage joué par Ryan Gosling lâche le volant d'une Mercedes sur l'autoroute, est un clin d'oeil au film Fight Club ou Brad Pitt/Edward Norton fait exactement la même chose, à grande vitesse, et se retrouve dans le décor également .

Notes et références

  1. Affiche française du film - Allociné
  2. « Les Bons Gars », sur Cinoche (consulté le ).
  3. (en) « An Exclusive Staged Reading of The Nice Guys », sur Festival du film d'Austin, (consulté le )
  4. (en) « Warner Bros. Picks Up Shane Black's Nice Guys With Ryan Gosling, Russell Crowe », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
  5. « Luc Besson : EuropaCorp achète les droits du prochain film de Ryan Gosling » (consulté le )
  6. « The Nice Guys », sur JP box-office.com (consulté le )
  7. (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
  8. « Fiche du doublage français du film », sur RS Doublage, .
  9. (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
  10. Secrets de tournage - Allociné
  11. (en) Filming locations sur l’Internet Movie Database
  12. (en) « The Nice Guys - Original Soundtrack », sur Soundtrack.net (consulté le )
  13. (en) « The Nice Guys - LP », sur Soundtrack.net (consulté le )
  14. (en) Cool Stuff: ‘The Nice Guys’ Gets a Naughty Vinyl LP Soundtrack Release - SlashFilm.com
  15. (en) « The Nice Guys - Original Score », sur Soundtrack.net (consulté le )
  16. (en) « The Nice Guys (2016) », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  17. (en) « The Nice Guys (2016) », sur Metacritic (consulté le )
  18. « Critiques presse The Nice Guys », sur Allociné (consulté le )
  19. (en) « The Nice Guys (2016) », sur The Numbers (consulté le )
  20. (en) « The Nice Guys », sur Box Office Mojo (consulté le )
  21. (en) « The Nice Guys - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )

Liens externes

  • Portail du cinéma américain
  • Portail des années 1970
  • Portail de Los Angeles
  • Portail de la pornographie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.