The Beatles (cellule terroriste)

The Beatles est une cellule terroriste du Front al-Nosra, puis de l'État islamique composée de quatre membres surnommés « John », « Paul » ,« Ringo » et leur chef « George » par des otages à cause de leur accent britannique[1],[2],[3]. Ils ont décapité des personnes en Irak et en Syrie, dont les journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, ainsi qu'un Britannique faisant partie d'un groupe humanitaire. Des vidéos montrant les décapitations ont été diffusées[4],[5].

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À partir d'au moins fin 2012, le groupe commence à organiser l'enlèvement et la détention d'otages occidentaux en vue d'en soutirer des rançons[6]. Les Beatles réalisent eux-mêmes l'enlèvement de James Foley, John Cantlie, Federico Motka et David Haines[7].

D'abord affilié au Front al-Nosra, le groupe rallie l'État islamique en 2013[6].

Selon le Département d'État des États-Unis, le groupe est responsable de plus de 27 mises à mort de prisonniers[8].

Les deux complices de « Jihadi John », El-Shafee el-Sheik et Alexanda Amon Kotey, binationaux britanniques et ghanéen pour l'un, chypriote pour l'autre, ont été capturés début 2018 par les forces kurdes syriennes[9].

Bibliographie

Notes et références

  1. Martin Chulov and Josh Halliday, « British Isis militant in James Foley video 'guards foreign hostages in Syria' », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
  2. Larry McShane, « ISIS jihadist who beheaded James Foley may be Londoner named John », New York Daily News, (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) David Williams et Sam Marsden, Sadistic reign of 'jihadi John': British murderer brutally beat hostages and staged terrifying executions before demanding £80million ransom to free US journalist he later beheaded on video, MailOnline, 21 août 2014
  4. (en) « British ISIS Militants Dubbed 'Beatles' Guarded Syria Hostages », NBC News, (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Ahiza Garcia, « Ringo: Nicknaming The British ISIS Militants 'The Beatles' Is 'Bullsh*t' », Talking Points Memo, (lire en ligne, consulté le )
  6. Matthieu Suc, Les espions de la Terreur, p. 37-41.
  7. Matthieu Suc, Les espions de la Terreur, p. 44.
  8. Eric Pelletier, Le récit glaçant des otages français de Daech, Le Parisien, 18 février 2018.
  9. Agence France-Presse, « Deux Britanniques de l’organisation Etat islamique, liés à « Jihadi John », détenus en Syrie », lemonde.fr, (consulté le )
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