Le Roi lion (film, 1994)

Le Roi lion (The Lion King) est le 43e long-métrage d'animation et le 32e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1994, il est inspiré en grande partie de Hamlet de William Shakespeare. C'est un gros succès du box-office mondial.

Pour les articles homonymes, voir Le Roi lion (homonymie).

Le Roi lion
Titre original The Lion King
Réalisation Roger Allers
Rob Minkoff
Scénario Irene Mecchi
Jonathan Roberts
Linda Woolverton
Brenda Chapman
Lorna Cook
Chris Sanders
Joseph Ranft
Jim Capobianco
Andrew Gaskill
Tom Sito
Burny Mattinson
Musique Hans Zimmer
Sociétés de production Walt Disney Pictures
Pays d’origine États-Unis
Genre Animation
Durée 89 minutes
Sortie 1994

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film sort le et rencontre un énorme succès critique et financier, devenant le film numéro un du box-office mondial de l'année 1994.

En France et en Allemagne, il fut le premier film d'animation Disney à se hisser en tête du box-office depuis Les Aventures de Bernard et Bianca (1977).

Deux suites lui seront données : Le Roi lion 2 : L'Honneur de la tribu (1998) et Le Roi lion 3 : Hakuna Matata (2004), sorties directement en vidéo, ainsi que deux séries télévisées dérivées, Timon et Pumbaa (1995-1998) et La Garde du Roi lion (2016-2019), et une comédie musicale Le Roi lion, créée à Broadway en 1997.

25 ans après sa sortie dans les salles, le film est diffusé pour la première fois en clair à la télévision française sur M6 le , alors qu'un remake en animation 3D fait l'objet d'une sortie en salles.

Synopsis

L'Afrique, dans une contrée nommée la Terre des Lions, les lions dirigent le monde animal du haut du Rocher des Lions. Le roi Mufasa et la reine Sarabi, aidés du mandrill Rafiki, chaman et conseiller du roi, présentent leur nouveau-né Simba aux animaux du royaume.

Simba grandit mais reste jeune et turbulent. Son père lui montre la Terre des Lions et les responsabilités qu'impliquent la royauté et "l'histoire de la vie", qui connecte tous les êtres vivants. Scar, le frère de Mufasa, convoite le trône et piège Simba insoucieux et sa meilleure amie Nala en leur indiquant un cimetière des éléphants, terre des hyènes tachetées bannis du royaume. Les deux lionceaux échappent dans un premier temps à la surveillance de Zazu, un calao à bec rouge, majordome du roi, mais sont très vite attaqués par trois hyènes, Shenzi, Banzai et Ed, qui sont de mèche avec Scar. Alerté, Mufasa parvient à intervenir à temps, mais réprimande son fils pour lui avoir désobéi. Toutefois, il lui explique que les grands rois du passé les surveillent dans le ciel étoilé, et qu'un jour, il les rejoindra pour veiller sur son fils. Entre-temps, Scar qui a vu son plan échouer, en prépare un autre avec les hyènes pour piéger à la fois son frère et son neveu.

Un jour, Scar emmène Simba dans une gorge puis ordonne aux hyènes d'y faire débouler en trombe tout un troupeau de gnous. Il informe ensuite Mufasa du danger que court son fils, sachant pertinemment que le roi se dépêchera de le sauver. Mufasa sauve Simba mais manque de tomber périlleusement dans la gorge. Il est alors retenu par Scar qui finit par le trahir en le rejetant dans le vide. Il persuade ensuite Simba que la mort de son père est de sa faute et qu'il doit quitter le royaume et ne jamais revenir. Scar ordonne ensuite aux hyènes de tuer le lionceau, mais Simba parvient à s'enfuir. Scar annonce ensuite à la troupe de lionnes la mort de Mufasa et de Simba et s'autoproclame roi, autorisant la meute de hyènes à pénétrer dans la Terre des Lions.

Perdu et évanoui en plein désert, Simba est secouru par Timon, un suricate, et Pumbaa, un phacochère, d'anciens exilés qui voient en lui un futur allié. Les années passent et Simba grandit ainsi dans la jungle avec ses deux nouveaux amis, menant une vie insouciante guidée par la philosophie Hakuna Matata ("sans aucun souci" en swahili). Au fil du temps, Simba est devenu un lion adulte et fort, mais a toujours en tête la mort tragique de son père. Rafiki, qui sent la présence de Simba par-delà le désert, part à sa recherche. Un jour, Simba sauve Timon et Pumbaa d'une lionne en chasse, qui se révèle être Nala devenue, elle aussi, adulte. Nala et Simba se retrouvent alors et tombent amoureux. Elle le supplie de retourner sur la Terre des Lions, lui annonçant que Scar a laissé entrer les hyènes dans le royaume désormais pillé et détruit. Se sentant toujours coupable de la mort de son père, Simba refuse et s'enfuit. Il rencontre alors Rafiki qui lui révèle que l'esprit de son père est toujours en lui. Simba voit alors le fantôme de Mufasa dans le ciel lui demandant de reprendre le titre qui lui revient de droit. Encouragé par Rafiki, Simba réalise qu'il ne peut plus fuir son passé et décide de retourner sur la Terre des Lions.

Simba retraverse le désert et revient sur ses terres, hélas dévastées. Il est rejoint par Nala, Timon et Pumbaa. Aidé par ses amis qui font diversion, Simba arrive à contourner les hyènes et parvient au Rocher des Lions. Scar y règne en despote, frappant même Sarabi. Simba fait alors face à son oncle et le défie, mais ce dernier rappelle à son neveu son rôle dans la mort de Mufasa. Simba avoue, mais Scar le pousse au bord du rocher, avant de lui révéler que c'est lui qui a assassiné Mufasa. Enragé, Simba arrive à repousser Scar et le force à avouer la vérité à toute la troupe de lionnes, alors qu'un incendie fait rage, déclenché par la foudre. Les hyènes et les lionnes combattent alors, aidées de Rafiki, Timon et Pumbaa, qui délivrent Zazu retenu captif. Alors que Scar tente de s'échapper, il se retrouve acculé et une nouvelle fois face à Simba. Le roi déchu demande pardon et essaye de blâmer les hyènes pour ce qu'il a fait. Simba ne croit pas son oncle, mais épargne sa vie en lui ordonnant toutefois de quitter la Terre des Lions pour toujours. Scar fait alors semblant de se soumettre, puis attaque son neveu, mais Simba parvient à le jeter en contrebas. Scar est finalement attaqué et dévoré par les hyènes qui ont entendu sa trahison.

La pluie finit par tomber et éteint l'incendie. Rafiki demande alors à Simba de monter sur le rocher et de prendre la place qui est la sienne. Simba s'exécute, monte sur le rocher et rugit, devenant enfin roi de la terre des lions. Les mois passent et la terre est redevenue prospère et fertile. Tous les animaux du royaume sont de retour et réunis pour célébrer la naissance de la princesse Kiara, fille de Simba et de Nala[NB 1].

Personnages

  • Simba (du swahili signifiant « lion ») : Lionceau, fils unique de Mufasa et Sarabi. Il est l'héritier légitime de ces derniers en tant que « roi de la Terre des Lions ». C'est le personnage principal du film. Turbulent, naïf et désobéissant, il devient à l'âge adulte un roi aussi sage et bienveillant que le fut son père.
  • Mufasa (nom du dernier roi du Kenya) : Père de Simba, il règne avec sagesse sur la Terre des Lions. Aimé et respecté des siens, il sera trahi et tué par son frère Scar, désireux de prendre sa place.
  • Sarabi (du swahili signifiant « mirage ») : Lionne, épouse de Mufasa, reine de la terre des lions et mère de Simba. Une fois roi, Scar semble la nommer responsable des troupes de chasse.
  • Scar (de l'anglais signifiant « cicatrice ») : Frère cadet de Mufasa et oncle de Simba, il est le « méchant » de l'histoire. Il s'associe aux hyènes afin de se débarrasser du roi et du prince, et ainsi prendre le pouvoir sur la Terre des Lions. Fourbe, machiavélique et cruel, il est finalement destitué par Simba après avoir régné en tyran et meurt sous les crocs des hyènes pour avoir trahi leur confiance.
  • Timon : Jeune suricate[1] à la personnalité très affirmée, il est le meilleur ami du phacochère Pumbaa. Toujours à la recherche de confort et de bien-être, tous deux ont adopté la philosophie « Hakuna Matata » (« Sans soucis » en swahili).
  • Pumbaa (du swahili signifiant « étourdi », « désorienté ») : Phacochère, ami de Timon. Avec ce dernier, il adopte Simba. On en apprend plus sur l'histoire de ces deux personnages dans Le Roi lion 3 : Hakuna Matata (l'origine de Timon est révélée dans le film, celle de Pumbaa dans les bonus, car deux introductions ont été proposées lors de l'élaboration du film).
  • Rafiki (du swahili signifiant « ami ») : Ce mandrill est le « sage » qui veille sur les animaux de la savane. Omniscient (ou presque), il intervient ponctuellement pour informer un personnage ou l'amener à se poser « les bonnes questions ». Il est aussi sorcier.
  • Nala (du swahili signifiant « chance ») : Jeune et belle lionne, amie d'enfance de Simba. Son arrivée dans le lieu de vie de Simba adulte sera un élément déclencheur pour le retour de ce dernier parmi les siens. Elle devient par la suite sa compagne, et ainsi la reine de la Terre des Lions.
  • Zazu : Calao à bec rouge occupant le poste de majordome royal. Heureux d'exercer son rôle auprès de Mufasa, il conserve ses fonctions lorsque Scar devient roi, mais celui-ci le confine dans un rôle subalterne. Successivement qualifié de « bec-de-banane » par Simba quand ce dernier est encore enfant, et de « loufiat du Grand Manitou » par Shenzi, il reste fier et essaye malgré tout d'être à la hauteur de ses fonctions.
  • Shenzi, Banzaï et Ed (en swahili, shenzi signifie « païen », « sauvage », « grossier » ou « barbare » (en tant qu'adjectif) et banzai « furtivement » ou « tapi ») : Trio de hyènes tachetées, affamées et présentées comme sauvages. Elles obéissent à Scar. Toutefois, elles ont chacune une personnalité différente. Shenzi, la femelle, dirige le groupe ; vulgaire et dominante, elle a beaucoup d'influence sur ses compagnons. Banzaï, une hyène mâle, hait les lions, à l'exception de Scar pour qui il montre un certain respect. Ed, le second mâle du trio, ne parle pas et se contente d'approuver les initiatives des deux autres en riant de manière hystérique.
  • Sarafina : Lionne, mère de Nala et meilleure amie de Sarabi.

Fiche technique

  • Titre original : The Lion King
  • Titre français : Le Roi lion
  • Réalisation : Roger Allers et Rob Minkoff
  • Scénario : Irene Mecchi, Jonathan Roberts et Linda Woolverton, assistés de Brenda Chapman (supervision), Burny Mattinson, Barry Johnson, Lorna Cook, Thom Enriquez, Andrew Gaskill, Gary Trousdale, Jim Capobianco, Kevin Harkey, Jorgen Klubien, Chris Sanders, Tom Sito, Larry Leker, Joe Ranft, Rick Maki, Ed Gombert, Francis Glebas et Mark Kausler
  • Conception graphique :
    • Direction artistique : Andy Gaskill
    • Production designer : Chris Sanders
    • Coordinateur artistique : Randy Fullmer ; David Bossert (restauration 2003)
    • Cadrage (Layout) : Dan St. Pierre (supervision)
    • Décors : Doug Ball (supervision)
    • Mise au propre (Clean-up) : Vera Lanpher (supervision)
  • Animation :
    • Supervision : Mark Henn, Ruben Aquino, Tony Fucile, Andreas Deja, Anthony Derosa, Tony Bancroft, Michael Surrey, James Baxter, Ellen Woodbury, Russ Edmonds, Alexander Kupershmidt et David Burgess
    • Animation des personnages : Tom Bancroft, Broose Johnson, Daniel T. Hofstedt, Dan Wawrzaszek, Randy Haycocok, Joe Ekers, Michael Cedeno, Dale Baer, Lorna Cook, Phil Young, Chris Wahl, Bradley Kuha, Doug Frankel, Jean Morel, Mark Koetsier, Alex Williams, Robert Bryan, Gilda Palinginis, Ron Husband, Tim Allen, David Pruiksma, Brian Ferguson, James Lopez, Michael Show, Randy Cartwright, Barry Temple, Michael Swofford, Rejean Bourdages, Lou Dellarosa, Larry White, Ken Boyer et Gregory Manwaring
    • Conception des personnages : Hans Bacher, Randy Fullmer, Jean Gillmore, Joe Grant, Mike Hodgson, Lisa Keene, Sue C. Nichols, Melvin Shaw, Bob Smith, Bruce Zick
    • Effets spéciaux : Scott Santoro (supervision)
    • Animation numérique (CGI) : Scott F. Johnston (supervision), MaryAnn McLeod (coordinateur) avec la participation de Pixar
      • Animation numérique additionelle : James Tooley, Rob Bekuhrs, Steve Goldberg, Sandra Groeneveld, Marcus W. Hobbs (logiciel)
      • société Wildebeest Stampede : Kiran Bhakta Joshi, Mary Jane 'M.J.' Turner, Linda Bel, Gregory William Griffith
    • Effets d'animation : Allen Blyth, Christine Blum, Dave Bossert, Ed Coffey, Eusebio Torres, Garrett Wren, Marlon West, Mauro Maressa, Tom Hush, Christopher Jenkins, David 'Joey' Mildenberger, Dorse A. Lanpher, Stephen B. Moore, Ted Kierscey
    • Assistant Effets d'animation : Colbert Fennelly, Dan Lund, Graham Woods, Jazno Francoeur, Kristine Brown, Mark Barrows, Tony West, Dan Wanket, Joseph C. Pepe, Michael Duhatschek
  • Montage : John Carnochan et Tom Finan (supervision film), Adam Milo Smalley (supervision musique)
  • Musique :
    • Compositeur et arrangements : Hans Zimmer
    • Chansons : Tim Rice (paroles), Elton John (musique)
    • Improvisations africaines : Lebo M.
    • Arrangements vocaux : Bruce Fowler, Danny Troob, Paul Bogave, Bobbi Page et Mark Mancina
    • Orchestrations : Bruce Fowler, Ladd McIntosh et Yvonne Moriarty
  • Producteurs exécutifs : Thomas Schumacher et Sarah McArthur
  • Producteur délégué : Don Hahn
  • Productrice associée : Alice Dewey
  • Production : Walt Disney Pictures
  • Distribution : Buena Vista Pictures Distribution
  • Budget : environ 79,3 millions de USD
  • Box-office : 432 832 777 $ ( États-Unis)
  • Box-office Monde : 987 830 777$
  • Langue : anglais
  • Format : Couleurs - 1,78:1 - Dolby Stéréo
  • Durée : 88 minutes
  • Dates de sortie[2] : États-Unis : , France :

Note : La liste des « crédités » au générique étant trop longue pour être citée in extenso ici, nous n'avons repris que les principaux contributeurs.

Nouvelle version

Cette version est sortie directement en DVD en 2003. La modification la plus notable est la scène du Rapport matinal de Zazu, qui se fait désormais en chanson.

Distribution

Voix originales

Voix françaises

Distinctions

Récompenses

Nominations

Sorties cinéma

Sauf mention contraire, les informations suivantes sont issues de l'Internet Movie Database[2].

Premières nationales

Ressorties principales

Sortie vidéo

Dates de sorties

  • - Sortie en vidéo[8]
  • (Québec) - VHS et Laserdisc avec recadrage 4/3 et version d'origine
  • (France) - VHS avec recadrage 4/3 et Laserdisc
  • - VHS, Double DVD Collector et Coffret Prestige avec format 16/9 et version longue
  • - Coffret 3 DVD ou VHS avec format 16/9, version longue et accompagné des deux suites
  • - Ré-édition DVD, Combo Blu-ray 2D+DVD, Combo Blu-ray 3D active/Blu-ray 2D/DVD simple

Ventes

Lors de la sortie de la cassette vidéo, ce sont 1 million d'exemplaires qui sont vendus en 5 jours en France, et 31 millions aux États-Unis[9]. Ce nombre de vente a fait de ce film le plus vendu de l'histoire en format VHS, avec un total de 32 000 000 de ventes aux États-Unis, et de 3,4 millions de VHS vendus en France, d'après le CNC[10].

Origines et production

Le projet a débuté plusieurs années avant la sortie sous le nom King of the Jungle[6]. Afin d'ajouter du réalisme au film, et comme il a été fait depuis Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) avec un voyage en Europe[11],[12], une équipe d'animation a effectué un voyage pour étudier le décor original, ici l'Afrique tandis que des animateurs ont étudié des animaux au sein même des studios[6].

La séquence de course de gnous sauvages a nécessité l'utilisation d'images de synthèse qui « marque un nouveau niveau de sophistication pour l'art de l'animation »[6].

Afin de permettre aux artistes de dessiner et d'animer au mieux les personnages du film, la production fit venir dans les studios un véritable lion. Une démarche classique chez Disney qui fut également effectuée sur de nombreux autres films de l'âge d'or[13].

Musique

Chansons originales[14]
  • L'Histoire de la vie (The Circle of Life) (générique de début) - Soliste et chœurs [NB 2]
  • Le Rapport du matin (The Morning Report) (version intégrale) - Zazu [NB 3]
  • Je voudrais déjà être roi (I Just Can't Wait To Be King) - Simba enfant, Nala enfant et Zazu
  • Soyez prêtes (Be Prepared) - Scar et les hyènes
  • Hakuna Matata - Timon, Pumbaa et Simba (adulte et enfant)
  • L'Amour brille sous les étoiles (Can You Feel the Love Tonight?) - Simba, Nala, Timon et Pumbaa
  • L'Histoire de la vie (The Circle of Life) (finale) - Chœurs
  • Can You Feel the Love Tonight ?[NB 4] (générique de fin) - Elton John
Reprises et parodies

Sortie au cinéma et accueil du public

Le film a été diffusé aux États-Unis dans les salles de cinéma tous les jours du au sauf trois jours en septembre, période de la rentrée des classes[6]. Le Roi lion avec 422 783 777 $[15] de dollars de recettes aux États-Unis est le second plus gros succès d'animation de l'histoire cinématographique, juste derrière Le Monde de Nemo, film coproduit par Disney et Pixar avec 336,4 millions de dollars de gains[16]. Mais il fut détrôné par Le Roi lion qui à travers le monde, a récolté 987 483 777 $[15] de dollars à comparer avec son budget de 79,3 millions de dollars, qui fut positionné et resta pendant 19 ans comme « le plus gros succès d'animation de tous les temps.»[16], jusqu’au , quand le film La Reine des neiges a dépassé le milliard de dollars au box-office.

Box-office

Lors de sa sortie en France le 9 novembre 1994, le film attire 70 135 spectateurs en troisième position du box-office avant de dépasser The Mask en deuxième position avec 135 711 entrées la deuxième semaine avant de finir premier rang du box-office la troisième semaine cumulant 1 448 653 entrées.

Le film reste huit semaines au sommet du box-office cumulant un total de 7 895 984 entrées depuis sa sortie avant d'être dépassé par Un Indien dans la ville.

Le Roi Lion quitte le top 30 hebdomadaire national le , après dix-sept semaines et totalise 10 135 871 entrées.

Ce fut le premier film des studios Disney à se hisser en tête du box-office en France depuis Les Aventures de Bernard et Bianca (1977).

Records

Le Roi Lion est :

Analyse du film

L'héritier au trône présenté aux animaux par Rafiki dans la dernière scène du film n'est pas clairement identifié. Il faut attendre la séquence d'ouverture du film suivant, Le Roi lion 2 : L'Honneur de la tribu, pour apprendre qu'il s'agit d'une fille (à la grande déception de Timon et Pumbaa). Toutefois dans Le Roi lion : Six nouvelles histoires[17], un coffret de livres illustrés paru en 2001, Kiara disparaît au profit d'un garçon, Kopa (qui signifie en swahili « cœur »)[NB 6].

Controverse autour des origines du film

Plusieurs médias ont relaté de nombreuses similitudes entre le film de Disney et Le Roi Léo d'Osamu Tezuka dont un article du Los Angeles Times en 2007[18]. Une comparaison entre des scènes du film et les séries Le Roi Léo (une de 1966 et une de 1989) semble aller en faveur des propos de la presse. La première position du studio Disney est que « toute ressemblance n'est que pure coïncidence[19]. ».

La ressemblance entre les deux œuvres débute avec le prénom du héros, Simba pour le Roi Lion et Kimba, nom américain de Léo lors de son introduction aux États-Unis[20], le mot « simba » étant le terme en swahili pour « lion »[21]. De plus, des comparaisons entre des personnages secondaires du Roi Lion et du Roi Léo montrent au premier abord des similarités (comme Mandy et Rafiki, tous deux des singes mandrills).

L'acteur Matthew Broderick, voix anglaise de Simba, a déclaré qu'il pensait avoir été sélectionné par Disney pour un remake du Roi Léo, série qu'il connaissait[22],[23],[24],[25]. Au point qu'il l'annonça à son entourage[26]. Des esquisses préliminaires, souvent présentées aux acteurs quand ils enregistrent les voix très tôt durant la production, représentent un lionceau blanc[27]. Plusieurs personnages ou scènes semblent montrer des similarités [28] : Simba/Léo, des rochers de forme similaire, des ronces et une végétation africaine, des chutes depuis des falaises, des scènes entre lionceaux...

La personnalité canadienne YouTube Adam Johnston de YourMovieSucksDOTorg, conteste la légitimité de la controverse dans la vidéo YouTube «YMS: Kimba the White Lion» publiée le . La vidéo fournit une analyse de contenu du manga original de Tezuka et de la série animée de 1966. Johnston affirme que les différents médias de Kimba ont épuisé tous les scénarios possibles sur "3000 minutes de métrage", ce qui entraîne des similitudes inévitables avec d'autres médias. En effet, si les comparaisons entre Le Roi Lion et Le Roi Léo sont fréquentes, ils ne prennent pas en compte le grand nombre d'épisodes et de productions télévisuelles liées au Roi Léo (une série en 1965, une en 1989, un film en 1997, un autre en 2009). Il caractérise les comparaisons côte à côte du Roi Léo et du Roi Lion, utilisées comme preuve du plagiat de Disney, comme trompeuses[29].

Il a même été évoqué que Disney aurait payé le studio Tezuka Productions pour éviter des poursuites, rumeurs réfutées par Yoshihiro Shimizu, expliquant que sa société était trop petite pour se lancer dans une bataille juridique[30].

Le scénario du Roi Lion peut aussi être rapproché de l'histoire légendaire Soundiata Keïta, décrivant l'origine de l'Empire du Mali[31].

Le scénario de base serait inspiré des histoires de Joseph et Moïse dans la Bible et d'Hamlet de William Shakespeare[32]. Christopher Vogler, dans The Writer's Journey: Mythic Structure for Writers, retranscrit les conseils qu'il a donné aux studios Disney à leur demande comme celui d'ajouter des éléments d’Hamlet dans le scénario du Roi lion[33].

Controverse quant au contenu idéologique du film

Plusieurs analystes ont cru déceler dans Le Roi lion un contenu idéologique. En effet, ce film met en scène un pays riche dirigé par une caste dominante (les lions) dont la légitimité en tant que monarques de droit divin[34] n'est jamais questionnée, et fondée principalement sur la loi du plus fort[réf. nécessaire]. Aux frontières de ce royaume les hyènes sont exilées dans une région inhospitalière, le cimetière des éléphants. Le but du gouvernement est clairement indiqué par Mufasa à son héritier : ne pas laisser pénétrer les hyènes sur le territoire.

Pierre Barrette dans une analyse sémio-pragmatique du film constate que les analyses précédentes mettent en évidence une idéologie conservatrice et les stéréotypes associés que l'on peut résumer en trois thèmes[35] : un sexisme par genre, une hiérarchisation selon la race tout au moins les races animales (voir Race humaine pour les controverses) soutenu par des propos "pseudo-écologiques" et les modèles politiques opposant le modèle monarchique et des modèles démocratiques de type révolutionnaire ou communisme autocratique. Pierre Barrette s'associe aux analyses d'Henry A. Giroux[36], Lee Artz[37] et Keisha L. H Hoerner[38] pour les faire siennes afin de les développer[35].

Selon Barrette, le film est avant tout une quête initiatique pour Simba de type canonique avec un axe spatial (exil et retour) et un axe temporel (âges de la vie)[35]. Nala est assimilée selon Barrette dans ce schéma à la récompense du héros et un objet d'accès à la sexualité[35]. Le père de Simba, Mufasa est un roi et un père mais il est aussi associé à des forces plus abstraites avec les ancêtres et une forme de divinité (Révélation)[35]. Le duo Timon et Pumbaa sont eux les représentants du Surmoi avec l'intelligence pour Timon et le ça freudien avec le corps et les désirs incontrôlés pour Pumbaa[35]. Les hyènes sont elles à la fois les adjuvants nécessaires avec leurs systèmes d'anti-valeurs définissant le sujet, mais aussi un royaume dissocié[35]. Thierry Petit va plus loin dans l'analyse et ajoute que leur système social semble fondé sur le matriarcat (ce qui est une réalité biologique de cette espèce), sous le commandement de la femelle Shenzi : elles sont ainsi perçues comme un monde inversé, un ensemble d'anti-valeurs qui menacent l'équilibre conservateur de la Terre des Lions[34]. Cette opposition des sexes a pu être considérée comme sexiste du fait de la « légitimité » ainsi accordée à un patriarcat machiste, qui plus est placé en analogie avec la monarchie absolue[34].

Barette découpe les éléments de l'histoire en quatre sphères, le carré sémiotique :

-Royaume des lionsHakuna Matata
organisation de l'espace selon Greimasiciailleurs
espace topiqueCultureNature
-Royaumes de hyènesCiel
organisation de l'espace selon Greimasinclusexclus
espace topiqueSur-cultureSur-nature (Royaume des morts)

Barrette indique que le film positionne le spectateur-enfant en héros qui lors de son parc initiatique découvre des valeurs profitables voir nécessaires comme le réalisme pragmatique, l’individualisme, la religion, le sens des responsabilités et le libre arbitre[35]. Barrette compare la structure du film à l'analyse idéologique de l’espace de Disneyland faite par Louis Marin dans Utopiques : jeux d'espaces (1973)[39], parvenant dans son analyse à des conclusions similaires[35]. Comme dans le film où le spectateur résout symboliquement l’ensemble des contradictions qui l'entoure pour trouver sa place, « le trajet effectué par le visiteur de Disneyland entre les différentes parties du parc à thèmes doit être interprété fonctionnellement comme le geste qui tend à résoudre symboliquement les contradictions de la société américaine[35]. » Barette mets donc en parallèle la diégèse du film et la géographie du parc qui juxtaposent des sous-espaces en contiguïté et révèlent leur nature à la fois complémentaire et contradictoire, ce qui Marin nomme la « l’harmonisation leurrante des contraires[35]. » Barette voit dans le moto « grand cercle de la vie », non pas un antagonisme ou une confrontation mais le triomphe de l’harmonie, une victoire de l’idéologie sur l’histoire[35].

Controverse d'un message subliminal

Il existe une controverse récurrente sur l'apparition du mot « SEX » dans le film. Lorsque Timon, Pumbaa et Simba sont allongés dans l'herbe et regardent les étoiles, Simba décide de partir à l'écart et se laisse tomber avec tristesse sur un rocher, provoquant un nuage de graines et de poussière. Pour certains, elles forment distinctement le mot « SEX ». Cependant, les réalisateurs de la scène affirment qu'il s'agit des lettres « SFX », abréviation de special effects effets spéciaux »)[40].

Autour du film

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  • La phrase « Hakuna Matata » est grammaticalement incorrecte en swahili. Cela signifie littéralement « des ennuis n’ai-je pas » mais la production pensa que cette tournure euphonique (utilisée dans certaines chansons au Kenya et en Tanzanie) sonnerait mieux.
  • La réplique de Pumba « On m'appelle monsieur porc ! » (« They call me Mister Pig! » en anglais) est une allusion à une réplique[41] « They call me Mister Tibbs! » tirée du film Dans la chaleur de la nuit (1967), avec Sidney Poitier.
  • Quand Scar s'apprête à laisser tomber Mufasa du haut du rocher, il ajoute « Longue vie au roi ! » Les réalisateurs disent s'être inspiré de la réplique « Bonne nuit, doux prince », un vers tiré d'Hamlet de Shakespeare et prononcé par Horatio à la fin de la pièce. Une autre référence à Hamlet est clairement identifiable quand, dans la scène où Zazu est retenu prisonnier et chante, Scar tient un crâne dans sa patte avant droite. Dans cette même scène, Scar enjoint Zazu de chanter quelque chose de plus gai que ses tristes et monotones chansons de bagnard. Il fredonne donc un court instant l'air de It's a Small World, une des attractions-stars des parcs à thèmes Disney. Peu de temps avant, Zazu chante une version française de la chanson Nobody Knows the Trouble I've Seen (Personne au monde ne connaît ma peine, personne au monde ne m'aime).
  • Dans toutes les versions étrangères du Roi lion sorties dans le monde, le seul personnage à conserver sa voix originale est Ed (doublé par Jim Cummings), car il se contente de rire. Dans certains pays, le chantonnement de Rafiki quand il peint Simba sur l’écorce de son arbre et le soupir irrité de Zazu quand Scar le recrache ne furent pas doublés non plus.
  • Dans la chanson Soyez prêtes :
    • Scar s'assied sur une falaise et les hyènes défilent devant lui au pas de l'oie. Ceci est une référence au film de propagande nazie Le Triomphe de la volonté (Scar prenant la place d'Hitler et les hyènes celle des SS).
    • En VO, la voix de Jeremy Irons est remplacée par celle de Jim Cummings après le vers « You won't get a sniff without me! » (« Vous mourrez de faim pour la vie ! » en VF), Irons ayant eu des soucis avec sa voix durant l'enregistrement[42].
    • Les hyènes scandant « King, king, king... » (« Roi, roi, roi... ») ont été conservées dans toutes les versions étrangères du Roi lion sorties dans le monde.
  • Dans la scène où l'on entend parler du cimetière d'éléphants, Simba dit à Scar : « Ce que tu es bizarre. » Scar répond : « Tu n'as pas idée. ». Ceci est une référence au film Le Mystère von Bülow (Reversal of Fortune, 1990), dans lequel Irons (la voix originale de Scar) joue le rôle de Claus von Bülow. Dans ce film, Dershowitz dit à von Bülow : « Vous êtes un homme très étrange ». Von Bülow, caché dans l’ombre de sa limousine, répond : « Vous n'avez pas idée. »
  • Le Roi lion est l'un des deux seuls « Classiques » Disney dans lequel il n'est fait aucune référence aux humains (l'autre étant Dinosaure) : les animaux n'en font pas mention, et aucun élément ne laisse entrevoir une présence humaine. C'est aussi le premier « Classique » Disney dans lequel on voit directement mourir l'un des personnages « gentils » (Mufasa). Dans Bambi (1942), par exemple, la mort de la mère de Bambi était simplement suggérée par un coup de feu, puis confirmée par le Grand Prince de la forêt, mais demeurait cachée au spectateur. Au contraire dans Le Roi lion, le cadavre de Mufasa est visible pendant plus d'une minute, dont la moitié en gros plan. Le côté macabre de la scène est toutefois atténué par l'aspect « endormi » du défunt roi. Simba tente d'ailleurs de réveiller son père avant de se résigner, mais même à ce moment, il se comporte comme si son père était endormi en se blottissant contre lui, espérant peut-être que tout cela n'est qu'un cauchemar et seule l'intervention de Scar fait réagir Simba, de même que la phrase " Mais le roi est mort et sans toi, il serait encore en vie ! ".
  • Comme dans de nombreux dessins animés, les animaux communiquent entre eux, que ce soit au sein du groupe de lions ou lors de rencontres entre espèces. Outre la simplification de l'écriture du scénario, ce type de personnalisation associé à l'anthropomorphisme contribue à donner aux personnages des caractères très marqués et différents les uns des autres.
  • Une notion importante est développée dans le film : celle du respect des écosystèmes, symbolisé par le fameux « cycle de la vie ». Simba la découvre aux côtés de son père, qui lui explique et lui rappelle que l'équilibre de la nature est fragile, et doit donc être respecté. Ainsi, lors de sa réapparition sur la Terre des Lions, Simba, devenu adulte, retrouve un paysage dévasté, car Scar n'a pas su préserver ce fragile équilibre[43]. À ce moment, il comprend qu'en tant qu'héritier légitime, il doit reprendre sa place dans le « cycle de la vie ». De façon symbolique, la Terre des Lions reprend vie dès que Simba accède au pouvoir.
  • Dans la version allemande du film, après avoir été interrompu par Scar lorsqu'il fredonne l'air de It's a Small World, Zazu fredonne en français les premières strophes de Sur le pont d'Avignon. Scar ne tarde pas à participer à cette improvisation donnée dans la langue de Molière.
  • Scar est le seul personnage du film dont le nom et sa signification ne soient pas tirés du swahili, mais de l'anglais.
  • Les voix de James Earl Jones (version originale) et de Jean Reno (version française), pour le personnage de Mufasa, sont les seules de ce film que l'on retrouvera dans l'adaptation en images réelles de 2019, pour le même personnage.

Adaptations et références

Séries télévisées

Outre les deux « suites » produites par les studios Disney et sorties directement en vidéo, une série télévisée spin-off intitulée Timon et Pumbaa a été diffusée entre 1995 et 1998.

Le , Walt Disney Television Animation annonce une série télévisée intitulée La Garde du Roi lion diffusée à partir de 2016 et étendant le monde du Roi lion[44],[45],[46]. Elle s'attardera sur le destin de Kion, le deuxième petit de Simba et Nala. Kion sera le chef de la garde des Lions, dont la mission est de protéger la Terre Des Lions.

Jeux vidéo

Le Roi lion a fait l'objet de plusieurs adaptations en jeu vidéo :

L'univers du film est également repris dans un monde du jeu Kingdom Hearts 2, jeu mêlant personnages de Disney et de Square Enix.

Magazine

À partir de 1996, une revue hebdomadaire, Le Roi lion, une série pour découvrir et aimer la nature, a été publiée pendant 104 numéros.

Parcs d'attractions et loisirs

Personnage Disney illustrant Le Roi lion lors de la Disney Magic On Parade à Disneyland Paris.

Une parade nommée The Lion King Celebration a défilé dans le parc Disneyland du au et est la première parade à utiliser des audio-animatronics[6].

Deux spectacles musicaux ont été créés pour les parcs à thèmes Disney :

Une attraction présentant un film écologique Circle of Life: une fable environnementale à Epcot.

Une comédie musicale basée sur le film a été créée pour Broadway et présentée pour la première fois au Orpheum Theater de Minneapolis le pour une période d'essai[6]. Le spectacle a ensuite déménagé à New York au New Amsterdam Theatre à partir du mais la grande première a eu lieu officiellement le 13 novembre[6]. Cette pièce a été adaptée en 2007 à Paris au théâtre Mogador. Le , Walt Disney Theatrical Productions annonce l'ajout du Roi lion à la liste des spectacles en version pour enfants disponibles au travers de Music Theatre International[48].

Références au film

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  • Il est fait référence au Roi lion dans la saison 2005-2006 de la série britannique Doctor Who :
    • Dans l’épisode L'Invasion de Noël (saison 2, épisode spécial Noël), le dixième docteur (David Tennant) fait référence à la chanson L'Histoire de la vie. Julie Gardner, productrice exclusive de Doctor Who, affirme dans le commentaire audio de cet épisode que « le passage à propos du Roi Lion » est l’un de ses passages préférés.
    • Dans l’épisode Le Règne des Cybermen, première partie (Saison 2, épisode 5), la chanson Le lion s’endort ce soir est jouée pour couvrir les cris humains.
  • Dans Scrubs (Saison 4, épisode 15), Billy Callahan (joué par Colin Farrell) affirme avoir un tatouage représentant Le Roi lion (Simba), car c'est le film préféré de celui qui lui a fait le tatouage (version démentie par la suite).
  • Il est fait référence au Roi lion dans un épisode de la série South Park ; dans cet épisode, monsieur Hankey le « petit caca Noël » apprend à son fils Cornwalis Le Cycle du caca (The Circle of Poo), une référence à The Circle of Life (L'Histoire de la vie).
  • La série Les Simpson y fait aussi allusion.
    • Dans l'épisode Salut l'artiste (Saison 6, épisode 22), lors de l'apparition de l'esprit de Murphy gencives sanglantes à Lisa sous la forme de nuages, celui de Mufasa surgit rapidement à ses côtés, en compagnie de Dark Vador et de James Earl Jones (la voix originale des deux personnages), en une parodie de la scène où il apparaît à son fils. On notera qu'il confond brièvement les noms de Simba et Kimba, ce qui est probablement une allusion aux accusations de plagiat de l'œuvre de Tezuka. Les fantômes se font cependant vite rabrouer par Murphy.
    • De même, dans l'épisode Enfin clown, lors de son Bar Mitzva-show, on peut voir brièvement Krusty remercier des figurants de la comédie musicale (on aperçoit ceux portant des costumes de girafes) pour leur prestation.
  • Dans le film Toy Story (1995), lorsque Buzz et Woody tentent de rattraper le camion, on voit Molly, la petite sœur d'Andy dans la voiture et à ce moment-là, la chanson Hakuna Matata est diffusée à la radio.
  • Dans Hercule (1997), lors de la courte scène qui semble faire référence au combat d'Hercule contre le lion de Némée, ce dernier est représenté sous une apparence qui rappelle étrangement celle de Scar. Hercule porte ensuite sa peau alors qu'il pose pour se faire faire un portrait par un peintre[49].
  • Une scène de Kung Pow parodie la séquence où Simba parle à son défunt père dans les cieux. D'ailleurs, le lion céleste qui apparait à l'Élu fait erreur en appelant ce dernier Simba.
  • Tetsuya Nomura, réalisateur de la série de jeux vidéo Kingdom Hearts, a affirmé que Le Roi lion était son Disney préféré.
  • Le « roi Lion » est aussi le surnom de Kamal El Amrani, un Allemand pratiquant le kick boxing dans la prestigieuse Super League, World Champion WPKL, World Champion IKBO, et la Mixed K-1 competition, de même que celui du cycliste italien Mario Cipollini, grand sprinteur vainqueur notamment de Milan-Sanremo, du Championnat du monde sur route et de 42 étapes du tour d'Italie.

Notes et références

Notes

  1. Cette dernière scène sera, à quelques détails près, la scène d'ouverture du Roi lion 2.
  2. Interprétée par Carmen Twillie en VO et Debbie Davis en VF
  3. Cette chanson ne faisait originellement pas partie du film. Composée pour la comédie musicale de Broadway, elle est ajoutée à la version intégrale du film en DVD, en 2003.
  4. Le single de la chanson a atteint les meilleures ventes jamais réalisés pour une chanson de dessin animé (source : M6, Génération Hit, 2007).
  5. Une autre version de cette chanson, interprétée par Lebo M, est disponible sur l'album Rhythm of the Pride Lands (en).
  6. Celui-ci est toutefois représenté avec une mèche marron sur le sommet du crâne, absente sur le lionceau du film.

Références

  1. Timon and Pumbaa
  2. (en) Le Roi lion sur l’Internet Movie Database
  3. Le rôle avait d'abord été confié à Bernard Tiphaine, qui avait enregistré l'intégralité des dialogues et des chansons, avant d'être finalement attribué à Jean Piat qui a ré-enregistré les dialogues et les chansons. La version de Bernard Tiphaine a subsisté sur certaines cassettes audio, ainsi que sa version de "Soyez prêtes" sur la bande originale du film commercialisée au Québec.
  4. « Le Roi Lion - Soyez Prêtes (Doublage alternatif, Bernard Tiphaine), posté par LesGrandsClassiques.fr », sur YouTube.com (consulté le )
  5. (en) « Films Selected to The National Film Registry, Library of Congress (1989-2016) » sur le site de la Bibliothèque du Congrès.
  6. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 328
  7. « Lion King roars in India first »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le )
  8. (en) Walt Disney Company, « Disney Factbook 2001 - Chronology », (consulté le ), p. 37
  9. « 1 000 000de cassettes vidéo du Roi Lion, le film de Walt Disney, ont été vendues en cinq jours en France », sur la-croix.com, (consulté le )
  10. « Chapitre 2 : Les années 90, l'âge d'or de la VHS - 1995 : Le règne du lion », sur disneynext.fr (consulté le )
  11. Il était une fois Walt Disney : Aux sources de l'art des studios, p. 20, 38 & 112.
  12. (en) R. Holliss & B. Sibley, Snow White and the Seven Dwarfs, p. 17.
  13. François Grelet, « Disney Maousse », Première n°474, , p. 110 à 117
  14. D'après la B.O. du film
  15. « The Lion King », Box Office Mojo (consulté le )
  16. « Le Roi lion : Secrets de tournage » sur allocine.fr
  17. Hachette Disney, Paris, 2001 (ISBN 2-245-00741-7)
  18. Michael J. Ybarra, « Osamu Tezuka has been called Japan's Walt Disney. But his drawings aren't happy fantasies », Los Angeles Times, 6 juin 2007.
  19. (en) Peter Hong, « The Lion King/Kimba controversy », Los Angeles Times, , p. L4 (lire en ligne, consulté le )
  20. « Comparison screen-shots of The Lion King and Kimba the White Lion », Kimbawlion.com (consulté le )
  21. (en) Online Swahili–English Dictionary.
  22. (en) Rochelle et Peter Schweizer, Disney : The Mouse Betrayed, p. 167–168.
  23. Trish Ledoux et Doug Ranney, The Complete Anime Guide: Japanese Animation Video Directory and Resource Guide, p. 16.
  24. Charles Buress, « Uproar Over The Lion King », The San Francisco Chronicle, 11 juillet 1994, pp.  A1, A13.
  25. « Did Japanese Animator Inspire Lion King ? », The Washington Times, 15 juillet 1994, p.  C15.
  26. Yardena Arar, « Disney studios roar into action for Lion King », Austin American-Statesman, 15 juin 1994
  27.  The Lion King: Platinum Edition (Disc 2), Presentation Reel [DVD] () Walt Disney Home Entertainment.
  28. Kimba et Simba: Lion blanc vs. Roi lion
  29. (en) Adam Johnston, « YMS: Kimba The White Lion »,
  30. Roland Kelts, Japanamerica: How Japanese Pop Culture Has Invaded the US. Palgrave Macmillan, 2008, p. 45
  31. « The True Lion King of Africa: The Epic History of Sundiata, King of Old Mali », Education Resources Information Center (consulté le )
  32. Le Roi lion : Edition Collector (Disque 2)
  33. Christopher Vogler, The Writer's Journey: Mythic Structure For Writers, 1998
  34. Thierry Petit, « Image de la royauté sacrée dans Le Roi lion. Étude d'anthropologie historique et politique », Anthropologica, vol. 45, no 2, (lire en ligne)
  35. Pierre Barrette, « Idéologie, espace et médiation chez Disney, analyse sémiopragmatique du film Le Roi lion »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Cahiers du Gerse,
  36. (en) Henry A. Giroux, The Mouse that Roared : Disney and the End of Innocence, New York, Rowman & Littlefield, , 186 p., relié [détail des éditions] (ISBN 978-0-8476-9110-4, lire en ligne)
  37. Lee Artz, "Animating Hierarchy: Disney and the Globalization of Capitalism", Global Media Journal 1 (Fall 2002)
  38. Keisha L. Hoerner, "Gender Roles in Disney Films: Analyzing Behaviors From Snow White to Simba." Women's Studies in Commwycation. 1996
  39. Louis Marin, Utopiques : jeux d'espaces, 1973
  40. (en) David Koenig, Mouse Under Glass, p. 230
  41. « AFI's 100 Years...100 Movie Quotes »
  42. http://www.huffingtonpost.com/jim-hill/lion-king-voice-actors_b_968140.html
  43. En effet, en autorisant la chasse à outrance pour les hyènes, les ressources de la Terre des lions ont été épuisées.
  44. « Prepared for The Lion Guard »
  45. « Disney to launch animated Lion King spinoff The Lion Guard »
  46. « « Disney Plans Lion King Spin-Off TV Movie & Series »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) »
  47. Le Roi lion : Atelier de jeux, Abandonware France.
  48. « Disney Will Release Adaptation of The Lion King for Production in Schools »
  49. (en) David Koenig, Mouse Under Glass, p. 260

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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