Théodore Ngoy

Théodore Ngoy, politologue, juriste et pasteur évangélique protestant de l'Église de la Gombe, est le président national du parti Congo pour la justice (C.Just. en sigle) en République démocratique du Congo.

En 2005, il se présente comme candidat à l'élection présidentielle. En , Ngoy est enlevé et détenu prétendument pour offense au Chef de l'État juste après avoir annoncé sa candidature à la présidence de la République. Déjà entre 1997 et 1998, Théodore a été détenu pour prédications subversives frisant l'outrage au Chef de l'État. En , il réussit à s'échapper après avoir comparu devant la Cour Suprême de Justice de son pays. Il est accueilli et protégé au sein de l'Ambassade de l'Afrique du Sud au Congo. Plus tard, revenu à la vie normale, il est élu député provincial du Katanga en bravant toutes sortes de violences gouvernementales[1] dirigées contre lui et tous ses supporteurs[2]. En , alors qu'il effectue une mission autorisée de contacts parlementaires en Europe, sa résidence, son cabinet d'avocat et l'Église de la Gombe sont volontairement incendiés par les gardes du Président Kabila et du général John Numbi[3],[4]. Depuis, le Pasteur Théodore NGOY est contraint à l'exil en Grande-Bretagne. Dans une interview récente, il demande aux Congolais de faire partir, sans délai, Joseph Kabila, qu'il considère comme l'hypothèque qui pèse sur le destin de la République Démocratique du Congo[5],[6].

Voir aussi

Notes et références

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