Teresa Flores

Teresa Flores, née à Iquique en 1890 et morte à Santiago en 1952[1] est une dirigeante syndicale chilienne, anarcho-syndicaliste, féministe et postérieurement militante du Parti Ouvrier Socialiste, puis du Parti Communiste[2].

Biographie

Elle est la fille de María Flores y López, couturière à Iquique.

Elle est l'épouse de Luis Emilio Recabarren[3] de 1912 à 1924.

Elle est l'amie de l'activiste anticléricale et anarchiste Belén de Sárraga, qui se rend au Chili en 1913.

Au départ de Sárraga, elle crée le "Centro Anticlerical y de Libre Pensamiento Belén de Sárraga" à Iquique et à Antofagasta.

Elle en sera la présidente et travaille sur les thèmes de la lutte contre l'alcoolisme, la pédagogie moderne et libérale, la laïcité et d'autres sujets progressistes[4].

C'est l'une des figures majeures[5] du féminisme[6] et du syndicalisme au Chili[7].

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Registro Civil, Libro de Nacimientos 1890-1891; Cementerio Parroquial de Maipú, Libro de Sepultaciones.
  2. (es) Periódico El Pueblo, « COMPAÑERA TERESA FLORES, ¡PRESENTE EN LA LUCHA! », Periódico El Pueblo,
  3. Elías Lafertte, Vida de un comunista (páginas autobiográficas), Santiago: Empresa Editora Austral, 1971, p.86.
  4. (es) « "Compañerita Teresa Flores" », sur La Izquierda Diario - Red internacional
  5. « 8 mars et 9 mars 2020: des journées historiques de mobilisation féministe en Amérique Latine », sur France Amérique Latine,
  6. (es) « Chile. Teresa Flores, presente en el feminismo clasista », Kaos en la red
  7. (es) « Mujeres arman huelga en Chile y marchan contra violencia », www.unotv.com,
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